Mon Nouveau Ministère

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Mon Nouveau Ministère

Date: 59-1115 |
1 Merci, frère. Bonjour, mes amis. C’est certainement un
privilège d’être ici ce matin au tabernacle, où on est déjà serré
là.
J’attends que la longue série des réunions de San Jose
commence cette semaineà–à San Jose, en Californie. Nous
allons partir aussitôt après le service pour la Côte Ouest. Et
puis, nous serons à Coconut Gardens pour environ deux jours
aussi, le Seigneur voulant, avec les Hommes d’Affaires
Chrétiens. Et nous nous attendons à un grand moment dans le
Seigneur sur la Côte Ouest. Ils ont quatre-vingt-deux églises qui
parrainent cela, toutes les associations de San Joaquin et des
vallées de la Côte Ouest. Ainsi donc, nous serons là sur le
champ de foire. Si certains de vos amis, vous savez, aimeraient
assister à l’une de ces réunions, nous serons content de
rencontrer vos amis et–et les membres de vos familles.
2 Et nous nous attendons... J’ai une plus grande inspect-...
attente ce matin, plus que celle que j’aie jamais eue pour toute
autre réunion; en effet, je crois que nous sommes à la veille de
quelque chose qui est sur le point d’arriver. J’attends
impatiemment cela depuis longtemps. Et je–je crois que nous
sommes bien à la veille de cela maintenant, quelque chose de
Dieu qui va aider Ses enfants à avancer un peu plus loin sur la
route.
Vous savez, la Bible dit que lorsque l’ennemi vient
comme un fleuve, l’Esprit de Dieu élèvera un étendard contre
lui. Et quand Dieu donne une bénédiction à Son Eglise, et
qu’Elle évolue dans cette bénédiction assez longtemps jusqu’à
ce que cela devienne ordinaire pour le monde, alors, on
commence à déprécier cela. Puis, l’Esprit de Dieu vient et élève
un étendard une fois de plus. Et un réveil éclate, ou quelque
chose comme cela.
Et notre grand espoir est le suivant: Un de ces jours,
l’Esprit de Dieu ramènera Jésus-Christ sur la terre. Et alors, ça
sera donc parfait. Ce sera le véritable Etendard.
3 Maintenant, les gens se tiennent bien là le long des–des
murs et tout, partout dans la salle. J’ai rencontré un homme qui
arrivait au moment où je garais ma voiture, et il a dit... J’ai dit:
«Vous... Je la laisserai ici avec la clef, vous pourrez donc la
déplacer n’importe quand que vous voulez.»
Il a dit: «Eh bien, j’ai essayé d’entrer; je n’arrive pas à
trouver où me tenir.»
Et notre église est de loin trop petite pour une réunion.
Mais en partant ce matin... Nous l’avions annoncé le dimanche
passé, que nous serions ici, que nous viendrions prier pour les
malades et vous informer sur ce que nous avons vu arriver tout
récemment. Il y a eu plus, par la grâce de Dieu, qui s’est ajouté
à cela pour ce matin.
4 Eh bien, nous avons prêché, d’autres aussi avant nous,
sur l’imminente Venue du Seigneur, l’imminente Venue. Et nous
croyons qu’elle s’approche davantage. Evidemment, c’est jour
après jour. Mais si nous voulions bien nous arrêter et penser
qu’un de ces jours, vous... nous allons entendre cela pour la
dernière fois, et alors, le Seigneur Jésus viendra.
Toute la terre, les–les arbres, toute la nature, les gens,
l’Eglise, tout gémit, pleure, tient ferme, attendant le jour de Sa
Venue. La nature sait que ce sera–sera alors la fin de ses
souffrances. Les gens savent que ce sera alors la fin de leur
souffrance. La mort aura perdu sa dernière prise, la tombe et le
séjour des morts seront engloutis dans la victoire.
5 J’étais très content ce matin de rencontrer ce petit
pasteur ici qui a joué pour nous de la musique et qui a chanté; il
vient de Sellersburg. Un des frères parlait du réveil en cours là-
bas. Et je pense que cela a déjà été annoncé, et tout. C’est
donc très bien. Que le Seigneur les bénisse là-bas et bénisse
chaque effort qu’ils fournissent (C’est ma sincère prière) pour le
Royaume de Dieu.
6 Maintenant, la Parole du Seigneur est plus précieuse
pour nous. Nous le savons. Ainsi, aujourd’hui, je pense que nous
sommes très proches de la Venue du Seigneur, et les champs
de travail sont dans un très grand besoin...
Je parlais à certains frères. Je crois qu’une grande partie
de mon ministère sera donc destinée à l’outre-mer. Nous avons
un programme pour l’Afrique juste après Noël, et pour
l’Australie et divers endroits. Le Seigneur est en action
maintenant et Il nous ouvre des voies. Nous avons reçu des
invitations de partout dans le monde depuis longtemps. Et nous
pourrons être en mesure d’y répondre juste après Noël donc, si
tous, vous priez pour nous.
7 Maintenant, j’ai ici devant moi la Parole de Dieu qui est
ouverte. Eh bien, j’ai ouvert les pages parce que physiquement,
avec l’aide de Dieu, j’en suis capable, d’ouvrir la Bible. Mais je
ne suis pas capable d’En ouvrir les contenus. Il n’y a qu’Un seul
qui peut le faire, et c’est Dieu seul. C’est Lui qui a écrit Cela par
Son Saint-Esprit et Il est le seul qui peut nous ouvrir la Bible. Et
j’espère qu’Il ouvrira nos coeurs alors que nous lisons la Bible et
qu’Il nous La fera connaître. Je serai aussi bref que possible ce
matin.
Premièrement, j’aimerais faire comme je l’avais promis,
vous raconter tout ce qui est arrivé pendant les quelques
derniers jours, concernant le changement de mon ministère. Et
ensuite, j’ai un petit passage des Ecritures; enfin, nous prierons
pour les malades. Et je pense qu’il y aura le baptême, car j’ai vu
le baptistère rempli.
Mais avant d’aller plus loin, inclinons la tête juste un
instant maintenant dans la prière. Et je me demande combien
ici sont conscients qu’ils ont besoin de Dieu et voudraient lever
la main vers Dieu pour dire, ce faisant: «Souviens-Toi de moi,
Seigneur. J’ai besoin de telle et telle chose.»
8 Prions. Ô Seigneur, avec douceur... Nous savons que
nous devons venir avec douceur dans la Présence de Dieu, car
celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il est le
Rémunérateur de ceux qui Le cherchent avec diligence. Et nous
entrons avec la douceur de l’Esprit auprès de Ton Trône, ô Dieu.
Et nous élevons nos coeurs devant Toi, en disant:
«Sonde-les, ô Seigneur.» Et s’il y a en nous une chose impure,
ôte-la, Seigneur, aussi loin que l’est est éloigné de l’ouest. Et s’il
y a une iniquité dans nos coeurs, quelque chose qui
empêcherait l’exaucement de nos prières, nous Te prions de
laisser le Sang du Seigneur Jésus ôter chaque tache de notre
esprit et de notre coeur. Car il est écrit: «Si j’avais conçu
l’iniquité dans mon coeur, le Seigneur ne m’aurait pas exaucé.»
Et Tu as vu les mains alors qu’elles se levaient, ce qui, à
nos yeux naturels, représentait les besoins de leurs coeurs.
Nous Te prions, ô Seigneur, d’exaucer tout un chacun parmi
eux. Il y a beaucoup de besoins.
9 Et nous aimerions Te demander, dans l’assemblée des
gens ce matin, de Te souvenir de cette prochaine série de
réunions de San Jose. Viens-nous en aide, ô Seigneur, alors que
des centaines de kilomètres de neige et de glace nous
attendent dans le voyage. Mais nous allons au Nom du Seigneur
pour essayer de faire tout notre possible pour aider Ton peuple,
Seigneur; aider les perdus à Te retrouver comme leur Sauveur,
aider les faibles et les aveugles, et aplanir le chemin pour les
autres qui nous suivront.
Bénis notre petite église et son pasteur, notre frère
Neville, tous les administrateurs, les diacres, les laïcs, tous les
enseignants, et tous ceux qui y sont associés, non seulement
cela, mais toutes les églises qui sont représentées ici. Pour ces
jeunes gens qui prospèrent à Sellersburg, nous aimerions Te
demander, Seigneur, que Ta main s’étende vers eux, Seigneur.
Puisses-Tu susciter une puissante Eglise du Dieu vivant à
Sellersburg. Accorde-le, Seigneur.
10 Guéris les malades; accorde la vue aux aveugles, la
force aux faibles, le salut à ceux qui en ont besoin. Alors que
nous lisons Ta Parole ce matin, que le Saint-Esprit vienne, qu’Il
entre dans la Parole, qu’Il La vivifie dans nos coeurs. Bénis ceux
qui doivent être baptisés. Qu’ils soient remplis du Saint-Esprit
quand ils sortiront de l’eau, rendant gloire à Dieu. Tire gloire
pour Toi-même, Seigneur.
Alors que nous sommes rassemblés ce matin pour la
purification de nos âmes et de nos pensées, puissions-nous
quitter ce tabernacle ce matin déterminés à Te servir plus que
jamais auparavant. Puissions-nous vivre ensemble, étroitement
entrelacés et liés par le Saint-Esprit, jusqu’à ce jour où nous
nous rencontrerons dans Ta Maison, dans la Gloire, autour de
Ton Trône, là où des millions chanteront: «Hosanna! Hosanna!»
Puissions-nous tous être là sans aucun absent. Accorde-le,
Seigneur. En attendant ce temps, garde-nous en bonne santé,
heureux et remplis de Ton Esprit, à Ton service. Nous
demandons ces choses au Nom de Jésus-Christ. Amen.
11 Que le Seigneur ajoute les bénédictions alors que nous
lisons maintenant dans l’Evangile de Saint Marc, chapitre 11, à
partir du verset 1. Et puis, juste après ce petit passage, ou
plutôt cette petite exhortation, j’aborderai alors notre texte.
Voici le passage pour ce que je suis... que j’aimerais vous dire.
Et lorsqu’ils...
Excusez-moi, j’aimerais commencer au verset 10 pour
gagner du temps, verset 10, chapitre 11:
Béni soit le règne qui vient, le règne de David,
notre père! Hosanna dans les lieux très hauts!
Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il
eut tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla
à Béthanie avec les douze.
Le lendemain, après qu’ils furent allés à Béthanie,
Jésus eut faim.
Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles,
il alla voir s’il y trouverait quelque chose; et, s’en étant
approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était
pas la saison des figues.
Prenant alors la parole, il lui dit: Que jamais
personne ne mange de ton fruit! Et ses disciples
l’entendirent.
Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le
temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui
achetaient dans le temple; il renversa les tables des
changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons;
Et il ne laissait personne transporter aucun objet à
travers le temple.
Et il enseignait et disait: N’est-il–est-il pas écrit: Ma
maison sera appelée une maison de prière pour toutes
les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne
de voleurs.
Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant
entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr; car
ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée
de sa doctrine.
Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville.
Le matin, en passant, les disciples virent le figuier
séché jusqu’aux racines.
Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus:
Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché.
Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu.
Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette
montagne: Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il
ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit
arrive, il le verra s’accomplir.
C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous
demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et
vous le verrez s’accomplir.
12 Quelle merveilleuse promesse! Et c’est la vérité
absolue. Ceci me désarçonnait, ou, il me faudrait utiliser cette
expression, depuis longtemps. Comment est-ce possible?
Et, une fois, tout au début de mes prédications ici au
tabernacle il y a plusieurs années, je suis tombé sur le mot
enfer. J’ai plusieurs fois parcouru les références y relatives, et
ça se rapportait à hades, en grec, ce qui signifiait la tombe. Et
je ne savais quoi dire, car je ne voulais pas être responsable
des âmes de gens au jour du Jugement. J’ai donc sondé cela et
sondé jusqu’à découvrir ce qu’était la vérité. Pendant environ
quatre ou cinq ans, je n’osais pas aborder le sujet de l’enfer,
jusqu’à ce que j’avais découvert la vérité là-dessus.
13 Et aussi, ce passage des Ecritures me désarçonnait,
même plus, parce qu’il était extraordinaire: une telle promesse
qui a été faite par nul autre que Jésus-Christ. Et quand Il a dit à
Ses disciples: «Tout ce que vous dites, vous pouvez l’avoir. Si
vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là et jette-toi dans la
mer’, et si vous ne doutez pas dans votre coeur, mais que vous
croyez que ce que vous avez dit arrive, vous pouvez avoir ce
que vous dites» ...
Oh! si nous pouvons peser ces Paroles: «Vous pouvez
avoir ce que vous dites», non pas ce que Moi, Je dis, mais ce
que vous, vous dites. «Vous pouvez avoir ce que vous dites.»
Pendant des années, je me suis attardé là-dessus. J’ai
consulté chaque lexique, chaque commentaire, chaque
traduction, même la version Douay. Et chaque traducteur
traduit cela de la même façon: «Vous pouvez avoir ce que vous
dites.»
Alors, je sais que, puisque c’est écrit dans les Ecritures...
Pour moi, toute Ecriture est la Vérité. Et même si je ne peux pas
dispenser Cela correctement, C’est toujours la Vérité.
14 Je crois donc que Dieu nous permet parfois de voir
simplement des choses lorsqu’il est temps pour nous de les
voir. Il diffère ces bénédictions. Par exemple, les bénédictions
dont nous nous réjouissons aujourd’hui, nos aïeux ne s’en sont
pas réjouis. Ce n’était pas pour leur saison.
15 Et je peux me rappeler lorsque le Saint-Esprit, cette
nuit-là, lorsque je suis revenu à cette même chaire, revenant du
moulin où j’avais été prié, et j’ai annoncé à plusieurs parmi
vous qui êtes assis ici qu’Il m’avait chargé, par Son Esprit, d’une
commission pour le monde entier: que les boiteux
marcheraient, les aveugles verraient, les rois et les monarques
solliciteraient la prière; et que cela déclencherait parmi les
frères un réveil qui balayerait le monde entier avant la Venue
du Seigneur.
Il était difficile de croire cela. C’était difficile pour moi de
croire cela. Mais c’est ce qui est arrivé. Cela a exactement
accompli la chose jusqu’aujourd’hui, les feux du réveil du Saint-
Esprit brûlent à travers le monde. En Inde, en Afrique, en Asie,
dans toute l’Europe, partout, des hommes du Saint-Esprit...
remplis de l’Esprit, embrasent le monde avec un réveil de
puissance du Christ ressuscité. Les boiteux marchent, les
aveugles voient, les sourds entendent, les muets parlent, toutes
sortes de miracles merveilleux s’accomplissent, parce que Dieu
l’avait promis. Et la promesse de Dieu est vraie.
