62bf7f354def0
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62bf7f354def0
∂ h̄2
∆φ(~r ) + u(t)V (~r )φ(~r ) (3)
ih̄φ(~r ) u(t) = u(t) −
∂t 2m
Divisons les deux membres de (3) par φ(~r )u(t) =⇒ :
ih̄ ∂ 1 h h̄2 i
u(t) = − ∆φ(~r ) + V (~r )φ(~r )
u(t) ∂t φ(~r ) 2m
| {z } | {z }
partie temporelle partie spaciale
L’égalité n’est possible que si chacune de ces fonctions est égale à une constante que nous
appellerons : E = h̄ω = Énergie
=⇒
ih̄ d u(t) = E
d u(t) i
= −iω u(t) =⇒ u(t) = Ae− h̄ Et = Ae−iω t
u(t) dt
dt
⇐⇒
1 h h̄2 i 2
− h̄ ∆φ(~r ) + V (~r )φ(~r ) = Eφ(~r )
∆φ(~r ) + V (~r )φ(~r ) = E
−
(∗)
φ(~r ) 2m 2m
Hφ(~r ) = Eφ(~r ),
et donc
Z +e
0 0 2m
φ (e) − φ (−e) = [V ( x ) − E]φ( x )dx
h̄2 −e
Conclusion
? La fonction φ( x ) est toujours continue ∀V ( x ).
0
? φ est continue au point de discontinuité de V ( x ) en x = L si V ( L) est fini (passe d’une valeur
finie → valeur finie).
0
? φ est discontinue au point de discontinuité de V ( x ) en x = L si V ( L) = ∞ est fini (passe d’une
d2 ψ2 ( x ) 2 m
+ 2 ψ2 ( x ) = 0
dx2 h̄
à l’extérieur du puits, on écrit :
d2 ψ1,3 ( x ) 2 m
+ 2 ( E − V ( x )) ψ1,3 ( x ) = 0
dx2 h̄
avec ψ1 ( x ) et ψ3 ( x ) sont les deux fonctions d’onde respectivement dans les régions (I) et (III).
2) Résolution des équations précédentes
Classiquement, la particule ne peut qu’osciller entre les deux parois du puits.
Quantiquement parlant, la fonction d’onde de la particule doit être nulle à l’extérieur du puits
=⇒ ψ1 ( x ) = ψ3 ( x ) = 0
ψ2 ( x ) = A eikx + B e−ikx
Soit alors n π
ψ2 ( x ) = ψn ( x ) = C sin x
L
cette fonction d’onde ψn ( x ) est de carré sommable, et d’où la probabilité total de la trouver le
long de l’axe x vaut 1. On écrit :
Z 0 Z L Z +∞ Z L n π
2 2
|ψ
1 ( x )| dx + |ψ2 ( x )|2 dx + | 3 (
ψ x )| dx =1 =⇒ C2 sin2 x dx = 1
L
| ∞ {z
− 0 L 0
} | {z }
=0 =0
Z L 2
C n π
=⇒ 1 − cos 2 x dx = 1
0 2 L
r
C2 h L n π i L C2 2 iθ
=⇒ x− sin 2 x =1 =⇒ L=1 =⇒ C= e
2 2nπ L 0 2 L
En prenant la phase θ = 0, on écrit
r n π
2
ψ2 ( x ) = ψn ( x ) = sin x
L L
dP ( x ) 2 nπ n π n π
P ( x ) est maximale ⇐⇒ =0 =⇒ .2. sin x cos x =0
dx L L L L
4nπ 1 nπ
=⇒ 2
sin 2 x =0
L 2 L
nπ
=⇒ sin 2 x =0
L
nπ pL
=⇒ 2 x = p π =⇒ x = ( p ∈ N)
L 2n
on a
pL
0 < x < L =⇒ 0 < < L =⇒ 0 < p < 2n
2n
Alors
π 2 h̄2
r
2 π
E1 = et ψn=1 = sin x et comme 0 < p < 2 =⇒ p = 1
2mL2 L L
donc la probabilité est maximale en x = L/2
• n=2:
2 π 2 h̄2
r
2 π
E2 = et ψn=2 = sin 2 x et comme 0 < p < 4 =⇒ p = 1, 2, 3
mL2 L L
donc la probabilité est maximale en x = L/4 ( p = 1) , x = L/2 ( p = 2) et x = 3L/4 ( p = 3).
