11.Les Techniques de Gain d’Amplitude Articulaire

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Les techniques de Gain

d’amplitude articulaire
LE PLAN DU COURS:
I.Introduction:
II.Raideur articulaire
a-Structures anatomiques atteintes à l’origine
d’une raideur articulaire
b-Etiologies des raideurs articulaires:
III.Les objectifs des mobilisation
IV.Les différentes Techniques du GAA
a)Méthode actives :
•mobilisations analytiques
•Techniques dérivées de KABAT : contractée relâchée /
mobilisations rythmées
b) Méthodes passives :
•Mobilisations manuelles
•Postures : Manuelles / Segmentaires / Instrumentales
•Gypsotomie
•Traction
c) Les mobilisations auto passives :
•circuit symétrique et asymétrique
V.Conclusion
I.Introduction:
Le bon fonctionnement du corps humain repose sur
une mobilité articulaire adéquate, essentielle pour
accomplir les activités quotidiennes, prévenir les
blessures et optimiser les performances physiques

● L’objet de la médecine physique et de réadaptation est de


redonner un fonctionnement le plus proche possible de la
physiologie au patient, de manière à retrouver une
autonomie.
● La rééducation vise à diminuer les facteurs associés à la
déficience de l’appareil locomoteur, à réduire les
incapacités et à prévenir le handicap.
● Parmi les déficiences prise en charge par la MPR figure la
RAIDEUR ou limitations des amplitudes articulaires.
Le secteur de mobilité se définit par l’amplitude totale
de mobilisation passive d’une articulation
A l’intérieur de celui-ci s’inscrit un autre secteur qui
est le résultat des mouvements effectués activement
par le sujet :il est appelé secteur préférentiel de
motilité.
b-Les Structures anatomiques atteintes à
l’origine de la raideur :
Ce sont les éléments constitutifs articulaires et périarticulaires de la
superficie en profondeur :
Articulaire
● Ligaments et capsules
● La Synoviale
● Éléments séreux
● Cartilages et ménisques
Périarticulaire
● La peau
● Les fascia
● Muscles et tendons
c-Etiologies des raideurs articulaires

-orthopédique: immobilisation post traumatique , cal vicieux ,


alteration des surfaces articulaire ,synostose ,
ankylose ..
- neurologique: coma, affection neurologiques centrales et
périphériques ( alitement prolonges )
- Troubles Trophique: cicatrice rétractile chez le grand brûlé, perte
de substance chez le traumatisé et les escarres…
-Inflamatoire : arthrose , Rhumatismes inflammatoires …
-Attitudes antalgiques vicieuses dans les douleurs articulaires et
périarticulaires
- Autre : spasticité , Infections (maladie de lyme / arthrite septique..),
maladies Auto-immunes
NB:
l'ankylose correspond au
blocage des mouvements d'une
articulation généralement due à
la fusion des surfaces articulaires
(il n y’a plus d’interligne
articulaire ), à la différence de la
raideur articulaire l’ankylose est
irréductible par les techniques du
GAA et nécessite souvent un
traitement chirurgical,
III-Les objectifs des mobilisations :

Au point de Au point de Au point de vue


vue articulaire vue circulatoire :
Prévention de
musculaire:
Allongement Amélioration de la
l’enraidissement, musculaire ; circulation sanguine
assouplissement Diminution des et lymphatique ,
des articulations contraintes ;Entreti permet de prévenir
si raideur, en ou récupération l’ostéoporose,
Au point de vue Au point de vue Au point de vue
neurologique : psychique cutané :
permet de lors d’une maladie
restituer les
Donner à la peau
ou d’une affection une souplesse et
images motrices ; le mvt permet
et peut éviter la éviter les
d’entretenir le complications
perte du schéma morale du patient
corporel. cutanées tels que
qui voit dans ces
IV-Les différentes Techniques du GAA:

Méthodes Actives

Méthodes passives

Méthodes auto-passives
MÉTHODES ACTIVES :
•Définition: Elles impose la participation volontaire du patient :c’est la
contraction musculaire qui représente l’élément moteur et repose sur le travail
musculaire elle est faite par le sujet lui-même,
- soitanalytique (travail d’un groupe musculaire exclusif)
-soit global avec reprogrammation motrice dérivée du KABAT (travail d’une «
fonction » du membre).
Les contractions musculaires qui mobilisent les articulations peuvent être faites soit
en concentrique (qui rapproche les insertions musculaires) soit en excentrique (qui
éloigne les insertions musculaires).
•Intérêt:
- Dans les pathologies traumatiques où elles permettent de lutter contre
les phénomènes locaux et régionaux avec élimination précoces de l’œdème , des
épanchements sanguins , des adhérences…(même sous plâtre).
- Dans les raideurs « rhumatismales» pour l’autocontrôle des
phénomènes douloureux
réactionnels. avec ici association à la suspension, à la traction et mieux encore à la
balnéothérapie
-Reproductibilité dans le temps.
Enfin cette méthode peut être utilisée avant consolidation osseuse ou l’appuie
n’est pas encore autorisé ou associé à des techniques d’immobilisation relative ou
absolu (plâtre +élastoplaste )
Elle présente des avantages incontestables : le mouvement actif entretient non seulement la
fonction articulaire mais aussi la trophicité musculaire. Il intervient dans la
reprogrammation proprioceptive et redonne le « sens » du geste.
•Inconvénients
-Pour les atteintes neurologiques , il faut malheureusement attendre la récupération motrice.
-La coopération du malade s’impose Problème notamment dans les troubles de la
conscience et du comportement…

N.B Pour
: obtenir une efficacité maximale, le mouvement actif
répété doit :
•être effectué sur une articulation préparée (massage,
thermothérapie).
•être effectué à un rythme lent ; 1 mvt / 3 secondes.
-Le•se
malade
fairepeut
dansarrêter le travail
l’amplitude dès l'apparition
maximale possiblede la moindre douleur.
-Il est basé sur la contraction musculaire volontaire du sujet; de ce fait,
la coopération est indispensable et la fatigabilité impose des temps de
repos plus longs.
MOBILISATIONS
ANALYTIQUES