16 Et quand je me mets à réfléchir là-dessus, je ne pouvais
qu’interroger Celui qui me parlait. Je suis incapable. Et je pense
que Dieu a dû prendre une simple personne analphabète et
inconsidérée, car avec ça, Il... Dieu prend quelque chose qui est
un rien, quelque chose de rejeté... C’est ce qui me fait tant
aimer le peuple de Dieu. On les rejette comme des saints
exaltés ou comme des indésirables. Mais c’est alors que Dieu
est sur le point de les prendre donc et de faire quelque chose
avec eux. Et Il prend plaisir à cela. Cela montre qu’Il est Dieu; Il
prend un rien et en fait quelque chose, Il prend un pécheur
comme moi et fait de lui un chrétien; la main de Dieu.
17 Je L’ai interrogé sur la capacité. Et Il m’a dit que je
devais prier pour les malades. Et la commission était: Amener
les gens à croire et être sincère, alors rien ne résisterait à la
prière. Beaucoup parmi vous ici s’en souviennent, cela a été
publié sous forme de littérature à travers le monde.
J’ai posé des questions: «Comment pourrais-je faire cela
alors que je ne suis pas instruit?» Et Il a dit: «Il te sera donné
deux signes comme il en avait été donné à Moïse.» Et l’un d’eux
serait comme il en a été de la main de Moïse: Il avait changé
cela, la guérissant de la lèpre, et... Et puis, cela est arrivé vers
le... poser la main sur les gens. Et ensuite, comment cela s’est
manifesté. Puis, Il a dit: «Tu connaîtras les secrets même de
leur coeur.»
Et je–j’ai dit: «C’est pourquoi je suis ici.»
Il a dit... Alors, Il m’a expliqué les Ecritures. Et, oh!
depuis lors, la Bible est devenue une nouvelle Parole pour moi.
J’En ai eu une perception différente; un autre point de vue de
Cela. Quelque chose était arrivé. Alors, un peu plus tard, Il a dit:
«Si donc tu es sincère, et que tu restes humble, que tu te
gardes de l’argent et autres, a-t-Il dit, alors Cela continuera à te
bénir et tu continueras à monter.»
18 Que des fois nous voyons des hommes monter dans les
sphères élevées, on dirait, et se faire un grand nom! Mais
parfois, ce n’est pas ce que Dieu appelle grand. Vous souvenez-
vous lorsque Jean est allé... qu’il est venu en prêchant? La Bible
avait annoncé que chaque montagne serait abaissée, que
chaque vallée serait comblée. Voyez? Et lorsque cela s’est
accompli, on aurait pensé que cela descendrait du Ciel avec des
chars de feu. Mais ce qu’il y a eu, c’était un pauvre homme
enveloppé dans un morceau de peau de brebis, là sur les
rivages du Jourdain, en train de prêcher, sur les rivages boueux,
même pas dans une église. Mais Dieu appelait cela grand.
Et quand Jésus a dit aux disciples qu’il n’y a aucun
homme parmi ceux qui sont nés des femmes qui était aussi
grand que Jean-Baptiste... Considérez tous les rois, David y
compris, le prophète, avec toute sa grande splendeur, et
Salomon, ils n’approchaient même pas de Jean. Et pourtant, il
n’avait même pas de lieu où reposer la tête. Ainsi, vous n’avez
pas à être riche et puissant selon ce monde pour être grand aux
yeux de Dieu. Vous n’avez qu’à vous humilier dans votre coeur.
Et Dieu appelle cela la grandeur. Celui qui est assez grand pour
s’humilier. Une grande personne, c’est celui qui s’humilie quand
on lui fait des reproches sur tout. C’est ça la grandeur.
19 Nous voyons donc que ceci, c’est, ce que Dieu a dit.
Donc, cela a été proclamé ici, du haut de cette chaire, pour la
première fois. Et ça s’est accompli exactement tel qu’annoncé.
Il est apparu là... L’Eglise pentecôtiste a eu un réveil. Et
aujourd’hui, l’Eglise pentecôtiste est l’église qui se développe le
plus rapidement dans le monde entier. L’année passée, on a
enregistré (sans nous inclure, nous et–et ceux des
dénominations) un million cinq cent mille conversions, l’année
passée; en fait, ça dépasse tous les autres, les protestants et
les catholiques aussi mis ensemble.
Les catholiques seuls avaient, je pense, quatre cent
septante-cinq mille convertis, quelque chose comme cela, à
travers le monde. Mais les pentecôtistes comptent dans un
million cinq cent mille. Dieu prépare Son Eglise.
Des hommes non instruits, de basse classe, s’élèvent
par la puissance et l’onction de l’Esprit, s’en vont sans
instruction ni rien, proclamer les richesses insondables de
Christ. C’est ce qui est grand aux yeux de Dieu.
20 Et nous voyons donc toutes ces choses s’enflammer et
le Saint-Esprit rester fidèle à Sa Parole. Après environ cinq ans
pendant lesquels je prenais les gens par la main... Après, un
soir, à Queen City, à Regina, au Canada, un homme est passé à
l’estrade, et là, sa vie a été exposée au possible devant l’Esprit.
Le discernement qu’Il avait promis était là.
Et cela s’est exercé à travers le monde. Ça a été publié
dans beaucoup, beaucoup de langues, pratiquement à travers
le monde entier, au point que le monde entier sait cela. Et
après, l’ennemi est venu, il s’en est moqué, il a dit que c’était la
lecture des pensées et il y a eu des imitations de ça, et tout le
reste. Mais, malgré tout cela, Dieu a carrément progressé
malgré tout. Dieu est resté fidèle à Sa loyale promesse. Il le fera
tout le temps.
21 Eh bien, nous voyons, plus tard donc, un jour, j’allais à
la pêche, là au Creux Dale, avec quelques hommes, monsieur
Wood et son frère. Et ils avaient été des témoins de Jéhovah, ils
venaient d’être convertis et baptisés dans la foi. Et pendant que
nous pêchions là sur le rivage... Je vous ai raconté l’histoire
plusieurs fois.
Là... Monsieur Wood a dit: «Le...» (Banks Wood, le... un
de nos administrateurs ici, pour le moment.) Il a parlé d’une
vieille soeur qui avait l’habitude de les nourrir d’une tranche de
pain cuit à la maison avec du beurre. Elle était membre de
l’Eglise de Dieu. Et il a dit à son frère: «Lyle, nous devrions aller
lui dire que nous sommes sauvés.»
Vous savez, il y a juste certaines choses que nous
pouvons dire qui s’emparent du Saint-Esprit, juste certaines
choses qui Lui plaisent bien. Et lorsque nous disons cette chose-
là...
J’aimerais vous faire remarquer: «Ce que vous dites.» Si
seulement nous pouvons trouver quoi dire! Vos paroles vous
jugent. Vos paroles vous condamnent, ou vos paroles vous
béniront.
22 Et c’est inconsciemment que Banks doit avoir dit la
chose juste. Car, aussitôt qu’il a dit cela... j’étais assis à la
partie arrière du canon, en train de pêcher à la ligne la petite
ouïe bleue pour être... pour utiliser cela comme appât, car nous
étions à court d’appâts. Et j’attrapais ces petits poissons, je les
mettais dans un sceau pour la pêche à la truie. Et quand Banks
a dit cela, tout d’un coup, Quelque Chose m’a frappé. Il avait dit
la chose correcte. Et le Saint-Esprit a parlé, disant: «AINSI DIT
LE SEIGNEUR, tu verras dans les quelques heures qui vont
suivre la résurrection d’un petit animal.» Je pensais que ça
serait le chaton, me suis-je dit, que mon petit garçon avait serré
très fort et avait serré jusqu’à l’étouffer, et il l’avait laissé
tomber par terre avant que nous partions. Je pensais que ça
serait cela.
Mais à notre surprise, le lendemain matin... Pendant que
nous étions assis là dans le canon... Je sais que Banks est ici. Je
pense, Lyle aussi. Est-ce que Lyle est ici, Banks? Ou, a-t-il... Si
tu es ici, Lyle, lève la main. Il va avec nous tout le temps.
23 Il était... Il avait attrapé un poisson avec un... l’un des...
un long hameçon, et il avait attrapé une petite ouïe bleue. Et ce
petit poisson avait avalé l’hameçon jusqu’au fond. Il a attrapé le
petit poisson et, au lieu de faire sortir l’hameçon au niveau de
sa bouche, il avait attrapé cela par le fond au point qu’il a
simplement fait sortir cela. Il a fait sortir le–l’estomac, les
intestins, les ouïes et tout, par sa bouche. Il l’a juste jeté sur
l’eau, juste un petit poisson comme ce avec quoi nous pêchions
la veille, et nous en avions découpé par centaines ou plus
comme appâts. Et le petit poisson s’est trémoussé à quatre ou
cinq reprises, cherchant à remuer sa petite bouche; mais il n’y
arrivait pas, parce que c’était plein d’ouïes et tout. Et Lyle a dit:
«Tu as tiré ta dernière cartouche, petit poisson.»
Eh bien, j’ai continué à pêcher, sans rien penser là-
dessus. Puis (Dieu fait des choses très étranges.), tout d’un
coup, j’ai senti Quelque Chose descendre au-dessus de ces bois.
Le Saint-Esprit est descendu et a dit: «Lève-toi!» Il a dit: «Parle
à ce petit poisson, et il ressuscitera.» Il était étendu là, mort,
pendant une demi-heure, il était déjà retourné dans les herbes,
en flottant.
J’ai dit: «Petit poisson, je peux te donner la vie au Nom
du Seigneur Jésus.» Ce petit poisson s’est retourné, il a bondi. Il
est entré dans l’eau de toutes ses forces.
24 Je me suis tenu là, ne sachant que faire. Frère Banks
Wood a dit: «Il fait bon pour nous d’être ici.»
Et Lyle a dit: «Cela me concernait, parce que je lui avais
dit ceci: ‘Tu as tiré ta dernière cartouche, petit poisson.’» Et il
était tout agité.
J’ai dit: «Non, ce n’est pas ça.» J’essayais de réconforter
Lyle. J’ai dit: «Ce n’est pas ça.»
Et alors, ce passage de l’Ecriture m’est une fois de plus
venu à l’esprit. J’avais au moins une centaine de petits enfants
handicapés moteur sur la liste de prière, beaucoup de gens,
souffrant de leucémie, du cancer, ceux rongés par la
tuberculose, des aveugles, des sourds et des muets. C’est plein,
page après page, chez moi à la maison. Et on dirait que le Dieu
miséricordieux accorderait cela plutôt que d’utiliser Sa
puissance pour un drôle de petit poisson insignifiant. Mais Il
reste Dieu.
25 Pourquoi n’avait-Il pas utilisé Sa puissance sur les
lépreux au portail, mais l’a-t-Il plutôt utilisée sur un petit
figuier? Qu’est-ce que cela a à faire? Dieu veut montrer qu’Il s’y
intéresse. Il connaît toutes choses. Il est le Dieu du figuier. Il est
le Dieu du poisson. Il est le Dieu de la création. Il est le Dieu de
toutes choses. Et il n’y a rien de trop petit ou de trop
insignifiant pour qu’Il ne s’y intéresse pas. Cela nous fait donc
savoir que même si nous sommes petits et insignifiants, Dieu
s’intéresse à ce que nous fassions quelque chose pour Lui. Il
aime montrer Sa gloire.
Et cela m’est resté tellement collé que j’arrivais à peine
à me reposer jour et nuit. Il y a de cela deux ans. Et
constamment, ça me hantait. Et je disais: «Oh! je ne peux
simplement rien dire à ce sujet, car je n’arrive pas à situer cela
dans l’expiation. ‘Tout ce que vous dites s’accomplira. Vous
pouvez avoir ce que vous dites.’»
Et je me suis tenu ici à cette même chaire, et j’ai
essayé, je suis vite passé sur ce passage de l’Ecriture, et je me
réservais, je faisais demi-tour, parce que j’avais peur de
l’utiliser. Vous ne pouvez pas avoir la foi si vous ne savez pas ce
que vous faites.
26 Un homme est venu vers moi il n’y a pas longtemps et il
a dit: «Frère Branham, pensez-vous que c’est mauvais pour un
chrétien de fumer le tabac?»
Et j’ai dit: «Pourquoi me posez-vous cette question? S’il
y a une question dans votre esprit, laissez la chose de côté. Ne
faites jamais...»
Vous ne pouvez pas avoir la foi si vous n’êtes pas
parfaitement sûr d’être dans le vrai. Quand toutes les ombres
se seront dissipées, alors vous pouvez avoir la foi et la
confiance. Et je ne pouvais pas m’avancer là, prêcher sur ce
passage des Ecritures, sans savoir de quoi je parlais. Mais
cependant, je savais que cela venait du Seigneur.
27 Beaucoup parmi vous me sont témoins que, pendant les
deux dernières années, vous m’avez constamment entendu dire
du haut de cette chaire qu’il y a quelque chose–quelque chose
quelque part. Et je tends la main; je sais que cela est proche, à
portée de main. Mais je n’arrive simplement pas, on dirait, à
saisir cela.
J’ai dit: «Je suis tombé sur un passage des Ecritures,
maintenant, je ne sais quoi faire. En effet, les Ecritures...»
Quand bien même vous y injecterez une interprétation... Si
quelqu’un m’avait interrogé, je lui aurais dit quelque chose et je
m’en serais allé, il changerait cela en autre chose. Mais aborder
le problème...
C’est juste comme la question à laquelle il nous faut
faire face: «Le baptême du Saint-Esprit est-il vrai ou faux?» Il
nous faut répondre à la question: «Jésus-Christ est-Il le même
hier, aujourd’hui et éternellement? Est-ce vrai ou faux?» Il nous
faut y répondre. Nous devons savoir que la Parole de Dieu est
toujours vraie.
28 Cela a donc continué sans cesse, et j’avais cela à
l’esprit, je n’arrivais simplement pas à m’en défaire. Et partout
où j’allais, cela me revenait constamment: «Si vous dites à
cette montagne: ‘Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer’, et si
vous ne doutez pas dans votre coeur, mais croyez que ce que
vous dites arrive, vous pouvez avoir ce que vous dites.»
Je me disais: «Comment est-ce possible, Seigneur? Ça
serait moi qui le dis. Je pourrais... Ça ne servirait à rien, car ça
serait moi qui le dis. Or, je ne peux dire que ce que Tu as dit, et
je–je répète ce qui est conforme aux Ecritures.»
Et toutes ces choses reposaient dans l’expiation. Il n’y a
pas de bénédictions en dehors de l’expiation; en effet, sans
l’expiation, nous sommes des pécheurs. Si c’était juste une
chose universelle, pour tout le monde, alors tout le monde
serait sauvé. Mais c’est votre attitude envers les bénédictions
de l’expiation qui vous apporte les bénédictions. Par exemple,
le salut. Pour Dieu, j’ai été sauvé quand Jésus mourut. Mais cela
ne me fera aucun bien tant qu’il ne me sera pas révélé qu’Il est
le Fils de Dieu et que je ne L’aurai pas accepté comme mon
Sauveur. Et c’est pareil pour chaque Ecriture.
