Cours de Geo de Seconde
Cours de Geo de Seconde
Cours de Geo de Seconde
Introduction
L’Univers est l’ensemble de la matière distribuée dans le temps et dans l’espace. Il est né il y environ
15 milliards d’années et composé à 97 % d’hydrogène et d’hélium auxquels on peut ajouter l’oxygène,
le carbone, le fer… Nous avons des connaissances de plus en plus précises de l’univers grâce à
certaines sciences dont les moyens d’observation et d’investigation se perfectionnent davantage,
nous permettant ainsi de comprendre la structure de l’Univers.
I- LES SCIENCES QUI S’OCCUPENT DE L’UNIVERS
Elles sont essentiellement l’Astronomie, l’Astrophysique, l’Astronautique, la Cosmologie.
■ L’Astronomie est la science des astres des corps célestes et de la structure de l’Univers.
L’observation des astres existe depuis long temps car les égyptiens, les grecs, les assyriens, les
perses ont laissé des documents qui l’attestent.
■ L’Astrophysique est une partie de l’Astronomie qui étudie les astres, les milieux spatiaux du point
de vue physique. Mais elle connaît des progrès considérable avec le mouvement de la renaissance
notamment avec les travaux du polonais Nicolas Copernic (1473-1543), de l’italien Galilée (1564-
1642), l’allemand Johannes Kepler (1571-1630). A ceux-là on peut ajouter au XXe siècle les noms de
physiciens comme Albert Einstein (1879-1955) Edwen Powell Hubble (1889-1953).
■ L’Astronautique est une science dont l’objet est l’étude de la navigation spatiale. Elle se développe
à partir de 1903 grâce aux travaux du russe Konstantin Tsiolkovski. Aujourd’hui, américains,
européens, indiens et chinois envoyer des engins dans l’espace.
■ La Cosmologie est la branche de l'astrophysique qui étudie les lois physiques de l’univers. Elle se
développée avec la théorie de la relativité d’Albert Einstein.
Ces sciences ont recours à une gamme variée de moyens dont la lunette astronomique, le télescope,
le radiotélescope, la caméra électronique, les robots, les ordinateurs. D’autres moyens sont
spécifiquement utilisés pour la navigation: les navettes et les vaisseaux spatiaux, les fusées qui
transportent des hommes, des satellites, des sondes du matériel dans l’espace.
La navigation spatiale commence réellement en 1957 avec le lancement du premier satellite par
l’URSS suivi le 12 avril 1961 par l’expédition de Youri Gagarine qui a fait une révolution complète
autour de la planète terre, l’atterrissage le 21 juillet 1969, d’Armstrong et de Collin sur le sol lunaire. A
partir des années 1970, américains et soviétiques se rivalisent pour la conquête de l’espace dans le
cadre de la Guerre Froide.
II- LA STRUCTURE DE L’UNIVERS
L’univers est constitué dans sa partie visible de plusieurs millions de galaxies. Une galaxie est un
vaste ensemble d’étoiles, de planètes, de nuages de gaz et poussières. En fonction de la forme nous
avons les galaxies spirales qui apparaissent sous forme de disque en rotation, les galaxies elliptiques
ayant une forme sphérique ou ellipsoïdale, les galaxies irrégulières qui n’ont pas de forme particulière.
La galaxie dans laquelle se trouve la terre et le système solaire est appelé la Voie Lactée. Dans une
galaxie ont peut dénombrer jusqu’à plus de 100 milliards d’étoiles et de corps célestes. Les étoiles
sont des boules d’hydrogène et d’hélium, si chaudes que des réactions de fusion nucléaire se
produisent en leur centre. Plusieurs galaxies se regroupent pour former un amas. Les quasars sont
des objets très lointains, et très lumineux ils brillent comme des étoiles.
L’Univers où tout est en mouvement, est en perpétuelle expansion. Les distances y sont tellement
grandes que l’Astronomie a créé une unité de mesure spéciale qui inclut à la fois la distance et la
vitesse: l’année lumière. Une année lumière est la distance parcourue par la lumière pendant une
année avec une vitesse de 300 000 km/s. L’étoile qui nous est plus proche est à 4 années
lumière.
L’autre mesure utilisée est l’unité astronomique, qui est la distance moyenne de la Terre au Soleil.
