Evaluation de Formations
Evaluation de Formations
AVANT PROPOS
I.1. OBJECTIFS
1. Donner aux Etudiants une bonne connaissance leur permettant d’utiliser les
mesures effectuées sur les parois d’un sondage pour évaluer les
caractéristiques des formations souterraines récupérées par le forage,
L’Evaluation des formations est un processus qui consiste à utiliser les mesures
de sondage pour évaluer les caractéristiques des formations souterraines.
-Gisement
-Forage
-Production fond
-Production surface
L’Evaluation des formations fait donc partie de la première étude qui consiste à
établir un projet de développement qui cherchera d’optimiser la récupération
des hydrocarbures dans les conditions économiques données.
Cette étude fait appel à plusieurs techniques dont la sismique, les diagraphies
qui permettent d’établir une image du gisement ou modèle géologique
mettant en évidence les données sur les réservoirs et sur les fluides.
-L’ Analyse des carottes : elle constitue une mesure directe sur les carottes. Les
informations de la carotte comprennent: la lithologie, les hétérogénéités de la
roche réservoir, les données de la pression capillaire,…
-Essais de puits : Ils permettent de connaitre le potentiel des puits qui est un
autre élément fondamental d’appréciation de la « valeur » du gisement
découvert. Ces essais consistent donc à mesurer les débits en surface et les
pressions des fluides en surface et au fond du puits, et permettent de plus
d’obtenir des renseignements très importants sur le réservoir, notamment la
perméabilité moyenne, (mais cette fois -ci) dans un rayon qui peut atteindre
plusieurs centaines de mètres autour du puits.
I.1.INTRODUCTION
Les informations recueillies lors des diagraphies appelés log sont très
précieuses pour l’interprétation géophysique et géologique des terrains
d’étude qui, dans notre étude, concerne l’étude d’un gisement et la
détermination de ses composantes. Les diagraphies dans la production
pétrolière aident le géologue à concilier la présence fictive des hydrocarbures à
la réalité.
Géonics EM29 :
La porosité neutron,
Le gamma naturel,
Par Cyril PULULU, Géologue. +243815338197/+243891016221 Page 4
IFG enregistre :
La température,
La densité,
Géophones verrouillés,
Arrangement d’hydrophone.
I.1.1. But
Est-ce que les potentielles zones poreuses sont-elles telles qu’elles ont
été prédites de données sismiques ?
Ya-t-il dans les puits un coincement (key-seat) ou des pattes des chiens
(dog legs) qui correspondent à la variation de la déviation dans un sens,
puis dans un autre dans un forage/ double cambrure dans un tuyau ?
Où est-ce qu’on peut trouver une bonne place pour placer le packer en
vue d’effectuer les Essais (packer seat for testing) ?
Les diagraphies instantanées sont des mesures diverses, fournies par le biais
du circuit de la boue. Il s’agit de la vitesse d’avancement de forage, de l’examen
des déblais et des carottes et autres.
HAUTEUR CROCHET
POIDS DU CROCHET (WOH)
RPM
COUPLE (TORQUE)
PRESSION D’INJECTION (SPP)
PRESSION ANULAIRE (ANNULAR PRESSURE)
COUPS DE POMPE
NIVEAU DE BOUE DANS LES BASSINS
PARAMETRES BOUE A L’ENTREE (Densité, température, Conductivité,
Débit boue entrée,…)
LA LITHOLOGIE (nature des roches), LA STRATIGRAPHIE, LA DATATION
LES CARACTERISTIQUES DES RESERVOIRS
LES ENTRES ET LES SORTIES RES RESERVOIRS
LES COUVERTURES
FORMATIONS RICHES EN MATIERE ORGANIQUE
LES INDICES PETROLIERS (liquides solides et gazeux)
Ces paramètres peuvent se résumer en 3 catégories (mécaniques, hydrauliques
et géologiques).
A. Paramètres mécaniques
Elle fournit également les premières données disponibles sur les formations
pénétrées quand les déblais et l’information de la diagraphie de boue de forage
si elle accuse un temps de décalage avant leur observation à la surface.
Il est à noter que le ROP est inversement proportionnelle temps mis pour forer
une tige (temps de pénétration) c à d plus on met peu de temps pour forer une
tige plus grand sera le ROP.