La guérison divine est pour vous si Dieu vous révèle
cela, que c’est pour vous. Mais vous ne pouvez pas juste
tripoter là-dessus. Ça doit venir par révélation. Et lorsque cela
est révélé: «C’est par Ses meurtrissures que vous avez été
guéris», il n’y a rien que Satan puisse même faire, comme notre
jeune frère de Sellersburg le disait: «Tous les démons ne
peuvent pas ébranler cela.» Assurément. Lorsque quelque
chose est révélé...
29 Remarquez. Puis, l’automne passé, beaucoup m’ont
demandé: «Pourquoi chaque matin, vous... lorsque vous êtes à
la maison, vous prenez votre fusil, vous allez dans les bois
chasser?»
J’aimerais vous faire savoir qu’Il est le Dieu des bois tout
autant qu’Il est le Dieu de la ville. Il est tout autant Dieu là-bas
qu’Il l’est ici. Et Dieu traite toujours avec les hommes selon
leurs aptitudes, et ce que... C’est comme David, près des eaux
paisibles, dans de verts pâturages; en effet, il était un berger,
et diverses manières dont Dieu a révélé... et quelque chose...
Un matin, je me suis levé pour aller dans les bois très
tôt, vers quatre heures, pour chasser l’écureuil. Et ma femme
m’a même dit, elle a dit: «Billy, ne te fatigues-tu jamais d’aller
chasser l’écureuil?»
Voyez, cette bataille, on la gagne seul. Ma femme ne
comprend pas cela. Moi non plus. Mais c’est une bataille. Vous
devez vous tenir seul. Personne ne doit se tenir avec vous. Il n’y
a de l’espace que pour vous et Jésus.
Etre mal compris? Assurément. Même ma jeune fille là,
Rebecca. Elle disait: «Si jamais je vais épouser un homme et
qu’il ose même parler d’aller à la chasse, je ne l’épouserai pas.»
Elle a dit: «Je sais ce que ma mère endure: un mari sorti et parti
dans des réunions; aussitôt revenu à la maison, il prend un
vieux fusil ou une canne à pêche et va dans les bois.»
J’ai dit: «Préférerais-tu qu’il fasse cela, ou qu’il prenne
plutôt un jeu de cartes ou–ou une blonde et s’en aille? Et je ne
fais que tirer ta conclusion.»
Et à mon retour ce jour-là, elle a dit: «Papa, pardonne-
moi pour ça. Je vais épouser un homme comme toi qui aime la
chasse, alors, j’irai avec lui à la chasse.» Elle a dit: «Je sortirai
avec lui.»
J’ai dit: «Eh bien, c’est aussi bien. Je souhaiterais que tu
puisses en parler à ta mère un moment.»
30 Mais il y a quelque chose dans les bois. La première fois
que j’ai appris sur Dieu, je voulais me repentir. Je ne savais
comment me repentir. Je ne savais comment Lui parler. Alors, je
me suis assis, je Lui ai écrit une lettre, et je Lui ai demandé de
me pardonner. Et je ne savais comment m’y prendre, je savais
donc que je trouverai quelque chose dans les bois. J’ai collé cela
sur un arbre, ainsi, lorsqu’Il passerait dans les bois, à cet
endroit, je Le verrai, Il pourrait lire cela et Il comprendrait ce
que je voulais dire; que je regrettais de ne L’avoir pas servi et
que je voulais qu’Il me pardonne mes péchés. Puis, j’ai eu honte
de moi-même et j’ai enlevé cela. Je disais: «S’Il est un Homme,
Il comprendra comme un homme; Il est mon Créateur.»
Je me suis agenouillé au hangar et je me suis mis à Lui
parler comme à un homme, et Il m’a répondu comme un
homme.
31 Alors, c’était sur le... J’ai noté quelques rendez-vous ici.
Le douze octobre... le quinze, la saison de la biche commençait
à Wyoming. Le-le douze, c’était le dernier jour où je pouvais
chasser. Nous allions quitter le douze, je veux dire le dix. Nous
étions dans les bois, c’était un samedi.
Le dimanche, j’avais prêché, c’était le onze. Le lundi,
frère Sothmann et frère Roberson, là derrière, et nous tous,
nous sommes allés pour–pour la réunion... ou plutôt pour la
chasse à la biche là dans Wyoming. En ce matin du dix, ce qui
était... alors le dix-huit, la saison allait se terminer dans
l’Indiana. Nous ne pourrions plus chasser l’écureuil. Alors, j’ai
dit: «Ça sera la dernière fois pour moi d’y aller.» Nous nous
sommes rassemblés en groupe, et je les ai dispersés dans les
bois. Je suis rentré loin, à un endroit que j’aime fréquenter, à
Salem. C’était à la fin de la saison. Il y avait peu d’écureuils. J’ai
été là plusieurs fois, attrapant un écureuil par moment.
32 Ainsi, ce matin-là, je suis allé dans les mêmes bois. Puis,
le vent s’est levé, il s’est mis à souffler. Et tout celui qui chasse
sait que c’est un mauvais matin. J’avais chassé dans tous les
bois sans voir un seul écureuil ni en entendre un seul. Je suis
descendu au fond d’une crique et je suis remonté pour chercher
une autre petite étendue de bois. Et en m’approchant de ces
petits bois, j’ai vu beaucoup de noyers et de caroubiers. Leurs
feuilles étaient toutes tombées et c’était resté comme un fourré
dénudé, à côté de deux sycomores.
Eh bien, les écureuils ne perchent pas dans les
sycomores. Mais de là, j’ai vu, on dirait, j’ai aperçu–j’ai aperçu
un écureuil traversant les bois, mais il courait vite. «Eh bien, ai-
je dit, ça ne sert à rien de chasser. Il y a des gens là. Il y a des
fermiers qui ramassent du blé juste à côté de ces petits bois.
Les écureuils ne pourraient pas se retrouver ici.»
33 Je me suis donc assis entre les deux arbres, j’ai appuyé
mes pieds contre l’un, je me suis adossé contre l’autre, sous un
soleil ardent. Je me suis dit: «Je vais juste faire un petit somme.
Puis, j’irai chercher frère Banks, frère Sothmann et les jeunes
gens sur mon chemin de retour.» Et pendant que j’étais assis
là... [Frère Branham tousse.–N.D.E.] Excusez-moi. Pendant que
j’étais assis sous cet arbre, j’étais bien installé, les rayons
ardents du soleil tombaient sur moi, Quelque Chose a dit: «Si
vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là et jette-toi dans la
mer,’ et que vous ne doutez pas dans votre coeur, mais que
vous croyez ce que vous dites s’accomplit, vous pouvez avoir ce
que vous dites.» J’ai dit: «Eh bien, alors, ce passage de
l’Ecriture me revient à l’esprit.» J’ai dit: «J’ai encore du temps
ici, environ une heure avant d’aller chercher les autres gars, je
vais donc méditer sur ce passage des Ecritures.» Et j’ai dit: «Eh
bien, comment cela peut-il s’appliquer?» J’ai dit: «Voici l’unique
moyen par lequel cela a pu se faire, c’est que les disciples
vivaient de l’autre côté de l’expiation. L’expiation allait avoir
lieu plus tard, environ, oh! plusieurs semaines plus tard, avant
que l’expiation soit accomplie. Jésus leur avait donné le pouvoir
de l’autre côté de l’expiation, comme Il l’avait fait pour les
prophètes.» Et lorsque j’ai dit: «Les prophètes», Quelque Chose
m’a de nouveau frappé. «Qu’étaient les prophètes?»
34 Alors, j’ai commencé à méditer là-dessus, sur ce qu’Il
avait fait avec les prophètes. Et cela avait... quelques instants
après avoir dit cela en moi-même, méditant simplement, au
point que j’étais devenu conscient de Quelque Chose qui était
proche au point que j’ai parlé à quelqu’un.
Et Quelque Chose m’a dit: «C’est dans l’expiation, car si
un homme, ou une femme, est tellement consacré et
abandonné à Dieu que Dieu entre et utilise sa voix, alors ce
n’est plus cet homme qui parle, c’est Dieu qui parle par lui...»
Je me suis dit: «C’est vrai.»
Quelque chose m’a dit: «Qui penses-tu...? Comment as-
tu ces visions à l’estrade? Comment as-tu ces visions par ici?
Qu’est-ce? Penses-tu que c’est ta propre sagesse qui te permet
de prédire quelque chose qui arrive chaque fois à la lettre?
Penses-tu que c’est toi qui parles? Penses-tu que parfois,
lorsque le Saint-Esprit entre dans un Message et tu ne sais quoi
dire... Qui est-ce qui parle alors? Qu’est-ce, lorsqu’un homme
parle dans une langue dont il ne connaît rien? Qu’est-ce qui
interprète la même langue, dont aucun d’eux ne connaît rien?
Est-ce l’individu, ou est-ce l’Esprit du Dieu vivant?»
J’ai dit: «C’est vrai. Je vois ça. C’est Dieu qui parle, et
tout ce dont l’église a besoin, c’est de s’approcher davantage
d’un pas de Lui, par une vie plus consacrée pour vivre avec
Lui.»
35 Et pendant que j’étais assis là juste une ou deux
minutes, méditant là-dessus, je me suis surpris de parler à
Quelqu’Un. Et j’ai entendu Quelque Chose dire: «Demande... Dis
ce que tu veux, et cela s’accomplira.»
Et j’ai dit: «Qu’est-ce que Tu...?» J’ai dit: «A qui est-ce
que je parle? Qui es-Tu? Qui se tient ici dans ces buissons pour
que j’entende cette Voix me parler? Qui es-Tu? Parle-moi.»
J’étais tout excité, j’ai sauté d’entre les deux arbres, j’ai dit:
«Parle-moi. Qui es-Tu? Je ne Te vois pas.» J’ai cherché cette
Lumière là; je ne voyais rien. J’ai crié: «Qui es-Tu? Où es-Tu?
Que me veux-Tu? Seigneur, où es-Tu?» Quelque Chose a repris,
disant: «Dis ce que tu veux, et cela te sera accordé.»
J’ai dit: «Seigneur, est-ce mon ministère que Tu
changes? Est-ce le changement dont Tu as parlé? Est-ce à cela
que ça aboutit? Est-ce ce qui arrivera, quelque chose dans cette
petite maison que j’avais vue en vision? Est-ce cela?»
A l’instant même, une très forte et douce onction du
Saint-Esprit m’a, on dirait, soulevé, et Il a dit: «Dis ce que tu
veux, et cela te sera accordé.»
36 Je me suis tenu là, ému. Cela m’avait quitté, je n’avais
rien. Je me suis dit: «Eh bien, que puis-je dire? Il n’y a pas de
malade ici. Il n’y a rien ici. Je suis dans les bois. Que puis-je
dire? Que–que–que puis-je faire?» Et je me suis dit: «Que–
que...? Ai-je perdu la tête? Ai-je tellement médité que je suis...
que mes facultés mentales cèdent?»
Et aussitôt, j’ai entendu Cela, exactement telle que vous
m’entendez, dire: «Tu es à la chasse, n’est-ce pas? Et tu n’as
pas de gibier.» Il a dit: «Dis tout ce que tu veux.»
Eh bien, je me suis dit ceci: «Dieu a dit: ‘Examinez
toutes choses.’» J’ai dit: «Seigneur Dieu, si c’est Toi, et si ceci
est un signe que Tu es sur le point de changer mon ministère,
des visions à quelque chose de plus grand que j’attends depuis
longtemps, ai-je dit, laisse que Tu exauces ma prière.»
Alors, je me suis tenu debout un moment. Et je me suis
dit: «Qu’a-t-Il dit? Il n’a pas dit: ‘Prie.’ Il a dit: ‘Dis ce que tu
veux.’ Dis-le simplement, et tes paroles se matérialiseront.
Parle à cette montagne et cela s’accomplira.»
37 Alors, j’ai appuyé mon épaule contre l’arbre. Et,
d’habitude, j’ai... je règle mon fusil pour atteindre la cible à
cinquante yards [45,7 m]. Ainsi, je–j’ai regardé tout autour pour
voir un arbre à cinquante yards [45,7 m]. Et celui qui était à
cinquante yards [45,7 m] n’avait pas de feuilles là-haut. J’ai dit:
«Il est pratiquement et totalement impossible qu’un écureuil
apparaisse sur un tel arbre, tout près de ces fermiers, là, en
train de ramasser du blé.» J’ai dit: «Mais qu’il y ait un écureuil
roux au bout de cette branche et qu’il perche là, et je le tirerai
d’ici.»
Et aussitôt que j’avais dit cela, il y a eu un écureuil. J’ai
un peu tremblé, j’ai braqué, j’ai tiré l’écureuil; je me suis
avancé et je l’ai ramassé. J’étais tout tremblant. J’ai dit: «Peut-
être que cela est arrivé par hasard.» Vous savez comment les
gens peuvent douter. Mais il vous faut être sûr. Ne faites rien si
vous n’êtes pas sûr, alors, vous savez ce que vous faites.
38 Je me suis essuyé un peu le visage, et j’ai regardé, une
vue parfaite. Alors, je me suis avancé et je me suis assis sur le
flanc de la colline, et j’ai dit: «Seigneur, il est écrit dans Ta
Parole que c’est par la déposition de deux ou trois témoins que
chaque parole sera établie.» J’ai dit: «Si c’était Toi, pardonne
ma stupidité. Mais je Te prie de me donner un autre écureuil
comme cela.» Et j’ai dit: «Alors, je Te croirai, que c’est Toi. Et le
diable n’aura pas de place pour dire que ce n’était qu’un
hasard.» Je me suis donc assis. Juste un instant après, Cela est
revenu (j’appelle cela une super onction), et j’étais
pratiquement debout et la Voix a dit: «Dis ce que tu veux, et
cela te sera accordé.» J’ai regardé dans les bois jusqu’à repérer
un autre arbre à une cinquantaine de yards [45,7 km], il portait
beaucoup de broussailles, la vigne et autres, enveloppés, là où
les écureuils peuvent à peine se poser sur un arbre comme
cela. J’ai dit: «Qu’il y ait un autre jeune écureuil à fourrure
perché là même.»
J’ai baissé le doigt, j’ai regardé dans les bois, j’ai de
nouveau regardé, et un écureuil à fourrure était perché là,
regardant de nouveau droit vers moi. Je l’ai tiré, je l’ai ramassé.
Et je me suis dit... Oh! je tremblais. J’ai pensé: «Dites donc, le
Grand et Puissant Dieu du Ciel est ici dans les bois, Il me
confirme à ma propre manière, ici à la chasse, qu’Il va faire
exactement ce qu’Il m’avait dit il y a quinze ans.»
J’ai observé un peu. J’ai dit: «Seigneur, que cela arrive
encore.»
Il a dit: «Montre l’endroit où ce sera.»
