COURS-COMPLIANCE
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COURS-COMPLIANCE
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION
SECTION 1 : DÉFINITION
La compliance ou conformité a pour but de s’assurer que les entreprises respectent
toutes les règles de fond et de forme.
En effet il s’agit de faire en sorte que les entreprises se conforment aux lois aux
règlements, formations et aussi aux règles internes de l’entreprise tels que définis par
le manuel de procédure ou les instances dirigeantes de l’entreprise.
Initialement la compliance est une notion née aux USA au XIXème siècle dans le
secteur d’un chemin de fer pour garantir le respect des réglementions.
Aujourd’hui la compliance s’est étendue aux questions de lutte contre la fraude et la
corruption et donc au respect de l’éthique, ainsi présentée la compliance.
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PARAG 1 : LES SOURCE EXTERNES A L’ENTREPRISE
A. LES SOURCES NATIONALES
1. ORDONNANCE n⸰ 2013-660 du 20 septembre 2013 relative la
prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
But de prévenir la corruption. Art 3 : le secteur privé et le secteur public sont
concerné.
Art. 3. - La présente ordonnance s'applique à tout agent public, tout employé ou
agent du secteur privé, tout individu, toute association ou autre organisation non
gouvernementale, toute entreprise privée nationale ou étrangère, tout agent public
étranger, tout agent ou fonctionnaire d'une organisation internationale publique,
ayant participé comme auteur, co-auteur, instigateur ou complice d'un acte de
corruption ou d'une infraction assimilée.
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En effet la convention lutte contre la corruption des agents public étrangers dans les
transactions commerciales internationales.
La particularité de cette convention de l’OCDE : tient à ce qu’elle vise davantage les
corrupteurs plutôt que les corrompus.
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En résumé la charte éthique d’entreprise a 5 objectifs :
Affirmer les valeurs de l’entreprise ( nos valeurs, à propos…) et les
communiquer aux parties prenantes
Encadrer le comportement des salariés et leur fournir un guide de décisionnel
en cas de situation délicate.
Prévenir des risques lie à des pratiques contraires à l’éthique telle que la
corruption discrimination ou le harcèlement
Renforcer la confiance des clients des partenaires et des investisseurs envers
l’entreprise.
Améliorer l’image et la réputation de l’entreprise
NB : la réputation de l’entreprise fait référence à la perception globale et a
l’évaluation publique de la qualité de la crédibilité et la fiabilité de l’entreprise.
D. LE CODE DE CONDUITE
Ce sont des règles internes définies par l’entreprise pour déterminer les principes de
conduites éthiques ou morales dans sa pratique des affaires.
Voir code éthique de la BAD via le lien :
https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Generic-Documents/
Code_ethique-FR.pdf
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La protection de l’environnement (devoir de vigilance)
(La politique de RSE de la BAD CHAP 8 P13 via le lien ci-dessus)
Une bonne gouvernance d’entreprise doit aligner les dirigeants ou instances dirigeante
de l’entreprise les associés ou actionnaires ainsi que les salariés sur une même
stratégie de croissance en tenant compte des parties prenantes soucieux du respect des
cadre réglementaire et éthique (condamnation de google à payer une amende, une
mauvaise gestion de l’entreprise peut entrainer des conséquences désastreuses,
Alcatel, TOTAL)
Le lien entre la gouvernance stratégique et la compliance réside dans le fait qu’en cas
de non-respect des obligation légales, des obligations de conformité et de l’éthique des
affaires, l’entreprise s’expose à des condamnations dont le coût financier peut être très
élevé (paiement d’amande).
L’entreprise s’expose également à un risque important pour son image et sa
réputation.
Et enfin la responsabilités personnelle civile des dirigent de l’entreprise peuvent être
engagés.
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CHAPITRE 2 : LES DOMAINES D’APPLICATION DE LA COMPLIANCE
SECTION 1 : LA CONFORMITE ANTI-CORRUPTION
Article 75 : -La tentative des infractions prévues par la présente ordonnance est
punissable.
La tentative se définit comme la situation d’une personne qui n’a pas exécuté
tous les éléments de constitution de l’infraction parce qu’elle en a été empêchée
par un évènement extérieur.
