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T.D.

de Mécanique Quantique - SMP4


Correction Série N°2

Solution 1: Seuil de potentiel


On considère une particule de masse m animée d’une vitesse v soumise à un potentiel V (r ) in-
dépendant du temps.
1) L’équation de Schrödinger (dépendante du temps) de cette particule.
Elle s’écrit
∂ h̄2
ih̄ ψ(~r, t) = − ∆ψ(~r, t) + V (~r )ψ(~r, t) (1)
∂t 2m
2) Séparation des composantes spatiale et temporelle :
Soit
ψ(~r, t) = φ(~r )u(t) (2)
insérons (2) dans l’équation de Schrödinger précédente (1) =⇒

∂ h̄2
∆φ(~r ) + u(t)V (~r )φ(~r ) (3)
 
ih̄φ(~r ) u(t) = u(t) −
∂t 2m
Divisons les deux membres de (3) par φ(~r )u(t) =⇒ :

ih̄ ∂ 1 h h̄2 i
u(t) = − ∆φ(~r ) + V (~r )φ(~r )
u(t) ∂t φ(~r ) 2m
| {z } | {z }
partie temporelle partie spaciale

L’égalité n’est possible que si chacune de ces fonctions est égale à une constante que nous
appellerons : E = h̄ω = Énergie
=⇒

 ih̄ d u(t) = E

d u(t) i
= −iω u(t) =⇒ u(t) = Ae− h̄ Et = Ae−iω t
 
 u(t) dt
 
dt

⇐⇒
 1 h h̄2 i 2
 − h̄ ∆φ(~r ) + V (~r )φ(~r ) = Eφ(~r )
∆φ(~r ) + V (~r )φ(~r ) = E


 − 
(∗)
φ(~r ) 2m 2m

L’équation (∗) est l’équation de Schrödinger indépendante du temps de la forme

Hφ(~r ) = Eφ(~r ),

et φ(~r ) est appelée solution stationnaire de l’équation de Schrödinger.

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3) En se plaçant à une dimension et en prenant V ( x ) comme indiqué

l’équation (∗) se re-écrit


h̄2 00 h̄2 00 00 2m
− φ ( x ) + V ( x )φ( x ) = Eφ( x ) ⇐⇒ − φ ( x ) = [ E − V ( x )]φ( x ) ⇐⇒ φ ( x ) = 2 [V ( x ) − E]φ( x )
2m 2m h̄
0 0
i ) φ (e) − φ (−e)
L’intégration du dernière expression entre −e et +e donne
Z +e Z +e i+e Z +e
00 2m h 0 2m
φ ( x )dx = [V ( x ) − E]φ( x )dx =⇒ φ (x) = [V ( x ) − E]φ( x )dx
−e −e h̄2 −e h̄2 −e

et donc
Z +e
0 0 2m
φ (e) − φ (−e) = [V ( x ) − E]φ( x )dx
h̄2 −e

ii ) La limite de cette quantité quand e → 0 selon que V est fini ou infini.


On a : Z +e Z +e
 0 0  2mh i
lim φ (e) − φ (−e) = 2 lim V ( x )φ( x )dx − lim Eφ( x )dx
e →0 h̄ e→0 −e e →0 − e
=⇒
0 0 2mh
Z +e Z +e i
+ −
φ (0 ) − φ (0 ) = 2 lim V ( x )φ( x )dx − lim Eφ( x )dx
h̄ e→0 −e e →0 − e

• cas où V0 est fini


0 0 0 0
e → 0, V ( x ) → V0 (fini) =⇒ φ (0+ ) − φ (0− ) = 0 =⇒ φ (0+ ) = φ (0− )
0
et donc φ est continue en x = 0.
Z x0 + e  
On notera ici qu’on a utilisé le fait que lim φ( x )dx = lim 2eφ( x0 ) = 0
e →0 x0 − e e →0

• cas où V0 est infini


0 0 0 0
e → 0, V ( x ) → ∞ (infini) =⇒ φ (0+ ) − φ (0− ) 6= 0 =⇒ φ (0+ ) 6= φ (0− )
Z +e
0
cela est du au fait que lim V ( x )φ( x )dx 6= 0 , et donc φ est discontinue en x = 0.
e →0 − e

Conclusion
? La fonction φ( x ) est toujours continue ∀V ( x ).
0
? φ est continue au point de discontinuité de V ( x ) en x = L si V ( L) est fini (passe d’une valeur
finie → valeur finie).
0
? φ est discontinue au point de discontinuité de V ( x ) en x = L si V ( L) = ∞ est fini (passe d’une

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valeur finie → valeur infinie).
Schéma explicatif

Solution 2: Puits de potentiel infini


0
Considérons une particule de masse m, astreint à se déplacer sur l’axe x ox entre x = 0 et x = L,
comme montre la figure ci-dessous.

