Cours de Geo de Seconde

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LEÇONS DE GÉOGRAPHIE DE SECONDE – K.

BADJI – LDZ – ANNÉE SCOLAIRE 2009-2010


PREMIÈRE PARTIE: LA TERRE DANS LE SYSTÈME SOLAIRE
LEÇON 1- LES MOYENS DE CONNAISSANCE DE L’UNIVERS

Introduction
L’Univers est l’ensemble de la matière distribuée dans le temps et dans l’espace. Il est né il y environ
15 milliards d’années et composé à 97 % d’hydrogène et d’hélium auxquels on peut ajouter l’oxygène,
le carbone, le fer… Nous avons des connaissances de plus en plus précises de l’univers grâce à
certaines sciences dont les moyens d’observation et d’investigation se perfectionnent davantage,
nous permettant ainsi de comprendre la structure de l’Univers.
I- LES SCIENCES QUI S’OCCUPENT DE L’UNIVERS
Elles sont essentiellement l’Astronomie, l’Astrophysique, l’Astronautique, la Cosmologie.
■ L’Astronomie est la science des astres des corps célestes et de la structure de l’Univers.
L’observation des astres existe depuis long temps car les égyptiens, les grecs, les assyriens, les
perses ont laissé des documents qui l’attestent.
■ L’Astrophysique est une partie de l’Astronomie qui étudie les astres, les milieux spatiaux du point
de vue physique. Mais elle connaît des progrès considérable avec le mouvement de la renaissance
notamment avec les travaux du polonais Nicolas Copernic (1473-1543), de l’italien Galilée (1564-
1642), l’allemand Johannes Kepler (1571-1630). A ceux-là on peut ajouter au XXe siècle les noms de
physiciens comme Albert Einstein (1879-1955) Edwen Powell Hubble (1889-1953).
■ L’Astronautique est une science dont l’objet est l’étude de la navigation spatiale. Elle se développe
à partir de 1903 grâce aux travaux du russe Konstantin Tsiolkovski. Aujourd’hui, américains,
européens, indiens et chinois envoyer des engins dans l’espace.
■ La Cosmologie est la branche de l'astrophysique qui étudie les lois physiques de l’univers. Elle se
développée avec la théorie de la relativité d’Albert Einstein.
Ces sciences ont recours à une gamme variée de moyens dont la lunette astronomique, le télescope,
le radiotélescope, la caméra électronique, les robots, les ordinateurs. D’autres moyens sont
spécifiquement utilisés pour la navigation: les navettes et les vaisseaux spatiaux, les fusées qui
transportent des hommes, des satellites, des sondes du matériel dans l’espace.
La navigation spatiale commence réellement en 1957 avec le lancement du premier satellite par
l’URSS suivi le 12 avril 1961 par l’expédition de Youri Gagarine qui a fait une révolution complète
autour de la planète terre, l’atterrissage le 21 juillet 1969, d’Armstrong et de Collin sur le sol lunaire. A
partir des années 1970, américains et soviétiques se rivalisent pour la conquête de l’espace dans le
cadre de la Guerre Froide.
II- LA STRUCTURE DE L’UNIVERS
L’univers est constitué dans sa partie visible de plusieurs millions de galaxies. Une galaxie est un
vaste ensemble d’étoiles, de planètes, de nuages de gaz et poussières. En fonction de la forme nous
avons les galaxies spirales qui apparaissent sous forme de disque en rotation, les galaxies elliptiques
ayant une forme sphérique ou ellipsoïdale, les galaxies irrégulières qui n’ont pas de forme particulière.
La galaxie dans laquelle se trouve la terre et le système solaire est appelé la Voie Lactée. Dans une
galaxie ont peut dénombrer jusqu’à plus de 100 milliards d’étoiles et de corps célestes. Les étoiles
sont des boules d’hydrogène et d’hélium, si chaudes que des réactions de fusion nucléaire se
produisent en leur centre. Plusieurs galaxies se regroupent pour former un amas. Les quasars sont
des objets très lointains, et très lumineux ils brillent comme des étoiles.
L’Univers où tout est en mouvement, est en perpétuelle expansion. Les distances y sont tellement
grandes que l’Astronomie a créé une unité de mesure spéciale qui inclut à la fois la distance et la
vitesse: l’année lumière. Une année lumière est la distance parcourue par la lumière pendant une
année avec une vitesse de 300 000 km/s. L’étoile qui nous est plus proche est à 4 années
lumière.
L’autre mesure utilisée est l’unité astronomique, qui est la distance moyenne de la Terre au Soleil.
Une u.a. vaut 149 597 871 km. C'est une unité souvent utilisée pour les distances dans le système
solaire, ou pour l'écartement de deux étoiles dans un système double.
CONCLUSION

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L’Univers est de plus en plus connus grâce à l’Astronomie, l’Astrophysique, l’Astronautique, la
Cosmologie, qui utilisent des moyens dont certains servent à la simple observation d’autres à la
navigation et le dernier groupe au traitement de l’information. L’univers ainsi connu est organisé en
amas, en galaxies en systèmes en planètes et étoiles. Dans l’univers la partie la plus connue des
hommes est la planète terre.

