Base de données - organisation
Base de données - organisation
Base de données - organisation
Ces raisons vont nous amener vers l’analyse. L'exercice suivant va nous
en donner d'autres raisons.
Pourquoi l'analyse informatique ?
Plusieurs outils chargés de guider l'analyse ont été conçus, le plus connu
d'entre eux étant Merise (créé en 1978, sous l'impulsion du ministère de
l'industrie, par un groupement de 6 sociétés de services et un centre de
recherche informatique).
Principes
le niveau conceptuel ;
le niveau logique ;
le niveau physique.
Niveau conceptuel
MCD
Exemples
Relations
Propriétés
Les entités ont des propriétés, appelées attributs, chacun des attributs
d'une entité prend une valeur parmi une variété de valeurs possibles (le
domaine de l'attribut). L'ensemble des valeurs des attributs d'une entité
caractérise (complètement) l'entité considérée relativement au SI dans
lequel on se place.
L'identification des attributs pertinents des entités est une étape cruciale
dans la définition du modèle de données.
Ainsi, un étudiant aura les attributs suivants: son nom, ses prénoms, sa
date de naissance, son adresse, sa nationalité, son numéro INSEE, son
numéro d'inscription, le montant de ses droits d'inscription, un indicateur
sur le fait qu'il est ou non boursier...
Les relations peuvent être porteuses de propriétés (au même titre que
les entités ). Ainsi, un cours est en fait le point de contact entre un groupe
d'étudiants, un enseignant, une matière et une salle, et celui-ci se
caractérise par un lieu, un jour, une heure et une durée.
Occurrences et Identifiants
Les cardinalités
Règles de vérification et de normalisation d'un MCD
Quand?
Une entit� E sera repr�sent�e par une relation dont le sch�ma consiste
en la liste des propri�t�s (attributs) de cette entit�. Chaque tuple de la
relation repr�sente donc une occurence.
Lorsque deux relations (tables) ont en commun une cl� candidate (une
m�me valeur de cl� pouvant identifier un n-uple de chacune des
relations), il parait donc naturel de combiner ces deux n-uples en un seul,
ou encore de remplacer les deux relations par une seule dont l'ensemble
des attributs serait l'union des attributs de chacune des relations.
Ainsi la relation (au niveau conceptuel) �est occup� par� entre les
bureaux et leurs occupants, de cardinalit�
si l'affectation des bureaux est telle qu'une personne n'occupe qu'un seul
bureau (bien qu'un bureau puisse h�berger plusieurs personnes),
donnerait en principe lieu � trois relations (au niveau logique, c'est-�-dire
trois tables au niveau physique): bureau(num�ro, superficie, ... )
personne(matricule, nom, pr�nom, ... )
occupant(num�ro, matricule)
Cependant matricule est alors une cl� commune aux relations personne
et occupant. La relation occupant indique pour toute personne occupant
un bureau quel est le num�ro de ce bureau. Cette information pourrait
alors se retrouver dans une table personne_bis(matricule, nom,
pr�nom, ..., num�ro_bureau) qui permettrait de faire disparaitre la table
occupant.
Approche na�ve
Par ailleurs, d�s lors qu'un tableau est tri�, il s'agit de respecter cet ordre
lors de toute mise-�-jour du tableau, ce qui complique la proc�dure de
saisie de nouveaux albums.
Niveau Conceptuel
Les relations existant entre ces entit�s sont d�crites dans la figure5.1.
On remarque assez vite que ces choix vont amener des difficult�s:
Les relations existant entre ces entit�s sont d�crites dans la figure5.2.
Mais, a priori on ne dispose pas de cl� pour les uvres. Par contre, on
dispose de ce type d'information pour les villes, plus exactement les
bureaux distributeurs: le code postal. Ainsi, on pourra se contenter au
niveau de l'adresse d'une personne du bureau distributeur d�s lors que
l'on dispose d'un tableau (codePostal, bureauDistributeur).
Pour les entit�s qui n'ont pas de cl� �naturelle�, nous devrons en
cr�er une de toutes pi�ces.