Une u.a. vaut 149 597 871 km. C'est une unité souvent utilisée pour les distances dans le système
solaire, ou pour l'écartement de deux étoiles dans un système double.
CONCLUSION
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LEÇONS DE GÉOGRAPHIE DE SECONDE – K. BADJI – LDZ – ANNÉE SCOLAIRE 2009-2010
L’Univers est de plus en plus connus grâce à l’Astronomie, l’Astrophysique, l’Astronautique, la
Cosmologie, qui utilisent des moyens dont certains servent à la simple observation d’autres à la
navigation et le dernier groupe au traitement de l’information. L’univers ainsi connu est organisé en
amas, en galaxies en systèmes en planètes et étoiles. Dans l’univers la partie la plus connue des
hommes est la planète terre.
Introduction
La terre a une forme sphérique. Elle est aplatie aux pôles et renflée à l’équateur. La terre n’a pas de
lumière propre, elle reçoit de la lumière et de l’énergie du soleil. C’est cette énergie qui lui permet de
se mouvoir. La terre a deux mouvements principales: la rotation et la révolution.
I- LA ROTATION DE LA TERRE
On appelle rotation, le mouvement que la terre effectue autour d’elle-même, d’Ouest en Est. La
rotation dure 23 h 56 mn 4 s (arrondies à 24 heures) et entraîne un certain nombre de conséquences
dont :
- l’alternance du jour et de la nuit,
- la variation diurne des températures exemples: 19° c à 6 h, 25°c à 15 h, 22 ° c à 18 h,
- la succession des heures ( 6 h, 7h, 8h, 9h,…15h… 20h…)
- la création d’une force déviante appelée Force de Coriolis. Cette force dévie tous les mouvements à
la surface de la terre: vers leur droite dans l’Hémisphère Nord et vers leur gauche dans l’Hémisphère
Su,
HN
HS
- le décalage horaire entre les différentes localités.
Pour régler ce problème de décalage, les spécialistes ont créé le Temps Universel ( TU ) qui est
l’heure de la ville de Greenwich en Angleterre et le temps de référence. Le temps Universel est aussi
appelé temps GMT (Greenwich Mean Time). Le globe terrestre est ensuite divisé en 24 fuseaux
horaires dont 12 à l’Est de Greenwich, 12 à l’Ouest.
Un fuseau horaire est une portion Du globe terrestre de 15°. Un degré en mesure de longueur est
égale à 111 km. Un fuseau horaire en mesure de longueur équivaut donc à 111km x 15 = 1665 km.
Un horaire est égal à 1 heure de temps.
En résumé: 1 fuseau horaire = 1 heure = 15° = 1665 km.
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horaires à l’Est.
Réponse: L’heure de Karachi est de
10 h + 5 = 15 h
Exercice 2: Il est 10 heures à Greenwich, quelle heure fait-il à New York située à 5 fuseaux horaire à
l’Ouest.
Réponse: L’heure de New York est de
10 h – 5 = 5 h
Schéma des fuseaux horaires
II- LA RÉVOLUTION DE LA TERRE
La révolution est le mouvement que la terre effectue autour du soleil. Elle dure 365 jours ¼ et a les
conséquences suivantes:
- l’inclinaison de l’axe des pôles: en effet lorsque la terre tourne autour du soleil, l’axe des pôles n’est
pas à la verticale mais légèrement incliné de 23° 27’. Ainsi 23° 27’ Nord, nous avons le Tropique du
Cancer, 63° 33’Nord le Cercle Polaire Arctique ; 23° 27’ Sud, nous avons le Tropique du Capricorne
63°33’ le Cercle Polaire Antarctique.
- La variation des saisons: l a terre durant l’année occupe 4 positions remarquables dont deux
solstices et deux équinoxes.
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Au delà du Cercle Polaire Antarctique, la nuit dure 24 heures pendant 6 mois
Introduction
La terre a une forme sphérique. Elle est aplati aux pôles et renflée à l’équateur. Le globe terrestre
représente mieux sa forme mais, il est encombrant, peu maniable et ne permet pas de voir en même
temps la totalité de la terre sur une surface plane. Pour faciliter cela, les spécialistes ont mis au pont
des systèmes de projection qui permettent d’établir des cartes.
I- LES SYSTEMES DE PROJECTION
Comme la terre est sphérique, sa représentation sur une surface plane est nécessairement déformée.