La tentative de crime est punissable, d’un délit est punissable par les cas
prévus par la loi.
La tentative de contravention n’est pas punissable.
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3. L’acte de corruption au sens large
a. Dans le secteur public
a.-1) La corruption d’agents publiques nationaux
Il y’a corruption lorsque ‘..tout agent public sollicite, agrée ou reçoit, sans droit,
directement ou indirectement, des offres, promesses, dons, présents ou un avantage
quelconque pour lui-même ou pour une personne ou entité, pour accomplir ou
s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou
facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat’. Art. 28
Il y’a également corruption lorsque ‘..une personne propose, sans droit, directement
ou indirectement, des offres, promesses, dons, présents ou un avantage quelconque,
pour obtenir d'un agent public qu'il accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte
dans l'exercice de ses fonctions, ou qu'il facilite, par ses fonctions,
l'accomplissement de cet acte’ Art.29.
À ce niveau certaine infractions sont assimilées à la corruption telle est le cas :
Du trafic d’influence
Art. 31 : il y’a trafic d’influence lorsque ‘tout agent public .., pour lui-même ou
pour un tiers, sollicite, agrée ou reçoit des offres, promesses, dons ou présents:
- pour faire s'abstenir de faire ou ajourner un acte de ses fonctions, juste ou
non, mais non sujet à salaire. L'emprisonnement est d'un à trois ans et
l'amende de 300.000 à 3.000.000 de francs, si l'acte n'entrait pas dans les
attributions de la personne corrompue, mais était cependant facilité par sa
fonction ;
- pour faire obtenir ou tenter de faire obtenir des décorations, médailles,
distinctions, récompenses, places, fonctions, emplois ou décisions favorables
accordés par l'autorité publique, des marchés, entreprises ou autres
bénéfices résultant de traités conclus avec l'autorité publique ou un
organisme placé sous le contrôle de l'autorité publique, abusant ainsi de
l'influence réelle ou supposée que lui donne sa qualité ou son mandat’.
Le trafic d’influence est constitué lorsque l’individu, l’intermédiaire abuse de son
influence réelle ou supposée pour obtentenir une décision favorable d’une autorité ou
d’une administration.
De l’abus de fonction
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Art 32 : il y’a de l’abus de fonction lorsque ‘..un agent public abuse
intentionnellement de ses fonctions ou de son poste, en accomplissant ou en
s'abstenant d'accomplir, dans l'exercice de ses fonctions, un acte, en violation des
lois et règlements, afin d'obtenir une rétribution en espèces ou en nature, ou un
avantage indu, pour lui-même ou pour une autre personne ou entité’.
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a.-2) La corruption d’agent publics étrangers et fonctionnaires
internationaux (art 41, art 42)
Art. 41.
- quiconque promet, offre ou accorde à un agent public étranger ou à un
fonctionnaire d'une organisation internationale publique, directement ou
indirectement, des dons ou présents ou tout autre avantage indu, pour lui-
même ou pour une autre personne ou entité, afin qu'il accomplisse ou
s'abstienne d'accomplir un acte dans l'exercice de ses fonctions, en vue
d'obtenir ou de conserver un marché ou un autre avantage indu, en liaison
avec une transaction économique ou commerciale;
Art. 42 :
- quiconque promet, offre ou accorde à un agent public étranger
ou à un fonctionnaire d'une organisation internationale publique,
directement ou indirectement, des dons ou présents ou tout autre avantage
indu, pour lui-même ou pour une autre personne ou entité, afin qu'il
accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte dans l'exercice de ses
fonctions officielles;
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b. Dans le secteur privé
b.-1) La corruption des dirigeants sociaux et des membres d’une
association
Art. 44. : ‘..tout dirigeant d'une société commerciale, d'une institution financière,
d'une coopérative, tout agent d'une association, d'une entreprise privée ou d'une
fondation quelconque, qui fait des biens ou du crédit de ladite société, institution,
coopérative, association, entreprise privée, fondation, un usage qu'il sait contraire à
l'intérêt de cette société, institution, coopérative, association, entreprise privée ou
fondation, à des fins personnelles, matérielles ou morales ou pour favoriser un tiers
ou une autre personne morale dans laquelle il est intéressé directement ou
indirectement’.