1) L’équation de Schrödinger pour ce système.


à l’intérieur du puits, où la fonction d’onde est notée ψ2 ( x ), on écrit :

d2 ψ2 ( x ) 2 m
+ 2 ψ2 ( x ) = 0
dx2 h̄
à l’extérieur du puits, on écrit :

d2 ψ1,3 ( x ) 2 m
+ 2 ( E − V ( x )) ψ1,3 ( x ) = 0
dx2 h̄
avec ψ1 ( x ) et ψ3 ( x ) sont les deux fonctions d’onde respectivement dans les régions (I) et (III).
2) Résolution des équations précédentes
Classiquement, la particule ne peut qu’osciller entre les deux parois du puits.
Quantiquement parlant, la fonction d’onde de la particule doit être nulle à l’extérieur du puits

=⇒ ψ1 ( x ) = ψ3 ( x ) = 0

et aussi doit être continue en x = 0 et x = L. et montrer que l’énergie est quantifiée.


À l’intérieur du puits, l’équation de Schrödinger s’écrit, être nulle à l’extérieur du puits
00 2m
ψ2 ( x ) + k2 ψ2 ( x ) = 0 avec k2 = E
h̄2
Les fonctions d’onde de la particule sont donc de la forme :

ψ2 ( x ) = A eikx + B e−ikx

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Continuité en x = 0 et x = L
( (
ψ1 ( x = 0) = ψ2 ( x = 0) A + B = 0 =⇒ A = − B
⇐⇒
ψ2 ( x = L) = ψ3 ( x = L) Ae ikL
+ Be−ikL = 0
=⇒ A(eikL − e−ikL ) = 0 =⇒ 2i A sin(kL) = 0 =⇒ sin(kL) = 0 =⇒ kL = nπ.
On en déduit alors que
n2 π 2 2mE
k2 = 2
=
L h̄2
Finalement
n2 π 2 h̄2
E = En = , et l’énergie est bien quantifiée
2 m L2
3) L’expression de la fonction d’onde d’une particule dans un puits de potentiel infini.
On a trouvé que ψ2 ( x ) = A eikx + B e−ikx et A = − B. Donc ψ2 ( x ) = C sin nLπ x avec C = 2iA.


Soit alors n π 
ψ2 ( x ) = ψn ( x ) = C sin x
L
cette fonction d’onde ψn ( x ) est de carré sommable, et d’où la probabilité total de la trouver le
long de l’axe x vaut 1. On écrit :
Z 0  Z L Z +∞  Z L n π 
2 2
|ψ 
1 ( x )| dx + |ψ2 ( x )|2 dx + | 3 (
ψ x )| dx =1 =⇒ C2 sin2 x dx = 1
L
| ∞ {z
− 0 L 0
} | {z }
=0 =0
Z L 2
C  n π 
=⇒ 1 − cos 2 x dx = 1
0 2 L
r
C2 h L  n π i L C2 2 iθ
=⇒ x− sin 2 x =1 =⇒ L=1 =⇒ C= e
2 2nπ L 0 2 L
En prenant la phase θ = 0, on écrit
r n π 
2
ψ2 ( x ) = ψn ( x ) = sin x
L L

4) La probabilité de présence de la particule en un point quelconque du puits.


Cette probabilité s’écrit : 2 nπ
P ( x ) = |ψn ( x )|2 = sin2 ( x)
L L
En quels points la densité de probabilité est maximale ?

dP ( x ) 2 nπ n π  n π 
P ( x ) est maximale ⇐⇒ =0 =⇒ .2. sin x cos x =0
dx L L L L
4nπ 1  nπ 
=⇒ 2
sin 2 x =0
L 2 L
nπ 
=⇒ sin 2 x =0
L
nπ pL
=⇒ 2 x = p π =⇒ x = ( p ∈ N)
L 2n
on a
pL
0 < x < L =⇒ 0 < < L =⇒ 0 < p < 2n
2n
Alors

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• n=1:

π 2 h̄2
r
2 π 
E1 = et ψn=1 = sin x et comme 0 < p < 2 =⇒ p = 1
2mL2 L L
donc la probabilité est maximale en x = L/2
• n=2:

2 π 2 h̄2
r
2  π 
E2 = et ψn=2 = sin 2 x et comme 0 < p < 4 =⇒ p = 1, 2, 3
mL2 L L
donc la probabilité est maximale en x = L/4 ( p = 1) , x = L/2 ( p = 2) et x = 3L/4 ( p = 3).
5) La probabilité de présence de la particule dans cahque cas
Calculons tout d’abord la probabilité P pour trouver la particule entre x1 et x2 . Soit alors,
Z x2 n π   n π i x2
2 1h L
P = P ( x1 ≤ x ≤ x2 ) = sin2 x dx = x− sin 2 x
L x1 L L 2nπ L x1

c’est-à-dire
1h L  nπ  L  n π i
P= x2 − x1 − sin 2 x2 + sin 2 x
L 2nπ L 2nπ L 1
◦ 0≤x≤L