Selon la nature de la déformation, on classe les projections en trois groupes:
- celles qui respectent les angles et déforment les surface, elles sont dites conformes,
- celles qui conserve les rapports de surface et déforment les angles, elles sont dites équivalentes.
- celles qui sont ni conformes équivalentes
Qu’elles soient conformes ou équivalentes nous retiendrons 5 projections
1- La projection cylindrique de Mercator
Elle est proposée par un mathématicien flamand du nom de Mercator, en 1569. Elle respecte les
angles et est la plus connue des projections conformes. Le plan de projection est un cylindre tangent
à l’équateur. Méridiens et parallèles y deviennent des droites orthogonales. Les représentation
cartographique qu’elle donne sont correcte au basses latitudes, mais de plus en plus déformées
quand on s’en éloigne. Les zones polaires ne sont pas visibles.
2- La projection conique de Lambert
Elle est mise au point en 1772, elle est conforme. Le plan de projection est un cône enveloppent la
sphère. Il peut être tangent à n’importe quelle parallèle mais est souvent axé sur la 45e parallèle. Les
représentations issues de cette projection sont correctes aux moyennes latitudes, se déforme vers
les hautes latitudes, et la déformation s’accentue vers les basses latitudes.
3- La projection azimutale de Lambert
Le plan de projection est une surface plane, tangente à n’importe quel point du globe mais le plus
souvent à un pôle ( pôle Nord ou pôle Sud ). La représentation donnée par ce type de projection est
correcte aux hautes latitudes et se déforme lorsqu’on s’en éloigne.
4- La projection elliptique
Elle n’utilise pas de surface de contact. Elle apparaît comme un globe ouvert et respecte les surfaces
mais les régions périphériques sont déformées.
5- La projection de Robinson
Elle est proposée par l’américain Robinson. Elle est centrée autour de la 38e parallèle et donne une
superficie proche de leur taille aux terres proches de cette parallèle. Par contre les terres éloignées
sont réduites, exemple l’ex-URSS, le Groenland, l’Alaska, le Canada.
L’ensemble des 5 projections ajoutées à d’autres ( il y a environ plus 350 projections) permette
d’établir de réaliser des cartes.
II- ÉTABLIR UNE CARTE
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La carte est la représentation sur une surface plane de la terre ou d’une de ses parties. Comme pour
tout autre opération scientifique, établir des cartes nécessite des règles:
- une carte doit avoir un titre qui détermine le nom du lieu représenté et l’objet de la représentation.
-Elle doit comporté des cordonnées géographiques (latitude et longitude) qui permettent de la située.
- Elle doit une orientation (les points cardinaux),
- la carte doit avoir une échelle. L’échelle est le rapport entre les distances sur la carte et celles
mesurées sur le terrain. On distingue une échelle graphique exprimée en tallons, et une échelle
numérique exprimée en fraction.
- La carte doit aussi avoir une légende qui indique la signification des signes conventionnelle et des
couleurs utilisés.
Selon la manière don est représentée la carte, nous avons:
. le planisphère qui représente sur une surface plane l’ensemble de la terre,
. la mappemonde qui dans deux tranches circulaire,
. l’atlas qui réunit des cartes à petite échelle donnant des informations générales sur le globe, un
continent, un pays, une région.
Selon le type, nous pouvons distinguer:
- des cartes topographiques, qui donnent une information complète et précise sur les phénomènes
observés
- des cartes thématiques qui représentent des phénomènes localisables de toute nature, exemple
géologie, climatologie, démographie, ressources économiques, tourisme…
CONCLUSION
Malgré le nombre important de projection, aucune ne parvient à satisfaire tous en même temps. C’est
pour cela chacun choisit la projection qui convient à sa situation.
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l’intérieur des continents. On note 4 types de mers:
■ les mers marginales ou bordières qu sont en communication directe avec les océans exemples la
Manche, la Mer Jaune, la Mer de Barents.
■ Les mers continentales qui communiquent avec les océans via des détroits, exemples: la Mer
Méditerranée la Mer Rouge.
■ Les mers intérieures, elles communiquent avec les autres mers et non avec les océans, exemples:
la Mer Noire la Mer Baltique.