J’ai dit: «Je vais rendre cela radical.» J’ai dit: «Le vieux
chicot d’arbre dénudé, lisse et blanc, ressorti là à côté du
champ.» J’ai dit: «Qu’il y ait un autre écureuil roux, et il ira au
bout de ce chicot et regardera les fermiers là au champ. Qu’il
en soit ainsi.» J’ai de nouveau regardé, il n’y avait pas
d’écureuil là. J’ai attendu environ cinq minutes, il n’y avait
toujours pas d’écureuil. Je–j’ai dit: «Eh bien...» J’ai dit: «Deux–
deux écureuils, c’est bien.» J’ai dit: «Deux, ça fait témoignage.
Je croirai cela comme ça.» Et Quelque Chose a dit: «Mais tu as
dit qu’il y en aura un.»
39 J’ai encore attendu cinq minutes, rien. Et cela continuait
à résonner dans mon coeur: «Tu as dit qu’il y en aura un.» J’ai
attendu, attendu.
Quelque chose a dit: «Doutes-tu?»
J’ai dit: «Pas du tout.»
Et aussitôt que j’ai dit cela, un écureuil roux était sur
cette branche-là, perché, regardant les fermiers. Le Dieu qui est
mon juge est ici. J’ai tiré cet écureuil. Je suis allé là et je l’ai
ramassé, j’ai parcouru les bois jusqu’à dépasser loin l’heure de
prendre les jeunes gens, pour voir s’il y en aurait même un
autre quelque part. Et il n’y en avait pas. Alors, je suis rentré
chez moi et je vous en ai parlé.
40 Et puis, le sept novembre, j’étais dans le Kentucky.
J’étais avec le beau-frère de frère Wood, il est là, Charlie Cox (Il
se tient là au pilastre), avec frère Tony Zabel, un des diacres ici
à l’église (Es-tu ici, Tony? Ah! il est ici quelque part), frère Tony
Zabel, et aussi avec frère Banks Wood. Nous étions là dans les
montagnes en train de chasser.
Je suis entré dans les bois, et les écureuils étaient très
rares, pas... Il y avait beaucoup de feuilles par terre. Alors, je
me suis engagé dans les bois. Et Quelque Chose m’a demandé:
«Combien d’écureuils veux-tu avoir ce matin?» J’ai dit: «Eh
bien, j’en ai eu cent quatorze cette année, cent dix-sept.» J’ai
dit: «Si j’en ai encore trois, ça fera cent vingt. Ça sera juste un
nombre pair où m’arrêter.» J’ai dit: «Autre chose, ça sera... Ça
me fera six à ramener chez moi.» En fait, je les aime mieux que
toute viande qu’il y a à manger. Et j’ai dit: «Si seulement je
peux en avoir encore trois...»
41 J’ai parcouru les bois un peu plus loin, et, oh! il n’y avait
rien. De bons chasseurs comme Charlie et les autres en avaient
attrapé un. Et j’ai dit: «Eh bien, je...»
Quelque Chose m’a dit: «Prononce la parole pour cela.
Dis trois écureuils, et tu en auras.»
J’ai dit: «Cela est arrivé une seule fois.»
Alors, je me suis tenu à côté d’un petit arbre, tard
l’après-midi, à côté d’une crête. Et cette onction était devenue
si forte que je pouvais à peine me tenir debout, et Elle a dit:
«Parle! Ce que tu dis, n’en doute pas, et tu peux avoir ce que tu
as dit.»
J’ai dit: «J’attraperai trois écureuils.»
Il a dit: «D’où viendront-ils?»
J’ai dit: «Un viendra de cette direction, un autre de telle
autre, et un ici derrière, par ici.» J’ai rendu cela radical. Ça
importe peu à Dieu combien ça paraît radical. Il est le Dieu des
circonstances.
42 Et les quelques minutes que j’ai passées là, je n’ai
entendu aucun tir venir des autres jeunes gens, nulle part. Il
m’est arrivé de regarder derrière. Là loin dans les bois, à
environ 90 yards [82,29 m], j’ai pensé que quelque chose était
sur une souche. J’ai observé cela. Peu après, ça a sauté, c’était
un écureuil gris. Très loin. Tout là-bas, de l’autre côté du creux,
au sommet de la crête. Lorsqu’il est passé à côté de l’arbre, je
l’ai tiré. C’était à environ 90 yards [82,29 m], et ça l’a tué. J’ai
dit: «En voilà un. Je pourrais tout aussi bien me retourner et
regarder dans cette autre direction pour les autres, car ils
viennent.»
Voyez, Dieu a un moyen de vous amener des choses, de
vous rassurer de ce dont vous parlez. Cette onction que je...
m’avait alors quittée. Eh bien, j’ai attendu, j’ai regardé dans
cette direction pendant environ une heure. Rien n’est arrivé. Je
commençais à avoir froid. Je me suis dit: «Assurément, si c’est
le Saint-Esprit qui me dit ces choses, ça sera tout à fait exact,
car c’est lorsque l’onction était sur moi que j’avais prononcé
cette parole, et ça doit se passer ainsi.»
43 Eh bien, écoutez très attentivement ceci. Ceci va être
enregistré sur bande et ça ira à travers le monde. Eh bien, et
alors, à ma gauche, je continuais à regarder. Peu après, j’ai
regardé sur un arbre, un écureuil gris contournait un hêtre. J’ai
dit: «C’est exactement dans cette direction-là. C’est bien,
Seigneur.» Je me suis baissé, je me suis levé pour le tirer; et un
autre écureuil est apparu là. J’ai dit: «Il y en a deux. C’est tout à
fait exact. Ça me fait trois.» Et je me suis levé, j’ai tiré le
premier écureuil.
L’autre a fui sous un rondin. Je pouvais le voir couper
une–une noix de noyer ou quelque chose comme ça, en
dessous du rondin. Le rondin avait cette hauteur au bout, élevé
d’une hauteur d’environ un pied [30 cm]. J’ai pu voir l’écureuil.
J’avais tué le premier. J’ai dit: «Eh bien, j’aurai cet autre.»
Et j’ai pointé, j’ai pointé le réticule juste sur son oreille,
à pas plus de quarante yards [36,5 m], cinquante yards [45,7
m] de distance, j’ai tiré et j’ai atteint le rondin. Et l’écureuil n’a
même pas été excité. J’ai placé une autre balle dedans. Et il
s’est retourné, il a descendu le rondin et il est allé à l’autre
bout. Eh bien, j’ai pointé, visant de tout mon mieux. Je n’avais
raté que cinq tirs toute l’année. Ainsi donc, j’ai pointé, un coup
bien parfait. J’ai touché la gâchette une fois de plus, et j’ai tiré:
le coup est passé à environ quatre pouces [10 cm] au-dessus de
lui. J’ai dit: «Je dois avoir bougé ma visière.»
44 Et puis, j’ai encore regardé. L’écureuil est monté en
courant et il est entré dans les bois, par le côté, se tenant de
profil par rapport à moi. «Eh bien, ai-je dit, j’ai basculé ma
visière. Je vais juste le tirer en bordée, puis à la poitrine.» Je me
suis relevé, j’ai placé la réticule... Et je me suis dit: «Peut-être
que j’ai froid et je tremble.» Je me suis dit: «Je n’avais pas froid,
je ne tremblais pas lorsque j’ai tiré le premier.» Ainsi donc... fait
pareil environ une ou deux minutes d’intervalle.
45 Et j’ai pris de la paille, j’en ai mis dans ma main, et j’ai
tenu mon fusil bien fermement, je l’ai pointé sur la cavité, la
poitrine de l’écureuil, j’ai tiré le fusil. J’ai tiré à un pied [30 cm]
en dessous de lui. J’ai encore mis une autre balle, et je... Le fusil
était vide. Pendant que je chargeais, j’ai dit: «Je vais l’avoir s’il
est là.» Et lorsque j’ai fait cela, l’écureuil est allé dans les bois.
Et je me suis tenu là. Je me suis dit: «Quoi? Trois coups ratés
d’affilée, alors que je n’en ai raté que cinq sur cent quatorze.»
J’ai dit: «Comment est-ce possible que je... mon fusil est
abîmé.»
46 Et juste à ce moment là, cela m’est venu: «Tu ne peux
pas tirer cet écureuil comme cela. Il doit provenir de cette
direction-ci.» La Parole de Dieu est parfaite. Je ne pouvais pas le
tirer à partir du sud; il viendrait du nord. «Eh bien, ai-je dit, je
vais alors juste me tourner dans cette direction, regarder au
nord jusqu’à ce qu’il vienne.» J’ai mis d’autres balles dans le
fusil et j’ai regardé. Le petit... J’ai dit: «S’il vient, il devra être
vraiment proche.» Je n’aime pas en tirer un de tout près, ce
n’est pas du fair-play. Ce n’est pas bien de faire ça. Alors, un
était... Le fourré là... J’ai dit: «Eh bien, il me faudra avoir celui-là
à partir du nord, car c’est la direction que j’avais indiquée.»
Ainsi, je me suis tenu dans cette direction -ci, regardant.
Et je–j’ai dit cela, j’ai... Il se faisait tard. J’ai dit: «Il est 16
heures moins le quart. Or, à 16 heures, il me faudra quitter,
parce que... avec ces deux, parce que les jeunes gens
m’attendent.» Ainsi donc, j’ai attendu un petit moment. Il était
16 heures, 16 heures trois minutes. J’ai dit: «Eh bien, je vais
aller prendre mes écureuils.» Je suis monté, je les ai pris; je
rentrais. Il faisait très sombre, c’est à peine si je voyais le creux.
47 Je descendais le creux. Et quand je descendais le creux,
il faisait noir. J’ai dépassé le lieu où je me tenais, Quelque
Chose m’a dit: «Ne monteras-tu pas là prendre cet écureuil?»
J’ai dit: «Comment le verrai-je maintenant?» Avec la vue
d’une petite télescope, un bon petit viseur de cible. Il y a à
peine assez d’éclairage pour voir à quelques pieds devant moi.
J’ai dit: «Comment le verrai-je?» Il a dit: «Mais tu as dit qu’il y
en aura un autre.» Oh! je souhaiterais pouvoir faire cela... d’une
façon ou d’une autre, je pourrais avoir... Voir ce que ce...
entendre cela... ce que cela représente réellement, mes amis.
Voyez, sous cette onction, ce n’est pas moi qui le disais, c’était
Dieu qui le disait.
Et j’ai fait quelques pas. Il a dit: «Fais demi-tour et
rentre vers le nord. Ton écureuil est là.» Je suis allé... J’ai fait
demi-tour. Et j’ai dit: «Seigneur Dieu, je ne douterai pas du
tout.» J’ai rebroussé chemin vers le nord. Il y a des gens assis
ici qui savent cela, j’ai rebroussé chemin vers le nord. Et là loin,
sur la crête, à cinquante ou soixante yards [45,7 ou 54,8 m], un
écureuil montait sur un arbre en courant. Il y avait juste assez
d’éclairage pour que je le voie. J’ai cherché avec mes jumelles
dans tout l’arbre, il n’y avait pas d’écureuil que je puisse
trouver. Peu après, je pensais avoir vu un noeud d’un arbre, là
loin. Il faisait sombre. J’ai dit: «Eh bien, je vais essayer cela de
toute façon.» Et j’ai tiré. Et alors, un écureuil a vite contourné
l’arbre et il est descendu. Je l’ai entendu tomber par terre. Je
pensais qu’il avait sauté. Au même moment que cela arrivait, à
environ vingt pieds [6 m] de là, un autre montait dans un chêne
blanc. Et j’ai dit: «Il a fait descendre un et fait monter un autre.
Eh bien, assurément, Seigneur, Tu ne me laisseras pas rater
celui-là après que j’ai déjà dit cela sous cette onction, qu’il
serait là, et Tu confirmes mon ministère. Ça fera six fois que Tu
m’as confirmé cela.» C’est le nombre de l’homme, six fois. J’ai
dit: «Tu ne me laisseras pas rater cela.»
48 J’ai examiné tout l’arbre. Et là-haut, je pensais avoir vu
des feuilles. J’ai vu quelque chose bouger là-bas. Et je me suis
levé et j’ai tiré. Cet écureuil est tombé par terre, raide mort. J’ai
gravi la colline, me réjouissant et étant heureux. Je suis allé au
premier arbre, à ma gauche, l’écureuil était étendu là. «Eh bien,
ai-je dit, je sais que j’ai eu celui-là, mais je n’étais pas sûr de
celui-ci.» J’ai dit: «Alors, Seigneur, Tu m’en as donné un
pendant qu’il y était.»
Je suis allé chercher cet autre écureuil, il n’était pas là.
Alors, j’ai regardé, regardé, et j’ai cherché sous les feuilles, j’ai
soulevé les petits morceaux du tronçon, j’ai ouvert un vieux
rondin. Il n’y avait là qu’un rondin, à l’intérieur, sur un rayon de
trente yards [27 m]. Et je l’ai disséqué, j’ai regardé en dessous
des côtés, j’ai introduit mes mains sous les feuilles et j’ai palpé.
Il n’y avait pas d’écureuil là, nulle part. Au-dessus, il y avait un
vieux gros chicot au sommet de la colline. Je me suis dirigé vers
ce petit chicot, il y avait un tout petit trou. J’ai palpé là-dedans,
pensant toucher mon écureuil en train de bondir. Lorsque
j’étais... J’ai dit: «Eh bien, je n’arrive pas à le trouver. Ainsi, le
matin, je ramènerai les jeunes gens pour le chercher.» Je dois
aller leur en parler. Alors, j’ai rejoint frère Charlie. J’ai bouché le
trou, j’ai rejoint Charlie et les autres, je leur en ai parlé.
49 Nous sommes allés chez eux ce soir-là pour le souper.
Nous nous réjouissions dans la Présence du Seigneur. Et
lorsque... Avant d’aller au lit, frère Charlie là avait demandé à
frère Tony Zabel (là derrière) de nous conduire dans la prière.
Eh bien, je ne dis pas ceci pour chercher querelle ou
pour blesser frère Tony. Il est l’un des meilleurs gentlemen
chrétiens que je connaisse. Mais juste pour vous montrer
comment le Seigneur opère. Tony, dans sa prière de ce soir-là,
a dit: «Seigneur Dieu, fais-nous savoir que notre frère nous dit
la vérité, que demain, il trouve cet écureuil dans la souche.»
C’était... Je n’avais jamais dit sous l’onction que je
trouverais un écureuil dans une souche. J’avais dit: «J’ai tiré sur
l’écureuil.» Evidemment, je n’arrivais pas à trouver l’écureuil.
En effet, si je l’avais trouvé, cela aurait fait plus que ce que
j’avais dit. Juste exactement ce que j’avais dit sous cette
onction, c’est ce que Dieu avait donné. Je n’avais donc rien dit à
ce sujet-là.