Maintenant que tous les travaux pr�liminaires ont �t� faits, nous allons
pouvoir enfin contempler la base que nous venons de construire.
(L'analyse a �t� faite la plus r�aliste possible, mais certains choix ont
�t� fait dans un but de facilit� plut�t que de r�alisme.)
Nous rappelons que, pour �viter les confusions, nous utiliserons les mots
suivants:
uvre:
l' uvre logique, comme on parle de l'album blanc des Beatles, sans
se r�f�rer � un exemplaire pr�cis, mais seulement � l' uvre
elle-m�me;
exemplaire:
un exemplaire physique d'une uvre, par exemple l'exemplaire en
vinyl de l'album blanc des Beatles qui se trouve dans la discoth�que
de votre grand-m�re;
intitul�:
le nom d'une uvre, par exemple l'album blanc;
chanson:
une des chansons qui se trouve dans une uvre, par exemple
Revolution 9 sur l'album blanc des Beatles.
On �vitera d'utiliser le mot titre qui peut pr�ter � confusion (on parle en
effet � la fois du titre d'un disque -pour son intitul�- ou du titre d'une
chanson). On �vitera �galement de parler d'un disque, on essaiera de
choisir entre les mots uvre et exemplaire.
Chansons
Une fiche correspond � une chanson dans une uvre (voir figure6.1). On
connait l' uvre par son code.
Artistes
Genre
Son prix est indiqu� pour pouvoir �tablir une facture en cas de perte.
Exemplaires
Son prix est indiqu� pour pouvoir �tablir une facture en cas de perte.
Pr�t
Adh�rents
Villes
Relations
La figure 6.9 donne une repr�sentation des relations entre les tables.
Derni�res remarques
On a fait certaines approximations dans l'analyse de cette base. Certaines
ont d�j� �t� �voqu�es (par exemple le genre de musique, rattach�
� un artiste plut�t qu'� une uvre ou m�me � une chanson).
Une autre concerne le fait qu'un artiste peut enregistrer un album seul ou
� l'int�rieur d'un groupe. Cette information n'est pas g�r�e dans la
base. Il est, par exemple, impossible de trouver dans la base le moindre
lien entre les disques des Rolling Stones et ceux de Mick Jagger ou de
Keith Richard. M�me remarque pour les Beatles et John Lennon.
Il faut bien se souvenir que l'analyse d'un syst�me informatique n'est pas
un travail objectif mais qu'elle d�pend surtout de la vision (plus ou moins
claire, souvent) qu'en ont ses futurs utilisateurs. Quand un informaticien
r�alise une analyse pour le compte de quelqu'un d'autre, c'est � lui de
d�tecter les probl�mes �ventuels et de les signaler au client. Cependant
ce dernier peut parfaitement faire, en toute connaissance de cause, des
choix qui paraissent r�ducteurs, pour peu que les oublis ainsi commis ne
concernent que des informations qui ne l'int�ressent pas.
Description
Il sera int�ressant de savoir quels sont les membres d'un groupe. Pour
cela, on m�morisera � partir de quelle date un interpr�te appartient �
un groupe et � quelle date on suppose qu'il le quitte. On supposera que le
programme g�re la validit� de ces dates.
R�sultat
Requ�te:
Formulaire:
Etat:
Macro:
Module:
Le bouton Nouveau:
Le bouton Modifier:
modifie un objet existant. La proc�dure est la m�me que celle de
l'ouverture sauf que cette fois-ci il faut cliquer sur le bouton Modifier.
Introduction
L'attribution de noms aux champs d'une table doit ob�ir aux r�gles
suivantes:
Le type de donn�e d'un champ d�crit la plage des valeurs que peut
prendre ce champ. Par exemple, le type Num�rique d�crit l'ensemble
des valeurs r�elles que la machine peut repr�senter. Il existe huit types
de donn�es dans Access:
Texte:
Num�rique:
Date/Heure:
Mon�taire:
Compteur:
on ne peut pas saisir dans un champ de ce type. C'est Access qui le
g�re automatiquement. A chaque fois qu'un article est saisi, Access
incr�mente syst�matiquement la valeur d'un compteur puis
l'attribue au champ de type Compteur de cet article.