1) Le type d’outil de forage ; les outils de forage ont été adaptés pour
différentes roches rencontrées et les différentes techniques de forage.
Pour les formations tendres (argiles, sables,…) il existe des outils à dents
fraisées et pour les formations dures (roches compactes) des outils à
insert. En cas d’alternance des formations tendres et dures, les variations
de la vitesse de pénétration seront en relation avec le type d’outil
2) Diamètre de l’outil de forage ; la vitesse d’avancement pour une
formation donnée augmente lorsque lors que le diamètre de l’outil
diminue.
3) Paramètres de forage (WOB, RPM, etc.).
Des tests en laboratoire et dans les puits ont montré que la vitesse
d’avancement était liée aussi au poids sur l’outil et à la rotation.
4) L’usure de l’outil ; il est connu que l’usure de l’outil affecte les
performances de celui-ci.
Si les formations géologiques et les paramètres de forage ne varient pas,
on peut voir que le ROP a tendance à diminuer avec le temps.
Par expérience, le ROP suit une relation empirique 1/a P empiral (a : étant
un paramètre lié au profile des dents des outils de forage).
Facteurs hydrauliques
Facteurs Géologiques
A.2. WOB
C’est le poids sur l’outil de forage, il augmente avec la profondeur par ajout des
tiges.
A.2.1. Importance
Ce paramètre est extrêmement important car il permet de (d’) :
Contrôler les conditions de forage
Optimiser les paramètres de forage
Faire la correction pour l’élongation des tiges de forage
Eviter la friction et le blocage en manœuvre
Normaliser le ROP pour les corrélations
Calculer le « d » exposent
A.3.1. Importance
A.4.1. Importance
B. Paramètres hydrauliques
Parmi les paramètres hydrauliques enregistrés, nous pouvons citer :
• Débit entrée et sortie (flow in and out)
• Volume de boue dans les bassins (surface)
C. Paramètres géologiques
Ces paramètres servent à l’établissement de la colonne lithologique au niveau
du puits. Cette dernière détermine :
• La lithologie (nature des roches), la stratigraphie, la datation
• Les réservoirs
• Les couvertures
• Formations riches en matière organique
• Les indices pétroliers (liquides solides et gazeux)
Il est à noter que ces données sont déterminées suite à l’analyse des déblais de
forage.
Avant 1935, les déblais de forage étaient la source principale des informations
géologiques. A cause de leurs limitations, des erreurs dans les corrélations ont
été souvent soumises. Ces erreurs n’ont pas permis la mise en production de
plusieurs réservoirs prolifiques importants.
Les diagraphies électriques sont utilisées depuis 1935. Elles ont fourni des
informations très utiles et fiables sur les couches et la nature de leurs fluides en
place.
De nos jours, les déblais de forage sont utilisés pour déterminer la nature des
roches dont les propriétés électriques et physiques sont communément
enregistrées dans les diagraphies électriques. Combinés aux diagraphies, ces
déblais peuvent donner quelques informations sur l’environnement de dépôt.
Ces informations sont souvent complétées par les carottes des puits.
C.1.2. Définition
La nature géologique de ces débris, leur taille, leur forme, leur couleur,
leur porosité, leur contenu en fluides (eau, hydrocarbures, autres gaz)
fournissent des informations précieuses sur les roches forées.
5
1
3
I.2.2.1. Définition
Les diagraphies électriques avaient déjà été utilisées depuis 1920 dans
l’industrie minière pour le succès de recherche des gisements utiles, leur
utilisation n’a été qu’un succès partiel à cause des altérations superficielles des
roches. Ces altérations ont souvent tendance à masquer les caractéristiques
des roches en profondeur.
Connad et Marcel Schlumberger ont appliqué ces diagraphies dans les puits
pétroliers avec des résultats satisfaisants. Il fut observé qu’à la surface comme
en profondeur les propriétés électriques des roches sont fondamentalement
identiques malgré les effets des altérations. Assi, ces diagraphies ont
démontré la relation entre les propriétés électriques mesurées dans les puits
avec les caractéristiques géologiques des réservoirs.
Le concours des carottes est déterminant pour ce faire. Il est établi que ces
diagraphies ne mesurent que les propriétés électriques et autres
caractéristiques physiques des roches, qui, souvent ne sont qu’en relation
indirecte avec les réservoirs.