■ Les mers fermées, elles n’ont de communication ni avec les océans ni avec les mers, exemples la
Mer Caspienne, la Mer d’Aral.
On appelle détroit, une petite étendue d’eau qui sépare deux terres fermes et unit deux océans, deus
mers ou un océan et une mer, exemple: le Détroit de Gibraltar, le Détroit de Béring.
Un isthme est une petite bande de terre qui relie deux terres fermes et sépare deux océans ou deux
mers, exemples: l’Isthme de Suez, l’Isthme de l’Amérique Centrale.
Un golfe est un débordement des eaux océaniques à l’intérieur des continents, exemples: le Golfe de
Guinée, le Golfe Persique.
Une baie est un est un débordement des eaux océaniques à l’intérieur des continents, mais la baie est
généralement plus petite qu’un golfe, exemple: la Baie de Fundy, la Baie des Cochons.
Une île est une bande de terre entourée par les eaux, exemples: l’Ile de Carabane, l’Ile de Cuba, l’Ile de
Gorée.
Une presqu’île est une longue avancée de terre dans la mer ou l’océan, exemple: la Presqu’île de
Dakar
Une péninsule est une grande presqu’île, exemples: la Péninsule Arabique, la Péninsule Ibérique la
Péninsule Italienne.
CONCLUSION
Le globe terrestre est partagé inégalement entre les océans, les mers et les continents. Les surfaces
recouvertes d’eau représentent 71 % du globe alors que la terre ferme ne représente que 29 %. Cette
importante masse d’eau joue un rôle économique certain et participe aux échanges climatiques.
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Introduction
Le globe terrestre couvre une superficie d’environ 510 millions de km2 dont les 71 % sont occupés par
les eaux. Les eaux marine sont diverses du point de vue de leur composition, de leurs températures,
de leurs profondeurs et de leurs mouvements.
I- LA COMPOSITION DES EAUX MARINES
Les eaux de mer contiennent de nombreuses matières organiques et dissoutes. Les éléments les
plus importants en quantité sont les sels. L’eau de mer est salée. Les sels les plus importants sont: le
chlore avec 19 g/l, le sodium 10,5 g/l, le magnésium 1,3 g/l, le souffre 0,9 g/l, le calcium0,5 g/l le
potassium 0,4 g/l. Il existe dans l’eau marine des traces de corps simple comme le brome, le carbone,
le fluor, l’argon, l’azote…
L’eau de mer présente en moyenne 35 grammes de sel par litre, soit un taux de salinité de 35 . La
salinité de l’eau de mer dépend de plusieurs facteurs dont le climat (avec les températures et
précipitations), la latitude. Les plus forte concentrations salines se rencontre dans les régions
tropicales où les températures varient entre 25° c et 35° c, exemple: la Mer Rouge a une
concentration saline de 44 g/l ou 44 .
La concentration saline la plus élevée au monde est noté dans la Mer Morte (frontière Israélo-
Jordanienne) avec 275 g/l.
La salinité la plus faible est relevée près des pôles où les températures faibles ralentissent
l’évaporation, exemple le Mer Baltique 2 g/l.
De la salinité de l’eau de mer dépend la densité. Les eaux les plus salées sont les plus les plus denses,
les eaux les moins salées sont les moins denses.
II- LES TEMPÉRATURES ET LA PROFONDEUR DES EAUX MARINES
Le réchauffement de l’eau de mer dépend de trois éléments:
- de la latitude qui détermine l’insolation, c’est à dire l’intensité et la durée du rayonnement solaire.
Sous ce rapport, les mers les plus chaudes sont localisées dans la zone intertropicale ou les rayons
solaires arrivent verticalement. Les températures de surface des mer diminue de l’Equateur aux pôles
où les rayons solaires arrivent en rasant presque le sol, il ya formation de banquises et même
d’icebergs.
- En fonction de la saison, les eaux marines de surface connaissent de faible variation de température
d’une saison à l’autre, on dit alors que la mer et l’océan sont des régulateurs thermiques.
La variation dans les mers tropicales est de 1 à 4° c, dans les mers tempérées de 5 à 9° c, dans les
mers polaires elle ne dépasse pas 3° c. La mer et l’océan sont des facteurs du climat.
- En fonction de la profondeur, les températures diminuent de la surface au fond. Mais à partir de
3 000 m, elles restent constantes à 4° c.