b-4) Arbitre ou expert nommé par juridiction ou par les parties dans
un litige
Art. 47 : ‘Est puni, d'un emprisonnement de dix ans et d'une amende égale au
triple de la valeur des promesses agréées ou des choses reçues ou demandées, sans
que ladite amende ne puisse être inférieure à 5.000.000 de francs, tout arbitre ou
expert, nommé par une juridiction ou par les parties, qui sollicite, agrée ou reçoit
des offres, promesses, dons ou présents pour prendre une décision ou donner dans
son rapport une opinion favorable ou défavorable à une partie.’
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B. L’ÉLÉMENT INTENTIONNEL OU MORAL
Aussi appelé élément psychologique, l’élément intentionnel ou moral est l’élément
subjectif ou immatérielle de l’infraction. Il se caractérise par le fait que l’auteur de
l’infraction aie eu la volonté ou l’intention d’enfreindre la loi dans l’expression
« l’intention vaut l’acte ».
Art.94‐1.- (Loi n°2021‐893) « Il n’y a pas de crime ou de délit sans intention de le
commettre, sauf si la loi en dispose autrement ». Code pénal :
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://
www.droit-afrique.com/uploads/RCI-Code-2019-
penal.pdf&ved=2ahUKEwjO4YLjqouJAxW7TkEAHbgiMXQQFnoECAYQAQ&usg
=AOvVaw1iFzAJ5xCHCBoVYSOykG9r
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Les infractions de corruption sont punies d’un emprisonnement de 1 à 10 ans d’une
amende de 1 million à 10 millions de francs CFA.
B. MISSIONS ET ATTRIBUTIONS
Organe de prévention et de lutte contre la corruption
Art 4 : - Il est créé un organe chargé de la prévention et de la répression des
actes de corruption et des infractions assimilées, dénommé « Haute Autorité
pour la Bonne Gouvernance » (ORDONNANCE n" 2013-660 du 20 septembre
2013)
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Il s’articule autour des 3 orientations stratégique suivante :
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https://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-ouest/cote-d-ivoire/2018-04-11/cote-d-ivoire-36-
societes-exclues-de-la-commande-publique-depuis-2014-pour-corruption-774941.html
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SECTION 2 : LA CONFORMITÉ BANCAIRE
PARAG1 : PRINCIPES GÉNÉRAUX
A. DÉFINITION
La conformité bancaire désigne l’ensemble des règles et procédures que les
établissements bancaire et financiers doivent respecter pour se conformer. Cette
conformité est complexe et connait une évolution constante.
En effet le secteur bancaire constitue l’un des premiers secteurs à avoir mis en place
des réglementations strict et donc des règles de compliance destinée protéger les
déposant à garantir la stabilité du système financier à faire face aux volumes des
transaction et à l’évolution de la technologie. Ainsi les banque ont ainsi mis en place
des politiques et des procédures pour s’assurer qu’elles respectent les réglementations
en vigueur, renforçant de ce fait la compliance bancaire dont les objectifs sont :
- les protections client contre les pratiques abusives et la garantie d ;
- la garantie de la stabilité du système financier afin de maintenir la
confiance et de prévenir des crises;
- la consolidation de la bonne réputation de banques dans la mesure où les
manquements à la conformité peuvent entacher la réputation d’une
banque et occasionner des amendes élevées ainsi que la perte de leurs
clients.
-
B. Les obligations réglementaires de conformité
1. La connaissance du client du KYC (Know your customer )
Le KYC Correspond à l’ensemble des obligations que porte des organismes financiers
au sujet de la connaissance qu’ils doivent avoir de leurs clients.
