Coelio 1
Coelio 1
Coelio 1
coeliochirurgie
digestive
• Technique chirurgicale mini-invasive consistant à l’injection d’un gaz, le CO2, afin de
créer un espace permettant de réaliser des actes diagnostiques ou thérapeutiques
• Permettant une épargne pariétale, elle est moins invasive que la chirurgie à ciel ouvert,
la morbidité postopératoire est moins importante :
– intérêt esthétique
- l’hypertension intracrânienne,
- le glaucome déséquilibré,
- l’hémorragie rétinienne,
- les traumatismes cranien
- Les patients ayant un syndrome restrictif sévère (fibrose pulmonaire, rigidité de la cage
thoracique) avec compliance thoracique basse et ceux ayant un emphysème (risque de
pneumothorax)
-pneumothorax spontané récidivant,
-CIA ou CIV,
-hernie diaphragmatiqe ou pariétale irréductible,
- insuffisance cardique non compensé
Physiopathologie
1. Principes de la coeliochirurgie
2. Conséquences du pneumopéritoine au CO2
3. Avantages postopératoires
Principes
• Mini-invasif
Principes
• Mise en place d’un trocard sous contrôle de la vue minimisant les plaies d’organe
et de vaisseaux, après aspiration gastrique pour la chirurgie sus-mésocolique, (ou
miction préopératoire pour les gestes courts) pour celle du pelvis
• Mise en place des autres trocards sous contrôle de la vue par la caméra située dans la
cavité
Principes
• Risques chirurgicaux
– Perforation : « open-coelio »
– Mauvaise vision
– Conversion en laparotomie
– Période d’apprentissage longue
Conséquences du pneumopéritoine au CO2
Conséquences hémodynamiques du pneumopéritoine au CO2
évolution biphasqiue :
-PIA< 8 mmHg : maintien ou augmentation du débit cardiaque par phénomène de chasse veineuse à partir
des territoires splanchniques
-PIA> 8 mmHg : baisse du débit cardiaque proportionnelle à la pression intrapéritonéale. Cette diminution du
débit cardiaque s’explique d’une part par une baisse du retour veineux par compression cave inférieure et
augmentation de la pression intrathoracique et, d’autre part par une élévation des résistances vasculaires
systémiques. La pression artérielle est normale ou augmentée.
La compression du réseau cave inférieur par le capnopéritoine Elle limite le retour veineux au coeur et peut
participer à la baisse du débit cardiaque ; ceci est surtout net quand le patient est hypovolémique avant
l’insufflation, ou quand il est en position proclive trop marquée.
Le remplissage systématique ne s’impose que dans ces cas.
Conséquences respiratoires
1)Hypercapnie :
-L’hypercapnie induite dès le début de la procédure (et pouvant persister après l’exsufflation)
-peut induire une acidose métabolique délétère
*hypertension artérielle,
*hypertension intracrânienne,
*troubles du rythme cardiaque
-Le monitorage de la pression téléexpiratoire en CO2 (PETCO2) est essentiel pour guider la
ventilation,
l’objectif étant d’obtenir des valeurs proches de la normale (32–35 mmHg).
.
Une absorption de CO2 massive peut être observée lors d’une insufflation extrapéritonéale,
rétropéritonéale ou sous-cutanée accidentelle.
L’emphysème sous-cutanée lié à une diffusion du CO2 peut entraîner une élévation importante du C02
artériel et donc une élévation du CO2 expiré.
2)Modifications de la mécanique thoraco-pulmonaire :
-La chirurgie coelioscopique, en position déclive (gynécologie), induit une chute de la compliance
diaphragmatique, d’où une baisse de la compliance pulmonaire totale de 30 à 50 %
- La conséquence est que les pressions des voies aériennes (affichées sur le ventilateur) sont plus
élevées pour des volumes courants inchangés
Le mécanisme de cette oligoanurie (réversible après l’exsufflation) semble être beaucoup plus
hormonal qu’hémodynamique, par le biais d’une libération massive de vasopressine,
contemporaine de l’insufflation.
En pratique, l’oligurie ne doit pas faire l’objet de traitement intensif à type de remplissage (sauf
hypovolémie avérée), ou de diurétiques
Hypothermie peropératoire
L’insufflation intrapéritonéale de gaz secs et non réchauffés, ainsi que les lavages
par des liquides froids entraînent une déperdition calorique au cours de la chirurgie
coelioscopique au moins égale à celle d’une laparotomie.
Elle est favorisée par une insufflation intravasculaire accidentelle ou l’ouverture de veines
dans le site opératoire.
La forme fruste est de loin la plus fréquente, et se traduit par une hypercapnie
transitoire, visible à la capnométrie. Son évolution est favorable après dissolution du
CO2.
-d’un collapsus,
-d’une hypoxémie brutale,
-effondrement des chiffres de PETCO2.].
* pneumothorax et pneumomédiastin :la diffusion du CO2 est observée surtout dans la chirurgie
proche du hiatus oesophagien. Sont parfois compressifs.
*emphysème sous-cutané :
-assez fréquents,
- Toujours en rapport avec une fuite pré ou rétropéritonéale à partir d’un trocart,
- diagnostic: l’élévation du CO2 expiré + la visualisation de l’emphysème.
-vérifier tous les points de pénétration des trocarts et de
-baisser si cela est possible la pression d’insufflation.
Avantages postopératoires :
« suites simples »
• Diminution de la douleur
1. Technique chirurgicale
2. Évaluation préopératoire
3. Choix techniques
4. Gestion peropératoire
Technique chirurgicale
– Ventre multiopéré
– Insuffisance cardiaque
Discuter avec le chir.
– Insuffisance respiratoire Risque de conversion
Choix techniques
• Anesthésie
– Anesthésie générale
– Ventilation mécanique
– Intubation orotrachéale
– Choix des produits
• Non spécifique
Choix techniques
• Monitorage
– SpO2
– Capnographie + capnométrie
– Spirométrie
– PA invasive : patients à risques
Avant l’insufflation
• Réglages du respirateur
– Vt = 8 ml/kg
– FR = 14 /min
– I/E = 1 / 2
• Objectifs
– SpO2 > 94 %
– PetCO2 = 30 mmHg
– Pmax < 30 cmH2O
Avant l’insufflation
• SNG
• Préremplissage vasculaire
• Bradycardie à l’insufflation
• Risque : hypoTA
– Objectif : variations de PAS < 30 % de la préop.
• Proclive +++
Gérer la capnie
l’expiration
– FR < 12 /min
– Vt = 7 ml/kg
– I/E = 1 / 3
– PEP externe
– Tolérer l’hypercapnie
Réveil
hépatique .
– Anesthésiques locaux sous les coupoles ?
• Infiltrer les incisions cutanées aux anesthésiques
locaux
• Normaliser la capnie avant le réveil
Gestion postopératoire
1. Analgésie
2. Réhabilitation précoce
3. Complications
Analgésie
• Objectif : EVA < 4/10
– AINS +++
• Sortie attendue à J2
Complications postop.
• Pneumopathie : rare
• Péritonite biliaire
Urgences abdominales
• GEU rompue
• Appendicite aiguë
• Invagination …
• Corriger l’hypovolémie
Conclusion
• Intérêt de la coeliochirurgie : OUI
• Élargir les indications
• Maîtriser les difficultés peropératoires
• Bénéfice pour le patient le plus souvent