LEÇON 2- LES MOUVEMENTS DE LA TERRE

Introduction
La terre a une forme sphérique. Elle est aplatie aux pôles et renflée à l’équateur. La terre n’a pas de
lumière propre, elle reçoit de la lumière et de l’énergie du soleil. C’est cette énergie qui lui permet de
se mouvoir. La terre a deux mouvements principales: la rotation et la révolution.
I- LA ROTATION DE LA TERRE
On appelle rotation, le mouvement que la terre effectue autour d’elle-même, d’Ouest en Est. La
rotation dure 23 h 56 mn 4 s (arrondies à 24 heures) et entraîne un certain nombre de conséquences
dont :
- l’alternance du jour et de la nuit,
- la variation diurne des températures exemples: 19° c à 6 h, 25°c à 15 h, 22 ° c à 18 h,
- la succession des heures ( 6 h, 7h, 8h, 9h,…15h… 20h…)
- la création d’une force déviante appelée Force de Coriolis. Cette force dévie tous les mouvements à
la surface de la terre: vers leur droite dans l’Hémisphère Nord et vers leur gauche dans l’Hémisphère
Su,
HN

HS
- le décalage horaire entre les différentes localités.
Pour régler ce problème de décalage, les spécialistes ont créé le Temps Universel ( TU ) qui est
l’heure de la ville de Greenwich en Angleterre et le temps de référence. Le temps Universel est aussi
appelé temps GMT (Greenwich Mean Time). Le globe terrestre est ensuite divisé en 24 fuseaux
horaires dont 12 à l’Est de Greenwich, 12 à l’Ouest.
Un fuseau horaire est une portion Du globe terrestre de 15°. Un degré en mesure de longueur est
égale à 111 km. Un fuseau horaire en mesure de longueur équivaut donc à 111km x 15 = 1665 km.
Un horaire est égal à 1 heure de temps.
En résumé: 1 fuseau horaire = 1 heure = 15° = 1665 km.

Ainsi pour connaître l’heure d’une localité x, on procède de la manière suivante:


- Pour une localité située à l’Est de Greenwich on pose l’opération qui suit:
heure de Greenwich + le nombre de fuseaux horaires
- Pour une localité située à l’Ouest de Greenwich c’est:
heure de Greenwich - le nombre de fuseaux horaires
Application
Exercice 1: Il est 10 heures à Greenwich, quelle heure fait-il à Karachi (Pakistan) située à 5 fuseaux

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horaires à l’Est.
Réponse: L’heure de Karachi est de
10 h + 5 = 15 h
Exercice 2: Il est 10 heures à Greenwich, quelle heure fait-il à New York située à 5 fuseaux horaire à
l’Ouest.
Réponse: L’heure de New York est de
10 h – 5 = 5 h
Schéma des fuseaux horaires
II- LA RÉVOLUTION DE LA TERRE
La révolution est le mouvement que la terre effectue autour du soleil. Elle dure 365 jours ¼ et a les
conséquences suivantes:
- l’inclinaison de l’axe des pôles: en effet lorsque la terre tourne autour du soleil, l’axe des pôles n’est
pas à la verticale mais légèrement incliné de 23° 27’. Ainsi 23° 27’ Nord, nous avons le Tropique du
Cancer, 63° 33’Nord le Cercle Polaire Arctique ; 23° 27’ Sud, nous avons le Tropique du Capricorne
63°33’ le Cercle Polaire Antarctique.
- La variation des saisons: l a terre durant l’année occupe 4 positions remarquables dont deux
solstices et deux équinoxes.

La révolution de la terre et les saison


Source: perso.orange.fr/philippe.boeuf/robert/astronomie/saisons.htm

■ Les solstices ont lieu le 21 ou 22 décembre et le 21 ou 22 juin.


Le 21 ou 22 décembre: c’est le solstice d’hiver, les rayons solaires tapent directement sur le
Tropique du Capricorne, l’Hémisphère Sud est plus éclairé et plus chauffé que l’Hémisphère Nord.
* Dans l’Hémisphère Sud, au niveau du Tropique du Capricorne, le jour est plus long que la nuit, au-
delà du Cercle Polaire Antarctique le jour dure 24 heures pendant 6 mois.
* Dans l’Hémisphère Nord autour du Tropique du Cancer la nuit est plus longue que le jour, au-delà
du Cercle Polaire Arctique la nuit dure 24 heures pendant 6 mois.
A l’Équateur le jour et la nuit ont la même durée.
Le 21 ou 22 juin: c’est le solstice d’été, les rayons solaires tapent directement sur le Tropique
du Cancer, l’Hémisphère Nord est plus éclairé et plus chauffé que l’Hémisphère Sud.
Tropique du Cancer, le jour est supérieur à la nuit
*H N
Au delà du Cercle Polaire Arctique, le jour dure 24 heures pendant 6 mois.
A l’Équateur, le jour et la nuit ont la même durée

Tropique du Capricorne, la nuit est supérieure au jour


*HS

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Au delà du Cercle Polaire Antarctique, la nuit dure 24 heures pendant 6 mois

■ Les équinoxes se déroulent le 20 ou 21 mars (équinoxe de printemps) et le 22 ou 23 septembre