Le potentiel spontané (PS) mesure le courant électrique qui circule dans les
formations adjacentes au trou, en raison des différences de salinité entre la
boue de forage et l’eau de formation. Représenté sur un diagramme en
fonction de la profondeur, le P.S ; peut être visuellement interprété pour
délimiter le réservoir et les couvertures argileuses.
Sont utilisées essentiellement pour calculer les saturations en eau, huile et gaz.
Selon le type de boue employée et la taille d’investigation requise, on utilisera
différents types des mesures de la résistivité des formations : l’induction, la
résistivité conventionnelle ou bien le laterolog. Il et à noter que les plus fortes
résistivités indiquent la présence d pétrole et gaz.
0,45 -0,15
0,30
0,15
0
2
Fig. 5: Représentation
3 d’un log Neutron
4
Le log de cette figure stipule que la grande valeur de densité est attribué aux
roches situées à 1m et les plus petits à 5m, c'est-à-dire la porosité es de 0,33%
à la surface et atteint son maximum à 0,08m tout en diminuant en fonction de
la profondeur jusqu’à 5m elle atteint la valeur 0.
1
PULULU. C, Op. Cit.
4030 (3)
50
(4)
60
70
8 (5)
Valeurs Angulaires (pendage)
Ici les résultats sont présentés sous forme de tracée des flèches (fig.6), à
l’intersection entre la valeur angulaire et la profondeur, on assimile une rose de
vent pour parvenir à lire cette diagraphie. C’est ce qui permet de déterminer
les valeurs angulaires et les azimutes ci-dessous.
1-angle=60° pendage, -Azimut=45°N-E
2-angle=2,5°pendage, -Azimut= 30°SSW
3-angle= 7,5°pendage,-Azimut=25°SSE
4-angle=40°pendage, -Azimut=45°SE
5-angle=5°pendage, -Azimut=45°NE
En effet, les fissures ou les zones de cisaillement peuvent servir les voies
d’accès à l’eau souterraine s’il existe des graduant hydrogéologiques dans les
massifs rocheux.
Cette diagraphie peut être interprétée sous forme de tableau comme suit:
A. PLT et PCT
L’augmentation du GOR,
B. TMD ou TDT
La diagraphie TMD ou TDT est capable de jouer un rôle très utile dans le
diagnostic des problèmes de production et dans le contrôle des mouvements
de fluide derrière le tubage. Là où la porosité est suffisamment développée, la
diagraphie à neutrons pulsés peut être utilisée en combinaison avec les autres
diagraphies enregistrées en trou découvert pour fournir une évaluation dans le
temps de la saturation d’eau à travers le casing.
g) F3, le brut de fond radioactif fourni par le détecteur éloigné. Il sert à détecter
les augmentations du bruit de fond afin de percevoir en particulier si une
augmentation de F1 est vraiment significative (due par exemple à la présence
de gaz) ou simplement due à la présence d’éléments très radioactifs.
1. La diagraphie CBL
Est un instrument de :
1° Temps (t) : mis par un signal du son pour atteindre le récepteur situé à 3
pieds.
2. La diagraphie VDL
L’enregistrement des mesures se fait sous forme des courbes qui montrent les
variations des paramètres physiques en fonction de la profondeur. Le
phénomène mesuré peut être naturel ou provoqué.
Les valeurs de Gamma Ray élevées peuvent être dues à la présence dans
un calcaire ou un grès des éléments radioactifs, il faut chercher des
informations additionnelles sur le log neutron, le log de densité, voir
même les logs acoustiques et thermiques,
-Les données des carottes sélectionnées sont aussi utilisées pour calibrer les
réponses de la diagraphie, telles que les diagraphies acoustiques, de densité ou
de neutron pour déterminer la porosité
-Les données des carottes sont devenues une source indispensable dans la
collecte des données de base du réservoir dirigées vers l’évaluation finale des
hydrocarbures récupérables dans le réservoir
La Porosité
La Perméabilité
La Mouillabilité
La Lithologie
Par Cyril PULULU, Géologue. +243815338197/+243891016221 Page 32
Les propriétés électriques
Etc.
Etant donné que les données de carottage peuvent être obtenues à frais
minimum pendant le développement du réservoir, le programme d’évaluation
des formations et la coordination des programmes du carottage et
d’enregistrement des diagraphies devraient être planifiés de façon plus courte
après la découverte de puits.
