VSAT
VSAT
VSAT
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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université 8 Mai 1945 – Guelma
Faculté des sciences et de la Technologie
Département d’Electronique et Télécommunications
RÉSEAUX VSAT
Groupe :Master 2 /TLC Résaux
Dr. Abed
Présenté par :
• Kerboub Marwene
• Layada Selsabil
• Maizi Randa
• Moumed Amira
2020/2021
I. Introduction
II. Généralité 2
1. Définitions
2. Fonctions d’un réseau
3. Le taux d’erreur
4. Les protocoles
5. Le retard
6. Throughput
7. Efficacité du canal
8. Utilisation du canal
9. Caractérisation du trafic
10. Mesure de trafic
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VSAT estest l’acronyme
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Aperture Terminal
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besoin
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d’installation d’un
d’un site
site central
central appelé
appelé Hub.
Hub.
Les réseaux VSAT (Very Small Aperture Terminal)
permettent de satisfaire des besoins de
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télécommunications dans des cas précis : secours d’un
réseau terrestre, gestion de crise, interconnexion de
zones blanches, télécommunications mobiles, etc. Ils
sont pour cela une solution de télécommunications
incontournable utilisée par de nombreux acteurs publics
(militaires, sécurité civile, etc.) et privés (entreprises des
secteurs de l’énergie, de la grande distribution, des
médias, etc.). Comme dans les autres secteurs de
télécommunications, les technologies associées aux 2. FONCTIONS D’UN RÉSEAU
réseaux VSAT connaissent de rapides évolutions
permettant une amélioration continue des performances
et des fonctionnalités.
Cette formation permet d’acquérir une connaissance
générale des principales notions techniques,
économiques et réglementaires mises en œuvre dans les
réseaux VSAT, une vision précise de l’état de l’art des
réseaux VSAT et un aperçu des perspectives d’évolutions
de ce secteur.
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3. Le taux d’erreur
Le taux d'erreur ou B.E.R., abréviation de l'expression anglaise (Bit Error Rate), désigne une
valeur, relative au taux d'erreur, mesurée à la réception d'une transmission numérique, relative au
niveau d'atténuation et/ou de perturbation d'un signal transmis. Ce phénomène survient
également lors de l'échantillonnage (numérisation), lors de la lecture et de la sauvegarde des
données (CD-R, DVD-R, disque dur, RAM...).
Ce taux détermine le nombre d'erreurs apparues entre la modulation et juste après la
démodulation du signal. Ce taux d’erreur ne tient généralement pas compte du codage des
données sauf dans le cas d'une norme de transmission combinant modulation et correction
d'erreur (exemple : QPSK). La cause des perturbations, donc de l'augmentation du taux d'erreur,
peut être multiple : équipement ou réseau défectueux, pointage incorrect d'une antenne,
interférences, longueur des câbles, etc. Le taux d'erreur (BER) s'exprime en puissance négative.
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4. Les protocoles
En informatique, la latence (ou délai de transit, ou retard) est le délai de transmission dans les
communications informatiques (on trouve parfois l’anglicisme lag). Il désigne le temps nécessaire
à un paquet de données pour passer de la source à la destination à travers un réseau. À
n'importe quel paquet transmis par réseau correspond donc une valeur de retard. Le terme est
néanmoins utilisé pour désigner les délais plus longs, perceptibles par les utilisateurs. On parle
aussi du retard pour le temps d'accès à une information sur une mémoire ou un système de
stockage (disque ou bande magnétique). Aucun signal ne peut être plus rapide que la vitesse de
la lumière. Dans un réseau local les distances sont petites et cela n'a quasiment aucun impact,
mais sur des réseaux longue distance cela devient significatif; dans des conditions parfaites la
lumière met environ 5 ms pour parcourir 1 600 km, et dans une fibre optique compte tenu de la
réfraction le signal met environ 7,5 ms pour cette même distance.
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6. Throughput
Le throughput est le taux de production ou la vitesse à laquelle quelque chose peut être
traitée. Ce terme peut aussi désigner le débit global d'un routeur ou d'un nœud du réseau.
Lorsqu'il est utilisé dans le cadre des réseaux de télécommunications, tels que ethernet ou
un réseau radio en mode paquet, le throughput d'un réseau est le débit de transmission utile
du réseau sur un canal de communication (messages reçus avec succès). Les données de
ces messages peuvent être émises sur un lien physique ou logique, ou bien à travers un
nœud du réseau.
Il est généralement mesuré en bits par seconde (bit/s ou bps), et parfois par le nombre de
paquets de données transmis par seconde (P/S ou pps) ou de paquets de données par
intervalle de temps.
