Ch1 - Acteurs Et Fcts de L'éco
Ch1 - Acteurs Et Fcts de L'éco
Ch1 - Acteurs Et Fcts de L'éco
histoire du monde
contemporain: microéconomie
et macroéconomie
CPGE ECG 1
Vincent Barou
Ch 1. Les acteurs et les
grandes fonctions de
l’économie
(Partie 1.1/ Les fondements de l’économie)
Commentaires (programme officiel):
https://cache.media.education.gouv.fr/file/SPE1-MEN-MESRI-4-2-2021/64/0/spe776_annexe
_1373640.pdf
* Piriou
J-P., Bournay J. et Biausque V. (2019): La comptabilité
nationale, coll Grands Repères, La découverte
* http://www.comptanat.fr/
Introduction
I/ Les « lunettes » de la comptabilité
nationale
II/ Les opérations sur produits
III/ La répartition des revenus
Introduction
https://www.youtube.com/watch?v=K5qBx_If3QU
I/ Les « lunettes » de la comptabilité
nationale (CN)
A La CN contemporaine comme produit d’une
longue histoire
B Une présentation sous forme de circuit
économique
C Les secteurs institutionnels (SI) comme
acteurs de l’économie
La CN est une représentation globale, détaillée et chiffrée de l’économie
nationale dans un cadre comptable équilibré (Piriou et alii, 2019). Elle
recense et mesure les flux monétaires représentatifs d’un pays.
=> Elle permet donc d’appréhender les acteurs et les grandes fonctions
de l’économie.
Source : Piriou J-
P., Bournay J. et
Biausque V.
(2019)
Source : Mankiw
G., Principes de
l’économie,
Economica, 1998
b) Le périmètre de l’économie nationale
Þ Toutes ces opérations sont synthétisées dans des agrégats (PIB, RNB,
patrimoine national…) et sont reprises dans le tableau économique
d’ensemble (TEE).
Finalement…
1. Les ménages
En 2018, les secteurs marchands non agricoles et non financiers sont composés de
3,8 millions d'entreprises. Ce sont essentiellement des micro-entreprises, càd de
moins de 10 salariés (96 %), mais pour autant, les petites et moyennes
entreprises (PME = microentreprises + entreprises de moins de 250 salariés), les
entreprises de taille intermédiaire (ETI = entreprises entre 250 et 4 999 salariés) et
les grandes entreprises (GE = entreprises d’au moins 5 000 salariés et CA annuel
supérieur à 1,5 Md d’euros) emploient plus de huit salariés sur dix (en équivalent
temps plein (EQTP)) et génèrent environ 86 % du chiffre d’affaires dégagé par les
entreprises en France.
3. Les sociétés financières (SF)
• 2 fonctions principales:
- Financer: collecter, transformer et répartir des moyens de
financement, ou gérer ces moyens de financement. Les SF assurent ici
essentiellement une activité d'intermédiation financière. On y retrouve
notamment la Banque centrale, les autres institutions de dépôts
(banques) et les autres intermédiaires financiers (société
d'investissement à capital variable, SICAV, par exemple).
- Mutualiser les risques: transformer des risques individuels en risques
collectifs. C’est la fonction des sociétés d’assurance.
NB: les EI, les SNF et l’essentiel des SF sont des entreprises, c’est-à-dire
des organisations qui combinent des facteurs de production (K et L) afin
de produire des biens ou services marchands.
Attention ! La recherche du profit n’est pas nécessaire pour être une
4. Les administrations publiques (APU)
• On distingue:
- Les administrations centrales (Etat, Universités, CNRS…)
- Les administrations locales (régions, départements, communes, régies,
chambre de commerce…)
- Lesadministrations de sécurité sociale (régimes d’assurance sociale,
hôpitaux publics…).
L’INSEE estime à 1.3 million le nombre d’associations en activité totalisant ainsi 12.7 millions
de bénévoles et 1.8 millions d’emplois particulièrement dans le secteur sanitaire et social qui
emploie presque le million de salariés (ETP).
