La Modification Génétique Des Plantes (P

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LA MODIFICATION

GÉNÉTIQUE DES PLANTES


(P.G.M)
Introduction :
Les plantes génétiquement modifiées
sont des plantes dont le programme
génétique a été modifié à la suite de
l’introduction d’un gene étranger dans
leur materiel génétique ; ce qui permet a
ces plantes d’acquérir un caractére
nouveau : c’est la transgenése .
• Quelles sont les techniques utilisées pour la
production des plantes génétiquement
modifiée ?
• Quels sont les avantages et les risques de
l’utilisation ou la consommation des P.G.M ?
I. LES TECHNIQUES DE LA
MODIFICATION
GÉNÉTIQUE DES PLANTES :
La transgenèse consiste à ajouter un nouveau
gène dans un organisme. Chez les végétaux,
plusieurs techniques de transgénèse ont été
développées. La possibilité de régénérer une
plante entière à partir de quelques cellules
végétales est d’un grand intérêt lors de ces
transgenèses. Une des techniques les plus
utilisées en transgenèse végétale est l’utilisation
d’une bactérie du sol, Agrobacterium
tumefaciens.
Agrobacterium tumefaciens est une bactérie en
forme de bâtonnet, de la famille des
Rhizobiacées. Elle se développe dans le sol.
Elle est attirée par des composés phénoliques
dégagés par les plantes dicotylédones
lorsqu’elles sont blessées. Au niveau de cette
blessure, Agrobacterium est capable de se fixer
sur les cellules du végétal. À la suite de ce
contact, ces cellules végétales se multiplient de
manière importante, donnant naissance à une
formation tumorale. Elle est en général située au
niveau du collet, d’où le nom de cette
formation : la galle du collet 
Agrobacterium tumefaciens est donc capable
d’induire, chez une plante dicotylédone, la
formation d’une galle lui fournissant un
substrat. Depuis 1974, on sait que cette
induction est due au transfert d’un petit ADN
plasmidique depuis la bactérie jusqu’à le
génome des cellules de la plante.
• Une bactérie potentiellement utilisable en
transgénèse
Agrobacterium tumefaciens (tout comme, d’ailleurs,
d’autres bactéries de la famille des Rhizobiacées) est donc
capable d’injecter un ADN dans une cellule végétale où il
s’insère dans le génome chromosomique. Cet ADN, qui
peut circuler ainsi d’un organisme à un autre, est un
fragment de plasmide (ADN circulaire bactérien de petite
taille) : le plasmide pTi.

Agrobacterium réalise donc, naturellement, une


transgenèse d’une partie de ses gènes (grâce à pTi) dans
un organisme végétal. L’ADN qui est ainsi transféré est
nommé ADN-T. Il a donc été rapidement proposé, une fois
ce mécanisme connu, de le détourner dans un but de
transgenèse. Pour cela, il « suffit » de remplacer l’ADN-T
par un autre ADN portant un gène d’intérêt, par exemple.
• LES ÉTAPES DE LA MODIFICATION
GÉNÉTIQUE D’UNE PLANTE
 Premiére étape : Identifier, isoler, intégrer et
multiplier un gène d’intérêt

La première étape est le choix d’un caractère que l’on veut


introduire dans la plante, comme par exemple des
caractères de qualité nutritionnelle, la résistance à certains
insectes, à certaines maladies, à des herbicides, etc.
Ensuite, il faut procéder à l’identification et au clonage du
ou des gènes à l’origine du caractère recherché. Ce gène
d’intérêt peut provenir de tout organisme vivant, plante,
animal ou bactérie puisque le code génétique est universel.
Puis, il est intégré dans une construction génique associant
souvent un gène marqueur. Ce gène marqueur permet de
sélectionner les cellules qui ont intégré le gène d’intérêt. La
construction est ensuite multipliée (clonée) afin de disposer
d’une quantité suffisante d’ADN pour son introduction dans
les cellules végétales que l’on veut transformer.
 Deuxiéme étape : Transférer le gène

Il y a plusieurs méthodes pour introduire un gène dans une


cellule :
La transformation biologique. Cette technique utilise une
bactérie du sol, Agrobacterium, qui a la propriété de réaliser
naturellement la transformation génétique d’une plante, afin de
la parasiter. Ainsi, une construction génique introduite dans la
bactérie (rendue avirulente au préalable) sera transférée dans la
plante et intégrée à son génome. Cette technique est la plus
couramment utilisée.
Le transfert direct. Cette technique fait intervenir :