1h L  nπ  L  n π i
P (0 ≤ x ≤ L ) = L−0− sin 2 L + sin 2 0 =1
L 2nπ L 2nπ L

◦ 0 ≤ x ≤ L/4

1hL L  n π L L  n π i 1 1 n π
P (0 ≤ x ≤ L/4) = −0− sin 2 + sin 2 0 = − sin
L 4 2nπ L 4 2nπ L 4 2nπ 2

◦ 0 ≤ x ≤ L/2

1hL L  n π L L  n π i 1
P (0 ≤ x ≤ L/2) = −0− sin 2 + sin 2 0 =
L 2 2nπ L 2 2nπ L 2

◦ L/2 − δ ≤ x ≤ L/2 + δ
" ! !#
2δ 1 nπ L  nπ L 
P ( L/2 − δ ≤ x ≤ L/2 + δ) = − sin 2 + δ − sin 2 −δ
L 2nπ L 2 L 2

6) La séparation d’énergie pour deux niveaux voisins En et En+1 .


On a
(n + 1)2 π 2 h̄2 n2 π 2 h̄2 π 2 h̄2
∆En = En+1 − En = − = ( 2n + 1 )
2 m L2 2 m L2 2 m L2
Séparation si L devient très grand (dimension macroscopique).

Si L → +∞ : ∆En = 0 =⇒ En+1 ≈ En
Qu’est ce qu’on peut dire de la quantification d’énergie ?

l’énergie dans ce cas est continue

Solution 3: Marche de potentiel “inversée”


Soit un système de masse m et d’énergie E soumis au potentiel V ( x ) tel que : V ( x ) = V1 pour

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x < 0 et V ( x ) = V2 pour x > 0. Un tel système pourrait par exemple représenter l’interaction d’un
électron libre et la structure atomique d’un métal situé en x > 0. Considérons que l’électron est
libéré du métal et se déplace vers les x négatifs.
A)-1er cas : E > V1 > V2

Dans ce cas les électrons possèdent des énergies supérieurs à V1 et V2 , comme montre la figure
ci-dessus.
1) L’équation de Schrödinger stationnaire dans chacune des régions (I) et (II).
En général, telle équation s’écrit :

00 2m
φ (x) + [ E − V ( x )]φ( x ) = 0 (1)
h̄2
Dans la région (II), on notera la fonction d’onde par φ I I ( x ). L’équation (1) s’écrit
00 2m
[ E − V2 ]φ I I ( x ) = 0
φI I (x) + (2)
h̄2
Dans la région (I), on notera la fonction d’onde par φ I ( x ). L’équation (1) s’écrit
00 2m
φI (x) + [ E − V1 ]φ I ( x ) = 0 (3)
h̄2
2) Résolution de l’équation de Schrödinger
En posant k22 = 2m2 ( E − V2 ) > 0, la solution de l’éq.(2) est

−i k 2 x +i k 2 x
φ I I ( x ) = |A e{z } + |B e {z }
onde incidente onde r f lchie

En posant k21 = 2m
( E − V1 ) > 0, la solution de l’éq.(3)
h̄2

−i k 1 x +i k 1 x
φI (x) = C
| e {z } + |D e{z }
onde transmise onde r f lchie

puisqu’il n’y a pas d’onde réfléchie lorsque x → −∞ (pas d’onde de retour), le coefficient D doit
être pris égal à 0 =⇒ D = 0. Et donc φ I ( x ) = C e−i k2 x

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3) Les conditions de continuité de la fonction d’onde et de sa dérivée au point x = 0. Soit

A + B = C
( (
φ I I ( x = 0) = φ I ( x = 0) A+B = C
0 0 ⇐⇒ ⇐⇒ k
φ I I ( x = 0) = φ I ( x = 0) ik2 ( B − A) = −ik1 C A − B = 1 C
k2

en éliminant B entre les deux équations, on trouve :


 k + k  C 2k2
2 A = 1 2
 C =⇒ =
k2 A k1 + k2

B C B k − k1
 B = C − A =⇒ = − 1 =⇒ = 2


A A A k1 + k2

4) Coefficient de transmission T
Il représente la probabilité pour que l’électron quitte le métal. Soit

|∅tr |2 v g,tr | ∅r |2 v g,r


T= × R= ×
|∅in |2 v g,in |∅in |2 v g,in

avec ∅tr , ∅r et ∅in sont les flux d’électrons transmis, réfléchis et incidents respectivement, tandis
que v g,tr , v g,r et v g,in sont respectivement les vitesses de groupe du paquet d’ondes transmise,
réfléchie et incidente. Comme le |∅|2 = |Amplitude|2 et la v g = h̄ k/m, on écrit:

h̄k1 h̄k2
| C |2 × | C |2 k 1 | B |2 × | B |2
T= m
= et R= m
=
| A |2 × h̄k2 | A |2 k 2 | A |2 × h̄k2 | A |2
m m