(équinoxe d’automne). Durant les équinoxes, les rayons solaires tapent directement sur l’Equateur et
à l’exception des pôles, la nuit et le jour ont la même durée partout.
CONCLUSION
Les deux mouvements de la terre que sont la rotation et la révolution créent des conséquences
perceptibles dans la vie de tous les jours. La rotation joue un rôle très important dans la circulation de
masses d’air. La révolution détermine le changement de saison.
LEÇON 3/a - LES PLANÈTES DU SYSTÈME SOLAIRE
Introduction
Le système solaire est l’ensemble constitué par la soleil et les planètes et corps célestes qui gravitant
autour de lui. Le système solaire n’est pas au centre de l’Univers mais à sa périphérie. Avec des
moyens de connaissance de plus en plus performants, la représentation du système solaire varie d’un
temps à l’autre.
I- LE SOLEIL
Le soleil est une grosse étoile dont le diamètre est de 1 400 000 km. Il constitue à 99,86 % de la
masse du système. Il est essentiellement composé d’hydrogène et d’hélium dont la combustion
dégage de l’énergie et de la chaleur que reçoivent les planètes et les corps célestes. La température
de surface du soleil est d’environ de 5 500° c, alors qu’au centre de celui-ci elle peut atteindre voire
dépasser les 15 millions de degrés Celsius. A l’intérieur du soleil, on peut observer les tâches solaires
qui sont des zones plus froides. Sur les rebords du soleil se développent des protubérances qui sont
de véritables flammes pouvant atteindre 800 000 km d’altitude. La surface visible du soleil est la
photosphère. Le soleil connaît des périodes d’activité maximale et des périodes de calme.
II- LES PLANÈTES DU SYSTÈME SOLAIRE( voir support)
Avant août 2006, le système solaire comptait 9 planètes. Mais à partir du 24 août 2006, la nouvelle
définition d’une planète retenue par l'Union Astronomique Internationale( U A I ), à éliminé pluton de
son rang de planète et introduit deux notions: les « planètes de plein exercice ou planètes
principales » et les « planètes naines ».
1- Les planètes « principales ou de plein exercice »
Une planète principale est un corps céleste qui:
- est en orbite autour du soleil
- a une masse suffisante pour que sa gravitation l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide
et le maintienne en équilibre hydrostatique, sous une forme presque sphérique,
- a éliminé tout corps susceptible de se placer sur un orbite proche.
Les 8 planètes respectant ces conditions sont divisées en deux familles: les telluriques, et les
joviennes ou géantes
■ Les planètes telluriques sont de petite dimension mais possèdent une densité élevée ( de 3,96 à
5,52) parce que essentiellement constitué de roches. Ces planètes sont: Mercure, Vénus, Terre, Mars.
■ Les planètes joviennes ou géantes sont volumineuses et leur densité est faible (0,7 à 1,5) car
essentiellement constituées de gaz. Dans cette famille nous avons: Jupiter, Saturne, Uranus,
Neptune.
Toutes les planètes au-delà de Neptune sont considérées comme « naines »
2- Les planètes «naines »
Un planète « naine » est un corps célestes qui:
- est en orbite autour du soleil
- a une masse suffisante pour que sa gravitation l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide
et le maintienne en équilibre hydrostatique, sous une forme presque sphérique,
- n’a pas éliminé tout corps susceptible de se placer sur un orbite proche.
Parmi les planètes « naines » nous avons: Pluton, Eris, Cérès, Sedna…
3- Les autres corps du système solaire
Dans le système solaire, entre Mars et Jupiter gravite une ceinture d’astéroïdes. Un astéroïde est un
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objet céleste dont la taille varie de quelques dizaines de mètres à plusieurs kilomètres de diamètre et
qui, à la différence d'une comète, tourne autour du Soleil sur une orbite faiblement elliptique. Au delà
de Neptune nous avons une multitude de comètes appelées objets de Kuiper. Une comète est un
petit astre brillant du système solaire, dont l'orbite a généralement la forme d'une ellipse très allongée,
et souvent accompagnée d’une longue traînée lumineuse.
CONCLUSION
Beaucoup d’élément du système solaire sont connus, mais d’autres restent à saisir. Le système
solaire fonction grâce à l’énergie fournie par le soleil et les différentes planètes de par leurs distances
variables par rapport au soleil, sont différemment chauffées. Notre planète, la terre, reçoit
suffisamment d’énergie ce qui lui permet de faire ses mouvements et d’entretenir la vie humaine
animale et végétale.

