Sep

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Exploration immunologique de la

sclérose en plaques
Présenté par: Mohamed Alaâ Elloumi
Plan

Introduction
Diagnostic biologique de la sclérose en
plaques
• Iso-électrofocalisation
• Index IgG
• Tests du diagnostic différentiel de la SEP

Conclusion
 La SEP est une affection inflammatoire
démyélinisante du SNC
 Mécanismes auto-immuns complexes
qui impliquent en particulier les
lymphocytes T stimulés qui franchissent
la barrière hématoencéphalique et
déclenchent une réponse inflammatoire
aboutissant à la destruction des gaines
myélinisées et des axones
Introducti
 Les lymphocytes B sont aussi des
on
acteurs majeurs dans l’auto-immunité
intrathécale
 L’existence d’une synthèse intrathécale
d’IgG est un signe biologique en faveur
de SEP
Diagnostic biologique de la sclérose en plaques

 Iso-électrofocalisation
 Index IgG
 Tests du diagnostic différentiel de la SEP
Iso-
électrofocalisation
 L’IEF représente la technique
de référence ou gold
standard pour la mise en
évidence de synthèse
intrathécale d’IgG
 2 étapes:
- Séparation des protéines du sérum et
Principe du LCR sur gel d’agarose
- Révélation des bandes par des anti-
sérum marqués
Etape de
séparation
 Basée sur le pHi des
différentes protéines
 Création d’un gradient de
pH:
- Champs électrique
- Solution acide à l’anode
- Solution basique à la
cathode
- Des ampholytes contenus
dans le gel d’agarose
Etape de
séparation
 Chaque protéine migre
selon le pH:
- Si pH<pHi  migration vers
la cathode
- Si pH>pHi  migration vers
l’anode
- Si pH=pHi  charge
protéique neutre  arrêt de
migration et précipitation
formation de bande
Etape de
séparation
 Comparaison entre électrophorèse de zone et iso-électrofocalisation

 L’iso-électrofocalisation est une technique beaucoup plus résolutive


Etape de
révélation
 Immunofixation
avec anti-sérum
marqué par la
peroxydase
 Révélation des
bandes par ajout
du substrat de LCR contenant des IgG Anti-IgG marqué par l’enzyme Substrat de l’enzyme donne la
l’enzyme (TTF + coloration

H2O2)
 Pour la comparaison sérum/LCR on doit:
- Analyser parallèlement le sérum et le LCR pour
distinguer les différences de profils
- Le LCR ne doit pas être concentré
- La concentration des IgG doit être identique dans les
deux liquides biologiques et ne dépassant pas 20
mg/L (dilution selon la concentration initiale des IgG
dans le LCR)
 La limite de détection a été établie à 0,31 mg/L
Interprétati
on des
résultats
 En théorie, une seule bande peut être
significative d’une synthèse
intrathécale mais les critères
diagnostiques de la sclérose en
plaques recommandent un seuil de 2
bandes
 Cependant, il n’y a pas de consensus,
Interprétati ce seuil demeure équivoque et
plusieurs études ont démontré qu’une
on des spécificité plus élevée (97%) avec un
résultats seuil de 3 bandes par rapport à celle
de d’un seuil de 2 bandes (92%), la
sensibilité est similaire pour les deux
seuils (90%)
 La présence d’une ou deux bandes
peut témoigner une synthèse
intrathécale précoce
Interprétati
on des
résultats
Interprétati
on des
résultats
Interprétati
on des
résultats
Interprétati
on des
résultats
Interprétati
on des
résultats
 Difficultés d’interprétation des profils
d’IEF
- SEP sans synthèse intrathécale d’IgG
Interprétati - non SEP avec synthèse intrathécale
on des d’IgG
résultats - présence d’une seule bande
monoclonale dans le LCR
 SEP sans synthèse intrathécale
Interprétati d’IgG:
on des SEP qui sont associés à la présence de
bandes oligoclonales d’Ig autres
résultats qu’IgG non révélés par l’IEF classique:
IgM, IgA ou de chaînes légères kappa
ou lambda
 Non SEP avec synthèse intrathécale
d’IgG
- Autres maladies inflammatoires du SNC
(neuromyélite optique,
encéphalomyélite aigue disséminée…)
Interprétati - Maladies systémiques avec atteinte
neurologique (neuro-lupus, neuro-
on des Sjögren, neuro-Behçet, neurosarcoïdose)
résultats - Syndromes paranéoplasiques avec
atteinte du SNC…)
- Pathologies infectieuses (neuro-syphilis,
neuro-Lyme, neuro-VIH…)
- Pathologies tumorales du
SNC(lymphome du SNC, méningite
carcinomateuse)
 Présence d’une seule bande
Interprétati monoclonale dans le LCR
on des Ce profil peut évoluer dans le temps vers
une disparition de la bande, persistance
résultats d’une seule bande ou l’enrichissement
vers un profil oligoclonal
Une deuxième ponction lombaire pourrait
donc être discutée chez ces patients
Index IgG