Remarque :
On trouvera le meme résultat en utilisant le courant de probabilité donné par la formule,
 ∗ 
~j = h̄ φ∗ ( x ) dφ( x ) − φ dφ ( x ) e~x
2im dx dx

Dans ce cas,
◦ Le courant incident :
h̄k2
φi ( x ) = Aeik2 x =⇒ ~ji = − | A|2 e~x
m
◦ Le courant réfléchi :
h̄k2 2
φr ( x ) = Be−ik2 x =⇒ ~jr = + | B| e~x
m
◦ Le courant transmis :
h̄k
φt ( x ) = Ceik1 x =⇒ ~jt = − 1 |C |2 e~x
m
et d’où les coefficients s’écrivent T = |~jt /~ji | et R = |~jr /~ji |.

En terme de k1 et k2
tenant compte des expressions de C/A et B/A précédentes, on écrit

4 k1 k2  k − k 2
2 1
T= et R=
( k 1 + k 2 )2 k1 + k2

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Vérification
On montre facilement que

4 k1 k2  k − k 2
2 1 4 k1 k2 + k21 + k22 − 2k1 k2
T+R= + = =1
( k 1 + k 2 )2 k1 + k2 ( k 1 + k 2 )2

5) T en fonction de V1 , V2 et E
On a
2m 2m
k21 = 2 ( E − V1 ) et k22 = 2 ( E − V2 ).
h̄ h̄
q q
2m 2m
4 ( E − V1 ) ( E − V2 ) p
( E − V1 )( E − V2 )
h̄2 h̄2
=⇒ T = q h i2 = 4 √ √
2m
√ √ ( E − V1 + E − V2 )2
2 E − V1 + E − V 2

En faisant l’application numérique avec : E = 1 eV, V1 = 0 eV et V2 = −10 eV, on trouve


T ' 0.71 ' 71%. Donc la transmission n’est pas à 100%, et parmi 100 particules incidentes, 29
sont réfléchies.

B)-2me cas : V2 < E < V1


Dans ce cas les électrons possèdent des énergies inférieurs à V1 et supérieurs à V2 , comme montre
la figure ci-dessous.

1) La solution de l’équation de Schrödinger


Dans la région (II) : toujours on a k22 = 2m2 ( E − V2 ) > 0, et la solution de l’éq.(2) reste la meme,

−i k 2 x +i k 2 x
φ I I ( x ) = |A e{z } + |B e {z }
onde incidente onde r f lchie

Dans la région (I) (x → −∞) : En posant ρ2 = 2m


(V1 − E) > 0, l’équation (3) se re-écrit
h̄2
00
φ I ( x ) − ρ2 φ I ( x ) = 0 (4)

la solution de l’éq.(4)
−ρ x +ρ x
φI (x) = | e{z } + |D e{z }
C
div à x →−∞ cv à x →−∞

et comme la limx→−∞ φ I ( x ) doit etre finie =⇒ on doit prendre C = 0 et donc

φ I ( x ) = D e+ρ x

Interprétation
La fonction φ I ( x ) = D e+ρ x représente une onde évanescente dont l’amplitude diminue exponen-
tiellement x → −∞ comme illustré dans la figure ci-dessous, et donc il n’y a pas de propagation
dans la région (I). La probabilité de détecter les électrons à grande distance (vers le sens négatif

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x → −∞) de la marche est nulle. Il y a néamoins une probabilité de présence non nulle au
voisinage de la marche, sous la forme d’une onde évanescente.

2) Si on considère que la zone (1) présente une 2nd discontinuité de potentiel (V3 ) à x = − a et
que V2 < V3 < E < V1 (barrière de potentiel) comme dans la figure ci-dessous,

Dans la région (III), le potentiel de la barrière Vbarriere = V3 < E, donc dès que la particule puisse
arriver à l’entrée de la région (III), elle pourra continuer son chemin. Donc ceci ni possible que
si a est très faible a → 0 (largueur de la région (I) est réduit).
Si a est très grande, l’onde évanescente n’arrive pas à l’entrée de la région (III) car sa probabilité
de présence en x = − a est quasi-nulle, c’est l’effet Tunnel.