5) La probabilité de présence de la particule dans cahque cas
Calculons tout d’abord la probabilité P pour trouver la particule entre x1 et x2 . Soit alors,
Z x2 n π n π i x2
2 1h L
P = P ( x1 ≤ x ≤ x2 ) = sin2 x dx = x− sin 2 x
L x1 L L 2nπ L x1
c’est-à-dire
1h L nπ L n π i
P= x2 − x1 − sin 2 x2 + sin 2 x
L 2nπ L 2nπ L 1
◦ 0≤x≤L
1h L nπ L n π i
P (0 ≤ x ≤ L ) = L−0− sin 2 L + sin 2 0 =1
L 2nπ L 2nπ L
◦ 0 ≤ x ≤ L/4
1hL L n π L L n π i 1 1 n π
P (0 ≤ x ≤ L/4) = −0− sin 2 + sin 2 0 = − sin
L 4 2nπ L 4 2nπ L 4 2nπ 2
◦ 0 ≤ x ≤ L/2
1hL L n π L L n π i 1
P (0 ≤ x ≤ L/2) = −0− sin 2 + sin 2 0 =
L 2 2nπ L 2 2nπ L 2
◦ L/2 − δ ≤ x ≤ L/2 + δ
" ! !#
2δ 1 nπ L nπ L
P ( L/2 − δ ≤ x ≤ L/2 + δ) = − sin 2 + δ − sin 2 −δ
L 2nπ L 2 L 2
Si L → +∞ : ∆En = 0 =⇒ En+1 ≈ En
Qu’est ce qu’on peut dire de la quantification d’énergie ?
Dans ce cas les électrons possèdent des énergies supérieurs à V1 et V2 , comme montre la figure
ci-dessus.
1) L’équation de Schrödinger stationnaire dans chacune des régions (I) et (II).
En général, telle équation s’écrit :
00 2m
φ (x) + [ E − V ( x )]φ( x ) = 0 (1)
h̄2
Dans la région (II), on notera la fonction d’onde par φ I I ( x ). L’équation (1) s’écrit
00 2m
[ E − V2 ]φ I I ( x ) = 0
φI I (x) + (2)
h̄2
Dans la région (I), on notera la fonction d’onde par φ I ( x ). L’équation (1) s’écrit
00 2m
φI (x) + [ E − V1 ]φ I ( x ) = 0 (3)
h̄2
2) Résolution de l’équation de Schrödinger
En posant k22 = 2m2 ( E − V2 ) > 0, la solution de l’éq.(2) est
h̄
−i k 2 x +i k 2 x
φ I I ( x ) = |A e{z } + |B e {z }
onde incidente onde r f lchie
En posant k21 = 2m
( E − V1 ) > 0, la solution de l’éq.(3)
h̄2
−i k 1 x +i k 1 x
φI (x) = C
| e {z } + |D e{z }
onde transmise onde r f lchie
puisqu’il n’y a pas d’onde réfléchie lorsque x → −∞ (pas d’onde de retour), le coefficient D doit
être pris égal à 0 =⇒ D = 0. Et donc φ I ( x ) = C e−i k2 x
4) Coefficient de transmission T
Il représente la probabilité pour que l’électron quitte le métal. Soit
avec ∅tr , ∅r et ∅in sont les flux d’électrons transmis, réfléchis et incidents respectivement, tandis
que v g,tr , v g,r et v g,in sont respectivement les vitesses de groupe du paquet d’ondes transmise,
réfléchie et incidente. Comme le |∅|2 = |Amplitude|2 et la v g = h̄ k/m, on écrit:
h̄k1 h̄k2
| C |2 × | C |2 k 1 | B |2 × | B |2
T= m
= et R= m
=
| A |2 × h̄k2 | A |2 k 2 | A |2 × h̄k2 | A |2
m m
Remarque :
On trouvera le meme résultat en utilisant le courant de probabilité donné par la formule,
∗
~j = h̄ φ∗ ( x ) dφ( x ) − φ dφ ( x ) e~x
2im dx dx
Dans ce cas,
◦ Le courant incident :
h̄k2
φi ( x ) = Aeik2 x =⇒ ~ji = − | A|2 e~x
m
◦ Le courant réfléchi :
h̄k2 2
φr ( x ) = Be−ik2 x =⇒ ~jr = + | B| e~x
m
◦ Le courant transmis :
h̄k
φt ( x ) = Ceik1 x =⇒ ~jt = − 1 |C |2 e~x
m
et d’où les coefficients s’écrivent T = |~jt /~ji | et R = |~jr /~ji |.