η = D/B et s'exprime en "bit par seconde et par
hertz". La valeur D est le débit binaire (en bit/s) et B 10
7. Efficacité du canal (en Hz) est la largeur de la bande occupée par le
signal modulé. Pour un signal utilisant des
En transmissions numériques, l'efficacité symboles M-aires, on aura ;
spectrale η se définit comme étant le
η = (1/T.B) * log2(M) avec M le nombre d'états possibles dans le diagramme de
rapport entre le débit binaire (en bit/s) et
constellation de système de communication (ou valence) et n = log2(M)
la bande passante (en Hz). Nous représente le nombre de bits/symbole à transmettre.
pouvons aussi dire que c'est le nombre
de données binaires envoyés sur le [η] = bit/s/Hz. Remarquons que pour B et T donnés, l'efficacité spectrale
canal de communication par ressource augmente, comme on pouvait s'y attendre, avec le nombre de bit/symbole (n =
temps-fréquence (par accès au canal ou log2M). C'est la raison d'être de la modulation M-aire.
Channel use). Afin d'augmenter les débits binaires (enjeu vital dans les nouveaux systèmes
L'efficacité spectrale d'une modulation de télécommunications sans-fil), deux solutions principales sont proposées (à
se définit par le paramètre : part la qualité du canal et la puissance de transmission utilisée) :
Augmenter la bande passante du système ce qui n'est pas évident vu
l'épuisement du spectre de fréquences et surtout dans le cadre de l'émergence
de l'internet des objets et la cinquième génération des réseaux mobiles.
9. Caractérisation du trafic
Les applications de diffusion de flots multimédia en direct via un réseau pair à pair sont en
plein essor et promises à un bel avenir. Leur utilisation massive va fortement augmenter le
trafic réseau de l'Internet. C'est pourquoi il est important de caractériser leur trafic afin
d'évaluer leurs effets sur le réseau. Nous avons pour cela mesuré leur trafic et nous
caractérisons sa structure à différentes échelles temporelles en utilisant une méthode de
transformées en ondelettes. Notre analyse montre que les propriétés d'échelle du trafic sont
différentes suivant que les applications utilisent principalement TCP ou UDP. Les
caractéristiques du trafic descendant sont différentes de celles du trafic montant. La
signalisation utilisée a également un impact significatif sur les propriétés du trafic descendant,
mais n'affecte pas le trafic montant.
• Dans les réseaux informatiques, la mesure de trafic réseau
est le processus de mesure de la quantité et du type de
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trafic sur un réseau. C'est particulièrement important en ce
qui concerne l'efficacité de la gestion de la bande
passante. Les performances du réseau peuvent être
mesurées à l'aide de techniques active ou passive. Les
techniques actives sont plus intrusives, mais sont plus
précises. Les techniques passives surchargent moins le
réseau et, par conséquent, peuvent être exécutées en
arrière-plan pour déclencher automatiquement la gestion
du réseau. • Une série d'études ont été effectuées à partir de différents
points sur Internet. L'AMS-IX (Amsterdam Internet Exchange)
est l'un des plus grands point d'échange Internet du monde. Il
10. Mesure produit un approvisionnement constant de statistiques à
propos d'Internet. Il existe également de nombreuses études
de théoriques qui ont produit une série d'études pratiques sur la
taille de distribution des trames, le ratio TCP/UDP et les
trafic options TCP/IP.
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1. Définitions
Le model OSI défini pour l’interconnexion, à
travers des réseaux ouverts, d’équipements
éventuellement hétérogènes. Il est structuré en
sept couches décrites dans la figure. Chaque
couche dialogue avec son homologue dans le
système destinataire, par l’intermédiaire des
couches inférieures, en utilisant un protocole
spécifique. Elle ajoute des informations de
gestion ou de contrôle, sous forme d’entête, aux
informations qu’elle reçoit de la couche
supérieure (encapsulation).
Figure : architecture OSI
Elle traite le transfert actuel de l’information via le support physique, et décrit
Couche
les caractéristiques logiques et physiques de la connexion de la station au
physique réseau. 16
Elle assure la livraison fiable des données sous forme de trames à travers le lien physique. Il
Couche permet l’identification des trames grâce à leurs entêtes, la détection et la correction d’erreurs
liaison avec des protocoles de retransmission, ainsi que le contrôle de flux de données pour éviter la
saturation d’un récepteur lent par un émetteur plus rapide.
Couche Elle est responsable du routage des paquets de données, ce qui implique l’identification de la
réseau destination (fonction d’adressage) et du chemin ainsi que le contrôle du flux et de la taxation.
Elle fournit un service de transport correct de données de bout en bout. L’émetteur segmente
Couche
le message de données et le récepteur le reconstitue, en replaçant les segments dans le bon
transport ordre. Elle permet également le multiplexage des données provenant de plusieurs émetteurs.
2. Le modèle OSI
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Le VSAT fait référence à un récepteur/transmetteur de données installé sur des sites isolés du Hub central par satellite
en utilisant des antennes de petit diamètre (0,75 à 3,8m).
Une technologie VSAT est une valeur ajoutée pour des utilisateurs recherchant un réseau de communication
indépendant connectant un grand nombre de sites géographiquement dispersés. Les réseaux VSAT offrent un réseau
capable de soutenir une connexion Internet stable, un réseau local et sécurisé, des communications Voice IP, de
la vidéo et de l’échange de données pour des réseaux de communication privés et publics. Ces systèmes opèrent en
bande C, bande Ku et bande Ka.