Solution 4: États liés de l’électron de l’ion H2+

L’ion H2+ est constitué de deux protons p1 et p2 séparés par la distance a et d’un seul électron. On
veut étudier les états liés de l’électron de masse m et d’énergie E < 0, sous l’attraction des deux
protons supposés immobiles. Le potentiel ressenti par l’électron peut être modélisé par le double
puits ‘delta’ de Dirac suivant
a a
V ( x ) = −αδ( x + ) − αδ( x − )
2 2
où α est une constante positive.
Dans ce qui suit, on posera :
2mE 2mα mα2
q2 = − 2
, µ= 2
et EL = −
h̄ h̄ 2h̄2
1) a)- L’équation de Schrödinger
Elle s’écrit de manière générale :

00 2m a a
φ (x) + [ E + αδ( x + + αδ( x − )]φ( x ) = 0 (1)
h̄2 2 2

Pour x 6= ± 2a , le potentiel est nul et la particule est libre dans les trois régions (I), (II) et (III),

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donc :
00 2mE
φ (x) + φ( x ) = 0 (2)
h̄2
b)- L’expression de la fonction d’onde φ( x ) dans les trois régions de l’espace.
Comme l’énergie de l’électron est E < 0, posons q2 = − 2 m2 E > 0, alors :

00
φ ( x ) − q2 φ ( x ) = 0 (3)

La fonction d’onde est alors de la forme :


0
φ ( x ) = A eqx + A e−qx

: (I)
 I


0
φ( x ) = φ I I ( x ) = B eqx + B e−qx : (I I)

0
φ I I I ( x ) = C e−qx + C eqx

: (I I I)

Conditions asymptotiques : l’état etant lié, la fonction φ( x ) doit rester bornée quand x tend
0 0
vers ±∞; puisque A e−qx et C e−qx divergent respectivement vers −∞ et +∞, il faut donc que
0 0
A = C = 0. D’où :
φ ( x ) = A eqx : (I)

 I

0
φ( x ) = φ I I ( x ) = B eqx + B e−qx : (I I)

 −qx
φI I I (x) = C e : (I I I)
2) Fonctions d’onde symétriques φS ( x ) et antisymétriques φ A ( x ) :
Le potentiel étant symétrique par rapport à l’origine, les états liés sont symétriques φS ( x ) ou
antisymétriques φ A ( x ).
a)− Fonctions d’onde symétriques φS ( x )
( −qx
= C e−qx
(
φ I (− x ) = φ I I I ( x ) Ae ∀| x | > a/2
=⇒ − qx 0 +qx qx 0 −qx
φ I I (− x ) = φ I I ( x ) Be +B e = Be +B e ∀| x | < a/2
(
A=C ∀| x | > a/2
=⇒ 0
( B − B ) (e−qx − e+qx ) = 0 ∀| x | < a/2
(
A = C ∀| x | > a/2
=⇒ 0
B = B ∀| x | < a/2

d’où :  qx
A e
 : (I)
φS ( x ) = B cosh(qx ) : (I I)
 −qx

Ae : (I I I)

b)− Fonctions d’onde antisymétriques φ A ( x )


( −qx
= −C e−qx
(
φ I (− x ) = −φ I I I ( x ) Ae ∀| x | > a/2
=⇒ 0 0
φ I I (− x ) = −φ I I ( x ) B e−qx + B e+qx = − B eqx − B e−qx ∀| x | < a/2
(
A = −C ∀| x | > a/2
=⇒ 0
( B + B ) (e−qx − e+qx ) = 0 ∀| x | < a/2
(
A = −C ∀| x | > a/2
=⇒ 0
B = − B ∀| x | < a/2

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d’où :  qx
A e
 : (I)
φ A ( x ) = B sinh(qx ) : (I I)
− A e−qx

: (I I I)

0
3) Discontinuité de la dérivée première φ ( x ) au point x = a/2
0
Montrons que la dérivée premiere φ ( x ) subit une discontinuité aux points x = ± 2a . Pour ce
faire, et comme le potentiel est symétrique par rapport à l’origine, il suffit de montrer cette
propriete au seul point x = + 2a . Au voisinage de x = + 2a , c’est-à-dire au voisinage du puits de
droite, l’équation (1) devient :

00 2m a
φ (x) + 2
[ E + αδ( x − )]φ( x ) = 0 (4)
h̄ 2

Considérons alors un nombre réel e très petit et intégrons l’équation (3) entre a
2 − e et a
2 + e,
ensuite faisons tendre e → 0.
a a a
2 +e 2mα 2 +e a 2m 2 +e
Z Z Z
00
lim φ ( x )dx = − lim δ( x − )]φ( x )dx − 2 E lim φ( x )dx
e →0 a
2 −e h̄2 e →0 a
2 −e
2 h̄ e →0 a
2 −e

La fonction φ( x ) reste bornée sur l’intervalle [ 2a − e, 2a + e], donc :


a
2 +e
Z
lim a
φ( x )dx = 0
e →0 2 −e

Et on a :
Z +∞ a a Z +∞
a a 2 −e a 2 +e a a
Z Z
φ( ) = δ( x − )]φ( x )dx = δ( x − )]φ( x )dx + δ( x − )]φ( x )dx + δ( x − )]φ( x )dx
2 −∞ 2 −∞ 2 a
2 −e
2 a
2 +e
2
| {z } | {z }
=0 =0

