Le Protocol STP
Le Protocol STP
Le Protocol STP
Réaliser par :
Ayoub Nid Taleb
PLAN
01 INTRODUCTION
02 OBJECTIF
03 PRINCIPE
04 BPDU
05 FONCTIONNEMENT
INTRODUCTION
Un commutateur est un pont multiport (un pont est un dispositif matériel permettant
de relier des réseaux travaillant avec le même protocole. Ainsi, contrairement au
répéteur, qui travaille au niveau physique, le pont travaille également au niveau
logique), c'est-à-dire qu'il s'agit d'un élément actif agissant au niveau 2 du modèle OSI.
Le protocole STP (Spanning Tree Protocol), défini par la norme 802.1d, est un protocole
de niveau 2 (liaison de données) conçu pour les commutateurs (switches) et dont le but
est de s’assurer qu’il n’y a pas de boucle « logique » dans un réseau qui offrirait
(volontairement ou non) des liaisons redondantes entre commutateurs. STP a un rôle de
détecter et de désactiver cette « boucle ».
Chaque commutateur sélectionne alors un seul parcours (un seul chemin) logique entre
deux stations d’extrémité. Ce chemin logique sans boucle est appelé « arbre déployé ».
OBJECTIF
L’objectif du protocole STP est d’ éviter les boucles dans le réseau tout en autorisant les
chemins redondants.
STP permet de déterminer où se trouvent les boucles et bloque les liens redondants.
ces liens sont utilisés en cas de problème, ce qui permet une résistance aux
modifications de topologie et aux pannes d'équipement.
Le protocole STP utilise le « Spanning Tree Algorithm » qui est mis en œuvre par les
commutateurs du réseau pour créer une topologie logique sans boucle.
Un chemin « sans boucle » logique impose que certains des ports d’interconnexion soient
bloqués et d’autres non. Les switchs échangent donc régulièrement des trames dites BPDU
(Bridge Protocol Data Unit) afin de recréer le plus rapidement possible (temps de
convergence STP), une nouvelle topologie logique sans boucle.
Les ports des commutateurs peuvent donc être dans différents états :
Forwarding : passant, le port reçoit et envoie des données.
Blocking : bloqué, le port évite une boucle, il n’envoie et ne reçoit aucune donnée, il
peut passer en mode forwarding si un autre lien tombe.
Learning : En apprentissage, le switch est en train de construire une table mappant les
adresses MAC au numéro de port.
Listening : En écoute, le port écoute les BPDU et détermine la topologie du réseau.
Disable : Désactivé par un administrateur.
BPDU (Bridge Protocol Data Unit)
• L’identificateur supposé du pont racine par le pont émetteur du message (Root ID).
• Coût de la liaison entre le pont émetteur et la racine supposée (Root path cost).
• Les champs Protocol Identifier, Version et Message type ne sont pas vraiment utilisés.
Le champ Flags permet d’indiquer s’il y’a un changement de topologie.
• Hello Time: indique la fréquence d’envoi des unités BPDU (2 sec par défaut).
• Forward Delay: indique le temps à attendre avant de passer à un nouvel état (par
exemple 15 sec pour passer de l’état Ecoute à l’état Transmission).
Fonctionnement du protocole STP
Le protocole STP IEE 802.1D utilise l’algorithme Spanning Tree (STA, Spanning Tree
Algorithm) pour déterminer quels sont les ports de commutation d’un réseau à bloquer
(état de blocage) pour empêcher la formation de boucles. L’algorithme STA désigne un
commutateur unique comme pont racine et il l’utilise comme point de référence pour le
calcul de tous les chemins.
Dans la figure précèdente, le pont racine (commutateur S1) a été choisi par le biais d’un
processus de sélection. Tous les commutateurs associés au protocole STP échangent des
trames BPDU pour identifier le commutateur doté de l’ID de pont le plus faible sur le
réseau.
Notons que l’ID de pont contient une valeur de priorité, l’adresse MAC du commutateur
émetteur et un ID système étendu facultative. La valeur d’ID de pont la plus basse est
déterminée par une combinaison de ces trois champs :
Ports racine : Il s’agit des ports de commutation les plus proches du pont racine. Dans la
figure, le port racine de S2 est F0/1, configuré pour la liaison trunk entre S2 et S1. Le port
racine de S3 est F0/1, configuré pour la liaison trunk entre S3 et S1. Les ports racine sont
sélectionnés individuellement pour chaque commutateur.
Ports désignés : Il s’agit de tous les ports non racine qui sont autorisés à acheminer le trafic
sur le réseau. Dans la figure, les ports de commutation (F0/1 et F0/2) sur S1 sont des ports
désignés. Le port F0/2 de S2 est également configuré comme port désigné. Les ports désignés
sont sélectionnés individuellement pour chaque trunk. Si l’une des extrémités d’un trunk est
un port racine, l’autre extrémité est alors un port désigné. Tous les ports du pont racine sont
des ports désignés.
Ports alternatifs et ports de sauvegarde : Les ports alternatifs et les ports de sauvegarde sont
configurés avec un état de blocage, pour éviter la formation de boucles. Dans la figure, le port
F0/2 configuré STA sur S3 a un rôle de port alternatif. Le port F0/2 sur S3 présente un état de
blocage. Des ports alternatifs sont sélectionnés uniquement sur les liaisons trunk ou aucun
port de périphérie n’est un port racine. Notez que, dans la figure, seule l’une des extrémités
du trunk est bloquée. Cela permet une transition plus rapide vers l’état de réacheminement,
si nécessaire. (Les ports bloqués entrent en jeu uniquement lorsque deux ports du même
commutateur sont connectés l’un à l’autre via un concentrateur ou un câble simple.)
MERCI A
VOTRE
ATTENTION