 Index IgG [Index IgG = Quotient


IgG (QIgG)/Quotient Albumine
(QAlb)]
• (QIgG) = IgG LCR/IgG sérum
• (QAlb) = Albumine LCR/Albumine
sérum
 Dosage pondéral des IgG et de
l’albumine dans le sérum et le LCR
Principe par immunonéphélémétrie ou
immunoturbidimétrie
 Le seuil de positivité de l’index IgG est
retenu à 0,7; une valeur supérieure à
0,7 est considérée en faveur d’une
synthèse intrathécale d’IgG
 Un index IgG > 0,7 a une valeur
Interprétati prédictive positive > 99% pour la
présence de bandes oligoclonales
on des
résultats
 Le diagramme de Reiber permet de
faciliter l’interprétation de l’index IgG
notamment en prenant en compte
l’état de la barrière hémato-méningée

Interprétati
on des
résultats

Zone 1 : zone normale


Zone 2 : altération de la BHM sans synthèse intrathécale
Zone 3 : synthèse intrathécale avec altération de la BHM
Zone 4 : synthèse intrathécale sans altération de la BHM
Zone 5 : valeurs erronées
INDEX IgM
 Index IgM [Index IgM = Quotient IgM (QIgM)/Quotient
Albumine (QAlb)]
• (QIgM) = IgM LCR/IgM sérum
• (QAlb) = Albumine LCR/Albumine sérum
 Un index IgM > 0,1 est considéré élevé
 Un index IgM élevé est associé à un mauvais pronostic
 Il est corrélé à un taux de rechute plus élevé, un
handicap plus important et des résultats à l’IRM moins
bons
Index chaines légères libres
 Les chaines légères libres kappa ont une valeur
diagnostique plus importante que celle des chaines légères
libres lambda
 Plusieurs valeurs seuils ont été étudiés
 Différentes études ont démontré une spécificité et une
sensibilité élevée par rapport aux bandes oligoclonales
considérées comme gold standard
 Avantages: Mesure automatisée et opérateur-indépendante
 approche diagnostique prometteuse pour la mise en
évidence de l’inflammation intrathécale
Tests du diagnostic différentiel de la
SEP
Les anticorps anti-nucléaires

 La recherche des AAN fait partie du bilan


systématique à pratiquer dans le cadre du diagnostic
différentiel de SEP
 Ces auto-Ac, dirigés contre divers constituants du
noyau, sont associés essentiellement aux
connectivites
 La présence des AAN est associée à un profil de
bandes oligoclonales à IgG positif et à un état de
rechute reflétant probablement une dysrégulation
immunitaire en cours
Les anticorps anti-NMO (Anti-
 AQP4)
Contrairement à la SEP (maladie auto-immune à
médiation cellulaire), la NMO est considérée comme une
maladie auto-immune à médiation humorale.
 Le rôle pathogène des anti-AQP4 est actuellement
évident
 La fixation de ces auto-Ac à leur cible sur l’astrocyte
entraîne
 une modulation de l’expression membranaire de l’AQP4
 une activation du complément
 Une cytotoxicité cellulaire dépendante des Ac
 Inflammation, démyélinisation et lésions axonales
NMOSD
 Actuellement, le spectre de la maladie a été élargi à
des « formes limites de NMO » et on parle désormais
de « Maladies du spectre de la neuromyélite optique »
NMOSD
 On distingue deux entités :
 les NMOSD séropositives pour l’anti-AQP4: le
diagnostic nécessite une manifestation clinique
évocatrice
 les NMOSD séronégatives pour l’anti-AQP4: il est
nécessaire d’avoir au moins deux manifestations
cliniques évocatrices (au moins une névrite optique,
une myélite ou un syndrome de l’area postrema) avec
des critères IRM additionnels.
Anti-MOG

 L’anti-Myelin Oligodentrocyte Glycoprotein (anti-


MOG), a été récemment mis en évidence dans le
sérum des patients NMO/NMOSD séronégatifs pour
l’anti-AQP4.
 C’est un auto-Ac dirigé contre une glycoprotéine des
feuillets externes de la gaine de myéline
 L’anti-MOG est retrouvé chez près de 20% des
patients séronégatifs pour l’anti-AQP4
 La présence de bandes oligoclonales
détectées par iso-électrofocalisation et/ou
une augmentation de l’index d’IgG sont
indispensables pour affirmer le diagnostic
de sclérose en plaques progressive
d’emblée.
Conclusio  Ces examens biologiques ne donnent
qu’une information très limitée et peu
n spécifique quant aux mécanismes
physiopathologiques de la maladie
 Leur apport pronostique pour le suivi sous
traitement reste discuté
Merci pour
votre
attention

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