Par conséquent, à la limite e → 0, on a :


 
h a0 0 a
i 2mα a a
lim φ ( + e) − φ ( − e) = − 2 φ( ) = −µ φ
e →0 2 2 h̄ 2 2

c’est-à-dire
a+ a−
     
0 0 a
φ −φ = βφ (5)
2 2 2
où β = −µ.
0
Cette relation traduit la discontinuité de φ ( x ) au point x = a/2.
4) Les équations donnant les énergies possibles de l’électron
Les deux conditions de raccordement au point x = a/2 sont :
a a

φ I I ( ) = φ I I I ( )

 2
  2
   
0 a 0 a a

φ I I I
 − φI I = −µ φ
2 2 2

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a) Cas symétrique
  qa  qa
 B cosh
 = A e− 2  qa   qa   qa 
2  qa   qa  =⇒ q B cosh + q B sinh = µ B cosh
qa
 −
q A e 2 + q B sinh = µ B cosh 2 2 2
2 2
h  qa   qa i  qa 
=⇒ q cosh + sinh = µ cosh
2 2 2
qa qa qa 
−2
=⇒ 2qe = µ e +e
2 2

2 q  qa qa
=⇒ − 1 e 2 = e− 2
µ

d’où
2q
e−qa = − 1 = f S (q) (6)
µ

a) Cas antisymétrique
  qa  qa
 B sinh
 = − A e− 2  qa   qa i  qa 
2
h
qa  qa   qa  =⇒ q B cosh + sinh = µ B sinh
 −
q A e 2 − q B cosh = −µ B sinh 2 2 2
2 2
qa  qa qa 
=⇒ 2 q e 2 = µ e 2 − e− 2
2 q  qa qa
=⇒ − 1 e 2 = −e− 2
µ

d’où
2 q 
e−qa = − − 1 = f A (q) (7)
µ

les deux relations (6) et (7) peuvent s’écrire comme suit :

e−qa = ±(γq − 1)

où γ est une constante qui s’écrit : γ = 2/µ.

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a) Résolution graphique de cette équation

b) Les deux solutions possibles qS et q A


LEs solutions graphiques des équations e−qa = f A,S (q) sont données par les deux points
d’intersection de la courbe représentant la fonction e−qa avec chacune des deux droites
2q 2q
f S (q) = µ − 1 et f A (q) = − µ + 1.
Soient qS et q A les abscisses de ces deux points d’intersection. Nous constatons que qS et q A
se situent de part et d’autre d’une certaine valeur q0 qui représente le point d’intersection
de deux droite f S (q) et f A (q) :

2 q0 2q µ
− 1 = − 0 + 1 =⇒ q0 =
µ µ 2

Ainsi
q A < q0 < q S (8)
c) Déduction
h̄2
Prenons le carré de l’inégalité (8), puis multiplions-la par le facteur négatif − 2m :

µ2 h̄2 2 h̄2 µ2 h̄2 2


q2A < q20 = < q2S =⇒ − qA > − >− q
4 2m 2m 4 2m S
Or
h̄2 2 h̄2 4m2 α2 mα2
µ = = = EL
8m 8m h̄ 4
2h̄2
Alors :
h̄2 q2S h̄2 q2A
− = ES < − EL < − = E A =⇒ ES < − EL < E A
2m 2m

Solution 5: Puits de potentiel infini + delta (facultatif)

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Considérons une particule de masse m et d’énergie E < 0, astreint à se
déplacer sur l’axe ox de x = 0 à l’infini, dans le potentiel V ( x ) de la forme
(voir figure ci-contre)
(
∞ x<0
V (x) =
−αδ( x − a) x>0 où α est positive

1) L’équation de Schrödinger pour ce système dans les deux régions :


En général, telle équation s’écrit :

00 2m
ψ (x) + [ E − V ( x )]ψ( x ) = 0
h̄2
soit donc
00 2m
[ E + αδ( x − a)]ψ( x ) = 0
ψ (x) + (1)
h̄2
dans les deux régions (I) et (II) où x 6= a, le potentiel est nul et la particule est libre dans ces
régions. L’équation (1) s’écrit alors

00 2mE
ψ (x) + ψ( x ) = 0
h̄2

comme E < 0, on pose k2 = − 2 m2 E > 0, alors :



00
ψ ( x ) − k2 ψ ( x ) = 0 (2)

La forme générale de la fonction d’onde ψ( x ) est alors :

ψ I ( x ) = A ek x + B e−k x
(
: 0<x<a
ψ( x ) =
−k x kx
ψI I (x) = C e +De : x>a

Limite asymptotique x → +∞ :
Puisque les états liés sont des états normalisables, alors la fonction ψ( x ) doit rester bornée
quand x tend vers +∞; l’exponentielle divergente D ek x doit alors être éliminée, c’est-à-dire on
doit prendre D = 0. D’où :