Mobilisatio TECHNIQ
Le contracté-
n active UES
relâché
DÉRIVÉE
S DU
Les stabilisations
KABAT
rythmiques
MOBILISATIONS ANALYTIQUES:
C’est le travail d’un groupe musculaire exclusif
Le but : récupérer l’amplitude articulaire maximale.
Le principe : peuvent être libres ou aidées. S’effectuant dans toutes les positions (assise,
debout ou allongée), parfois utilisées en piscine.
Le rythme : elles doivent se faire lentement ; 1 mvt / 3 secondes, car les mvt exécutés à
un rythme rapide sont moins efficaces pour la récupération de l’amplitude articulaire.
L’amplitude : elles doivent être effectuées dans l’amplitude maximale possible
Le nombre : ces méthodes peuvent être répétées à un grand nbr de fois chaque séance
ainsi pour vaincre un enraidissement d’une articulation. Le nbr doit varier avec : l’état de
l’articulation, les segments avoisinants, l’état général du malade, son degré d’entraînement,
et de sa volonté de récupération.
Expl :On commence par 4-5 séances/J ; 15-20 mvt, pour qu'en fin de TRT on arrive à 2 séances
/ J de 150-200 mvt à chaque séance. Ce programme peut être allégé à 2-3 séances/J de 10
mvt.
- Elles peuvent être précédées de massage ou de balneo
doivent Etre entrecoupées de temps de repos,et réaliser doucement et sans douleur.
-Nb: lorsque la mobilisation de l’articulation est impossible faire des contractions
isométriques( au moins 2 min/H de veille).
Les types de mobilisations analytiques :
-le mvt actif pur : le patient exécute lui même le TRT (il n’y a aucune aide
extérieur), la seule résistance éventuelle est celle exercée contre
pesanteur.
-le mvt actif soutenu et activo-passif : le patient exécute le mvt mais le
kiné ou un appareil peut décharger le membre.
-le mvt actif dirigé : le patient exécute le mvt à l’aide du kiné dans une
direction donnée afin de percevoir la manière exacte dont le mouvement
est réalisé .
-le mvt actif contrôlé (face au miroir) : le patient exécute lui même
l’exercice et il contrôle simultanément son mvt.
-le mvt actif associé : le patient exécute le mvt qui l’aide à mobiliser une
autre articulation exp ; balancement simultané des 2 bras « le membre
sain entraîne le membre malade >>
-le mvt actif ou activo-passif s/l’eau ;
-le mvt actif s/traction : le patient exécute le mvt et simultanément on exerce une traction
longitudinale à fin d’éviter toute pression ou friction ds l’articulation mobilisée. Cette
traction est réalisée soit par le kiné soit à l'aide d’un appareil.
-le mvt actif rythmé : le patient exécute un mvt oscillatoire qui demande un moins grand
effort, car un mvt rythmé entraîne le relâchement réflexe du muscle freinateur antagoniste
-le mvt à étirement : le patient exécute un mvt on reliant des petite étirement
progressifs souples mais non brusques : cela permet d’augmenter
la mobilité
articulaire en étirant les tissus.
TECHNIQUES DÉRIVÉES DU KABAT:
-la méthode de Kabat (nom de son créateur) est une méthode de
facilitation neuromusculaire proprioceptive PNF. Elle utilise les
renseignements d’origine superficielles (tactiles) et profondes (position
articulaire, étirement des tendons et des muscles) pour exciter le
système nerveux qui a son tour fait agir la musculature
- Les méthodes dérivées de Kabat sont d'un apport intéressant lorsque
la coopération est suffisante et que la perte d'amplitude est d'origine
musculaire (hypertonie, contracture).
Les contractés relâchés ou les stabilisations rythmiques permettent
d'obtenir un allongement du muscle après une relaxation secondaire
soit à une contraction soutenue et intense de ce muscle
soit à une phase de contraction soutenue des antagonistes.
1- Rechercher la position d’étirement passif maximal
2- Contracter le groupe musculaire à assouplir (progressivement mais
fortement) contre résistance, sur une amplitude de mouvement
Le contracté – relâché

permettant la contraction concentrique pendant 6 à 20 s.