Comme déclaré pus haut, l’un des buts principaux dans la conception du
programme de carottage est de minimiser le nombre des puits devant être
carottés et de compter plus sur les diagraphies pour fournir les
données d’évaluation recherchées dans les puits non carottés.
Clark et Shearin ont fait voir que les programmes couronnés de succès doivent
être basés sur un puits d’alimentation par 640 acres (environ 260 Ha) alors que
les autres exigent qu’un puits soit foré par 320 acres (environ 130Ha) au moins.
-Le carottier
Quelques fois les carottes latérales sont prélevées dans les puits d’Exploration
importants, spécialement dans les réservoirs potentiels pour identifier
correctement les formations géologiques rencontrées. Souvent le sommet des
réservoirs prolifiques se caractérise par une augmentation de la vitesse
nécessaire du sondage. Chaque augmentation sensible de cette vitesse
nécessitera l’arrêt du forage et la remontée des déblais du fond à la surface. Au
cas où ces déblais manifestent des indications d’huile ou de gaz, une carotte est
prélevée et ce « drilling break » constituera un point de carottage du réservoir.
Depuis 1950 les carottes ont permis d’obtenir des connaissances nouvelles sur
l’environnement de déposition des réservoirs poreux et perméables. Les
carottes ont démontré que le développement de la porosité et de la
perméabilité est fonction de l’environnement de déposition qui, de plus, a un
impact marquant sur la texture des roches réservoirs.
II.2.1.1. La Structure
Selon Pettijohn et Potter (1964), la structure est une propriété d’une roche et
un guide vers son origine. Tout comme la texture traite avec les relations de
grain à grain dans une roche, la structure se préoccupe de l’organisation du
dépôt, de la manière dont il est mis ensemble. La structure a à faire avec les
discontinuités et les majeures hétérogénéités. En conséquence, les structures
sont des traits plus grands qui en général, sont les mieux étudiés dans
l’affleurement que dans le spécimen de la main ou la section mince. Elles
expliquent les variations locales de la composition ou de la texture. Une
structure sédimentaire se réfère aux traits morphologiques megascopiques.
Ces traits ont été étudiés pendant un certain temps, car ils sont
souvent visibles à l’œil nu. Ils incluent l’épaisseur et la forme des couches, leur
organisation interne, la nature de leurs surfaces, les joints, les concrétions
(épaississement ou réunions des parties en un corps solide), les clivages et le
contenu fossile.
Cette classification peut être basée sur le temps de leur formation. Les
structures sont définies comme étant :
Une seconde classification peut être suggérée laquelle est basée sur les agents
ou processus, qui ont créé les structures sédimentaires :
3°) Biologiques : Tels que l’enfouissement, les traces, les traînées, les
empreintes de pattes, les traces des racines, etc.
1°) Structures Externes : Qui couvrent la taille et la forme des couches, ainsi
que la nature de leurs limites et les formes des plans supérieur inférieur de la
stratification.
II.2.1.2. La Texture
La Texture est en relation avec les aspects géométriques des constituants des
roches tels que les grains, ou les particules, les cristaux (par exemple leur taille,
forme, aspect), la matrice et le ciment, leur arrangement et le classement, et
aussi les contacts grain-grain, grain-matrice ou grain-ciment. Les propriétés
pétrophysiques d’une roche, telles que ses porosité et perméabilité, dépendent
essentiellement de la texture, de là son importance dans l’interprétation
sédimentaire.
II.2.1.3. La Composition
Il existe différents types des carottages qui sont utilisés en conjonction avec le
forage rotatif, lesquels comprennent :
Les carottes sont prélevées avec un carottier à double coquille. Ce carottier est
placé au fond des tiges de forage à la place du trépan.
-La carotte de grand diamètre obtenue pour une dimension de puits donnée.
-Grand % de récupération
-Carottage et forage alternatifs sans faire la remontée avec les tiges de forage
Par cette méthode une carotte de petit diamètre est coupée sans faire
remonter le train des tiges. Ce carottage est rapide et moins coûteux, mais il
n’est pas désirable pour l’analyse de la carotte à cause du petit diamètre.
-Réduction de pression
-Réduction de la Température.