LEÇON 3/b – LES FORMES DE REPRÉSENTATION DE LA TERRRE

Introduction
La terre a une forme sphérique. Elle est aplati aux pôles et renflée à l’équateur. Le globe terrestre
représente mieux sa forme mais, il est encombrant, peu maniable et ne permet pas de voir en même
temps la totalité de la terre sur une surface plane. Pour faciliter cela, les spécialistes ont mis au pont
des systèmes de projection qui permettent d’établir des cartes.
I- LES SYSTEMES DE PROJECTION
Comme la terre est sphérique, sa représentation sur une surface plane est nécessairement déformée.
Selon la nature de la déformation, on classe les projections en trois groupes:
- celles qui respectent les angles et déforment les surface, elles sont dites conformes,
- celles qui conserve les rapports de surface et déforment les angles, elles sont dites équivalentes.
- celles qui sont ni conformes équivalentes
Qu’elles soient conformes ou équivalentes nous retiendrons 5 projections
1- La projection cylindrique de Mercator
Elle est proposée par un mathématicien flamand du nom de Mercator, en 1569. Elle respecte les
angles et est la plus connue des projections conformes. Le plan de projection est un cylindre tangent
à l’équateur. Méridiens et parallèles y deviennent des droites orthogonales. Les représentation
cartographique qu’elle donne sont correcte au basses latitudes, mais de plus en plus déformées
quand on s’en éloigne. Les zones polaires ne sont pas visibles.
2- La projection conique de Lambert
Elle est mise au point en 1772, elle est conforme. Le plan de projection est un cône enveloppent la
sphère. Il peut être tangent à n’importe quelle parallèle mais est souvent axé sur la 45e parallèle. Les
représentations issues de cette projection sont correctes aux moyennes latitudes, se déforme vers
les hautes latitudes, et la déformation s’accentue vers les basses latitudes.
3- La projection azimutale de Lambert
Le plan de projection est une surface plane, tangente à n’importe quel point du globe mais le plus
souvent à un pôle ( pôle Nord ou pôle Sud ). La représentation donnée par ce type de projection est
correcte aux hautes latitudes et se déforme lorsqu’on s’en éloigne.
4- La projection elliptique
Elle n’utilise pas de surface de contact. Elle apparaît comme un globe ouvert et respecte les surfaces
mais les régions périphériques sont déformées.
5- La projection de Robinson
Elle est proposée par l’américain Robinson. Elle est centrée autour de la 38e parallèle et donne une
superficie proche de leur taille aux terres proches de cette parallèle. Par contre les terres éloignées
sont réduites, exemple l’ex-URSS, le Groenland, l’Alaska, le Canada.
L’ensemble des 5 projections ajoutées à d’autres ( il y a environ plus 350 projections) permette
d’établir de réaliser des cartes.
II- ÉTABLIR UNE CARTE

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La carte est la représentation sur une surface plane de la terre ou d’une de ses parties. Comme pour
tout autre opération scientifique, établir des cartes nécessite des règles:
- une carte doit avoir un titre qui détermine le nom du lieu représenté et l’objet de la représentation.
-Elle doit comporté des cordonnées géographiques (latitude et longitude) qui permettent de la située.
- Elle doit une orientation (les points cardinaux),
- la carte doit avoir une échelle. L’échelle est le rapport entre les distances sur la carte et celles
mesurées sur le terrain. On distingue une échelle graphique exprimée en tallons, et une échelle
numérique exprimée en fraction.
- La carte doit aussi avoir une légende qui indique la signification des signes conventionnelle et des
couleurs utilisés.
Selon la manière don est représentée la carte, nous avons:
. le planisphère qui représente sur une surface plane l’ensemble de la terre,
. la mappemonde qui dans deux tranches circulaire,
. l’atlas qui réunit des cartes à petite échelle donnant des informations générales sur le globe, un
continent, un pays, une région.
Selon le type, nous pouvons distinguer:
- des cartes topographiques, qui donnent une information complète et précise sur les phénomènes
observés
- des cartes thématiques qui représentent des phénomènes localisables de toute nature, exemple
géologie, climatologie, démographie, ressources économiques, tourisme…
CONCLUSION
Malgré le nombre important de projection, aucune ne parvient à satisfaire tous en même temps. C’est
pour cela chacun choisit la projection qui convient à sa situation.

DEUXIÈME PARTIE: LA PLANÈTE TERRE


CHAPITRE I: CONTINENTS OCÉANS ET MERS
LEÇON 4- LA RÉPARTITION DES CONTINENTS ET DES OCÉANS
Introduction
La planète terre est constituée de terres émergées c’est à dire les continents et de terres immergées
c’est à dire les océans et mers. Leur répartition n’est pas égale.
I- LES CONTINENTS
Les terres émergées sont réparties en cinq continents, auxquels ont ajoute les de l’Antarctique. La
terre ferme couvre environ 29 % de la surface du globe terrestre et se répartit comme suit:
- Asie 44 080 000 km2,
- Amérique 42 102 000 km2 dont 24 242 000 au nord et 17 860 000 au sud,
- Afrique 30 310 000 km2,
- Antarctique 13 820 000 km2
- Europe 10 172 000 km2,
- Océanie 8 558 000 km2
Toutes les terres émergées représentent 149 042 000 km2
II- LES OCÉANS
Ils constituent les terres immergées c’est à dire recouvertes d’eau. Les océans se particularise par
leur immensité. Ce sont de vastes étendues d’eau salée qui s’étendent sur des millions de km2 . On
distingue 5 océans:
- l’Océan Pacifique 165 246 000 km2
- l’Océan Atlantique 84 442 000 km2
- l’Océan Indien 73 443 000 km2
- l’Océan Glacial Arctique 14 09 000 km2
- l’Océan Glaciale Antarctique 8 143 000 km2
Ces océans jouent un rôle économique très important (transports, pêche, tourisme…), et à côte d’eux
les mers.
Ce sont des prolongements des océans à l’intérieur des continents ou de vastes lacs salés à