En terme de k1 et k2
tenant compte des expressions de C/A et B/A précédentes, on écrit
4 k1 k2 k − k 2
2 1
T= et R=
( k 1 + k 2 )2 k1 + k2
4 k1 k2 k − k 2
2 1 4 k1 k2 + k21 + k22 − 2k1 k2
T+R= + = =1
( k 1 + k 2 )2 k1 + k2 ( k 1 + k 2 )2
5) T en fonction de V1 , V2 et E
On a
2m 2m
k21 = 2 ( E − V1 ) et k22 = 2 ( E − V2 ).
h̄ h̄
q q
2m 2m
4 ( E − V1 ) ( E − V2 ) p
( E − V1 )( E − V2 )
h̄2 h̄2
=⇒ T = q h i2 = 4 √ √
2m
√ √ ( E − V1 + E − V2 )2
2 E − V1 + E − V 2
h̄
−i k 2 x +i k 2 x
φ I I ( x ) = |A e{z } + |B e {z }
onde incidente onde r f lchie
la solution de l’éq.(4)
−ρ x +ρ x
φI (x) = | e{z } + |D e{z }
C
div à x →−∞ cv à x →−∞
φ I ( x ) = D e+ρ x
Interprétation
La fonction φ I ( x ) = D e+ρ x représente une onde évanescente dont l’amplitude diminue exponen-
tiellement x → −∞ comme illustré dans la figure ci-dessous, et donc il n’y a pas de propagation
dans la région (I). La probabilité de détecter les électrons à grande distance (vers le sens négatif
2) Si on considère que la zone (1) présente une 2nd discontinuité de potentiel (V3 ) à x = − a et
que V2 < V3 < E < V1 (barrière de potentiel) comme dans la figure ci-dessous,
Dans la région (III), le potentiel de la barrière Vbarriere = V3 < E, donc dès que la particule puisse
arriver à l’entrée de la région (III), elle pourra continuer son chemin. Donc ceci ni possible que
si a est très faible a → 0 (largueur de la région (I) est réduit).
Si a est très grande, l’onde évanescente n’arrive pas à l’entrée de la région (III) car sa probabilité
de présence en x = − a est quasi-nulle, c’est l’effet Tunnel.
L’ion H2+ est constitué de deux protons p1 et p2 séparés par la distance a et d’un seul électron. On
veut étudier les états liés de l’électron de masse m et d’énergie E < 0, sous l’attraction des deux
protons supposés immobiles. Le potentiel ressenti par l’électron peut être modélisé par le double
puits ‘delta’ de Dirac suivant
a a
V ( x ) = −αδ( x + ) − αδ( x − )
2 2
où α est une constante positive.
Dans ce qui suit, on posera :
2mE 2mα mα2
q2 = − 2
, µ= 2
et EL = −
h̄ h̄ 2h̄2
1) a)- L’équation de Schrödinger
Elle s’écrit de manière générale :
00 2m a a
φ (x) + [ E + αδ( x + + αδ( x − )]φ( x ) = 0 (1)
h̄2 2 2
Pour x 6= ± 2a , le potentiel est nul et la particule est libre dans les trois régions (I), (II) et (III),
Conditions asymptotiques : l’état etant lié, la fonction φ( x ) doit rester bornée quand x tend
0 0
vers ±∞; puisque A e−qx et C e−qx divergent respectivement vers −∞ et +∞, il faut donc que
0 0
A = C = 0. D’où :
φ ( x ) = A eqx : (I)
I
0
φ( x ) = φ I I ( x ) = B eqx + B e−qx : (I I)
−qx
φI I I (x) = C e : (I I I)
2) Fonctions d’onde symétriques φS ( x ) et antisymétriques φ A ( x ) :
Le potentiel étant symétrique par rapport à l’origine, les états liés sont symétriques φS ( x ) ou
antisymétriques φ A ( x ).