ψ I ( x ) = A ek x + B e−k x
(
: 0<x<a
ψ( x ) =
ψ I I ( x ) = C e−k x : x > a

2) La valeur de ψ(0)
Dans la région x < 0 le potentiel V → +∞, donc la fonction d’onde dans cette région est nulle :

ψ( x ) = 0 pour x<0

Comme la fonction d’onde est continue au point x = 0, alors :

ψ (0) = 0

Par conséquent : ψ I (0) = A + B = 0 =⇒ A = − B, donc l’expression de ψ( x ):


(
ψ I ( x ) = 2A sinh(k x ) : 0<x<a
ψ( x ) = −k x
ψI I (x) = C e : x>a

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3) La condition satisfaite par ψ( x ) au point x = a.
La fonction d’onde est continue au point x = a : ψ I ( a) = ψ I I ( a), donc :

2A sinh(k a) = C e−k a
0
4) La discontinuité de la dérivée première ψ ( x ) de la fonction d’onde au point x = a
Reprenons l’èquation (1) précédente

00 2m
ψ (x) + [ E + αδ( x − a)]ψ( x ) = 0 (1)
h̄2
Considérons un nombre e très petit et intégrons cette équation entre a − e et a + e, ensuite
faisons tendre e vers 0 :
Z a+e Z a+e Z a+e
00 2mα 2m
lim ψ ( x )dx = − lim δ( x − a)]ψ( x )dx − E lim ψ( x )dx
e →0 a − e h̄2 e →0 a − e h̄2 e →0 a − e

La fonction ψ( x ) reste bornée sur l’intervalle [ a − e, a + e], donc :


Z a+e
lim ψ( x )dx = 0
e →0 a − e

Et on a :
Z +∞ Z a−e Z a+e Z +∞
ψ( a) = δ( x − a)]ψ( x )dx = δ( x − a)]ψ( x )dx + δ( x − a)]ψ( x )dx + δ( x − a)]ψ( x )dx
−∞
| −∞ {z } a−e
| a+e {z }
=0 =0

Par conséquent, à la limite e → 0, on a :


h 0 0
i 2mα
lim ψ ( a + e) − ψ ( a − e) = − 2 ψ( a)
e →0 h̄
c’est-à-dire
0 0 2mα
ψ I I ( a) − ψ I ( a) = k0 ψ( a) avec k0 = − (2)
h̄2
0
Cette relation traduit la discontinuité de ψ au point x = a.
5) Déduction : l’équation de quantification donnant les valeurs possibles de k
L’équation (2) s’écrit en tenant compte des expressions de ψ I ( x ) et ψ I I ( x )
−k a
−k C
| e{z } −2kA cosh(k a) = −2k0 A sinh(k a) =⇒ k sinh(k a) + k cosh(k a) = k0 sinh(k a)
=2 A sinh(k a)

donc

k cosh(k a) = (−k + k0 ) sinh(k a) d’où l’équation de quantification de k : k coth(k a) = −k + k0

Ou bien en multipliant les deux membres par a :

ka coth(k a) = −ka + k0 a ; x = ka

6) Résolution graphique de l’équation de quantification


On reporte sur le même graphe les fonctions :

f (ka) = ka coth(k a) et y(ka) = −ka + k0 a

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Les points d’intersection de la courbe C f de f (ka) = ka coth(k a) avec la droite y(ka) = −ka + k0 a
donne les valeurs possibles du vecteur d’onde k.

La condition sur α exprimant l’existence d’un état lié de la particule.


La résolution graphique montre qu’il y a une et une seule solution si k0 a > 1 et aucune solution
si k0 a < 1. Il y a donc un seul état lié si :

2mαa h̄2
k0 a = > 1. Soit donc α>
h̄2 2ma

Solution 6: États liés (facultatif)


Une particule de masse m se déplace dans un puits de potentiel asymétrique unidimensionnel,
V ( x ), donné par l’allure suivante

L’objet de cette exercice est d’établir les conditions pour avoir un état lié. Pour ce faire, on suppose
que 0 < E < U1 < U2 et on cherche la résolution de l’équation de Schrödinger.
L’équation de Schrödinger, de manière globale, s’écrit :

00 2m
φ (x) + [ E − V ( x )]φ( x ) = 0 (1)
h̄2
dans les trois régions : x ≤ 0 (région I), 0 < x ≤ a (région II) et x ≥ a (région III), cette équation

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s’écrit :
00 2m 2m 00
k21 = =⇒ φ1 ( x ) − k21 φ1 ( x ) = 0

