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Colossiens

Texte biblique de la Bible Version Segond 21


Copyright ©2007 Société Biblique de Genève
Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.

Créé à partir de www.sola-scriptura.fr


De la part de Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu,
et du frère Timothée aux saints qui sont à Colosses, nos fidèles frères
et sœurs en Christ : que la grâce et la paix vous soient données de la
part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
Nous disons constamment toute notre reconnaissance à Dieu, le
Père de notre Seigneur Jésus-Christ, lorsque nous prions pour vous.
En effet, nous avons été informés de votre foi en Jésus-Christ et de
l’amour que vous avez pour tous les saints à cause de l’espérance qui
vous est réservée au ciel. Cette espérance, vous en avez déjà entendu
parler par la parole de la vérité, l’Évangile. Il est parvenu jusqu’à vous
tout comme dans le monde entier, où il porte des fruits et progresse.
C’est d’ailleurs aussi le cas parmi vous depuis le jour où vous avez
entendu et connu la grâce de Dieu dans la vérité, suivant l’enseigne-
ment que vous avez reçu d’Épaphras, notre bien-aimé compagnon
de service. Il est pour vous un fidèle serviteur de Christ, et il nous a
appris de quel amour l’Esprit vous anime.
Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été
informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons
que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes
sagesse et intelligence spirituelles, pour marcher d’une manière digne
du Seigneur et lui plaire entièrement. Vous aurez pour fruits toutes
sortes d’œuvres bonnes et vous progresserez dans la connaissance
de Dieu, vous serez fortifiés à tout point de vue par sa puissance
glorieuse pour être toujours et avec joie persévérants et patients, et
vous exprimerez votre reconnaissance au Père qui nous a rendus
capables de prendre part à l’héritage des saints dans la lumière. Il
nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés
dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous sommes rachetés,
pardonnés de nos péchés.
Le Fils est l’image du Dieu invisible,
le premier-né de toute la création.
En effet, c’est en lui que tout a été créé
dans le ciel et sur la terre,
le visible et l’invisible,
trônes, souverainetés, dominations, autorités.
Tout a été créé par lui et pour lui.
Il existe avant toutes choses
et tout subsiste en lui.

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Il est la tête du corps qu’est l’Église ;
il est le commencement,
le premier-né d’entre les morts,
afin d’être en tout le premier.
En effet, Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en
lui.
Il a voulu par Christ tout réconcilier avec lui-même,
aussi bien ce qui est sur la terre
que ce qui est dans le ciel,
en faisant la paix à travers lui,
par son sang versé sur la croix.
Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis de Dieu par vos
pensées et par vos œuvres mauvaises, il vous a maintenant récon-
ciliés par la mort [de son Fils] dans son corps de chair pour vous
faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche. Mais il
faut que vous restiez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous
détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui
a été proclamé à toute créature sous le ciel et dont moi, Paul, je suis
devenu le serviteur.
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous et je
supplée dans ma vie à ce qui manque aux peines infligées à Christ
pour son corps, c’est-à-dire l’Église. C’est d’elle que je suis devenu le
serviteur, conformément à la charge que Dieu m’a confiée pour vous :
annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout
temps et à toutes les générations, mais révélé maintenant à ses saints.
En effet, Dieu a voulu leur faire connaître la glorieuse richesse de ce
mystère parmi les non-Juifs, c’est-à-dire Christ en vous, l’espérance
de la gloire.
C’est lui que nous annonçons, en avertissant et en instruisant toute
personne en toute sagesse, afin de présenter à Dieu toute personne
devenue adulte en [Jésus-]Christ. C’est à cela que je travaille en
combattant avec sa force qui agit puissamment en moi.
Je veux, en effet, que vous sachiez à quel point il est grand, le
combat que je soutiens pour vous, pour ceux qui sont à Laodicée et
pour tous ceux qui n’ont jamais vu mon visage. Je combats ainsi afin
que, unis dans l’amour, ils soient encouragés dans leur cœur et qu’ils
soient enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de

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Dieu, aussi bien du Père que de Christ. C’est en lui que sont cachés
tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.
Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours
séduisants. En effet, même si je suis absent de corps, je suis avec vous
en esprit, et je vois avec joie le bon ordre qui règne parmi vous et
la fermeté de votre foi en Christ. Ainsi donc, tout comme vous avez
accueilli le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui ; soyez enracinés et
fondés en lui, affermis dans la foi telle qu’elle vous a été enseignée,
et soyez-en riches en exprimant votre reconnaissance à Dieu.
Faites attention : que personne ne vous prenne au piège par la
philosophie, par des tromperies sans fondement qui s’appuient sur
la tradition des hommes, sur les principes élémentaires qui régissent
le monde, et non sur Christ. En effet, c’est en lui qu’habite corporelle-
ment toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en
lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. C’est en
lui aussi que vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’est pas
faite par la main de l’homme, mais de la circoncision de Christ, qui
consiste à vous dépouiller du corps de votre nature pécheresse. Vous
avez en effet été ensevelis avec lui par le baptême et vous êtes aussi
ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance du Dieu qui l’a
ressuscité.
Vous qui étiez morts en raison de vos fautes et de l’incirconcision
de votre corps, il vous a rendus à la vie avec lui. Il nous a pardonné
toutes nos fautes, il a effacé l’acte rédigé contre nous qui nous condam-
nait par ses prescriptions, et il l’a annulé en le clouant à la croix. Il
a ainsi dépouillé les dominations et les autorités et les a données
publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la croix.
Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire,
ou à propos d’une fête, d’un nouveau mois ou du sabbat : tout cela
n’était que l’ombre des choses à venir, mais la réalité est en Christ.
Que personne, par son goût d’une fausse humilité et du culte des
anges, ne vous prive de la victoire. Plongé dans ses visions, un tel
homme est sans raison enflé d’orgueil sous l’effet de ses pensées tout
humaines, et il ne s’attache pas à celui qui est la tête. C’est pourtant
d’elle que tout le corps, bien nourri et solidement assemblé par ses
articulations et ses liens, tire la croissance que Dieu donne.
Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires qui ré-
gissent le monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde,