La profondeur des eaux de mer varie entre 4 000 5 000 dans les bassins. Cependant, la partie la plus
profonde des océans et mers se trouve à l’Ouest de l’Océan Pacifique: la Fosse des Mariannes avec
11 0 34 m.
III- LES MOUVEMENTS DES EAUX MARINES
Ils sont divers
1- La houle et la vague
- La houle: elle est un mouvement vertical d’oscillation de l’eau de mer à l’intérieur des océans ou des
mer et qui s’étend à des millier de kilomètres.
- La vague: c’est un mouvement circulaire comme un rouleau, provoqué par le vent à la surface des
eaux. La partie la plus élevée d’une vague est la crête, et la plus basse, le creux. Quand le vent est très
fort, il crée un choc entre les vagues et une mousse blanche appelée écume se forme. Lorsque le
sommet d’une vague s’abat contre le rivage, on dit que la vague déferle.
2- Le tsunami
Il est une vague géante provoqué par un séisme ou une explosion volcanique soumarines ou encore
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par la chute violente d’un iceberg. La vague peut atteindre 10 à 30 m de hauteur avec une vitesse de
l’ordre de 200 km/h, et ravage tout sur sont passage. Les tsunamis se produisent en général au
niveau des régions qui ont une côte pacifique. Cependant celui du 26 décembre 2004 a dérogé à la
règle, car ayant touché les pays voisins de l’Océan Indien. Les tsunamis sont aussi appelés raz-de-
marée.
3-Les marées
Les marées sont des phénomènes sensibles sur les côtes, qui se manifeste par une montée des eaux
marines (flux, haute marée) suivie d’une baisse (reflux, basse marée), selon une périodicité régulière
variable en fonction des régions. La dénivellation entre le niveau de la haute marée et celle de la
basse marée est appelée marnage. Les marées résultent de l’attraction exercée par le soleil et la lune,
qui déforme les masses d’eau. Ainsi selon le degré de l’attraction, on distingue dans un mois lunaire:
deux périodes de marées de vives eaux à la nouvelle et la pleine lune ; et deux périodes de marées de
mortes eaux au premier et au dernier quartiers de lune ( voir support ).
Les marées les plus hautes se rencontrent dans la Baie de Fundy( Canada) avec près de 20 m; les
plus petites marées basses à Tahiti ( Polynésie Française) presque nulle.
4- Les courants marins
Ce sont des mouvements des masses d’eaux océaniques de sens méridien (nord-sud ou sud-nord).
Ces mouvements permettent l’échange d’énergie entre les différentes zones climatiques du monde.
Nous avons deux grandes familles de courants marins:
- les courants marins chauds qui quittent les zones les plus froides vers les zones chaudes. Dans ce
groupe nous pouvons citer : le Courant des Canaries qui couvre la côte ouest africaine du Maroc au
Sénégal, le Courant du Labrador qui touche le nord du Canada, le Courant de Californie qui concerne
la côte ouest des Etats-Unis, le Courant d’Oya Shivo à l’est du Japon, le Courant de Benguela .qui
couvre la côte sud-ouest de l’Afrique.
Le passage d’un courant marin froid provoque un phénomène de remontée des eaux de profondeur
vers la surface, phénomène appelée upwelling et qui favorise la reproduction des poissons.
- Les courants marins chauds qui quittent les zones les plus chaudes vers les zones déficitaires en
chaleur. Parmi ces courants nous avons: le Courant Nord Equatorial, le Courant de Kuro
Shivo( Japon), le Courant du Brésil, le Courant des Aiguilles ( sud- est de l’Afrique), la Dérive Nord-
Atlantique( Europe), la Dérive Nord-Pacifique ( Amérique du Nord)
CONCLUSION
Les eaux marines regorgent de ressources, et jouent un rôle déterminent dans les échanges
méridiens d’énergie. C’est grâce à cette échange que le Sénégal reçoit chaque année entre décembre
et avril le froid venant d’Europe. Les marines participent dont à l’élaboration des climats. Cependant
certains des mouvements de ces eaux( les tsunamis surtout) provoques de grandes destructions.