3- La personne se relâche, le thérapeute accompagne le relâchement
qui peut suivre immédiatement (2-3 s) ou apparaître en décalage
(15 s)
et pousse plus loin que la position initiale (alors que le sujet cherche à
se relâcher ou, encore plus efficace, contracte le muscle
antagoniste ; puis, nouvelle contraction en cherchant un nouveau
gain d’amplitude.
Les stabilisations rythmiques
_placer toujours l’articulation dans l’amplitude articulaire maximale possible
_le patient contractera alternativement muscles agonistes et antagonistes
_ le kiné s’oppose au mouvement dans un sens ou l’autre et en profite pour
gagner quelque degrés dans le sens voulu.
_le rythme plusieurs séries en 4 à 5 séances.
_ le nombre de contraction doit varier selon :
l’état de l’articulation
l’état des articulations avoisinante
l’état général du malade
de son degré d’enraidissement et de la volonté du patient
En général on commence par 4 ou 5 séances / jour de 15 à 20 minutes pour
atteindre en fin de traitement 2 séances / jour de 150/ 200 mouvements
chaque séance .
NB: meilleur indication = raideur post-trauma
MÉTHODES PASSIVES
C’est la mobilisation articulaire sans intervention du patient .
Ces techniques visent à modifier les propriétés des tissus
(élasticité et souplesse) dans le but d’obtenir l’indolence et de
permettre le gain d’amplitude articulaire .
Elles sont souvent précédées de:
•Massages (superficiels) essentiellement sédatifs, pétrissage
(détente musculaire), massages transverses profonds (pathologie
tendineuse) ou pincé-roulé (traitement des cellulalgies), massages
de cicatrices (obtention de plan de glissement) .
•Drainages lymphatiques manuels anti-oedémateux .
NB: Effets thérapeutiques de la mobilisation passive:
La mobilisation passive est utilisée lorsqu’il est nécessaire d’appliquer des
techniques
précises sur une articulation. Le fait d’agir sans aucune participation
musculaire et en
supprimant le schéma moteur du patient a comme avantage de pouvoir
travailler dans des
zones que le patient ne sollicite pas par lui-même activement. Par
l’utilisation de ces
techniques, on peut rechercher deux effets :
· Effet sur la douleur (action antalgique)
· Effet sur la mobilité (gain d’amplitude, normalisation articulaire)
Différentes techniques
passives
1)Les mobilisations manuelles :
{ les plus
intéressantes }
Mobilisation passive, ne nécessitant
pas la participation de la commande
volontaire motrice du patient.
Mobilisation dosée et progressive à un
rythme désiré.
Permet de réajuster les contraintes et
éviter les phénomènes douloureux.
Cette mobilisation se fait en 3 temps :
la mise en tension, le maintien, et le
retour progressif à l’état initial.
2) Les postures ostéoarticulaires :
Ce sont des attitudes imposées au
patient dans un but correcteur.
D’une durée de 3 à 4 minutes
répétées 10 à20 fois/ jour.
La tension imposée doit être
progressivement croissante et
indolente avec un retour progressif à
la position de repos.
Dangereuses dans les raideurs par
lésion ostéo-articulaire ( problème de
bras de levier)  plutôt utilisées dans
les atteintes du tissu conjonctif.
Les postures manuelles :
- c’est une attitude imposée à une articulation dans un but thérapeutique
correcteur.
- cette méthode peut s’adapter dans l’espace et le temps, et peut être dosée
en fonction des tensions rencontrées.
se sont des postures de 3-4 mn répétée 10 à 20 x / jour

Les postures segmentaires :


-elles sont indiquées dans le cas de rétractions des éléments musculo-tendineux
et capsulo-ligamentaires, elles utilisent le poids d’un segment du membre ou le
poids de tout le corps.
-aucun matériel n’est nécessaire. L’élément moteur étant la force de la
pesanteur.
l
les postures instrumentales :
mise en tension progressivement croissante jusqu’à étirement maximal (sans
dépasser le seuil douloureux d’une articulation ),

- elles utilisent une charge directe ou indirecte.


- elles entraînent davantage des contraintes au niveau de l’articulatio n parfois difficile à
supporter.
- elles exigent une surveillance attentive et ne doivent pas dépasser 20mn.

application d’une charge application d’une charge


directe : indirecte :
malade en décubitus ou en position assise, par un circuit de poulie ; une charge à
poids au niveau du genou ou de la cheville l’extrémité du circuit, le filin doit être
(pd = 5-10 kg sans dépasser 10mn). perpendiculaire à l’axe du segment à mobiliser
(pd = 2-5 kg, durée = 20mn).
Comment se font les techniques de M.P :
Le membre devant être étirer et bougé délicatement et lentement
dans l’amplitude complète de l’articulation.
Vous saurez que vous avez atteint la fin de l’amplitude quand vous
sentirez de la résistance et que le mouvement cessera .Notez que
l’amplitude articulaire varie d’une personne à une autre .
Une fois que la fin de l’amplitude est atteinte maintenir cette position
pendant cinq secondes .
Ramenez le membre a mi-chemin de la position de départ, puis
lentement bougez le membre de nouveau dans l’amplitude
entière ,répétez cette exercice de 3 à 5 fois.
NB: si le membre est spastique :
Il faut maintenir une légère pression .les muscles s’étireront et le
membre continuera lentement à bouger ,quand le mouvement s’arrête
n’appliquez pas plus de force puisque vous aurez probablement atteint
la fin de l’amplitude .
Si le membre est flasque :
Il est très important de ne pas trop étirer les muscles flasque plus
particulièrement ceux autour de l’articulation de l’épaule .
Ne pas étirez une épaule flasque au déla de la moitié de l’amplitude.
Risque de lésion traumatique AND,POA.
3)Gypsotomie : Plâtre de
correction :