soit une projection d’ADN (biolistique) dans les cellules de la


plante par l’utilisation d’un canon à particules qui projette dans
les cellules des microparticules de métal enrobées des
constructions géniques,
soit l’introduction d’ADN dans des protoplastes, par action d’un
agent chimique ou d’un champ électrique (électroporation).
Les cellules issues de différents types de tissus végétaux peuvent
être soumises à la transformation. Selon les espèces, ce seront
des disques foliaires, des sections de tige, des cotylédons, des
embryons, des microspores ou des protoplastes. On utilise le plus
fréquemment des disques foliaires comme pour le tabac ou la
tomate.
 Troisiéme étape : Régénérer et évaluer les plantes
transformées
Après sélection des cellules transformées, il faut régénérer les
nouvelles plantes transgéniques. Les cellules transformées se
développent d’abord en cals, larges amas de cellules
indifférenciées. Après quelques semaines, on observe le
développement de pousses. Elles sont alors placées dans un
nouveau milieu de culture permettant le développement des
racines. Quand les racines sont suffisamment développées, les
plantules sont repiquées en pot et acclimatées en serre.

La régénération in vitro des cellules transformées est une étape


difficile à maîtriser. Aussi, le génotype, le type de tissus et les
conditions de culture sont choisis en fonction de leur aptitude à
la régénération.
Les plantes régénérées sont ensuite analysées à différents
niveaux :

Moléculaire : nombre de copies de transgène et intensité de son


expression
Biochimique : présence de l’enzyme traduite et de son activité
Physiologique : morphologie de la plante, paramètres de
croissance, photosynthèse, reproduction
Agronomique : comportement en champ et paramètres
agronomiques
Ecologique : effet éventuel sur l’environnement
 Quatriéme étape : Incorporer dans une variété
commerciale

Les plantes transformées obtenues sont soumises à des


croisements contrôlés pour étudier les modalités de transmission
du nouveau caractère à la descendance.

La transformation et la régénération étant des opérations


délicates, le génotype de la plante choisie est celui facilitant ces
étapes. C’est pourquoi les plantes retenues sont ensuite soumises
à une succession de rétrocroisements afin d’introduire le gène
dans le matériel élite et d’obtenir de nouvelles variétés
commerciales exprimant ce caractère.
La transgenése végétale :

La transgenèse chez les végétaux résulte


du transfert, de l'insertion stable et
héritable de gène(s) dans le génome de
cellules végétales. Elle a pour objectif,
par exemple, l'expression de caractères
nouveaux dans une plante, ou la
suppression de l'expression de certains
caractères de la plante.
II. LES AVANTAGES ET LES
INCONVENIENTS DE LA
MODIFICATION GÉNÉTIQUE DES
PLANTES

A) les Avantages :
Les avantages des OGM sont :
-qu’ils sont beaucoup plus résistants aux maladies, insecte ou
herbicides, ce qui permet d’utiliser moins de produit chimiques.
-qu’ils permettent une amélioration des produits.
-qu’ils permettent une diminution des pertes de production.
B)Les inconvénients :
Les inconvénients des OGM sont :
-qu’ils peuvent entraîner des allergies.
-qu’ils peuvent créer de nouvelles substances toxiques ou
produire des substances déjà existantes, et donc polluer
l’environnement.
-qu’ils peuvent entraîner un non-fonctionnement des
antibiotiques dans l’organisme et donc le laisser avec des
défense faible face aux maladies.
-qu’ils peuvent infecter les champs voisins.

Conclusion :On peut donc en conclure que les OGM sont à la


fois bénéfiques pour les récoltes mais néanmoins nocif pour
l’environnement
Exemples :
Les exemples qui précèdent montrent que l’avenir des
biotechnologies repose sur l’exploitation des données sur les
génomes et les séquences génétiques qui sont actuellement
amassées, tant en ce qui concerne l’homme que les nombreuses
espèces qui l’entourent. Progressivement se met en place une
véritable génomique fonctionnelle s’appuyant de plus en plus
étroitement sur l’informatique et sur la physiologie qui connaît
un profond renouvellement.
Les progrès très rapides de la biologie ne peuvent rester sans
conséquences utiles : nous ignorons encore beaucoup du
fonctionnement du corps humain et des intermédiaires
métaboliques qui s’y trouvent. Or, ceux-ci ne sont-ils pas la base
de futurs médicaments dont les cibles seront fondées par la
connaissance des mécanismes moléculaires précis ? Quant à la
diversité, encore à peine explorée, des activités enzymatiques du
monde vivant, elle ne peut qu’élargir à terme les moyens
d’intervention chimiques et biochimiques dont l’homme dispose
pour synthétiser de nouvelles molécules.
À l’aube du xxi e siècle, les progrès très rapides de la biologie,
couplés à toute une gamme d’innovations technologiques,
apportent ainsi des moyens pour résoudre quelques-uns des
problèmes majeurs de notre planète : malnutrition, maladies,
coût de l’énergie, pollution. Les groupes pharmaceutiques, les
entreprises du secteur agrochimique et les milieux financiers
l’ont bien compris qui investissent de façon massive dans la
recherche en espérant contrôler à terme les prochaines
générations de produits et de procédés…
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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