Voyez, c’est ainsi que beaucoup de gens disent: «Frère
Branham a dit telle et telle chose.» Lorsque frère Branham dit
quelque chose, cela n’a rien à faire avec la chose. Mais lorsque
Dieu le dit, c’est éternellement vrai.
Mais frère Tony n’avait pas saisi cela. Il a dit: «Si cet
écureuil est là, alors, nous saurons que notre frère nous a dit la
vérité.»
50 Frère Woods, frère Charlie, eux tous avaient saisi cela.
Nous n’avions rien dit. Je me suis endormi avec frère Tony ce
soir-là. Le lendemain matin, à table, nous parlions de... Oh!
c’était un jour horrible. Frère Tony a dit: «Eh bien, il y a une
seule chose. Frère Branham va probablement trouver le sien
dans la souche ce matin, dans l’arbre.»
J’ai dit: «Frère Tony, je n’avais jamais dit que l’écureuil
serait là. J’avais dit que je pouvais le palper. Quand il se levait, il
tombait.»
Il a dit: «Il sera là. Il sera juste là dans la souche.» Nous
sommes montés. Et lorsque j’ai quitté le véhicule, je
commençais à revenir, me disant qu’il y avait quelque chose qui
clochait, que je ferais mieux de parler à frère Tony maintenant,
car si cet écureuil n’est pas dans ce trou-là, dans cette souche,
et que je retourne sans écureuil du tout, alors, selon sa prière
d’hier soir, il croirait toujours que j’avais dit un mensonge. Et
j’ai dit: «Ô Dieu, Tu sais qu’avec ma Bible, j’ai dit l’exacte
vérité.» Et Dieu sait que c’est la vérité, que j’ai dit l’exacte
vérité.
51 Alors, j’ai continué. Quelque Chose me poussait bien de
l’avant. Je marchais dans les bois, chassant. Je continuais à
penser: «Et si cet écureuil n’est pas là?» Il m’avait donné son
couteau de chasse afin que je puisse creuser–creuser un trou
plus grand pour y introduire la main et le prendre.
Et Quelque Chose m’a dit: «Qu’il y soit ou pas, qu’est-ce
que ça change?»
J’ai dit: «Il va... Il ne me croira pas. Il a prié, disant que si
nous trouvons cet écureuil, il reconnaîtra que notre frère avait
dit la vérité.»
Et cette grande onction est venue, Elle a dit: «Dis
seulement que l’écureuil sera là, et tu le trouveras.»
Je me suis dit: «Assurément, Seigneur, assurément. Cela
fera sept fois d’affilée, pendant que cette Onction est sur moi.»
J’ai dit: «Est-ce Toi?»
Il a dit: «Dis ce que tu veux!»
J’ai dit: «Je trouverai cet écureuil-là.» L’onction m’a
quitté.
52 J’ai chassé jusqu’à 9 h 30’. Et c’est ce que nous étions
censés faire, descendre et aller prendre des chiens. Alors, ils
pensaient qu’ils étaient là. Je suis monté sur la colline à 9 h 30’,
j’ai regardé dans le trou, j’ai palpé tout autour, j’ai creusé. Il n’y
avait pas du tout d’écureuil là dans le trou. J’ai tâté tout autour.
Eh bien, ce que je ramassais, c’étaient de petites belles racines
d’herbes, ou plutôt de racines d’arbres. Je ramassais cela, je
palpais cela, et cela se détachait du bâton quand j’atteignais le
bâton et que je soulevais cela comme ça. Je pensais soulever
l’écureuil, et cela tombait du bâton, mais c’étaient de petites
racines et autres: pas d’écureuil là-dedans.
Je me suis dit: «Eh bien, que ferais-je?» J’ai dit: «Voici, il
est 9 h 30’, je dois rentrer.» J’ai pris mon fusil, j’ai commencé à
descendre la colline.
Et Quelque Chose a dit: «N’as-tu pas dit que tu
trouverais l’écureuil?»
J’ai dit: «Où le trouverai-je?»
53 Dieu est mon Juge solennel, avec Sa Parole ici, et je suis
un homme de cinquante ans, un prédicateur de l’Evangile,
debout à cette chaire, Quelque Chose a dit: «Regarde en
dessous de ce petit morceau d’écorce.»
J’ai dit: «Seigneur, pour rien je ne douterais de Toi.» Je
me suis avancé, j’ai soulevé l’écorce, et il n’y avait pas
d’écureuil là. Je me suis dit: «J’étais...»
Mais juste avant que je fasse cela, Quelque Chose a dit:
«Et s’il n’est pas là?»
J’ai dit: «Oh! il y sera.» J’ai soulevé cela, et il n’y avait
pas d’écureuil. J’ai regardé en bas, étonné. J’ai vu un tout petit
morceau gris ressorti d’en dessous d’une feuille. J’ai tiré cela, et
l’écureuil était là. Ça confirmait exactement ce qu’Il avait
ordonné.
54 Je suis descendu la colline et je leur en ai parlé. Et nous
nous sommes réjouis. Et lorsque je suis arrivé au véhicule,
Charlie se tenait là même, avec Banks, ils causaient: «N’est-ce
pas étrange que Tony ait pu dire pareille chose dans sa prière,
avec tout l’amour qu’il a pour frère Branham? Et pourquoi a-t-il
douté de sa parole pour dire cela?» Voyez, il devait simplement
le dire comme ça, car Dieu savait que je me tiendrais à la chaire
ce matin et que je proclamerais la même chose. Vous devez
veiller à ce qu’un homme dit, et ensuite, à ce que Dieu dit. Ce
que Dieu dit est vrai.
Alors, je me suis dit: «Eh bien, gloire à Dieu!» Et je suis
descendu. Nous avons passé un bon moment, nous sommes
rentrés à la maison.
55 Frère George Wright a, pendant des années, préparé le
vin de communion (et je termine), il a préparé le vin de
communion pour l’église. Frère Roy Roberson là derrière
m’avait téléphoné, disant: «Frère Branham, allons prendre le
vin de communion chez frère Wright.» Il est assis ici, sa famille
et lui.
Maintenant, écoutez ceci attentivement alors que nous
terminons. Ô Dieu! Nous sommes allés chez frère Wright tôt le
matin et, comme d’habitude, nous avons eu un accueil
chaleureux. Et nous étions... Nous parlions du vin. Et alors, la
petite Edith, la jeune fille estropiée qui est assise là, que j’aime,
comme nous tous ici au tabernacle (non seulement moi, mais
ce tabernacle), comme si elle était notre propre soeur... La
famille Wright, c’est la famille la plus ancienne. L’une d’elles
était la famille Slaughter ici, Roy Slaughter et les autres. Les
Wright, ou madame Spencer, eux étaient les... parmi les plus
anciens du tabernacle. Je pense que les Wright viennent ici
depuis vingt-cinq ou trente-six ans.
56 J’ai prié et prié pour cette jeune fille. J’ai prié de voir
Dieu la guérir. J’ai vu des afflictions même plus graves que les
siennes être guéries. Et j’ai jeûné, j’ai prié, j’ai ardemment
désiré, j’ai cherché le Seigneur avec des larmes pour la
guérison de cette jeune fille. La pauvre petite jeune fille a été
atteinte, depuis qu’elle était enfant, peut-être d’une paralysie
infantile, cela a recroquevillé ses petites mains et ses petits
pieds.
Ça fait plusieurs années qu’elle souffre. Et la première
fois que nous avons prié pour elle, les souffrances se sont
arrêtées. Il y a de cela des années, vingt-six ans. Lorsqu’elle
souffre de maux d’estomac ou de maux de dents, aussitôt que
je me mets à prier pour elle, je sais que le Seigneur va ôter
cela.
Mais quant à cette affliction-là! Et je l’ai vue assise ici
dans la salle où d’autres estropiés se levaient et s’en allaient,
les afflictions et autres, et je me demandais: «Pourquoi cette
jeune fille ne marche-t-elle pas? Seigneur, apparais au-dessus
d’elle. Laisse que l’Ange de la Lumière couvre la jeune fille de
Son ombre, afin que je puisse dire: AINSI DIT LE SEIGNEUR. Si
ça dépendait de moi, je l’aurais dit. Mais ça ne dépend pas de
moi. Ça dépend de Lui.
57 Alors, j’ai veillé à cela. Et nous étions de retour, elle
voulait un lapin. Frère Wood et moi étions allés et en avons tué
deux, nous les avions ramenés pour elle. Elle avait apprêté le
dîner, madame Wright, et les autres.
Et pendant ce temps, soeur Hattie Mosier... Elle venait
de perdre son mari. C’est moi qui ai marié ce couple il y a des
années. Ils ont deux bons enfants. Et frère Watt avait été tué.
Son propre jeune garçon l’a trouvé sous son tracteur, écrasé à
mort. Et le petit garçon a piqué une crise, quelque chose lui
était arrivé. Frère Wood et moi étions allés là une nuit et nous
étions restés la nuit, pendant que la mère et l’oncle restaient
avec lui. Et le Seigneur l’a rétabli. Il est présentement assis ici
ce matin. Sa mère s’intéressait à lui, c’est un adolescent, et il
commençait à fréquenter le monde, à quinze ans ou quelque
chose comme cela, et son jeune frère allait sur ses douze, treize
ans.
58 Soeur Hattie Wright... Vous tous vous connaissez... Nous
l’appelons Wright. Son nom est Mosier. Et c’est une personne
loyale, une petite brave ménagère, elle habitait dans deux
pièces là loin dans les collines, là avec une pelle et une houe,
cherchant à enlever les gratterons de plates-bandes du blé afin
de maintenir la petite famille ensemble. Elle avait travaillé
fidèlement.
Alors que j’étais à table prenant le dîner, j’expliquais ce
qu’était la foi. Je disais: «Si la foi est comme ceci, si je voyais en
vision frère Shelby assis comme ça comme ceci, et chacun tel
qu’il était...»
Et soeur Hattie était assise là loin derrière, vers l’autre
pièce. Elle n’avait pas beaucoup à dire, jamais.
59 Et alors, pendant que nous causions, j’ai dit: «Si le
Seigneur me montrait en vision que quelque chose arriverait,
alors, je pourrais–je pourrais le dire. C’est ce qui élève ma foi.»
J’ai dit: «Lorsque le Seigneur me montre ce qui va arriver, alors,
j’ai confiance que cela arrivera tel quel, après qu’Il me l’a
montré.» J’ai dit: «Je suis venu ici même, cette petite jeune fille
maladive assise là, si le Seigneur me montrait qu’elle serait
guérie, je viendrais ici même et me tiendrais dans le sentier, je
vérifierais si tout est exactement tel qu’Il l’avait dit, et ensuite,
je dirais: ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, Edith, lève-toi et marche.’»
J’ai dit: «Vous verriez ces petites jambes se déployer, et ses
petites mains se déployer, elle se lèverait de là et marcherait
pour la gloire de Dieu.» J’ai dit: «Si cela arrivait comme ça...»
60 Je leur ai raconté cette expérience. Et j’ai dit: «Savez-
vous... J’aimerais vous poser une question.» Frère Banks Wood
était assis à côté de moi à table. Et le suivant, c’était... Après, il
y avait soeur Hattie qui était assise là derrière et les jeunes
gens étaient assis ici, puis madame Wright, puis monsieur
Wright, et enfin Shelby était assis derrière à ma gauche.
Ecoutez donc. Ne ratez pas ceci. C’est pour vous
montrer la souveraineté de Dieu. Et pendant que nous causions,
j’ai dit: «J’aimerais vous poser une question. Qu’est-ce qui a mis
ces écureuils là-bas? Il n’y avait pas d’écureuils dans les bois.
J’avais chassé et chassé. Et je–je ne suis pas le meilleur
chasseur, mais j’ai chassé depuis ma tendre enfance. Et j’ai
chassé tout près, et–et ils étaient à l’endroit le plus ridicule, et
puis, la direction la plus ridicule d’où je pouvais les faire venir.»
J’ai dit: «Qu’est-ce qui les avait placés là?» J’ai dit: «Je me
demande si mon ministère est sur le point de connaître un
changement tel que le Dieu d’Abraham confirme Sa promesse
comme Il l’avait confirmée à Abraham.»
61 Alors qu’il était au sommet de la montagne, qu’il avait
besoin d’un sacrifice pour cela, à la place de son fils, Jéhovah-
Jiré avait accompli un miracle en plaçant un bélier à une
centaine de kilomètres, là. Il était à trois jours de voyage. Et
tout homme ordinaire peut faire vingt-cinq miles [40 km] à
pieds par jour. Et alors, il a levé les yeux, il a vu la montagne au
loin; et après, il est allé à cette montagne, il est monté au
sommet de cette montagne. Un bélier sauvage, là au fond, une
brebis, les animaux sauvages l’auraient tué. Et puis, au sommet
de la montagne, là où il n’y a pas d’eau, comment ce bélier est-
il monté là? Qu’était-il arrivé? Dieu avait besoin d’un sacrifice
pour prouver à Abraham qu’Il était Jéhovah-Jiré. Le Dieu même
de la création a appelé le bélier à l’existence. Eh bien, ce n’était
pas une vision. Abraham avait tué ce bélier et le sang avait jailli
de cet animal. Ce n’était pas une vision; c’était un bélier.
J’ai dit: «Ce même Dieu...» Alléluia! Ce Jéhovah-Jiré, Il
est tout autant Jéhovah-Jiré aujourd’hui qu’Il l’était sur la
montagne avec Abraham. Il peut toujours créer un animal pour
Sa gloire.
Ces écureuils n’étaient pas une vision. Je les ai tirés; le
sang en a jailli. Je les ai cuits et je les ai mangés. Ce n’était pas
une vision; c’étaient des écureuils.
62 J’ai dit: «Ce même Jéhovah-Jiré cherchait à me faire
comprendre Sa promesse, dans mon esprit empesé et lourd. Il
pouvait amener à l’existence ce dont j’avais besoin exactement
comme Il avait pu amener à l’existence ce dont Abraham avait
besoin.»
A peine avais-je dit cela que soeur Hattie (elle est assise
là en train de pleurer maintenant)... elle n’avait pas dit un mot.
Et elle a dit: «Ce n’est rien d’autre que la vérité.»
Elle avait dit la chose correcte. Elle avait parlé
exactement comme Banks là. J’ai entendu sa voix alors que
mes oreilles la percevaient, on dirait là dans les bois. Madame
Wright était assise là derrière avec sa jeune fille, elle cherchait
à interpréter ce qu’Edith disait, alors que je n’arrivais pas à
entendre madame Wright.
Et cette super onction est venue sur moi et a dit: «Dis à
Hattie qu’elle a trouvé grâce aux yeux de Dieu.» Qui aurait pu
penser... Il a dit: «Dis-lui de demander tout ce qu’elle veut, puis
appelle cela à l’existence par ce don. Tout ce qu’elle demande,
appelle cela à l’existence.»