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l’intérieur des continents. On note 4 types de mers:
■ les mers marginales ou bordières qu sont en communication directe avec les océans exemples la
Manche, la Mer Jaune, la Mer de Barents.
■ Les mers continentales qui communiquent avec les océans via des détroits, exemples: la Mer
Méditerranée la Mer Rouge.
■ Les mers intérieures, elles communiquent avec les autres mers et non avec les océans, exemples:
la Mer Noire la Mer Baltique.
■ Les mers fermées, elles n’ont de communication ni avec les océans ni avec les mers, exemples la
Mer Caspienne, la Mer d’Aral.
On appelle détroit, une petite étendue d’eau qui sépare deux terres fermes et unit deux océans, deus
mers ou un océan et une mer, exemple: le Détroit de Gibraltar, le Détroit de Béring.
Un isthme est une petite bande de terre qui relie deux terres fermes et sépare deux océans ou deux
mers, exemples: l’Isthme de Suez, l’Isthme de l’Amérique Centrale.
Un golfe est un débordement des eaux océaniques à l’intérieur des continents, exemples: le Golfe de
Guinée, le Golfe Persique.
Une baie est un est un débordement des eaux océaniques à l’intérieur des continents, mais la baie est
généralement plus petite qu’un golfe, exemple: la Baie de Fundy, la Baie des Cochons.
Une île est une bande de terre entourée par les eaux, exemples: l’Ile de Carabane, l’Ile de Cuba, l’Ile de
Gorée.
Une presqu’île est une longue avancée de terre dans la mer ou l’océan, exemple: la Presqu’île de
Dakar
Une péninsule est une grande presqu’île, exemples: la Péninsule Arabique, la Péninsule Ibérique la
Péninsule Italienne.
CONCLUSION
Le globe terrestre est partagé inégalement entre les océans, les mers et les continents. Les surfaces
recouvertes d’eau représentent 71 % du globe alors que la terre ferme ne représente que 29 %. Cette
importante masse d’eau joue un rôle économique certain et participe aux échanges climatiques.

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LEÇON 5 - LES EAUX MARINES

Introduction
Le globe terrestre couvre une superficie d’environ 510 millions de km2 dont les 71 % sont occupés par
les eaux. Les eaux marine sont diverses du point de vue de leur composition, de leurs températures,
de leurs profondeurs et de leurs mouvements.
I- LA COMPOSITION DES EAUX MARINES
Les eaux de mer contiennent de nombreuses matières organiques et dissoutes. Les éléments les
plus importants en quantité sont les sels. L’eau de mer est salée. Les sels les plus importants sont: le
chlore avec 19 g/l, le sodium 10,5 g/l, le magnésium 1,3 g/l, le souffre 0,9 g/l, le calcium0,5 g/l le
potassium 0,4 g/l. Il existe dans l’eau marine des traces de corps simple comme le brome, le carbone,
le fluor, l’argon, l’azote…
L’eau de mer présente en moyenne 35 grammes de sel par litre, soit un taux de salinité de 35 . La
salinité de l’eau de mer dépend de plusieurs facteurs dont le climat (avec les températures et
précipitations), la latitude. Les plus forte concentrations salines se rencontre dans les régions
tropicales où les températures varient entre 25° c et 35° c, exemple: la Mer Rouge a une
concentration saline de 44 g/l ou 44 .
La concentration saline la plus élevée au monde est noté dans la Mer Morte (frontière Israélo-
Jordanienne) avec 275 g/l.
La salinité la plus faible est relevée près des pôles où les températures faibles ralentissent
l’évaporation, exemple le Mer Baltique 2 g/l.
De la salinité de l’eau de mer dépend la densité. Les eaux les plus salées sont les plus les plus denses,
les eaux les moins salées sont les moins denses.
II- LES TEMPÉRATURES ET LA PROFONDEUR DES EAUX MARINES
Le réchauffement de l’eau de mer dépend de trois éléments:
- de la latitude qui détermine l’insolation, c’est à dire l’intensité et la durée du rayonnement solaire.
Sous ce rapport, les mers les plus chaudes sont localisées dans la zone intertropicale ou les rayons
solaires arrivent verticalement. Les températures de surface des mer diminue de l’Equateur aux pôles
où les rayons solaires arrivent en rasant presque le sol, il ya formation de banquises et même
d’icebergs.
- En fonction de la saison, les eaux marines de surface connaissent de faible variation de température
d’une saison à l’autre, on dit alors que la mer et l’océan sont des régulateurs thermiques.
La variation dans les mers tropicales est de 1 à 4° c, dans les mers tempérées de 5 à 9° c, dans les
mers polaires elle ne dépasse pas 3° c. La mer et l’océan sont des facteurs du climat.
- En fonction de la profondeur, les températures diminuent de la surface au fond. Mais à partir de
3 000 m, elles restent constantes à 4° c.
La profondeur des eaux de mer varie entre 4 000 5 000 dans les bassins. Cependant, la partie la plus
profonde des océans et mers se trouve à l’Ouest de l’Océan Pacifique: la Fosse des Mariannes avec
11 0 34 m.
III- LES MOUVEMENTS DES EAUX MARINES
Ils sont divers
1- La houle et la vague
- La houle: elle est un mouvement vertical d’oscillation de l’eau de mer à l’intérieur des océans ou des
mer et qui s’étend à des millier de kilomètres.
- La vague: c’est un mouvement circulaire comme un rouleau, provoqué par le vent à la surface des
eaux. La partie la plus élevée d’une vague est la crête, et la plus basse, le creux. Quand le vent est très
fort, il crée un choc entre les vagues et une mousse blanche appelée écume se forme. Lorsque le
sommet d’une vague s’abat contre le rivage, on dit que la vague déferle.
2- Le tsunami
Il est une vague géante provoqué par un séisme ou une explosion volcanique soumarines ou encore