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Pour les transactions financières =ou > à 1000 000 FCFA à fin d’identifier
clairement les personnes impliquées
Pour actualiser les informations des clients existants ce qui permet de garantir
régulièrement la conformité avec les réglementations en vigueur
Pour les opérations jugées sensibles telles l’ouverture de compte bancaire
offshore ou les important de devises afin de prévenir les abus et garantir la
traçabilité des flux monétaires
- Pour les personnes morales : les clients fournissent des informations telles la
forme sociale (société commerciales, civile association ; cabinet commissaire
de justice, clinique pharmacie, commissaire de justice) la dénomination sociale,
le nom commercial, l’objet social, le siège social, la durée, le montant du
capital social le cas échéant, le nom des dirigeants.
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La vérification de ces informations se fait à travers les doc suivants la DFE
(déclaration fiscale d’existence) les statuts, le RCCM (registre du commerce et
du crédit immobilier), la pièce d’identité des dirigeants, cachet de l’entreprise,
facture CIE SODECI.
- Pour les personnes morales : il s’agit de fournir le bilan (pour les anciennes
sociétés) le compte d’exploitation (pour le nouvelles sociétés), le PV de
nomination des dirigeants.
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4. Le rep des embargos commerciaux et des sanctions économiques
internationales
Les banques doivent garantir le strict respect des embargos commerciaux et des
sanctions économiques.
Dans le contrôle des transactions, les banques doivent s’assurer qu’il n’y a pas de
violation de sanctions économiques ou d’embargos.
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Constituent une infraction de blanchiment de capitaux, les agissements énumérés,
ci-après, commis intentionnellement :
c) l'acquisition, la détention ou l'utilisation de biens, dont celui qui s'y livre, sait ou
aurait du savoir, au moment où il les réceptionne, que ces biens proviennent d'un
crime ou délit ou d'une participation à un crime ou délit ;
d) la participation à l'un des actes visés aux points a), b) et c) du présent alinéa, le
fait de s'associer pour le commettre, de tenter de le commettre, d'aider ou d'inciter
quelqu'un à le commettre ou de le conseiller, à cet effet, ou de faciliter l'exécution
d'un tel acte.
2. L’élément intentionnel
La tentative de blanchiment des capitaux, est punissable, les complices également.
B. FINANCEMENT DU TERRORISME
Définition :
Art 2 : (ordonnance 2023)
Pour l'application de la présente ordonnance, on entend par :
1. Acte terroriste
a) un acte constitutif d'une infraction au sens de l'un des instruments juridiques
internationaux énumérés en annexe à la présente ordonnance ;
b) tout autre acte destiné à tuer ou blesser grièvement un civil, ou toute autre
personne qui ne participe pas directement aux hostilités dans une situation de
conflit armé, lorsque, par sa nature ou son contexte, cet acte vise à intimider une
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population ou à contraindre un Gouvernement ou une organisation internationale
à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque ;
1. L’élément matériel
Article 10 : Infraction de financement du terrorisme
Constitue une infraction de financement du terrorisme, tout acte commis par une
personne physique ou morale qui, par quelque moyen que ce soit, directement ou
indirectement, a délibérément fourni ou collecté des biens, des fonds et d'autres
ressources économiques financières et matérielles, dans l'intention de les utiliser ou
sachant qu'ils seront utilisés, en tout ou partie :
2. L’élément intentionnel
Tentative du financement du terrorisme est punissable, les complices également.
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l'emploi d'armes nucléaires, chimiques, biologiques, de leurs vecteurs et de
matériels associés.
La commission d'un ou de plusieurs de ces actes constitue une infraction même en
l'absence de lien avec un acte de prolifération identifié et quelle que soit l'origine
des fonds utilisés.
2. Élément intentionnel
Tentative de financement de la prolifération des armes de destruction massive est
punissable, les complices également.
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Les sanctions prévues aux points 3, 4, 5, 6, et 7 du précédent alinéa, ne sont pas
applicables aux institutions financières relevant d'une autorité de contrôle
disposant d'un pouvoir disciplinaire
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Les personnes physiques coupables d'une infraction de financement du terrorisme,
sont punies d’une peine d'emprisonnement de cinq à dix ans et d'une amende égale
au moins au quintuple de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté les
opérations de financement du terrorisme.
La tentative de financement du terrorisme est punie des mêmes peines.