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Introduction
L’atmosphère est l’enveloppe gazeuse qui entoure le globe terrestre. Elle est essentiellement
constituée d’air. L’air est l’ensemble des gaz qui composent l’atmosphère. L’atmosphère est mobile,
et animée de mouvements qui sont liés au réchauffement de la terre par le soleil, à la rotation de la
terre. Elle se caractérise par sa structure sa composition.
I- LA STRUCTURE DE L’ATMOSPHÈRE
L’atmosphère est stratifiée, c’est à dire qu’elle est composée de couches superposées. Dans sa
structure verticale, on distingue 4 couches
1- La troposphère
C’est la couche la plus animée de l’atmosphère et est divisée en deux parties:
■ la couche turbulente ou couche de frottement qui va du sol à 3 000 m d’altitude. Elle concentre
l’essentiel des poussières, des fumées, d’où sont nom de couche polluée. On l’appelle aussi couche
géographique en raison de l’importance des facteurs géographique dans la détermination de ses
caractères. Elle est limitée par la péplopause ou « couche sale ».
■ À partir de 3 000 m jusqu’à la tropopause, nous avons l’atmosphère libre qui se caractérise par
une décroissance régulière des températures de 0,65° tous les 100m. La tropopause constitue la
première discontinuité thermique importante dans la basse atmosphère. Elle se situe en moyenne
entre 10 et 12 km d’altitude avec une température d’environ – 56° c.
2- La stratosphère
Elle va de la tropopause à la stratopause. Elle est marquée par l’augmentation des températures
jusqu’au environ de 0° c. La stratosphère se singularise par l’absence de vapeur d’eau, qui en fait une
couche limpide, et par la présence de l’ozone (O3) aux environs de 30 km d’altitude. L’ozone est une
couche de gaz qui filtre les rayons ultraviolets et rend ainsi possible la vie sur terre. La stratosphère
est limitée vers 50 km par la stratopause.
3- La mésosphère
Elle se situe entre 50 et 85 km d’altitude. Elle se caractérise par une décroissance des températures
qui se prolonge jusqu’à la mésopause, une autre discontinuité thermique et la limité supérieur de la
mésosphère où les températures avoisinent -90° c.
4- La thermosphère ou ionosphère
Cette couche va de 85 km à 800 km voire plus. Elle est marquée par la raréfaction de l’air et par la
croissance des températures qui peuvent atteindre 1000° c. Dans cette couche la grande chaleur a
transformé tous les corps en ions, ce qui lui a valu le nom d’ionosphère.
La structure de l’atmosphère va avec sa composition.
II- LA COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE
L’atmosphère contient beaucoup d’éléments:
- des gaz comme l’azote ( 78%), l’oxygène (21%), l’argon (0,9 %), le gaz carbonique (0,03%), et des
gaz rares comme le néon, le xénon, le krypton, l’hélium, l’hydrogène …
- Des débris de végétaux, de minéraux et d’organismes vivants comme les bactéries. Elle contient
aussi des pollens des poussières, des fumées, des cendres, des cristaux de sel marin.
Les particules solides jouent un rôle très important dans la condensation et le déclenchement des
précipitations.
- De la vapeur d’eau qui est à l’origine des hydrométéores (nuages, précipitations…), et détermine les
aspects essentiel du temps. Elle absorbe les rayons infrarouges de la terre et du soleil. Elle évite la
déperdition de la chaleur vers l’espace. Si la vapeur d’eau n’existait pas dans la troposphère le
rayonnement nocturne abaisserait la température jusqu’à – 100° c
CONCLUSION
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LEÇONS DE GÉOGRAPHIE DE SECONDE – K. BADJI – LDZ – ANNÉE SCOLAIRE 2009-2010
L’atmosphère est importante dans le fonctionnement du globe. Elle assure l’essentiel des échanges
énergétiques entre les zones climatiques. C’est dans l’atmosphère que s’élaborent les phénomènes
qui produisent le temps par conséquent, le climat.
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La température moyenne annuelle est la somme des températures moyennes mensuelles divisée par
12
Ξ TM
T.m.a =
12
T.m.a: température moyenne annuelle
Il existe plusieurs échelles de mesure des températures dont:
- l’échelle Celsius de 0 à 100° c,
- l’échelle Firenheit de 32 à 212° f
- l’échelle Kelvin de 273, 15° k à x° k
On peut d’une elle convertir la valeur à une autre échelle, en plus la température a une influence sur la
pression atmosphérique.