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par la chute violente d’un iceberg. La vague peut atteindre 10 à 30 m de hauteur avec une vitesse de
l’ordre de 200 km/h, et ravage tout sur sont passage. Les tsunamis se produisent en général au
niveau des régions qui ont une côte pacifique. Cependant celui du 26 décembre 2004 a dérogé à la
règle, car ayant touché les pays voisins de l’Océan Indien. Les tsunamis sont aussi appelés raz-de-
marée.
3-Les marées
Les marées sont des phénomènes sensibles sur les côtes, qui se manifeste par une montée des eaux
marines (flux, haute marée) suivie d’une baisse (reflux, basse marée), selon une périodicité régulière
variable en fonction des régions. La dénivellation entre le niveau de la haute marée et celle de la
basse marée est appelée marnage. Les marées résultent de l’attraction exercée par le soleil et la lune,
qui déforme les masses d’eau. Ainsi selon le degré de l’attraction, on distingue dans un mois lunaire:
deux périodes de marées de vives eaux à la nouvelle et la pleine lune ; et deux périodes de marées de
mortes eaux au premier et au dernier quartiers de lune ( voir support ).
Les marées les plus hautes se rencontrent dans la Baie de Fundy( Canada) avec près de 20 m; les
plus petites marées basses à Tahiti ( Polynésie Française) presque nulle.
4- Les courants marins
Ce sont des mouvements des masses d’eaux océaniques de sens méridien (nord-sud ou sud-nord).
Ces mouvements permettent l’échange d’énergie entre les différentes zones climatiques du monde.
Nous avons deux grandes familles de courants marins:
- les courants marins chauds qui quittent les zones les plus froides vers les zones chaudes. Dans ce
groupe nous pouvons citer : le Courant des Canaries qui couvre la côte ouest africaine du Maroc au
Sénégal, le Courant du Labrador qui touche le nord du Canada, le Courant de Californie qui concerne
la côte ouest des Etats-Unis, le Courant d’Oya Shivo à l’est du Japon, le Courant de Benguela .qui
couvre la côte sud-ouest de l’Afrique.
Le passage d’un courant marin froid provoque un phénomène de remontée des eaux de profondeur
vers la surface, phénomène appelée upwelling et qui favorise la reproduction des poissons.
- Les courants marins chauds qui quittent les zones les plus chaudes vers les zones déficitaires en
chaleur. Parmi ces courants nous avons: le Courant Nord Equatorial, le Courant de Kuro
Shivo( Japon), le Courant du Brésil, le Courant des Aiguilles ( sud- est de l’Afrique), la Dérive Nord-
Atlantique( Europe), la Dérive Nord-Pacifique ( Amérique du Nord)
CONCLUSION
Les eaux marines regorgent de ressources, et jouent un rôle déterminent dans les échanges
méridiens d’énergie. C’est grâce à cette échange que le Sénégal reçoit chaque année entre décembre
et avril le froid venant d’Europe. Les marines participent dont à l’élaboration des climats. Cependant
certains des mouvements de ces eaux( les tsunamis surtout) provoques de grandes destructions.

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CHAPITRE II: LES CLIMATS DE LA TERRE


LEÇON 7 - L’ATMOSPHÈRE: STRUCTURE ET COMPOSITION

Introduction
L’atmosphère est l’enveloppe gazeuse qui entoure le globe terrestre. Elle est essentiellement
constituée d’air. L’air est l’ensemble des gaz qui composent l’atmosphère. L’atmosphère est mobile,
et animée de mouvements qui sont liés au réchauffement de la terre par le soleil, à la rotation de la
terre. Elle se caractérise par sa structure sa composition.
I- LA STRUCTURE DE L’ATMOSPHÈRE
L’atmosphère est stratifiée, c’est à dire qu’elle est composée de couches superposées. Dans sa
structure verticale, on distingue 4 couches
1- La troposphère
C’est la couche la plus animée de l’atmosphère et est divisée en deux parties:
■ la couche turbulente ou couche de frottement qui va du sol à 3 000 m d’altitude. Elle concentre
l’essentiel des poussières, des fumées, d’où sont nom de couche polluée. On l’appelle aussi couche
géographique en raison de l’importance des facteurs géographique dans la détermination de ses
caractères. Elle est limitée par la péplopause ou « couche sale ».
■ À partir de 3 000 m jusqu’à la tropopause, nous avons l’atmosphère libre qui se caractérise par
une décroissance régulière des températures de 0,65° tous les 100m. La tropopause constitue la
première discontinuité thermique importante dans la basse atmosphère. Elle se situe en moyenne
entre 10 et 12 km d’altitude avec une température d’environ – 56° c.
2- La stratosphère
Elle va de la tropopause à la stratopause. Elle est marquée par l’augmentation des températures
jusqu’au environ de 0° c. La stratosphère se singularise par l’absence de vapeur d’eau, qui en fait une
couche limpide, et par la présence de l’ozone (O3) aux environs de 30 km d’altitude. L’ozone est une
couche de gaz qui filtre les rayons ultraviolets et rend ainsi possible la vie sur terre. La stratosphère
est limitée vers 50 km par la stratopause.
3- La mésosphère
Elle se situe entre 50 et 85 km d’altitude. Elle se caractérise par une décroissance des températures
qui se prolonge jusqu’à la mésopause, une autre discontinuité thermique et la limité supérieur de la
mésosphère où les températures avoisinent -90° c.
4- La thermosphère ou ionosphère
Cette couche va de 85 km à 800 km voire plus. Elle est marquée par la raréfaction de l’air et par la
croissance des températures qui peuvent atteindre 1000° c. Dans cette couche la grande chaleur a
transformé tous les corps en ions, ce qui lui a valu le nom d’ionosphère.
La structure de l’atmosphère va avec sa composition.
II- LA COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE
L’atmosphère contient beaucoup d’éléments:
- des gaz comme l’azote ( 78%), l’oxygène (21%), l’argon (0,9 %), le gaz carbonique (0,03%), et des
gaz rares comme le néon, le xénon, le krypton, l’hélium, l’hydrogène …
- Des débris de végétaux, de minéraux et d’organismes vivants comme les bactéries. Elle contient
aussi des pollens des poussières, des fumées, des cendres, des cristaux de sel marin.
Les particules solides jouent un rôle très important dans la condensation et le déclenchement des
précipitations.
- De la vapeur d’eau qui est à l’origine des hydrométéores (nuages, précipitations…), et détermine les
aspects essentiel du temps. Elle absorbe les rayons infrarouges de la terre et du soleil. Elle évite la
déperdition de la chaleur vers l’espace. Si la vapeur d’eau n’existait pas dans la troposphère le
rayonnement nocturne abaisserait la température jusqu’à – 100° c
CONCLUSION