J’ai regardé soeur Hattie. La première fois que cela ait
jamais été accompli sur un être humain. J’ai dit: «Soeur Hattie,
demande ce que tu veux. Dieu va te l’accorder.
63 Qu’en pensez-vous? Saisissez-vous cela? A sept
reprises, Il a confirmé cela avec un animal. Sept, c’est le
nombre de Dieu pour l’achèvement. Voici la première fois sur
un être humain. Et il... Qu’a-t-Il choisi? Un grand aristocrate? Un
grand prédicateur remarquable? Une pauvre petite veuve qui
pouvait à peine écrire son nom. Dieu sait ce qu’Il fait. Il a dit:
«Demande ce que tu veux.»
Hattie m’a dit: «Frère Branham, que veux-tu dire?»
J’ai dit: «Demande tout ce que ton coeur désire, et cela
sera donné ici même et tu sauras que le Seigneur Dieu du Ciel
exauce, et que Ses Ecritures sont vraies.» C’était la première
fois pour moi avec le don nouveau, ma première onction... C’est
à peine que je pouvais entendre. Elle a regardé tout autour.
Nous parlions de sa petite-soeur estropiée. Je me suis dit dans
le coeur: «Oh! sans doute que dans quelques minutes, la petite
Edith va bondir pour la gloire de Dieu.» Hattie a regardé tout
autour, tout autour. Et elle a dit: «Frère Bill, mon plus grand
désir, c’est le salut de mes deux jeunes garçons.»
64 Quel... Eh bien, il ne pouvait pas y avoir de chose plus
glorieuse. Elle aurait pu demander dix mille dollars, elle les
aurait eus. Et si elle était devenue une espèce de millionnaire,
elle aurait demandé un autre million. Dieu savait ce qu’elle
demanderait. Soeur Hattie, au moins sept ou huit témoins
étaient là... Vous tous qui étiez présents si... lorsque cela était
arrivé, levez la main, tout le monde dans la salle qui était là
lorsque cela était arrivé. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.
Sept d’entre eux, huit d’entre eux, huit d’entre eux étaient
présents lorsque cela était arrivé.
J’ai dit: «Demande tout ce que tu veux, car Dieu m’a
accordé de te donner tout ce que tu veux.»
Elle a dit que ces jeunes garçons commençaient à
connaître l’emportement des adolescents. Elle a dit: «Le salut
de mes deux jeunes garçons.» J’ai dit: «Par la volonté de Dieu,
par la puissance de Dieu, je te donne, au Nom de Jésus-Christ,
ton désir.» Et ces deux jeunes garçons ont été secoués sous la
puissance de Dieu, et tout ce bâtiment-là trembla. Banks est
tombé sur son assiette. Shelby a saisi... Et Hattie a crié au point
qu’on pouvait l’entendre à deux pâtés de maisons. Et ces deux
jeunes garçons, avec des larmes ruisselant sur les joues, ont
reçu sur-le-champ exactement ce qu’elle avait demandé. Oh!
c’est la première fois que cela ait jamais été utilisé sur un être
humain. «Demande ce que tu veux, et cela te sera accordé.»
Ses jeunes garçons sont assis là avec elle ce matin.
65 Que pouvait-elle demander? Et si elle avait demandé la
guérison de sa petite-soeur? Et si elle avait demandé cela? La
petite fille aurait été guérie, mais ses deux jeunes garçons
seraient perdus. Et si cette pauvre veuve, qui venait de me dire
qu’elle essayait de donner à cette église cinquante dollars,
d’après son engagement, pour assister la construction de la
nouvelle église... Et frère Roberson ne voulait pas recevoir cela,
il voulait la laisser donner juste vingt sur cela.
Et je me disais en moi-même alors qu’elle parlait: «Je lui
remettrai les vingt dollars.»
Mais Dieu m’a dit, dans mon coeur, là, non pas par
vision, dans mon coeur: «Lorsque Jésus se tenait là, observant
une veuve donner une contribution de trois sous alors qu’il y
avait des milliers de dollars là-dedans, qu’aurais-tu fait?»
J’ai dit: «Eh bien, si j’étais là, j’aurais dit: ‘Nous n’en
avons pas besoin, soeur. Nous avons beaucoup d’argent.’» Mais
Jésus n’a jamais dit cela. Il l’a laissée aller de l’avant et faire
cela, parce qu’Il savait ce qui l’attendait. Je dis la vérité, Dieu,
mon Juge solennel, Dieu savait ce qui attendait la soeur.
66 Et j’ai fait entrer la main dans ma poche pour faire sortir
mon porte-monnaie, afin de lui remettre ses vingt dollars et
dire: «Soeur Hattie...» Mais Il a dit: «Ne fais pas ça.»
Alors, quelques minutes après, lorsque la question fut
soulevée concernant Jéhovah-Jiré, elle a dit: «Ce n’est rien
d’autre que la vérité.» Et cela venait du coeur de la pauvre
veuve, Dieu savait qu’elle demanderait la chose la plus
glorieuse que l’on puisse demander.
Tant qu’il existera un ciel, après que les étoiles auront
disparu, qu’il n’y aura plus de lune, plus de terre, plus de mer,
ces jeunes garçons vivront dans l’éternité avec le même
Jéhovah-Jiré qui a donné la promesse immortelle. Ses
promesses ne peuvent pas faillir.
J’attends avec impatience la prochaine réunion de San
Jose là. Oh! si seulement cela éclate...?...
Eh bien, lorsque cette onction frappe: «Demande ce que
tu veux», j’ai une assurance parfaite que lorsque cela frappe,
tout ce que Dieu amène à être demandé, cela sera exactement
tel quel. Absolument. «Car, si vous dites à cette montage...»
Voyez, ce n’est pas vous qui parlez. Ce n’est pas vous; c’est
Dieu. C’est vous tellement–tellement soumis à Dieu.
67 Eh bien, observez les prophètes d’autrefois, alors que
nous terminons. Les prophètes d’autrefois, lorsqu’ils étaient...
Ils ont vu la Venue du Seigneur Jésus, ils étaient tellement dans
l’Esprit qu’ils parlaient comme s’il s’agissait d’eux-mêmes.
Considérez David dans les Psaumes, Psaume 22, il
pleurait: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné?»
Ce n’était pas David, c’était Christ, huit cents ans plus tard.
«Tous mes os me regardent. Ils me font la moue.» Ils ont
secoué la tête, disant: «Il a sauvé les autres, mais Il ne peut pas
se sauver Lui-même.’» David parlait de cela comme s’il
s’agissait de lui-même, mais C’était l’Esprit de Dieu en lui,
Christ, qui parlait.
Ô Dieu, sois loué. Il entre dans Son Eglise, dans la
plénitude de Sa puissance, Il se meut parmi Son peuple, Il
déploie Ses grandes ailes de miséricorde. Puisse-t-Il être loué!
68 Je n’ai pas le temps pour mon sermon. Inclinons la tête
juste un instant. Y a-t-il quelqu’un ici ce matin, ou combien y en
a-t-il ici qui savent qu’ils ne sont pas prêts en ce moment-ci à
rencontrer Dieu? Voudriez-vous lever la main pour dire: «Priez
pour moi, Frère Branham»? Nous ne pouvons pas vous faire
venir à l’autel, car les autels sont bondés. Que Dieu vous
bénisse, frère, vous, soeur; vous, frère, vous, et vous là
derrière, tout autour, vous, jeune dame, vous, mon frère. Vous
tout au fond, partout, Dieu voit vos mains.
S’Il peut amener un bélier à l’existence alors qu’il n’y en
avait pas, s’Il peut amener des animaux à l’existence, s’Il
s’intéresse à un petit figuier qui pousse sur le flanc de la colline,
ou à un petit poisson mort, gisant sur l’eau, à combien plus
forte raison connaît-Il le désir de votre... Assurément qu’Il le
connaît. Il sait que vous avez besoin de Lui: «Demandez et vous
recevrez. Lorsque vous priez, croyez que vous recevez ce que
vous demandez.» Etait-ce le Saint-Esprit qui avait levé votre
main? Si c’était Lui, alors l’onction est sur vous. Priez donc et
croyez Dieu, et vous recevrez ce que vous avez dit.
69 Père céleste, alors qu’on approche de midi en ce jour,
j’ai été long ici, ce matin, à raconter cette histoire de Ta grâce
divine, selon Ta Parole... Il est écrit dans les Ecritures que Jésus,
notre Seigneur, a dit: «Celui qui croit en Moi fera aussi les
oeuvres que Je fais.» Et nous savons que ces oeuvres sont
vraies. Tu pouvais discerner les pensées des gens. Tu as dit à
Pierre qui il était, quel était son nom, et celui de son père. Tu as
dit à Philippe, lorsqu’il a amené Nathanaël, ou plutôt tu as dit à
Nathanaël que Tu l’avais vu sous l’arbre avant qu’il vînt. Tu as
dit à la femme au puits combien de maris elle avait eus. Oh! il
n’y a rien de caché devant Toi. Tu connaissais toutes choses. Et
c’étaient Tes oeuvres. Nous voyons donc que Tu as dit à ce
figuier...
Ô Seigneur, je crois que l’heure vient bientôt où le pain
et le poisson vont être multipliés. La marque de la bête va
bientôt apparaître. Il y aura une confédération des églises, et ils
mettront un écriteau comme quoi... une église unie, que
personne ne peut acheter ni vendre. Et Ton Eglise, cela ne les
dérangera pas, car Ton Saint-Esprit les conduira, les nourrira
comme Tu avais fait pour Israël dans le désert. Tu es Dieu. Ne
nous laisse pas manquer cela, Seigneur. Accorde-nous de
demeurer fidèles. Accorde-nous d’être fidèles.
70 Maintenant, je ne sais pas exactement quand cela
arrivera encore, Seigneur, peut-être que ce sera encore ce
matin. Peut-être que cela arrivera une fois de plus au
tabernacle aujourd’hui, j’espère que ça sera le cas, Seigneur;
j’espère que Tu placeras la foi dans le coeur de ces gens et
qu’ils reconnaîtront que je ne les ai pas égarés ou que je n’ai
pas dit une fausse chose. J’ai dit cela tel que c’était arrivé, au
mieux de ma connaissance, selon mon coeur, Seigneur, veillant
sur mes paroles et les pesant, sachant que Tu m’as confirmé
cela, comme je l’ai dit, sept fois, et sachant qu’aussitôt après
cela, le premier être humain sur qui j’ai proclamé cela a reçu le
désir de son coeur au moment où elle avait parlé.
Maintenant, Seigneur, il y a beaucoup de désirs ici ce
matin. Tu auras à oindre Ton serviteur, Seigneur. Si seulement
Tu envoies l’onction et que Tu me laisses l’avoir ce matin! Si
quelqu’un a un besoin, parle-moi seulement de ça, Seigneur,
quand il parle, ou n’importe quand... ce que... n’importe qui que
Tu veux, et que cela s’accomplisse. Et maintenant, je
reconnaîtrai alors que ce qui aura été dit, ce ne sera pas moi,
ce sera Toi, Seigneur, qui parles.
71 Je me soumets à Toi. Et avant de quitter ce ministère,
l’ancien genre, des visions et autres, à cet autel où j’ai consacré
ma vie de nouveau, allant de la prédication de l’Evangile aux
signes et aux prodiges, je me consacre de nouveau ce matin à
Toi, Seigneur, pour le service. Pour la première fois que cela a
été dit, la première fois, Seigneur, que cela a été manifesté, il y
a des témoins assis ici. Ô Seigneur Dieu, s’il y a quelque chose
pour lequel Tu peux utiliser ma vieille coquille que voici, je suis
à Toi, Seigneur. Prends-moi, modèle-moi, façonne-moi, fais
quelque chose, Seigneur, qui T’honorera et Te glorifiera.
Répands cela parmi d’autres prédicateurs. Envoie cela aux
quatre coins de la terre. Il se fait tard, Jésus vient. Bénis Ton
peuple ensemble. Sauve les perdus. Tout celui qui a levé la
main ici ce matin, sauve-le, Seigneur. Accorde-lui le Saint-
Esprit. Que sa vie Te soit consacrée. Cette petite église,
Seigneur, le pasteur, et chaque pasteur ici présent, chaque
évangéliste, docteur, chaque membre de toute autre église; ô
Dieu, en tant que corps de membres, nous nous consacrons à
Toi. Prends-nous et utilise-nous, Seigneur. Nous sommes à Toi,
nous nous attendons à venir auprès de Toi, un jour, dans la
paix.
Et maintenant, s’il y a des malades et des affligés, qu’ils
soient guéris ce matin. Que Ta grâce et Tes bénédictions
éternelles reposent sur eux, alors que nous prions pour eux en
leur imposant les mains, priant que le Saint-Esprit vienne
accomplir l’oeuvre qu’Il a ordonné d’être accomplie. Accorde-le,
Père. Par Jésus-Christ, nous demandons cette bénédiction.
Amen.
72 Je vous ai dit la franche vérité, telle que Dieu l’a révélée
et l’a fait s’accomplir, je vous ai dit la franche vérité. Et
maintenant, je cherche diligemment et je désire ardemment
vos prières. Je sais qu’un homme de mon âge, cinquante ans...
L’autre matin, je disais à mon épouse: «J’ai déjà
cinquante ans, chérie. Si je fais quelque chose pour le Seigneur,
je dois me dépêcher.»
Elle a dit: «Bill, Dieu avait formé Moïse pendant quatre-
vingts ans.» Elle a dit: «Il peut te former pendant cinquante
autres années pour obtenir de toi le service d’un seul jour. Il a
un dessein pour toi, tiens-toi donc simplement tranquille.»
Je me suis dit que c’était beaucoup de sagesse. «Tiens-
toi tranquille.» Dieu déplace chaque aiguille selon Son grand
plan. Tiens-toi simplement tranquille. Ne cherche pas à... Ne
cherche pas à pousser. Tu Le devanceras alors. Il est de loin
mieux de chercher à suivre que de conduire, parce que c’est Lui
le Conducteur.
73 Maintenant, à ma petite église ici, à mon petit troupeau
qui a été si fidèle, qui a prié pour moi partout à travers le
monde; je crois qu’il viendra une autre secousse qui ébranlera
le monde entier. Ces choses dont je vous ai parlé sont la vérité.
Au jour du Jugement, je vous rencontrerai là avec la même
histoire, tout aussi véridique que je me tiens ici.
Maintenant, je suis sûr que vous tous, vous pouvez voir
ce que c’est. C’est la venue d’une onction plus forte et plus
profonde du Saint-Esprit. Comment y entrer, je ne sais pas. Tout
ce que je sais, c’est qu’il faut que Dieu vous y introduise. Ainsi,
menez tout simplement une vie douce et humble, près de Dieu
autant que possible. Ne doutez pas de Lui. Croyez simplement
que toutes choses concourent à votre bien, et tout va concourir
au bien. Voyez?