Oui/Non:
M�mo:
Liaison OLE:
Notion d'index:
Exercices
Pourquoi lier les tables entre elles?
Dans la table Albums, pour qu'un article (un album) existe, il faut que son
auteur existe aussi dans la table Artistes. Il existe donc un lien (une
correspondance) logique entre le champ code_Artiste de la table Oeuvres
et le champ code_Artiste de la table Artistes.
Supposons maintenant qu'un article, par exemple celui qui d�crit l'auteur
ACDC, soit supprim� par accident de la table artistes. Access ne pourrait
plus r�pondre aux questions du style �afficher le nom de l'artiste de
Highway to hell�. Ce probl�me est connu sous le nom de probl�me
d'int�grit� r�f�rentielle. Access offre un moyen de renforcer cette
int�grit� en cr�ant explicitement une relation entre les deux tables ci-
dessus sur le champ CodeArt.
Les relations entre les tables de la base Disc sont donn�es dans la
figure9.1.
Exercices
Les requ�tes
Requ�te Albm1985:
Tables ouvertes:
albums
Champs affich�s:
albums.titreAlbum
Crit�res de s�lection:
albums.ann�eSortie="1985"
Crit�re de tri:
albums.titreAlbum (croissant)
Requ�te AlbArt85:
Tables ouvertes:
albums, artistes
Jointures:
album.codeArtiste=artistes.codeArtiste
Champs affich�s:
albums.titreAlbum, artistes.nomArtiste
Crit�res de s�lection:
albums.ann�eSortie="1985"
Crit�re de tri:
albums.titreAlbum (croissant)
On appelle jointures les liaison entre les champs qui permettent de lier
entre elle deux fiches de deux tables diff�rentes.
Description de la requ�te
Une requ�te est d�crite par :
Repr�sentation de la requ�te
Next: Mise en uvre Up: Requ�tes avec group by Previous: Requ�tes avec
group by
Certains probl�mes nous am�nent � nous poser des questions sur des
groupes d'articles:
Mise en uvre
La pr�sentation sera:
Requ�tes mono-table
Requ�tes multi-tables
Requ�tes avec calculs
Requ�tes de mise � jour
A
Access:
Voir MicroSoft Access.
aide contextuelle:
Aide que fournit un logiciel et qui d�pend du contexte: l'aide
s'adapte � l'environnement.
analyse:
Partie de l'informatique qui traite de la fa�on d'obtenir les
renseignements pouvant mener � un cahier des charges (voir ce
mot) qui d�crive correctement le r�el � traiter. (Voir �galement
Merise.)
architecture en couche d'un SGBD:
Description d'un SGBD par ses trois niveaux: conceptuel, externe
(ou logique) et interne (ou physique). Voir ces mots.
article:
Dans une table d'une base de donn�es, entit� qui correspond �
une fiche cartonn�e d'une base de donn�es non informatis�e. On
utilisera indiff�remment article ou fiche ou enregistrement.
Correspond au niveau logique (voir ce mot) � une entit� (voir ce
mot) du niveau conceptuel.
association:
Voir relation.
attribut:
Les entit�s ont des propri�t�s, appel�es attributs, chacun d'eux
prend une �valeur� parmi une vari�t� de valeurs possibles, le
domaine de l'attribut. L'ensemble des valeurs des attributs d'une
entit� caract�rise (compl�tement) l'entit� consid�r�e
relativement au SI (voir ce mot) dans lequel on se place. Une
propri�t� est une donn�e �l�mentaire que l'on per�oit sur une
entit� ou sur une relation. L'identification des attributs pertinents
des entit�s est une �tape cruciale dans la d�finition du mod�le
de donn�es.
base de donn�es:
Recueil d'informations en liaison avec un sujet donn�. Une base de
donn�es peut �tre informatis�e ou non.
BD:
Voir base de donn�es.