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vous soumettez-vous à toutes ces règles : « Ne prends pas ! Ne goûte
pas ! Ne touche pas ! » ? Elles ne concernent que des choses destinées
à disparaître dès qu’on en fait usage. Il s’agit bien là de commande-
ments et d’enseignements humains ! Ils ont, en vérité, une apparence
de sagesse, car ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité et le
mépris du corps, mais ils sont sans aucune valeur et ne servent qu’à
la satisfaction personnelle.
Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, recherchez les choses
d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux
réalités d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. En effet, vous
avez connu la mort et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand
Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec lui
dans la gloire.
Faites donc mourir en vous ce qui est terrestre : l’immoralité
sexuelle, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la soif de
posséder, qui est une idolâtrie. C’est à cause de cela que la colère de
Dieu vient [sur les hommes rebelles]. Vous aussi autrefois, lorsque
vous viviez parmi eux, vous marchiez dans ces péchés. Mais mainte-
nant, renoncez à tout cela, à la colère, à la fureur, à la méchanceté, à
la calomnie, aux grossièretés qui pourraient sortir de votre bouche.
Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dé-
pouillés du vieil homme et de ses manières d’agir, vous avez revêtu
l’homme nouveau qui se renouvelle pour parvenir à la vraie connais-
sance, conformément à l’image de celui qui l’a créé. Il n’y a plus ni
Juif ni non-Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni étranger, ni sauvage, ni
esclave ni homme libre, mais Christ est tout et en tous.
Ainsi donc, en tant qu’êtres choisis par Dieu, saints et bien-aimés,
revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de
douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres et, si l’un
de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous
réciproquement. Tout comme Christ vous a pardonné, pardonnez-
vous aussi. Mais par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour, qui est
le lien de la perfection. Que la paix de Christ, à laquelle vous avez été
appelés pour former un seul corps, règne dans votre cœur. Et soyez
reconnaissants.
Que la parole de Christ habite en vous dans toute sa richesse !
Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse
par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chan-

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tez pour le Seigneur de tout votre cœur sous l’inspiration de la grâce.
Et quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du
Seigneur Jésus en exprimant par lui votre reconnaissance à Dieu le
Père.
Femmes, soumettez-vous à votre mari comme il convient dans le
Seigneur. Maris, aimez votre femme et ne vous aigrissez pas contre
elle.
Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable au
Seigneur. Pères, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se
découragent.
Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres terrestres, et pas seulement
sous leurs yeux, comme le feraient des êtres désireux de plaire aux
hommes, mais avec sincérité de cœur, dans la crainte de Dieu. Tout ce
que vous faites, faites-le de tout votre cœur, comme pour le Seigneur
et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur un
héritage pour récompense. [En effet,] le Seigneur que vous servez,
c’est Christ. Mais celui qui agit injustement recevra le salaire de son
injustice, et il n’y a pas de favoritisme.
Maîtres, accordez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sa-
chant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel.
Persévérez dans la prière, veillez-y dans une attitude de reconnais-
sance. Priez en même temps pour nous : que Dieu nous ouvre une
porte pour la parole afin que je puisse annoncer le mystère de Christ,
à cause duquel je suis emprisonné, et que je le fasse connaître de la
façon dont je dois en parler.
Conduisez-vous avec sagesse envers les gens de l’extérieur et ra-
chetez le temps. Que votre parole soit toujours pleine de grâce et
assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à
chacun.
Tychique, qui est notre frère bien-aimé, un serviteur fidèle et mon
compagnon de service dans le Seigneur, vous informera de tout ce
qui me concerne. Je vous l’envoie exprès pour qu’il prenne de vos
nouvelles et réconforte votre cœur. Je l’envoie avec Onésime, le fidèle
et bien-aimé frère qui est l’un des vôtres. Ils vous informeront de
tout ce qui se passe ici.
Aristarque, mon compagnon de détention, vous salue, ainsi que
Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des
instructions : s’il vient chez vous, faites-lui bon accueil. Jésus, appelé

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Justus, vous salue aussi. Ils sont parmi les circoncis les seuls qui
travaillent avec moi pour le royaume de Dieu et ils ont été un grand
encouragement pour moi. Épaphras, qui est l’un des vôtres, vous
salue. Serviteur de [Jésus-]Christ, il ne cesse de combattre pour vous
dans ses prières afin que vous teniez bon, comme des hommes mûrs,
pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu. Je lui rends en
effet ce témoignage : il se dépense sans compter pour vous, pour ceux
de Laodicée et pour ceux de Hiérapolis. Luc, le médecin bien-aimé,
vous salue, ainsi que Démas.
Saluez les frères et sœurs qui sont à Laodicée, ainsi que Nymphas
et l’Église qui est dans sa maison.
Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu’elle
soit aussi lue dans l’Église des Laodicéens. Lisez à votre tour celle qui
vous arrivera de Laodicée. Dites à Archippe : « Veille sur le service
que tu as reçu dans le Seigneur afin de bien l’accomplir. »
Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. Souvenez-vous de ma
condition de prisonnier. Que la grâce soit avec vous !

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