a)− Fonctions d’onde symétriques φS ( x )
( −qx
= C e−qx
(
φ I (− x ) = φ I I I ( x ) Ae ∀| x | > a/2
=⇒ − qx 0 +qx qx 0 −qx
φ I I (− x ) = φ I I ( x ) Be +B e = Be +B e ∀| x | < a/2
(
A=C ∀| x | > a/2
=⇒ 0
( B − B ) (e−qx − e+qx ) = 0 ∀| x | < a/2
(
A = C ∀| x | > a/2
=⇒ 0
B = B ∀| x | < a/2
d’où : qx
A e
: (I)
φS ( x ) = B cosh(qx ) : (I I)
−qx
Ae : (I I I)
0
3) Discontinuité de la dérivée première φ ( x ) au point x = a/2
0
Montrons que la dérivée premiere φ ( x ) subit une discontinuité aux points x = ± 2a . Pour ce
faire, et comme le potentiel est symétrique par rapport à l’origine, il suffit de montrer cette
propriete au seul point x = + 2a . Au voisinage de x = + 2a , c’est-à-dire au voisinage du puits de
droite, l’équation (1) devient :
00 2m a
φ (x) + 2
[ E + αδ( x − )]φ( x ) = 0 (4)
h̄ 2
Considérons alors un nombre réel e très petit et intégrons l’équation (3) entre a
2 − e et a
2 + e,
ensuite faisons tendre e → 0.
a a a
2 +e 2mα 2 +e a 2m 2 +e
Z Z Z
00
lim φ ( x )dx = − lim δ( x − )]φ( x )dx − 2 E lim φ( x )dx
e →0 a
2 −e h̄2 e →0 a
2 −e
2 h̄ e →0 a
2 −e
Et on a :
Z +∞ a a Z +∞
a a 2 −e a 2 +e a a
Z Z
φ( ) = δ( x − )]φ( x )dx = δ( x − )]φ( x )dx + δ( x − )]φ( x )dx + δ( x − )]φ( x )dx
2 −∞ 2 −∞ 2 a
2 −e
2 a
2 +e
2
| {z } | {z }
=0 =0
c’est-à-dire
a+ a−
0 0 a
φ −φ = βφ (5)
2 2 2
où β = −µ.
0
Cette relation traduit la discontinuité de φ ( x ) au point x = a/2.
4) Les équations donnant les énergies possibles de l’électron
Les deux conditions de raccordement au point x = a/2 sont :
a a
φ I I ( ) = φ I I I ( )
2
2
0 a 0 a a
φ I I I
− φI I = −µ φ
2 2 2
2 q qa qa
=⇒ − 1 e 2 = e− 2
µ
d’où
2q
e−qa = − 1 = f S (q) (6)
µ
a) Cas antisymétrique
qa qa
B sinh
= − A e− 2 qa qa i qa
2
h
qa qa qa =⇒ q B cosh + sinh = µ B sinh
−
q A e 2 − q B cosh = −µ B sinh 2 2 2
2 2
qa qa qa
=⇒ 2 q e 2 = µ e 2 − e− 2
2 q qa qa
=⇒ − 1 e 2 = −e− 2
µ
d’où
2 q
e−qa = − − 1 = f A (q) (7)
µ
e−qa = ±(γq − 1)
2 q0 2q µ
− 1 = − 0 + 1 =⇒ q0 =
µ µ 2
Ainsi
q A < q0 < q S (8)
c) Déduction
h̄2
Prenons le carré de l’inégalité (8), puis multiplions-la par le facteur négatif − 2m :
00 2m
ψ (x) + [ E − V ( x )]ψ( x ) = 0
h̄2
soit donc
00 2m
[ E + αδ( x − a)]ψ( x ) = 0
ψ (x) + (1)
h̄2
dans les deux régions (I) et (II) où x 6= a, le potentiel est nul et la particule est libre dans ces
régions. L’équation (1) s’écrit alors
00 2mE
ψ (x) + ψ( x ) = 0
h̄2
ψ I ( x ) = A ek x + B e−k x
(
: 0<x<a
ψ( x ) =
−k x kx
ψI I (x) = C e +De : x>a
Limite asymptotique x → +∞ :
Puisque les états liés sont des états normalisables, alors la fonction ψ( x ) doit rester bornée
quand x tend vers +∞; l’exponentielle divergente D ek x doit alors être éliminée, c’est-à-dire on
doit prendre D = 0. D’où :
ψ I ( x ) = A ek x + B e−k x
(
: 0<x<a
ψ( x ) =
ψ I I ( x ) = C e−k x : x > a
2) La valeur de ψ(0)