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L’atmosphère est importante dans le fonctionnement du globe. Elle assure l’essentiel des échanges
énergétiques entre les zones climatiques. C’est dans l’atmosphère que s’élaborent les phénomènes
qui produisent le temps par conséquent, le climat.

LEÇON 7 - LES FACTEURS DU CLIMAT


Introduction
Le climat d’une localité est la succession de temps habituels au cours de l’année. Les facteurs du
climat sont l’ensemble des paramètres déterminants dans la répartition des climats. Sont facteurs du
climat: la latitude, l’altitude, la position par rapport à la mer ou à l’océan.
I- LA LATITUDE ( VOIR SUPPORT)
La latitude est l’angle mesuré en degrés minutes et seconde entre un point et l’équateur. Le
rayonnement solaire et l’énergie reçu dépendent de la latitude. Par conséquent, les climats varient de
l’équateur aux pôles. Ainsi ont distingue, de l’équateur au pôle nord ou de l’équateur au pole sud, les
trois zones climatiques suivantes:
- une zone climatique où les rayons solaire arrivent verticalement au sol avec un apport énergétique
de 420 à 380 cal/cm2/j, où les températures sont élevées, c’est la zone intertropicale ou zone
chaude.
- Une zone qui reçoit obliquement les rayons solaires avec un apport énergétique moyen de 300
cal/cm2/j, des températures moyennes, elle est appelée zone tempérée.
- Une zone où les rayons solaires arrivent en rasant le sol, avec un apport inférieur ou égale à 200
cal/cm2/j, c’est la zone polaire ou zone froide.
II- L’ALTITUDE (VOIR SUPPORT)
L’altitude est la position d’un point par rapport au niveau zéro de la mer. La température diminue avec
l’altitude de 0,65° c /100 m. Les précipitations augmentent avec l’altitude. Dans une région de
montagne, il y a toujours une face exposée aux vents appelée adret et une face cachée aux vents
appelés ubac. Au niveau de l’adret, l’ascension orographique provoque des précipitations abondantes
alors que la subsidence des vents au niveau de l’ubac entraîne de faibles précipitations.
III- LA POSITION PAR RAPPORT À LA MER OU À L’OCÉAN
La mer et l’océan sont des régulateurs thermiques. Ils ont une influence notable sur le climat.
- Lorsqu’une région est proche de la mer elle bénéficie d’un adoucissement de sont climat, et avec
l’intense évaporation marine, les précipitation y sont abondantes. La proximité de la mer ou de
l’océan crée un climat océanique, exemple: la ville de Brest en France.
- Lorsqu’une région est éloignée de la mer et de l’océan, son climat est extrême avec des hivers
rigoureusement froids et des étés très chauds. L’éloignement de la mer et de l’océan donne souvent
un climat continental, exemple Moscou.
CONCLUSION
Les facteurs du climat que sont la latitude, l’altitude, la position par rapport à la mer ou à l’océan,
jouent un rôle très important dans la répartition des climats du globe. L’influence dominante d’un des
facteurs atténue l’effet des autres.