74 Rappelez-vous simplement: Vous êtes une brebis, Il est
la Colombe. Et la colombe conduit l’agneau. Lorsque... Et
l’agneau et la colombe ont la même nature. La colombe, c’est
l’oiseau le plus doux de tous les oiseaux des cieux; un agneau,
c’est l’animal le plus doux de tous les animaux de la terre. Vous
voyez donc, leurs esprits peuvent s’adapter. Or, la colombe ne
peut pas venir sur un loup (voyez?); elle ne resterait pas là. Le
loup est un tueur. L’agneau est doux. Vous voyez donc, c’est
l’agneau et la colombe, l’un conduit l’autre. Et voyez-vous où la
colombe avait conduit l’Agneau? Droit au Calvaire pour la
crucifixion, et Il n’avait pas ouvert Sa bouche. Lorsqu’on cracha
sur Lui, Il ne répliqua pas en crachant. Lorsqu’on Le gifla, Il ne
répliqua jamais par une gifle; Il a simplement continué, sachant
qu’Il était... pour la gloire de Dieu, Il accomplissait la volonté de
Dieu.
75 Soeur Hattie, nous avons à peu près le même âge. Et
frère George Wright là, son papa et ses jeunes garçons, sa
mère, Shelby, j’aimerais dire ceci: Je pense que vous vous êtes
demandé pourquoi je m’étais levé et que j’étais sorti de la
maison aussi vite que ça. Jamais je n’avais... J’ai été là où trente
mille véritables païens avaient été sauvés du coup (en Afrique
du Sud), ils étaient venus à Christ. Je pensais que c’était la plus
forte onction que j’aie jamais sentie. Cela n’est, sous aucun
rapport, comparable à ce qui est arrivé chez le George Wright
l’autre jour. Jamais je n’avais senti pareille chose. Toute la pièce
semblait être simplement une–une lumière de la gloire de Dieu.
Or, soeur Hattie est de nature très calme, c’est une
petite femme pieuse; elle n’élève jamais sa voix sur quoi que ce
soit. Mais on pouvait l’entendre crier à un pâté de maisons
quand le Saint-Esprit avait frappé cette maison. Tout le monde,
tout le monde là avait senti Cela. C’était merveilleux. Nous
pouvons vivre longtemps. Mais soeur Hattie, tant qu’il
subsistera un souvenir dans notre esprit, nous nous en
souviendrons, soeur Hattie.
76 Maintenant, afin que les gens sachent que je leur ai dit
l’exacte vérité, voudriez-vous lever la main, soeur Hattie, afin
que cela... Soeur Hattie et vous tous qui étiez là, juste–étiez là,
juste afin qu’on voie. Voyez, les voilà. Tenez... Levez-vous,
soeur Hattie. Voilà la petite veuve sur qui le miracle était arrivé,
la première, cela avait contourné tous les gens du monde, afin
que cette chose arrive pour la première fois sur une pauvre
petite et humble veuve, sur le flanc de la colline, là-bas. Elle
essaie de cultiver du blé sur une terre écrevisse là, afin de
prendre soin de ses enfants. C’est elle que Dieu a honorée
depuis le temps de... de Jésus-Christ, en lui disant: «Demande
ce que tu veux.»
J’ai dit: «Je défie tout le monde, au Nom du Seigneur,
lorsque cet Esprit frappe et dit cela, peu m’importe ce que vous
dites, cela sera accordé.»
77 Savez-vous pourquoi les ploutocrates n’ont pas reçu
cela, ou les gens de haut rang comme cela? C’est parce que
Dieu savait qu’ils demanderaient des choses qui leur seraient
inutiles. Il donne cela aux gens dont Il sait qu’Ils demanderont
la chose correcte. Et quoi de plus cette femme pouvait... Quoi
de plus... Dites-moi simplement ce qu’elle pouvait demander de
plus grand que ça. Sa mère et son père sont sauvés; sa petite-
soeur est sauvée. Toute la famille est sauvée, sauf les deux
jeunes gens, à ce moment-là. Ils n’étaient pas sauvés.
Ce sont de pauvres gens. Shelby me disait que son
revenu régulier, en cas de bonne récolte, atteint six cents
dollars par an, en travaillant jusqu’à ce que les jeunes gens... Il
a à peu près mon âge, il est tout ratatiné, tout, et il travaille
pour prendre soin de son papa et de sa maman, ils deviennent
vieux, et–et il cherche à prendre soin de sa petite-soeur
affligée, mais lui est sauvé. Frère Wright, eux tous sont sauvés.
Mais ces deux, là, n’étaient pas sauvés. Et Hattie a demandé le
salut de ses enfants.
Tant qu’il y aura l’éternité... elle aurait pu demander dix
mille dollars, et elle les aurait reçus. Elle aurait pu demander
tout ce qu’elle voulait. Mais Dieu sait ce que vous allez
demander avant qu’Il place donc cette onction. C’est vrai.
78 Soeur Hattie, est-ce vrai que j’avais dit: «Demande ce
que tu veux. Tout ce que ton coeur désire, demande-le,
Hattie»? Est-ce vrai, soeur Hattie? Voyez? Voyez? «Demande
tout ce que tu veux, peu importe ce que c’est, demande-le.
Dieu m’avait dit: ‘Prononce simplement ce qu’elle aura
demandé, et elle l’aura.’»
Il a dit: «Demande-le maintenant, tout ce que tu
désires.» Elle l’a fait. Oh! Frère, soeur, vous rendez-vous
compte du jour dans lequel nous vivons? Le temps le plus
glorieux où le Dieu du Ciel accordera aux êtres humains de
demander tout ce qu’ils veulent, et Il vous l’accordera. Eh bien,
c’est–c’est trop profond pour mon esprit, je le sais. Mais
j’espère que mon coeur peut en contenir une aussi grande
quantité que possible. Cela–cela donc... J’ai vécu de Cela. J’ai
fait des progrès avec Ça. Je m’en vais à l’Ouest avec Ça. Je vais
aborder des réunions avec Ça. Je vis de Ça. Et les Paroles de
Dieu sont vraies.
79 Maintenant, à ce que je sache, c’est la dernière chose à
arriver. Je n’en connais pas d’autre, ce que ça peut être, juste
donner aux êtres humains: «Demandez tout ce que vous
voulez. Peu importe ce que c’est, demandez simplement cela,
et cela vous sera accordé.»
Et pouvez-vous voir la sagesse? Combien croient que–
que cette femme a demandé la chose la plus glorieuse qui
puisse être demandée? Voyons... Pouvez-vous vous représenter
une–une femme avec une soeur affligée? Elle aurait pu
demander sa guérison. Une femme pauvre; sa mère, pauvre;
son papa, pauvre; eux tous, pauvres; elle aurait pu demander
de l’argent et elle aurait reçu cela. Elle aurait pu demander qu’il
lui soit ajouté des années à sa vie et elle aurait reçu cela. Mais
elle a demandé la chose la plus glorieuse qui puisse être
demandée: le salut de sa famille qui n’était pas sauvée, et elle
a reçu cela. Amen. C’est la chose capitale: Elle a reçu cela du
même Dieu qui avait fait la promesse. Ô Dieu! Oh! combien je
L’aime!
80 Maintenant, nous allons... Y a-t-il ici des malades pour
qui prier? Levez la main.
Il y a quelques soirs, une femme m’a téléphoné (il y en a
trois, je pense, de la Californie ou quelque part là, d’après ce
qu’elles m’ont dit), elle disait: «Nous sommes venues à deux ou
trois reprises. Vous avez distribué des cartes de prière, mais
nos numéros n’ont pas été appelés.» Je lui avais fait une
promesse que si elle restait, je prierais bien pour les malades ce
matin. Combien étaient ici quand nous avons eu le
discernement et tout? Oh! Vous tous, je pense, tout le monde
ici. Voyez? Nous savons que c’est vrai. Nous allons au-delà de
ça maintenant. Oh! gloire à Dieu, nous dépassons cela
maintenant.
Peut-être que cela arrivera. Je ne sais pas ce que Dieu
fera ce matin. Mais vous qui êtes malades et affligés, je vais
vous demander de venir en petit nombre à la fois. Que ceux qui
sont de ce côté ici avancent, afin que nous puissions prier
d’abord pour ceux-ci, qui sont de ce côté-ci. Peut-être que je
peux saisir cela comme ça. Venez directement ici, soeur.
Mettez-vous en ligne ici, car nous n’avons pas... Nous devons
les renvoyer par la même allée à cause de ceux qui retournent
au même endroit. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
81 A entendre comment ce jeune homme a parlé ce matin,
je peux dire qu’il croit dans la guérison divine. Je sais qu’il croit
dans la puissance de Dieu. Y a-t-il ici ce matin un autre
prédicateur qui est un–un prédicateur qui croit que Dieu guérit
les malades? S’il y en a, qu’il s’avance ici, s’il le veut, qu’il
vienne se tenir ici avec nous pendant que nous prions pour ces–
ces malades et ces affligés. N’importe qui parmi vous les frères,
qui croit que Dieu guérit les malades. Que Dieu vous bénisse,
monsieur, passez directement devant (voyez?), nous aimerions
que vous veniez ici même avec nous. Maintenant, nous ne
savons pas ce que le Saint-Esprit peut faire. Le Saint-Esprit peut
accomplir en ce moment exactement ce qu’Il avait fait là chez
soeur Wright l’autre jour. J’espère qu’Il le fera. Je ne sais pas.
Vous comprenez... Combien savent...? Eh bien, il n’en reste pas
beaucoup parmi vous ici, de tout au début, quand les visions
avaient commencé. Je ne sais pas ce qu’elles feront quand il y
en aura. Tout relève de la volonté de Dieu, et ça doit être
contrôlé par Dieu. Combien savent cela? Dieu ne peut pas
confier à l’homme de contrôler les choses. Si c’était le cas, alors
(voyez?), ça ne serait pas Dieu. Ça ne serait pas Dieu; ça
serait... J’aimerais que vous pensiez, ici, amis, dans ce petit
endroit modeste... mais combien le Seigneur nous a
absolument, Frère Mike, au-delà de toute ombre de doute, nous
a bénis, Il a accompli et Il a fait exactement ce qu’Il avait
promis de faire.
82 Combien ont déjà entendu parler de la perception
supersensorielle? Beaucoup parmi vous. Ce n’est–ce n’est que
de la mythologie, du spiritisme. Mais vous savez, ils ne peuvent
pas... Ces choses ne durent pas. Ça ne subsiste pas. Ils ne
peuvent jamais prendre quelque chose de matériel. Ils vont
s’asseoir là et avoir... Ils disent: «Il y a un esprit; il y a un
esprit.» Et on essaie d’en prendre une photo ou quelque chose
comme ça, on n’y arrive pas. Voyez, c’est juste... Cela n’est pas
là. C’est psychique, mental. Voyez?
Mais ce que Dieu fait est parfait. Lorsque Moïse jeta sa
verge, le magicien jeta aussi la sienne, et toutes les deux se
transformèrent en serpents. Est-ce vrai? Mais qu’arriva-t-il à la
verge de Jannès et de Jambrès? La verge de Moïse avala cela. Et
lorsque Moïse ramassa sa verge, c’était toujours une verge.
Mais où était leur verge? A l’intérieur de la verge de Moïse.
Voyez, on ne pouvait plus voir cela.
Lorsque Dieu fait quelque chose, Il le rend réel. Eh bien,
on me dit que le Saint-Esprit... Vous savez, on dit que ce sont
juste des gens qui sont travaillés par des émotions, que c’est
mental. Ces visions et autres, que c’est juste de la télépathie
mentale.
83 Eh bien, lorsque George J. Lacy a examiné cette photo-
là, lorsque l’Ange du Seigneur... Beaucoup parmi vous ici ont vu
cela à la rivière, et à plusieurs reprises. Il a dit: «Frère Branham,
l’oeil mécanique de cet appareil photo ne prend pas de la
psychologie.» Il a dit: «La Lumière était là.» Ça y est. Cela
demeure. C’est vrai.
Vous voyez donc, c’est le même Ange de Dieu.
Maintenant, regardez Cela. Sa nature le prouve. Quand Il était
ici sur terre, Il habitait dans un... le Seigneur Jésus-Christ, qui
était Dieu rendu manifeste. Et alors, Jésus a dit: «Encore un peu
de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me
verrez, car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du
monde. Et vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.»
Eh bien, observez Cela lorsque Cela vient... Un homme
peut dire n’importe quoi. Mais lorsque Dieu confirme cela, c’est
la vérité. Eh bien, observez la nature de cet Ange-là. Lorsqu’Il
obtient qu’une personne Lui soit tellement soumise, Il fait la
même chose que Jésus avait faite lorsqu’Il était ici sur terre,
parce que nous sommes des fils et des filles de Dieu, si nous
sommes nés de Son Esprit. Voyez? Ce n’est pas une chose
mythique. Il y a des preuves pour le démontrer. Cela prouve
que c’est la vérité. Donc, notre salut est absolument parfait.
84 Le Dieu des Cieux qui a amené tous les prophètes à
parler de la Venue du Seigneur Jésus... Et Jésus, lorsqu’Il est
venu, Il a accompli chaque prophétie. Beaucoup d’elles furent
accomplies à la Croix: «Il a été blessé pour nos péchés», et ce
que David avait dit: «Mon Dieu... m’as-Tu abandonné?» Mais
lorsque Dieu envoie un prophète, un prophète parle, Dieu
confirme que c’est la vérité, si c’est Dieu. C’est par là qu’Il a dit
qu’on les reconnaîtra. «S’il parle et que ce qu’Il dit s’accomplit,
alors croyez-le, car Je suis avec lui.» Si cela ne s’accomplit pas,
alors cela... Ils–ils ne le sont pas. Ce sont de faux prophètes. Il a
dit: «Mais marquez-les, voyez si cela s’accomplit.»
Suivez donc. Si Dieu, qui a parlé par les saints
prophètes, avait parlé de la Venue du Messie pour la gloire et
l’honneur de Dieu... Si je savais qui deviendrait le président au
prochain automne, que je le disais, ça serait une prophétie.
C’est vrai. Mais Dieu ne donne pas des prophéties comme ça,
juste pour... oh! juste pour jouer. Dieu fait quelque chose pour
Sa gloire. Voyez?
85 Mais lorsque le Messie est venu, lorsque le Messie est
parti... J’aimerais vous demander à vous tous, méthodistes,
baptistes, presbytériens, catholiques, luthériens, pentecôtistes,
nazaréens, pèlerins de la sainteté, vous tous, j’aimerais vous
poser une question: Ne pensez-vous pas que ce Roi des
prophètes, Jésus, saurait comment établir Sa propre Eglise? Si
tous les prophètes ont parlé de Lui, ils L’ont pointé...