Dans la région x < 0 le potentiel V → +∞, donc la fonction d’onde dans cette région est nulle :
ψ( x ) = 0 pour x<0
ψ (0) = 0
2A sinh(k a) = C e−k a
0
4) La discontinuité de la dérivée première ψ ( x ) de la fonction d’onde au point x = a
Reprenons l’èquation (1) précédente
00 2m
ψ (x) + [ E + αδ( x − a)]ψ( x ) = 0 (1)
h̄2
Considérons un nombre e très petit et intégrons cette équation entre a − e et a + e, ensuite
faisons tendre e vers 0 :
Z a+e Z a+e Z a+e
00 2mα 2m
lim ψ ( x )dx = − lim δ( x − a)]ψ( x )dx − E lim ψ( x )dx
e →0 a − e h̄2 e →0 a − e h̄2 e →0 a − e
Et on a :
Z +∞ Z a−e Z a+e Z +∞
ψ( a) = δ( x − a)]ψ( x )dx = δ( x − a)]ψ( x )dx + δ( x − a)]ψ( x )dx + δ( x − a)]ψ( x )dx
−∞
| −∞ {z } a−e
| a+e {z }
=0 =0
donc
ka coth(k a) = −ka + k0 a ; x = ka
2mαa h̄2
k0 a = > 1. Soit donc α>
h̄2 2ma
L’objet de cette exercice est d’établir les conditions pour avoir un état lié. Pour ce faire, on suppose
que 0 < E < U1 < U2 et on cherche la résolution de l’équation de Schrödinger.
L’équation de Schrödinger, de manière globale, s’écrit :
00 2m
φ (x) + [ E − V ( x )]φ( x ) = 0 (1)
h̄2
dans les trois régions : x ≤ 0 (région I), 0 < x ≤ a (région II) et x ≥ a (région III), cette équation
au point x = a
C sin(ρ a + δ) = B e−k2 a
( (
φ2 ( x = a) = φ3 ( x = a)
0 0 ⇐⇒
φ2 ( x = a) = φ3 ( x = a) Cρ cos(ρ a + δ) = − B k2 e−k2 a
De ces équations on tire que
ρ
tan(δ) =
k1
ρ
tan(ρa + δ) = −
k2
ce qui implique que
ρ
δ = arctan + n1 π
k1
ρ
ρa + δ = − arctan + n2 π
k2
avec n1 et n2 sont des entiers. En utilisant la relation
x
arctan( x ) = arcsin √
1 + x2
aussi le fait que
ρ s ρ s
k1 E ρh̄ k2 E ρh̄
ρ 2
= = √ et ρ 2
= = √
1+ U1 2 m U1 1+ U2 2 m U2
k1 k2
Alors pour avoir des états liés d’énergie discrète, la condition 0 ≤ E ≤ U1 est indispensable.
En outre, quand E varie dans [0, U1 ] =⇒ 0 ≤ x ≤ 1 et 0 ≤ arcsin( x ) ≤ π/2.
Aussi, pour 0 ≤ x ≤ 1, ça se voit que y( x ) est une fonction monotone croissante qui possède la
propriété :
π
0 ≤ y( x ) = arcsin( x ) + arcsin( x sin γ) ≤ + γ
2
Pour les fonctions, yn ( x ) = nπ − ab0 x, qui sont des fonctions monotones croissantes. Elles possè-
dent la propriété
nπ ≥ y( x ) = yn ( x ) = nπ − ab0 x ≥ nπ − ab0
Les solutions sont alors données par l’intersection des deux courbes yn ( x ) et y( x ), soit la condition
y n ( x ) = y ( x ).
À titre d’exemple, on trace le cas correspond à une valeur fixe de n = 1 (positif), en raison de la
propriété de y(x), la condition qu’il y ait au moins une intersection est
π
nπ − ab0 ≤ +γ
2
cela implique que la valeur minimale de yn ( x ) est inférieure à la valeur maximale de y( x ). En
prenant en plus γ = 10π
et ab0 = 2, la courbe qui traduit la condition corresponde à l’existence
d’un état lié pour une particule de masse m dans le puits de potentiel asymétrique de départ est