φ1 ( x ) + 2
[ E − U1 ]φ1 ( x ) = 0 2
[U1 − E] > 0
h̄ h̄
00 2m 2 2m 00
=⇒ φ2 ( x ) + ρ2 U2 φ2 ( x ) = 0

φ2 ( x ) + 2
[ E − 0]φ2 ( x ) = 0 ρ = 2
E>0
h̄ h̄
00 2m 2m 00
k22 = =⇒ φ3 ( x ) − k22 φ3 ( x ) = 0

φ3 ( x ) + 2
[ E − U2 ]φ3 ( x ) = 0 2
[U2 − E] > 0
h̄ h̄
Dans la région (I) :
la fonction d’onde s’écrit
0
φ1 ( x ) = A e+k1 x + A e−k1 x = A e+k1 x (car φ1 doit être bornée à − ∞)

Dans la région (II) :


la fonction d’onde s’écrit

φ2 ( x ) = C1 e+iρ x + C2 e−iρ x = C sin(ρ x + δ)

Dans la région (III) :


la fonction d’onde s’écrit
0
φ3 ( x ) = B e+k2 x + B e−k2 x = B e−k2 x (car φ3 doit être bornée à + ∞)

En imposant les conditions de continuité de la fonction d’onde et de sa dérivée en x = 0 et


x = a. On obtient :
au point x = 0 ( (
φ1 ( x = 0) = φ2 ( x = 0) A = C sin(δ)
0 0 ⇐⇒
φ1 ( x = 0) = φ2 ( x = 0) A k 1 = Cρ cos( δ )

au point x = a
C sin(ρ a + δ) = B e−k2 a
( (
φ2 ( x = a) = φ3 ( x = a)
0 0 ⇐⇒
φ2 ( x = a) = φ3 ( x = a) Cρ cos(ρ a + δ) = − B k2 e−k2 a
De ces équations on tire que
ρ
tan(δ) =
k1
ρ
tan(ρa + δ) = −
k2
ce qui implique que  
ρ
δ = arctan + n1 π
k1
 
ρ
ρa + δ = − arctan + n2 π
k2
avec n1 et n2 sont des entiers. En utilisant la relation
 x 
arctan( x ) = arcsin √
1 + x2
aussi le fait que
ρ s ρ s
k1 E ρh̄ k2 E ρh̄
ρ 2
= = √ et ρ 2
= = √
1+ U1 2 m U1 1+ U2 2 m U2
k1 k2

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on obtient :  
ρh̄
δ = arcsin √ + n1 π
2 m U1
 
ρh̄
ρa + δ = − arcsin √ + n2 π
2 m U2
la soustraction de ces deux équations donne comme résultat (n = n2 − n1 ) :
   
ρh̄ ρh̄
nπ − ρa = arcsin √ + arcsin √
2 m U1 2 m U2
√ √
Si on définit encore x = ρh̄/ 2 m U1 = ρ/b0 = E/U1 , l’équation précédente s’écrit :
s !
U1
nπ − ab0 x = arcsin( x ) + arcsin x = arcsin( x ) + arcsin( x sin γ)
U2
√ √
où on a définit sin γ = U1 /U2 (0 ≤ γ ≤ π/2) puisque on sait que U1 < U2 et que 0 ≤ U1 /U2 ≤ 1.
De plus de ça on définit :
yn ( x ) = nπ − ab0 x
comme ça l’équation finale devient :

yn ( x ) = y( x ) = arcsin( x ) + arcsin( x sin γ)

Alors pour avoir des états liés d’énergie discrète, la condition 0 ≤ E ≤ U1 est indispensable.
En outre, quand E varie dans [0, U1 ] =⇒ 0 ≤ x ≤ 1 et 0 ≤ arcsin( x ) ≤ π/2.
Aussi, pour 0 ≤ x ≤ 1, ça se voit que y( x ) est une fonction monotone croissante qui possède la
propriété :
π
0 ≤ y( x ) = arcsin( x ) + arcsin( x sin γ) ≤ + γ
2
Pour les fonctions, yn ( x ) = nπ − ab0 x, qui sont des fonctions monotones croissantes. Elles possè-
dent la propriété
nπ ≥ y( x ) = yn ( x ) = nπ − ab0 x ≥ nπ − ab0
Les solutions sont alors données par l’intersection des deux courbes yn ( x ) et y( x ), soit la condition
y n ( x ) = y ( x ).
À titre d’exemple, on trace le cas correspond à une valeur fixe de n = 1 (positif), en raison de la
propriété de y(x), la condition qu’il y ait au moins une intersection est
π
nπ − ab0 ≤ +γ
2
cela implique que la valeur minimale de yn ( x ) est inférieure à la valeur maximale de y( x ). En
prenant en plus γ = 10π
et ab0 = 2, la courbe qui traduit la condition corresponde à l’existence
d’un état lié pour une particule de masse m dans le puits de potentiel asymétrique de départ est

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représentée ci-dessous.

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