Quel genre d’Eglise a-t-Il établie? Lorsqu’Il partait, Il a
dit... Lorsqu’Il était ici sur terre, Il a dit à Pierre: «Sur la
révélation de la Parole de Dieu, a-t-Il dit, sur ce Rocher, Je
bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne
prévaudront point contre Elle.» C’est vrai, n’est-ce pas? C’est
vrai. Lorsqu’Il était... Avant de partir, dans Marc 16, Il a dit:
«Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» A-
t-Il dit cela? «En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils
parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents, s’ils
boivent quelque breuvage mortel...» Il a aussi dit: «Vous ferez
aussi les oeuvres que Je fais.» Est-ce vrai? Ce sont les signes
qui doivent suivre Son Eglise. Ce n’est pas une dénomination.
C’est une organisation instituée, ordonnée de Dieu, remplie du
Saint-Esprit, une Eglise née du Ciel, issue de toutes les
dénominations, un groupe de véritables croyants.
86 Ces prédicateurs qui se tiennent ici sont bien avec moi,
nous sommes des hommes. Lui est Dieu. Mais nous sommes ici
pour Le représenter. Nous sommes ici pour vous dire que
nous... Dieu nous a envoyés accomplir cette oeuvre, imposer
les mains aux malades: «Voici les miracles qui accompagneront
ceux...» Ces miracles, tous les signes dont Il a dit qu’ils
accompagneront le croyant. Ils les accompagnent ici. Ils les
accompagnent.
Dieu ne fait acception de personne. Ce qu’Il a fait pour
Hattie, Il le fera pour vous. Ce qu’Il a fait pour l’aveugle, Il le
fera pour vous qui êtes aveugle. Ce qu’Il a fait pour le sourd, Il
le fera pour vous. Tout ce qu’Il a fait pour quelqu’un d’autre, Il
le fera pour vous, si seulement vous croyez. Est-ce vrai?
Maintenant, Frère Teddy, j’aimerais que vous jouiez
Crois seulement. Quand ces gens seront passés dans la ligne,
alors nous prendrons l’autre côté. Nous allons passer, nous
tous, vous imposer les mains, prier pour vous afin que vos
maladies soient guéries. Et cela peut... Ce sera... Et je ne sais
pas ce que Dieu va faire. Je me tiens simplement ici maintenant
même, sans savoir quoi faire. Je vais juste prier pour les
malades comme j’avais promis à quelqu’un de le faire, juste
prier pour le...
Le dimanche passé... vous vous rappelez, je vous avais
dit le dimanche passé que c’étaient les–les–les révélations et
autres. Ce dimanche-ci, je prierai pour les malades.
87 Prions maintenant. Seigneur, nous nous tenons ici
comme Tes serviteurs. Nous nous tenons devant Ton peuple.
Nous voici. Nous ne savons pas ce que Tu feras. Tu peux parler
en langues. Tu peux interpréter. Tu peux donner une vision. Tu
peux m’amener à tenir la main de quelqu’un en vue d’une
révélation. Tu peux parler et donner l’autorité de dire tout ce
que Tu veux. Je ne sais pas ce que Tu vas faire, Seigneur. Et Tu
veux peut-être que nous imposions les mains aux malades.
Nous ne savons pas ce que c’est; nous voulons simplement Te
plaire, Seigneur. Nous nous tenons ici comme Tes serviteurs, et
ceux-ci sont Ton peuple. Et nous essayons de leur venir en aide
selon ce qu’ordonne Ta Parole. Nous essayons de suivre Tes
instructions. Et je Te prie, Seigneur, de nous accorder ce dont
nous avons besoin pour assister les gens, par le Nom de Jésus-
Christ. Amen.
J’aimerais que tous les autres parmi vous gardent les
têtes inclinées et prient, pendant que frère Wood, s’il vous
plaît... Et les frères prédicateurs, je pense que nous nous
tiendrons là même. Combien y en a-t-il là? Quatre d’entre vous
ici. Très bien, deux d’entre vous de chaque côté-là, je me
tiendrai juste ici au bout de la ligne, ici même. Voyez? Juste un
instant. Maintenant, juste–juste... Venez ici, Frère Gary.
Maintenant, c’est ça. Tenez-vous juste là. Au fur et à mesure
qu’ils passent, toute l’assemblée... Maintenant, si vous les
petits garçons, vous voudriez reculer un tout petit peu afin
qu’ils puissent passer. Maintenant, comme vous priez tous,
regagnez directement vos–vos sièges. Après, dans quelques
minutes, je ferai venir l’autre côté.
88 Maintenant, que chacun de vous, non seulement les
prédicateurs, mais vous tous, vous devriez prier pour ces gens.
Vous ne savez pas ce que Dieu pourra faire pour vous pendant
que vous priez pour quelqu’un d’autre. Et si vous disiez la chose
correcte? Qu’arriverait-il si... Voici une femme qui se tient ici,
qui est si malade qu’on doit la tenir debout. Et si votre prière
serait la chose juste, juste comme Banks avait dit la chose
juste, comme Hattie avait dit la chose juste? Et si vous disiez la
chose juste, et que c’est votre prière qui amène Dieu à
descendre accomplir quelque chose? Voyez, ce n’est pas juste
une seule personne; c’est l’Eglise du Dieu vivant. Tout le
monde...?... Maintenant, que tout le monde soit en prière.
89 Maintenant...?... Frère Banks, faites simplement passer
les gens. Que quelqu’un se tienne ici, s’il vous plaît...?... les
huissiers... Frère Willard, vous, aidez-nous par là. Et frère
Banks, vous, venez ici...?...
Prions. Seigneur Jésus, les gens sont maintenant venus
pour être guéris. Qu’ils soient guéris...?...
Passez directement devant maintenant, chacun...?...
Priez donc, frères...?... [Cette partie de la bande est inaudible.–
N.D.E.] Un tas de ces mouchoirs, Seigneur, ces petits tissus qui
seront envoyés aux malades et aux affligés à divers endroits.
Puissent-ils être bénis, Père, pour l’honneur et la gloire de Dieu,
au Nom de Jésus-Christ. Amen.
90 (On a un message ici même. Soyez alors prêt vers ce
moment-là.)
Très bien. Si le Seigneur vous bénit, frère [Un frère parle
avec frère Branham.–N.D.E.] Eh bien, de–de l’Oregon. San
Jose... Eh bien, merveilleux! Que Dieu vous bénisse. J’espère–
J’espère que ça sera l’une des réunions les plus glorieuses.
Merci, mon frère. Que le Seigneur vous bénisse.
C’est comme au Ciel, n’est-ce pas? Lorsqu’on pense à la
prédication de l’Evangile et aux âmes qui lèvent les mains vers
Christ, des malades et des affligés qui passent dans la ligne, le
service des baptêmes, la communion, la fraternité; c’est juste–
juste une petite touche du Ciel sur terre. Vous savez, Il... Je sens
comme l’apôtre qui a dit une fois: «Il fait bon être ici.» Si nous
pouvons... Nous n’avons pas besoin que d’un tabernacle, mais...
Nous aimons être ici pour le service de Dieu.
91 Maintenant, que chacun de vous qui êtes passés par la
ligne ce matin, pour qui on a prié, se souvienne bien que le
même Dieu qui avait accordé toutes ces choses dont vous avez
entendu dire qu’elles se sont accomplies à travers le pays...
Elles sont vraies, vraies au possible. Et tous ces prédicateurs ici,
ce qui a été fait dans leur ministère, ce qui a été fait dans le
ministère que le Seigneur m’a donné. Nous nous sommes tenus
ici avec sincérité, de tout notre coeur, priant et vous imposant
les mains, exactement ce que Jésus avait dit: «Voici les miracles
qui accompagneront ceux qui auront cru: Ils imposeront les
mains aux malades et les malades seront guéris.»
Maintenant, ça doit juste... Il n’y a qu’une seule chose
qui peut empêcher cela de s’accomplir, ça serait votre
incrédulité en cela. Jésus a dit: «Venez à Moi vous tous qui êtes
fatigués et chargés, Je vous donnerai du repos. Que celui qui
veut vienne.»
Maintenant, il n’y a qu’un seul moyen pour vous de rater
cela. La Parole de Dieu est vraie. Un seul moyen pour vous de
rater cela, c’est de ne pas venir. N’est-ce pas vrai? C’est le seul
moyen pour vous de rater cela. Dieu a dit: «Voici les miracles
qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les
mains aux malades et les malades seront guéris.» Il n’y a qu’un
seul moyen pour vous de rater cela, c’est de ne pas croire cela.
Si vous croyez la Parole de Dieu, Dieu tiendra Sa Parole. Vous
voyez, pour... Ce sera... C’est le premier, l’initial... C’est ainsi
qu’il faut prier pour les malades: Les faire passer, leur imposer
les mains ou les oindre; ou tout ce que Dieu a dit comment...
92 Mais après tout cela, pour que Dieu vous fasse savoir
qu’Il est au milieu de Son peuple, Il accomplit des signes et des
prodiges. Et voyez, ce sont des prodiges et des miracles du
Dieu vivant, pour accomplir des choses qu’Il fait. Maintenant, Il
est merveilleux. Ne le pensez-vous pas?
Maintenant, les frères s’apprêtent là-dedans pour le–
pour le service des baptêmes. Ça se fera vite. Et maintenant,
ceux qui vont être baptisés, les femmes vont dans la pièce...
N’est-ce pas vrai, les femmes là-bas? Les femmes ici, et les
hommes de ce côté-ci.
Pendant que nous nous apprêtons pour le service des
baptêmes, j’aimerais lire une portion des Ecritures dans les
quelques prochaines minutes. Et nous serons... Je sais que
certains parmi vous, vous devez avoir mal aux jambes à force
d’être restés debout. Si vous pouvez encore tenir quelques
instants, vous verrez un beau spectacle, lorsque vous verrez la–
l’immersion de ces gens.
93 J’aimerais lire quelques passages maintenant, dans le
Livre des Actes, chapitre 2, pendant qu’on s’apprête pour le
baptême. Je pense qu’il n’y a que deux ou trois à baptiser. Ça
ne prendra qu’un instant. Et j’aimerais que vous écoutiez
attentivement maintenant. Je vais commencer la lecture dans
Actes 2, verset 28. Je commence la lecture:
Tu m’as fait connaître le sentier de la vie... les
sentiers de la vie... (C’est au pluriel) Tu me rempliras de
joie par ta présence.
Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire
librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort,
qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore
aujourd’hui parmi nous.
Comme il était prophète (Combien savent que
David était un prophète? Assurément Il était psalmiste
et prophète.), et qu’il savait que Dieu lui avait promis
avec serment de faire asseoir un de ses descendants
sur son trône,
C’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et
annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans
le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la
corruption.
C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en
sommes tous témoins. (C’est comme aujourd’hui, on
dirait, n’est-ce pas? Nous sommes témoins de ces
choses. Je peux dire ce matin, Hattie, vous autres, que
nous sommes témoins de ces choses.)
Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le
Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu,
comme vous le voyez et l’entendez.
Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-
même:
Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma
droite (Vous vous rappelez le dimanche passé comment
nous avons parlé des prophètes, de tous ces grands
hommes, comment ils ont dû mourir. Mais Un est venu,
la Semence Royale.) Assieds-toi à ma droite,
Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied.
Que toute la maison d’Israël sache donc avec
certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que
vous avez crucifié.
Après avoir entendu ce discours (que Jésus était à
la fois Seigneur et Christ), ils eurent le coeur vivement
touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres:
Hommes frères, que ferons-nous?
Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de
vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le
pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint
Esprit.
Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et
pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre
que le Seigneur notre Dieu les appellera.
Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et
les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération
perverse.
Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et,
en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta
d’environ trois mille âmes.
Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres,
dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain,
et dans les prières.
La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait
beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.
Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu,
et ils avaient tout en commun,
...vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en
partageaient le produit entre tous, selon les besoins de
chacun.
Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au
temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et
prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de
coeur,
Louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le
peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise
ceux qui étaient sauvés.
94 Maintenant, juste un... Pendant qu’ils viennent à l’eau...
Faites-moi savoir qu’il prend... il va à l’eau.
Afin que vous sachiez que la grâce souveraine règne
avec Dieu, j’aimerais revenir. Je ne peux simplement pas
m’empêcher d’ajouter autre chose. Savez-vous que ces jeunes
gens, les enfants de cette femme qui ont été sauvés, Dieu
savait cela avant la fondation du monde et que leurs noms
étaient en fait inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la
fondation du monde? C’est la Bible qui le dit. Et cela n’avait
qu’à marcher en cette minute-ci... Savez-vous que Dieu savait
que nous nous tiendrions ici, des dizaines de milliers d’années
avant la fondation du monde? Savez-vous qu’Il savait que nous
nous tiendrions ici ce matin? La nature infinie de Dieu
connaissait chaque mouche, chaque pouce, chaque fois qu’ils
battraient l’oeil, la quantité de suif qu’ils produiraient. Avant la
fondation du monde, Dieu savait cela.
95 Maintenant, vous direz: «Eh bien, s’Il le sait, pourquoi
alors prêchez-vous?» C’est Dieu... une partie du programme de
Dieu. La prédication fait partie de Son programme. Lorsqu’Il a
regardé les apôtres, Il a regardé la moisson, Il a dit: «La
moisson est mûre, il y a peu d’ouvriers. Priez le Maître de la
moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson.» Combien
s’en souviennent? Eh bien, pourquoi devraient-ils prier le Maître
de la moisson d’envoyer les ouvriers dans Sa moisson, si le
Maître de la moisson se tenait là sachant que cela devait être
fait? Pourquoi? Dieu a ainsi arrangé cela, afin que Son...
Maintenant, écoutez ceci. Dieu a ainsi arrangé cela, afin
que Son programme ne puisse pas être exécuté sans vous et
moi. Et tant que nous ne faisons pas ce que Dieu nous conduit à
faire, nous paralysons Son programme. Mais lorsque l’Eglise
s’avancera sous l’onction du Saint-Esprit, alors nous sommes
dans la volonté de Dieu, accomplissant Son programme.
96 Oh! Dès mon retour de la Californie, le Seigneur voulant,
ce dont le Branham Tabernacle a besoin, c’est d’un réveil. Ils
ont besoin d’un réveil et d’un remplissage du Saint-Esprit.
Je...?... Ce dont le tabernacle a grandement besoin, certains des
gens les plus braves du monde viennent ici. Mais ce dont nous
avons besoin, c’est du baptême du Saint-Esprit. Je le sens, je
peux le dire. Et aussitôt revenu, le Seigneur voulant, nous allons
tenir un réveil dans ce but-là même; ainsi, le ministère de ce
tabernacle, et les autres qui cherchent le Saint-Esprit peuvent
venir Le recevoir, les baptistes et tout le reste. Les réunions de
prière ici pour recevoir le Saint-Esprit. Cela...?... la volonté de
Dieu et continuer avec le programme de Dieu tel qu’il évolue.
Que le Seigneur vous bénisse. Je pense qu’ils sont prêts
maintenant au baptistère. Chargez-vous de les amener. Et je
vais entrer là prier pour eux...?...

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