Disjoncteur-magnetothermique-2
Disjoncteur-magnetothermique-2
Disjoncteur-magnetothermique-2
2. Chambre de coupure
Le but de cette chambre est de couper le plus rapidement possible l'arc
électrique.
2.1. Fonctionnement
Dès la séparation des contacts, l’arc est déplacé vers la chambre de
coupure sous l’effet de la force dite de Laplace, induite par la géométrie
des contacts fixe et mobile.
Au cours du trajet entre les contacts et la chambre, l’arc est canalisé entre
deux joues qui permettent :
- d’augmenter sa vitesse de déplacement,
- de guider sa trajectoire,
- de l’allonger.
3. Choix du disjoncteur :
Le choix d’un disjoncteur s’effectue en fonction :
- de la norme d’installation : R.G.I.E. (installation domestique ou
industrielle - type de récepteur - intensité d’emploi - courbes de
fonctionnement).
- des normes produits.
- des caractéristiques du réseau : tension, fréquence.
- de l’environnement ; type de local, température, section et nature
des câbles en aval.
- des impératifs d’exploitation : sélectivité, auxiliaires de
commande.
4. Tension nominale
C’est la tension maximale d’utilisation en courant continu ou alternatif.
C’est également la tension à laquelle se rapporte le pouvoir de coupure et
de fermeture du disjoncteur.
Un disjoncteur peut avoir plusieurs tensions nominales; chacune d’elle
correspondant à un pouvoir de coupure différent.
5. Courant nominal
C’est le courant que le disjoncteur est capable de supporter dans des
conditions d’essais spécifiés en service ininterrompu tout en respectant
les limites d’échauffement (température ambiante = 30°C).
Le courant nominal est déterminé en fonction de l’intensité du courant
admissible passant dans la section du conducteur à protéger.
6. Pouvoir de coupure
C’est l’intensité maximale du courant de court-circuit que peut couper le
dispositif de protection sans se détériorer et sans mettre en danger
l’entourage, dans les conditions de tension et de court-circuit déterminées
par les normes.
Le pouvoir de coupure doit être au moins égal au courant de court-circuit
présumé au point d’installation du disjoncteur (Pdc > Icc max).
7. Courbes de fonctionnement
Les normes "produits" disjoncteur imposent au moins l’existence des
courbes B, C et D.
On choisira la courbe de fonctionnement du disjoncteur en fonction du
type de récepteurs (résistifs, inductifs) et de la ligne à protéger :
- la courbe B : le disjoncteur a un déclenchement magnétique
relativement bas (entre 3 et 5xIn) et permet d’éliminer les courts-circuits
de très faible valeur. Cette courbe est également utilisée pour les circuits
ayant des longueurs de câbles importantes, notamment en régime TN.
- la courbe C : ce disjoncteur couvre une très grande majorité des
besoins (récepteurs inductifs) et s’utilise notamment dans les installations
domestiques. Son déclenchement magnétique se situe entre 5 et 10xIn.
- la courbe D : cette courbe est utilisée pour la protection des
circuits où il existe de très fortes pointes de courant à la mise sous tension
(ex: moteurs). Le déclenchement magnétique de ce disjoncteur se situe
entre 10 et 20xIn.
8. Questionnaire.
1. Représente un disjoncteur magnétothermique.
6. Explique « la courbe C ».
La courbe C : ce disjoncteur couvre une très grande majorité des besoins
et s’utilise notamment dans les installations domestiques. Son
déclenchement magnétique se situe entre 5 et 10xIn.