Les budgets sont très variables selon la taille des associations et seules 5 % des associations
disposent de budgets supérieurs à 150 000 € mais la multitude de petites unités a une
place importante dans l’action sociale.
L’INSEE estimait la part des associations à 2.9 % du PIB en 2014 avec 3.5 milliards de dons et
mécénat.
6. Le reste du monde (RDM)
Il regroupe les unités non résidentes qui effectuent des opérations avec
l'économie nationale. Une vente à un touriste étranger séjournant en
France est une opération avec le RDM, pas la vente à une filiale
d’entreprise étrangère installée en France.
c) Secteurs institutionnels, branches et secteur d’activité
Ressources Emplois
· Production (P) · Consommation intermédiaire de
produit (CIP)
· Importations (IM) · Dépense de consommation finale
(DC)
· Formation brute de capital fixe
(FBCF)
• EX = produits fournis par des unités résidentes à des unités non résidentes (sans
nécessairement de franchissement de frontière)
• IM = produits fournis par des unités non résidentes à des unités résidentes (sans
nécessairement de franchissement de frontière)
P + IM = CIP + DC + FBCF + VS + OV + EX
Le PIB est la valeur, au prix de marché, des biens et services produits par
des unités résidentes et disponibles pour des emplois finals (nets des
importations).
PIB = DC + FBCF + VS + OV + EX - IM
• Une créance est un droit sur la dette que l’on possède d’un autre agent.
La monnaie est une créance pour celui qui l’a détient et une dette pour
la banque qui crée la monnaie.
Ex: l’enregistrement d’un salaire de 10 000 euros => 4 opérations
distinctes
III/ La répartition des revenus
A L’enregistrement des opérations de
répartition
B La séquence des comptes courants
C Les principaux ratios issus du TEE
La structure de la séquence des comptes est la même pour les
différents secteurs institutionnels (sauf le reste du monde).
Ces comptes sont dits articulés ou enchaînés, c’est-à-dire que le solde
du compte précédent (la différence entre les ressources et les emplois)
constitue une ressource pour le compte suivant et son utilisation va
être étudiée dans le compte à venir.
Þ Mise en avant des relations entre SI
Solde calculé : solde brut des revenus primaires (SRP) qui permet de
mesurer ce que le secteur institutionnel dégage comme revenu
primaire avant la redistribution.
Compte de répartition secondaire ou de distribution
secondaire (redistribution) du revenu (R)
Solde calculé : Épargne brute. Cette épargne fait le lien entre compte
d’opérations courantes et compte d’accumulation. Celle-ci va ensuite
être utilisée pour réaliser des opérations d'accumulation (non financière
et financière).
Objectif : Une fois l'épargne brute formée, il s'agit ici de comprendre
comment l'épargne et les transferts en capital nets (transferts reçus moins
transferts versés) sont utilisés pour la formation du capital. Autrement dit,
c'est le compte d'utilisation non financière de l'épargne brute. Il
représente les opérations non financières d'accumulation du secteur
institutionnel.
Solde calculé : capacité ou besoin de financement (capacité négative
de financement).
• Si ∑ de l’S > Invts => l’agent est en capacité de financement
• Si ∑ de l’S < Invts => l'agent est en besoin de financement
En 2020, le taux
de marge (= EBE /
VA) est égal
à 31,8 %,
le taux
d’investissement
(= FBCF / VA) à
24,6 % et
le taux
d’autofinanceme
nt (= EB / FBCF) à
89,1 %.
Champ : France, sociétés non financières, hors entreprises individuelles, Source Insee, comptes nationaux -
base 2014.
93
= EX / PIB = IM / PIB
21,4 % Le taux d’épargne mesure la part
en du revenu disponible brut qui n’est
2020 pas utilisée par les ménages en
dépense de consommation finale.
= EB / RDB
12,1 %
en Le taux d'épargne financière
2020 = capa de fi / RDB