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C. PEINES APPLICABLES EN MATIÈRE DE FINANCEMENT DES ARMES
DE DESTRUCTION MASSIVES
1. Concernant les personnes physiques
Article 192 : Sanctions pénales applicables aux personnes physiques
Les personnes physiques coupables d'une infraction de financement de la
prolifération des armes de destruction massive, sont punies d'une peine
d'emprisonnement de cinq à dix ans d'une amende égale au moins au quintuple de
la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté les opérations de
financement de la prolifération des armes de destruction massive.
La tentative de financement de la prolifération est punie des mêmes peines.
2. Concernant les co-auteurs et complices
Article 193 : Sanctions pénales applicables à l'entente, l'association ou la complicité
en vue du financement de la prolifération des armes de destruction massive
Sont punies des mêmes peines prévues à l'article 192, l'entente ou la participation à
une association en vue de la commission d'un acte constitutif de financement de la
prolifération des armes de destruction massive, l'association pour commettre ledit
acte, l'aide, l'incitation ou le conseil à une personne physique ou morale, en vue de
l'exécuter ou d'en faciliter l'exécution.
Les personnes morales, autres que l'État, peuvent, en outre, être condamnées à
l'une ou plusieurs des peines suivantes :
1. l'exclusion des marchés publics, à titre définitif ou pour une durée de :
a) cinq ans au plus en cas de blanchiment de capitaux ;
b) dix ans au plus en cas de financement du terrorisme ou de la prolifération
des armes de destruction massive ;
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3. le placement sous surveillance judiciaire pour une durée de cinq ans au
plus ;
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c) Lorsque l'infraction de financement de la prolifération des armes de
destruction massive est commise par un groupe criminel organisé.
FIN DU COURS
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a) Améliorer la culture de l’intégrité, renforcer la répression, développer la
coopération internationale
b) Développer la culture de l’intégrité, renforcer la répression, améliorer les capacités
opérationnelles
c) Renforcer la gouvernance, encourager la déontologie, renforcer la protection des
données
d) Protéger les droits humains, promouvoir la RSE, développer la transparence
Réponse : b
5. Quel article du Code pénal stipule qu’il n’y a pas de crime sans intention ?
a) Article 3
b) Article 10
c) Article 94-1
d) Article 53
Réponse : c
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7. Quelles sont les peines encourues pour le blanchiment de capitaux en Côte
d’Ivoire ?
a) 1 à 5 ans de prison et une amende triple des biens concernés
b) 3 à 7 ans de prison et une amende triple des biens concernés
c) 5 à 10 ans de prison et une amende double des biens concernés
d) 10 à 15 ans de prison et une amende égale aux biens concernés
Réponse : b
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Voici un QCM pour les autres chapitres du document.
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c) Le Ministère de la Justice
d) L’Agence Nationale de Transparence
Réponse : b
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c) La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance
d) L’Agence Nationale des Régulations Financières
Réponse : b
11. Quelles peines sont encourues par les personnes physiques pour le
financement du terrorisme ?
a) 1 à 5 ans de prison et une amende équivalente à la valeur des biens concernés
b) 3 à 7 ans de prison et une amende triple de la valeur des biens concernés
c) 5 à 10 ans de prison et une amende équivalente au quintuple de la valeur des biens
concernés
d) 10 à 15 ans de prison et une amende de 1 million de francs CFA
Réponse : c
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b) Une exclusion des marchés publics pendant 5 à 10 ans et une amende équivalente
au quintuple des biens concernés
c) Une suspension temporaire de leurs activités commerciales
d) Une dissolution immédiate de l’entreprise
Réponse : b
13. Dans quelles circonstances les peines pour blanchiment de capitaux sont-elles
doublées ?
a) Si l’infraction est commise de façon habituelle ou en état de récidive
b) Si l’auteur est un agent public
c) Si les fonds concernés proviennent de dons
d) Si l’infraction est signalée par une banque locale
Réponse : a
Avec ces questions, tu as une couverture exhaustive des principaux sujets abordés
dans le document sur la compliance ! Si tu veux plus de questions ou des précisions,
fais-le-moi savoir. 😊
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