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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT PREMAIRE SECONDAIRE ET HUMANITAIRE


GROUPE SCOLAIRE LES COMPAGNONS

TRAVAIL PRATIQUE DE BIOLOGIE

Titulaire : Josué MUBWISI

Presenté par :
- MULAJI SHIMATU Ben
- MAKOWA
- NDEMPI
- KABEYA
- DALNE

ANNEE SCOLAIRE 2024 - 2025


1. Le trouble métabolique due à la sous-alimentation
La sous-alimentation représente un état nutritionnel où l'apport calorique et en nutriments
essentiels est insuffisant. Ce phénomène peut résulter de divers facteurs, notamment
économiques, sociaux, culturels ou médicaux, tels que des maladies et des troubles de
l'absorption.
Lorsque l'organisme est confronté à une sous-alimentation, il active des mécanismes
d'adaptation métabolique. En effet, le métabolisme basal diminue, et le corps commence à
puiser dans ses réserves de graisses et de protéines musculaires pour subvenir à ses besoins
énergétiques. Cette situation entraîne également une réduction de la synthèse protéique, ce qui
peut nuire à la réparation des tissus et à la fonction immunitaire.
Les conséquences de la sous-alimentation sur la santé sont multiples. Elle se manifeste
généralement par une perte de poids significative, souvent accompagnée d'une diminution de la
masse musculaire. Par ailleurs, des carences nutritionnelles peuvent survenir, conduisant à des
troubles tels que l'anémie ou l'ostéoporose. De plus, le système immunitaire s'affaiblit,
augmentant ainsi la vulnérabilité aux infections.
Les troubles métaboliques associés à la sous-alimentation incluent des dysfonctionnements
endocriniens, notamment des perturbations hormonales qui affectent la régulation de la
glycémie. On observe également des phénomènes comme la cétose, où le corps utilise
principalement les graisses comme source d'énergie, et dans certains cas, une acidose lactique
due à une hypoxie cellulaire.
Certaines populations sont particulièrement à risque, notamment les enfants et les adolescents,
dont la croissance peut être compromise. Les personnes âgées, souvent confrontées à
l'isolement social ou à des maladies chroniques, ainsi que celles souffrant de pathologies
comme le cancer ou des troubles gastro-intestinaux, sont également vulnérables.
Pour prévenir et traiter les troubles métaboliques liés à la sous-alimentation, une évaluation
nutritionnelle est cruciale. Cela permet d'identifier les besoins spécifiques de chaque individu.
Des interventions nutritionnelles, telles que des programmes de réhabilitation et de
supplémentation, sont essentielles, tout comme l'éducation et la sensibilisation à l'importance
d'une alimentation équilibrée.
En somme, la sous-alimentation constitue un problème de santé publique majeur qui requiert
une attention particulière. Une approche multidisciplinaire est indispensable pour prévenir et
traiter efficacement les troubles métaboliques qui en découlent.

2. Le trouble métabolique due à la suralimentation


La suralimentation se définit par un apport excessif en calories et en nutriments, souvent lié à
une consommation élevée d'aliments riches en graisses et en sucres. Ce phénomène est
fréquemment causé par des facteurs psychologiques, socioculturels et environnementaux, ainsi
que par la facilité d'accès à des aliments transformés.
Sur le plan métabolique, la suralimentation entraîne un excès calorique, où les apports dépassent
les besoins énergétiques de l'organisme. Ce surplus est généralement stocké sous forme de
graisse. De plus, cette condition peut provoquer une résistance à l'insuline, affectant la
régulation de la glycémie, et induire un état d'inflammation chronique qui altère la fonction
métabolique.
Les conséquences sur la santé sont multiples. L'un des résultats les plus préoccupants est
l'obésité, caractérisée par une accumulation excessive de graisse corporelle, augmentant ainsi
le risque de maladies chroniques. La suralimentation est également liée au diabète de type 2, en
raison de la résistance à l'insuline qui entraîne des niveaux élevés de glucose dans le sang. De
plus, elle contribue à l'apparition de maladies cardiovasculaires, telles que l'hypertension et
l'athérosclérose.

Parmi les troubles métaboliques spécifiques associés à la suralimentation, on retrouve le


syndrome métabolique, qui se manifeste par un ensemble de conditions telles que l'obésité
abdominale, l'hyperglycémie et des taux lipidiques anormaux. La stéatose hépatique non
alcoolique, ou accumulation de graisse dans le foie, peut également survenir, entraînant des
lésions hépatiques. Enfin, la dyslipidémie, caractérisée par des niveaux élevés de lipides dans
le sang, augmente le risque de maladies cardiaques.
Certaines populations sont plus vulnérables à ces troubles. Les adultes, surtout ceux avec un
mode de vie sédentaire et de mauvaises habitudes alimentaires, sont particulièrement à risque.
Les enfants et adolescents sont également concernés, car les problèmes de santé liés à la
suralimentation peuvent se développer dès le plus jeune âge. En outre, les populations à faible
revenu peuvent avoir un accès limité à des aliments sains, exacerbant ainsi les problèmes de
suralimentation.
Pour prévenir et traiter ces troubles, il est essentiel d'apporter des changements alimentaires
significatifs, en privilégiant une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes et grains
entiers. L'activité physique régulière joue également un rôle crucial dans la gestion du poids et
la dépense calorique. Enfin, il est important de mener des campagnes d'éducation et de
sensibilisation sur les risques associés à la suralimentation et sur l'importance d'une nutrition
adéquate.
En conclusion, la suralimentation constitue un défi majeur de santé publique, entraînant des
troubles métaboliques aux conséquences graves. Une approche proactive et éducative est
essentielle pour faire face à ce phénomène et protéger la santé des populations.

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