II – LA PRESSION ATMOSPHERIQUE
Elle est le poids d’une colonne d’air au dessus d’un lieu. Elle est exprimée en millibars (mb) ou en
hectopascals (hpa), ou encore en millimètre de mercure. La pression moyenne est de 1013 mb et
l’isobare de référence est 1015 mb. En dessous de 1015 mb nous avons les basses pressions qui
sont enregistrées dans les zones relativement chaude ; et au dessous de 1015 mb, nous avons les
hautes pressions notées dans les régions froides.
Les zone de basse pression sont appelées dépressions (L, D, ou -), et les zones de haute pression
sont anticyclones ( H, A, ou + ). Dans une dépression les valeurs diminuent de la périphérie au centre.
Dans un anticyclone, elles augmentent de la périphérie au centre.
Les plus hautes pressions mesurent 1050 mb, et les plus basses mesurent 900mb. Les pressions
conditionnent la circulation des vents.
III- LE VENT
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LEÇONS DE GÉOGRAPHIE DE SECONDE – K. BADJI – LDZ – ANNÉE SCOLAIRE 2009-2010
Le vent c’est de l’air en mouvement des hautes pressions vers les basses pressions. Dans
l’hémisphère nord, au niveau des anticyclones, le vent circule dans le sens des aiguilles d’une montre,
dans le sens contraire des aiguilles d’une montre au niveau des dépressions (voir support).
Il existe plusieurs types de vent: les vents locaux (brises de mer et de terre), des vent régionaux (le
siroco, la bora, l’harmattan), des vents zonaux (l’alizé, la mousson)
L’alizé est un vent qui naît et termine sa course dans un même hémisphère. Si dans son parcours
l’alizé suit la mer on parle d’alizé maritime, si par la suite il pénètre loin à l’intérieur on parle d’alizé
maritime continentalisé. Si dans sont trajet l’alizé passe par l’intérieur du continent, on parle d’alizé
continental.
Selon la quantité de vapeur d’eau qu’il draine, nous avons: l’alizé de type 1, pauvre en vapeur d’eau et
qui couvre les côte ouest des continents ; l’alizé de type 2 riche en vapeur d’eau et qui concerne la
partie est des continent.
La mousson est un vent qui naît dans un hémisphère et termine sa course dans l’autre hémisphère, il
s’enrichit en vapeur d’eau et change de direction en traversant l’équateur. Elle occasionne des pluies
dans les zones traversées.
IV- LA NEBULOSITE
Elle traduit l’état d’occupation du ciel par les nuages. Un nuage est ensemble de particule d’eau ou de
glace en suspension dans l’atmosphère. De la nébulosité dépendent les précipitations. On distingue
plusieurs types de nuages:
- les cirrus (étage supérieur, environ 6000 m d’altitude),
- les altocumulus (étage moyen, altitude entre 2000 et 6000 m),
- les cumulus (étage inférieur, altitude 2000m avec possibilité de développement verticale).
De la nébulosité dépendent les précipitations
V- LES PRECIPITATIONS
On appelle précipitation une chute d’eau sous forme liquide ou solide, en provenance de l’atmosphère.
Elle se réalise lorsque la vapeur d’eau après être passée au stade de condensation, forme des
particules de taille suffisamment grande de sorte que l’air embuant ne puisse s’opposer à leur chute.
Il existe essentiellement 5 types de précipitations.
- la pluie qui est une précipitation liquide, elle se réalise dans les régions chaudes.
- La neige est une précipitation qui tombe sous forme de morceaux de glace qui s’entassent elle a
lieu dans les régions froides.
- La grêle qui tombe sous forme de morceaux de glace mais qui fondent au contact du sol.
- Le brouillard qui arrive sous forme de gouttelettes d’eau suspension dans l’atmosphère, qui gêne.
La visibilité.
- La rosée est une précipitation qui se dépose sur les feuilles des arbres ou les corps dont la
température est inférieure à celle de l’atmosphère
Les précipitations sont mesurées par un pluviomètre (pluies) ou un nivomètre (neige).
CONCLUSION
La température, la pression, la nébulosité, les précipitations, sont déterminantes dans le classement
des climats. Certains de ces éléments peuvent influencer les autres. Les précipitations et la
température peuvent être étudiées en même temps dans les diagrammes ombrothermique.
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