Les réseaux VSAT existent sous différentes formes et tailles allant du Réseau en étoile (de notre Hub privé), au
réseau Point-à-Point et des Hubs privés personnalisés conçus afin de soutenir des milliers de sites différents.
Enfin, les systèmes maillés sont traditionnellement de plus petite taille que les systèmes en étoile (entre 5 et 30 sites
en moyenne).
Les VSAT utilisent des plates formes différentes pour transmettre et recevoir des données via des satellites, ils utilisent
par exemple iDirect, Newtec, Comtech, Datum.
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1. Les composantes du réseau VSAT
Le réseau VSAT est composé généralement d'une station centrale appelée HUB et de plusieurs
autres antennes situées en périphérie gérées par la station centrale.
La station centrale ou HUB: Le HUB assure la gestion dynamique des ressources de satellite, en
jouant le rôle de répartiteur dans l'espace et dans le temps. Il permet aussi de configurer le réseau
et de contrôler à distance les activités et les performances de chaque station périphérique. Dans le
cas de l'inter connectivité des réseaux locaux d'entreprises et de l'accès à l'Internet par exemple, le
HUB réalise les fonctions de routage et de conversion des protocoles de communication des
réseaux. NB: Dans le souci de fournir une grande fiabilité au HUB, les équipements fonctionnent
sur un principe de redondance.
Les groupes d'équipement au sein du HUB :
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On distingue principalement trois groupes d'équipement au sein du HUB qui sont:
- Les équipements RFT (Radio Frequency Transceiver): Les équipements RFT assurent les fonctions de
conversion, d'amplification, de réception et d'émission des différents signaux radio fréquences, échangés
entre le HUB et les stations VSAT. Ils renferment ainsi d'une part une antenne de station terrienne standard
et d'autre part les amplificateurs de puissance ou HPAS (High Power Amplifier), les amplis à faible bruit ou
LNA (Low Noise Amplifier), les convertisseurs élévateurs de fréquence, ou U/C (Up Converter) et les
convertisseurs abaisseurs de fréquence D/C (Down Converter).
- Les Modems (Modulateur, démodulateur) : Ils servent à moduler les signaux bande de base suivant des
techniques comme la modulation par déplacement de phase à deux et huit états (8: PSK) ou la modulation
différentielle à déplacement de phase (DPSK).
- Les équipements Bande de Base : ces équipements sont répartis de façon modulaire; on distingue:
l’Unité d'interface voies satellite, l’unité d'interface des protocoles et l'unité d'interface de données usagers.
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2. Configuration du réseau VSAT
Avantages: Inconvénients:
- Le réseau VSAT offre des communications entre des terminaux à - Sensibilité aux interférences : les liaisons radiofréquences
distance en réalisant ainsi des liaisons point à point ou bien point à dans ce réseau sont sujettes à des interférences causées par
multipoint avec les configurations maillée ou étoilée.
les petites dimensions des antennes.
- Présente une asymétrie de transfert de données.
- Fuites de données : provenant du satellite à des destinations
- Flexibilité, le réseau VSAT est facile à installer et à être reconfiguré. non désirées, d’où la nécessité de sécurisation.
- Faible taux d’erreur qui ne dépasse pas 10^-7. - La panne d’un transpondeur met tout le réseau hors fonction ;
- Le coût d’une liaison dans un réseau VSAT ne dépend pas de la
la reconstitution de la liaison peut être effectuée lentement.
distance, des économies sont prévues si le réseau montre un grand
- Le temps de propagation d’une station VSAT à une autre est
nombre d’emplacement et d’une dispersion géographique élevée.
considérable pour la topologie étoilée ce qui est gênant pour
- L’utilisation des satellites géostationnaires ne nécessite pas des la transmission du son.
antennes mobiles.
Les systèmes de satellite de télécommunications sont entrés dans une
période de transition, allant des communications point par point entre
stations terrestres de grandes dimensions et très onéreuses, jusqu’aux
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communications plus denses en information entre de petits équipements à
faible coût. Cette évolution est liée au divers progrès technologiques réalisés
dans ce domaine : la transmission numérique, les faisceaux étroits, les
méthodes d’accès multiple. Les capacités des canaux ont étés ainsi
démultipliées, l’emploi des fréquences optimisées, ce qui s’est traduit par
une réduction des coûts de transmission et l’emploi de terminaux au sol
beaucoup plus petits (tel que les stations VSAT).
Le développement de la télévision numérique par satellite constitue à ce jour la
conséquence la plus concrète de ces améliorations. Cependant le développement
des réseaux en fibre optique est venu concurrencer les satellites dans certaines
applications, comme la téléphonie internationale grâce à la pose de nombreux
câbles sous-marins.
Enfin ils peuvent desservir des téléphones mobiles et des sites isolés
s’affranchissant des contraintes géographiques. De ce fait, les systèmes de
télécommunication par satellite demeurent promis à un bel avenir et appelés
à se développer pour un certain nombre d’applications (Couverture des
Conclusion zones géographiques dépourvues d’infrastructures comme : les forets
équatoriales ou les déserts. Collecte d’informations météorologiques ou
hydrologiques. Complément de réseaux terrestres notamment en cas de
panne de ces derniers. ... etc).
37
Merci