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LEÇON 7 - LES ÉLEMENTS DU CLIMAT


Introduction
Le temps est l’ensemble des phénomènes qui caractérise l’état de l’atmosphère en un moment
donnée, en un lieu précis. Les éléments du climat sont les paramètres qui créent le temps. Sont
considérées comme élément du climat, la température, la pression, le vent, la nébulosité, les
précipitations. Ces éléments servent pour la météorologie à prévoir le temps et pour la climatologie
au découpage climatique.
I- LA TEMPÉRATURE
On appelle température, la sensation de fraîcheur, de chaleur ou de tiédeur que nous éprouvons. La
température est mesurée par un thermomètre. Il existe le thermomètre à mercure, le thermomètre
enregistreur.
Les températures mesurées à 6 heures sont dites minimales et celle mesurées à 15 maximales.
La température moyenne journalière est la somme des deux divisée par 2
Tm + tn
Tx =
2

Tx : température moyenne journalière ; tm: température maximale ; tn: température minimales


La température moyenne mensuelle est la somme des températures moyennes journalières divisée
par le nombre de jour dans le mos
Ξ Tx
TM =
Le nombre de jours dans le mois
TM: température moyenne mensuelle

La température moyenne annuelle est la somme des températures moyennes mensuelles divisée par
12
Ξ TM
T.m.a =
12
T.m.a: température moyenne annuelle
Il existe plusieurs échelles de mesure des températures dont:
- l’échelle Celsius de 0 à 100° c,
- l’échelle Firenheit de 32 à 212° f
- l’échelle Kelvin de 273, 15° k à x° k
On peut d’une elle convertir la valeur à une autre échelle, en plus la température a une influence sur la
pression atmosphérique.
II – LA PRESSION ATMOSPHERIQUE
Elle est le poids d’une colonne d’air au dessus d’un lieu. Elle est exprimée en millibars (mb) ou en
hectopascals (hpa), ou encore en millimètre de mercure. La pression moyenne est de 1013 mb et
l’isobare de référence est 1015 mb. En dessous de 1015 mb nous avons les basses pressions qui
sont enregistrées dans les zones relativement chaude ; et au dessous de 1015 mb, nous avons les
hautes pressions notées dans les régions froides.
Les zone de basse pression sont appelées dépressions (L, D, ou -), et les zones de haute pression
sont anticyclones ( H, A, ou + ). Dans une dépression les valeurs diminuent de la périphérie au centre.
Dans un anticyclone, elles augmentent de la périphérie au centre.
Les plus hautes pressions mesurent 1050 mb, et les plus basses mesurent 900mb. Les pressions
conditionnent la circulation des vents.
III- LE VENT

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Le vent c’est de l’air en mouvement des hautes pressions vers les basses pressions. Dans
l’hémisphère nord, au niveau des anticyclones, le vent circule dans le sens des aiguilles d’une montre,
dans le sens contraire des aiguilles d’une montre au niveau des dépressions (voir support).
Il existe plusieurs types de vent: les vents locaux (brises de mer et de terre), des vent régionaux (le
siroco, la bora, l’harmattan), des vents zonaux (l’alizé, la mousson)
L’alizé est un vent qui naît et termine sa course dans un même hémisphère. Si dans son parcours
l’alizé suit la mer on parle d’alizé maritime, si par la suite il pénètre loin à l’intérieur on parle d’alizé
maritime continentalisé. Si dans sont trajet l’alizé passe par l’intérieur du continent, on parle d’alizé
continental.
Selon la quantité de vapeur d’eau qu’il draine, nous avons: l’alizé de type 1, pauvre en vapeur d’eau et
qui couvre les côte ouest des continents ; l’alizé de type 2 riche en vapeur d’eau et qui concerne la
partie est des continent.
La mousson est un vent qui naît dans un hémisphère et termine sa course dans l’autre hémisphère, il
s’enrichit en vapeur d’eau et change de direction en traversant l’équateur. Elle occasionne des pluies
dans les zones traversées.
IV- LA NEBULOSITE
Elle traduit l’état d’occupation du ciel par les nuages. Un nuage est ensemble de particule d’eau ou de
glace en suspension dans l’atmosphère. De la nébulosité dépendent les précipitations. On distingue
plusieurs types de nuages:
- les cirrus (étage supérieur, environ 6000 m d’altitude),
- les altocumulus (étage moyen, altitude entre 2000 et 6000 m),
- les cumulus (étage inférieur, altitude 2000m avec possibilité de développement verticale).
De la nébulosité dépendent les précipitations
V- LES PRECIPITATIONS
On appelle précipitation une chute d’eau sous forme liquide ou solide, en provenance de l’atmosphère.
Elle se réalise lorsque la vapeur d’eau après être passée au stade de condensation, forme des
particules de taille suffisamment grande de sorte que l’air embuant ne puisse s’opposer à leur chute.
Il existe essentiellement 5 types de précipitations.
- la pluie qui est une précipitation liquide, elle se réalise dans les régions chaudes.
- La neige est une précipitation qui tombe sous forme de morceaux de glace qui s’entassent elle a
lieu dans les régions froides.
- La grêle qui tombe sous forme de morceaux de glace mais qui fondent au contact du sol.
- Le brouillard qui arrive sous forme de gouttelettes d’eau suspension dans l’atmosphère, qui gêne.
La visibilité.
- La rosée est une précipitation qui se dépose sur les feuilles des arbres ou les corps dont la
température est inférieure à celle de l’atmosphère
Les précipitations sont mesurées par un pluviomètre (pluies) ou un nivomètre (neige).
CONCLUSION
La température, la pression, la nébulosité, les précipitations, sont déterminantes dans le classement
des climats. Certains de ces éléments peuvent influencer les autres. Les précipitations et la
température peuvent être étudiées en même temps dans les diagrammes ombrothermique.

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