1. Porosité
t=u + r
-faible si
-médiocre si 5%
-moyenne si 10%
-bonne si
-excellente si
Il est à noter que les porosités sont obtenues soit à partir de mesures sur
carottes, soit à partir des diagraphies. Pour ce qui est de la mesure sur carottes,
on a :
2. La Perméabilité
En cours d’exploitation, les fluides circulent dans les pores avec plus ou moins
de facilité, suivant les caractéristiques du milieu poreux.
La gamme des perméabilités rencontrées est très étendue ; elle varie depuis
0,1 mD jusqu’ à plus de 10 D. On peut employer les termes suivants pour
spécifier la valeur de la perméabilité :
1 à 10 m D : faible
10 à 50 m D : médiocre
50 à 200 m D : moyenne
500 m D : excellente
Vers 1856, Darcy a étudié l’écoulement de l’eau à travers les filtres de sable et
comme résultat, il a formulé la loi de l’écoulement du fluide portant son nom.
La Perméabilité Absolue d’une porosité moyenne aux fluides est définie comme
« le taux d’écoulement d’un liquide spécifique à travers une coupe
transversale d’une porosité moyenne (100% Saturé de ce fluide) sous un
gradient d’une unité de pression et les conditions d’un écoulement visqueux ».
Cette loi a été énoncée symboliquement comme suit :
3. La Saturation
III.1. GENERALITES
-quantités en place, ou
-volumes de fluide en place : huile et gaz en place, (OOIP : Original Oil In Place,
OGIP : Original Gas In Place), ou
-accumulations
Les quantités en place sont classées selon différents critères variables dans le
temps, fonction de la connaissance graduelle du gisement obtenue à partir
essentiellement des puits forés, ainsi que des études géophysiques et
géologiques complémentaires.
Lorsqu’ un gisement a été découvert, un premier calcul rapide est fait pour
estimer l’ordre de grandeur du volume d’hydrocarbures en place. Les données
étant peu nombreuses à partir d’un seul forage, elles ne pourront fournir
qu’une première évaluation très grossière.
Cette estimation sera reprise lorsque tous les résultats faisant suite à la
découverte auront été analysés : Interprétation fine des digraphies, des
mesures pétrophysiques, analyses PVT, réinterprétation géophysique et
éventuellement géologique.
Par Cyril PULULU, Géologue. +243815338197/+243891016221 Page 47
La première et /ou la deuxième estimation vont permettre la prise de décision
de forer un ou plusieurs autres puits d’extension, lesquels auront pour premier
but de préciser la connaissance générale du gisement et ensuite de participer si
possible à la production.
Prenons la figure ci-après, les trois catégories sont définies à partir d’un, et
ensuite de deux puits. En général, en début de la vie d’un gisement, on a :
Il existe deux groupes de méthodes très différentes pour évaluer les quantités
d’hydrocarbures dans les réservoirs :
: Porosité
Découpage horizontal :
Un autre découpage horizontal plus problématique est celui qui se trouve lié
aux données structurales, faciologiques. On individualisera différents secteurs
en se basant sur la présence des failles, de variations des faciès, sur des
données prouvant l’existence des secteurs indépendants (interface huile-eau
différents, pressions initiales distinctes). En précisant la répartition des volumes
en place dans ces différents compartiments, on pourra définir des taux de
soutirage par secteurs et, partant de là, le nombre et l’implantation des forages
de développement.
Découpage Vertical
Pour chaque niveau ainsi défini, il faut préciser la position des interfaces H/E,
G/E et G/H. Suivant le cas. Ces interfaces sont reconnues grâce aux diagraphies,
aux analyses des carottes, aux tests et essais de production. Il faut remarquer
que, dans le cas de zones de transition importantes (faibles perméabilités), ces
zones seront considérées comme ensembles particuliers : en effet, la Sw est
variable et différente de Swi.
Les niveaux (ou ensembles) étant bien définis, il existe deux méthodes pour
calculer le volume de la roche imprégnée V R.
VR : (toit) dZ - (mur). dZ
S’il existe un gaz-cap, le calcul sera effectué pour les quantités d’huile et pour
les quantités de gaz du gaz-cap, la limite étant l’interface G/H.
Cette méthode est plus fine dans le cas où les variations latérales d’épaisseur
et de porosité sont importantes.