BIOS:
Basic Input Output System. Comme son nom l'indique, syst�me de
base g�rant les entr�es/sorties sur un ordinateur. C'est la couche
la plus basse du syst�me, en dessous du syst�me d'exploitation.
C
cahier des charges:
Description de ce que doit faire un logiciel. le cahier des charges
est r�alis� grace � l'analyse (voir ce mot) et pr�c�de la
programmation proprement dite.
cardinalit�:
Nombre d'�l�ments en relation. On parle de cardinalit�
maximale et de cardinalit� minimale.
champ:
Partie atomique d'un article (voir ce mot). Correspond
approximativement aux cases � remplir sur les fiches cartonn�es
d'une base de donn�es non informatis�e. (Voir �galement
prori�t�.)
cl�:
Propri�t� (ou groupe de propri�t�s) d'une entit� qui permet
d'identifier une occurrence (voir ce mot) de cette entit�.
conceptuel:
Pour l'architecture en couche d'un SGBD, on parlera de sch�ma
conceptuel ou de niveau conceptuel. Concerne le niveau le plus
�loign� de la machine. On n'y manipule que des concepts non
informatiques (ou si peu!).
contrainte d'int�grit�:
Contrainte que doit respecter une base de donn�es. On distingue:
SAI:
Syst�me Automatis� d'Information. Partie automatis�e du SI
(voit ce mot).
SI:
Syst�me d'Information. Un syst�me est un ensemble
d'�l�ments, mat�riels ou pas, en interaction entre eux,
transformant des �l�ments d'entr�e en �l�ments de sortie. On
peut, au sein de tels syt�mes, distinguer trois sous-syst�mes:
table:
Repr�sentation d'une entit� (ou d'une relation) au niveu logique
du mod�le relationnel.
traitement:
Action effectu�e sur les donn�es d'une base de donn�es. Un
traitement produit en principe d'autres donn�es. (Voir aussi
donn�es.)
tuple:
Voir n-uple.
ANALYSE (Informatique)
Étape de la création d'un système d'information ou d'une application
logicielle au cours de laquelle on définit « ce que doit faire » le
système, avant de se préoccuper de la manière dont on va le
réaliser techniquement. La phase d'analyse est suivie des phases de
conception, puis d'implémentation.
ÉTUDE PRÉALABLE
Analyse de la situation actuelle. L'une des 4 phases essentielles
composant l'analyse informatique d'un projet.
1. Quoi faire ?
2. Avec quelles données ?
L'Étude préalable doit élaborer une solution conceptuelle, indépendante
de tout moyen nécessaire à sa réalisation.
A.F.D.
Analyse Fonctionnelle Détaillée. L'une des 4 phases essentielles
composant l'analyse informatique d'un projet.
Cette scène me revient souvent en mémoire lorsque je lis des exposés sur
telle ou telle méthode d'analyse informatique. Car avant d'aborder le
sujet, l'auteur se lance neuf fois sur dix dans de longs développements,
bourrés de symboles et de locutions ésotériques, sur la modélisation de
l'entreprise, les systèmes décisionnels et autres schémas conceptuels. A
croire qu'il veut me démontrer à toute force l'universalité de sa méthode.
"Je ne suis dans cette entreprise que depuis quelques mois. Mon chef de
service voudrait que j'applique la méthode Merise. Mais dans l'entreprise
où j'étais auparavant, on ne jurait que par PacBase. Il est probable que ce
sera encore une autre qu'on voudra m'apprendre lorsque j'aurai encore
changé d'entreprise. A quoi bon faire des efforts que, compte tenu de mon
turn-over, je suis à peu près sûr de ne jamais amortir ?"
Que penser de tout cela ? En d'autres termes, faut-il avoir ou non une
méthode, et dans l'affirmative, laquelle choisir ?
EN AVOIR OU PAS
LA MAQUETTE
"Ce que l'on conçoit bien ....". Le vers célèbre s'applique parfaitement à
l'informatique qui n'était pourtant pas encore inventée du temps de
Boileau.
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Définition ANALYSE :