Indication : correction de l’enraidissement


articulaire, ou attitude vicieuse
irréductible par les autres méthodes de
gain d’amplitude.
Règles d’utilisation de plâtre de
correction = gypsotomie :
•doit être bien rembourrée et
parfaitement moulé. Nécessite une
surveillance rigoureuse de la peau.
•peuvent être amovibles jour et nuit en
fonction de la nature de l’affection et de
la tolérance du sujet.
• Ces appareils sont modifiés ou changés
chaque fois qu’un progrès est réalisé.
4) Les Tractions :
•Mise en tension et sollicitation
capsulo ligamentaire
•Techniques consistant à
exercer des efforts de traction
sur les pièces articulaires
•Trouvent leurs applications
soit au niveau du rachis, soit
au niveau des membres
Principes
généraux Méthode
Objectifs
•Règle de la •Soit la mise s
•Manuell
non-douleur en tension,
•Ne pas es
sollicitation
intercaler des structures
•Mécaniq
d’articulations capsulo ues
intermédiaires ligamentaires
•Prise et contre- : Gain
prise: doivent articulaire
s’adapter à la
5)les machines à mobilisation passive ou attelle
motorisée :
Assurent une bonne mobilisation avec une
progression réglable de l’amplitude du
mouvement Permettent une alternance des
mouvements
—But :
potentialise les effets de la méthode fonctionnelle.
elle s’inscrit en complément du TRT / manipulation.
— Avantages :
- vitesse de mobilisation réglable ; en effet à vitesse
faible il permet de réduire les phénomènes de
défense du sujet. Elle permet au sujet de se
détendre, et permet d’entretenir les gains obtenus.
— Inconvénients :
pour certains ; absence de contrôle de kinésithérapeute.
quelquefois on observe une certaine dépendance vis-à-vis
de l’appareil, son utilisation doit déboucher sur une
méthode active.
 Un maître mot = PRUDENCE.
les règles d’application de la mobilisation
passive :
1- installation du patient et du thérapeute dans une position confortable.
2- la technique doit se faire sans difficulté et sans entraîner une fatigue. Le
respect d’une certaine indolence ; ne jamais forcer pour ne pas entraîner des
réactions inflammatoire.
3- précision de la mobilisation ; cette mobilisation passive doit être analytique,
une seule articulation doit être mobilisée / un seul mouvement à la fois. Éviter de
mobiliser l’articulation intéressée par l’intermédiaire d’une autre articulation.
4- la prudence ; la mobilisation passive doit être adaptée à chaque cas, exp :
prises courtes pour éviter de solliciter le foyer fracturaire (en cas de fracture).
C) LES MOBILISATIONS AUTO PASSIVES : (pouliethérapie)
cette méthode est à la frontière des méthodes passives et actives, c’est
une méthode sans danger qui permet de réaliser des séances prolongées
et répétées .
Elle se pratique à l’aide de circuit de poulie ; comportant 1, 2 ou 3
poulies, un filin qui est fixé au segment du membre à mobiliser et un
ème
2 filin à l’autre segment du membre dont le rôle et d’assurer la
mobilisation. On a 2 types de circuits :
Symétrique: le mouvement réalisé passivement dans l’articulation atteinte
est l’image en miroir de celui que le sujet effectue du coté sain la
mobilisation est obligatoirement controlatérale et de même sens.
Asymétrique :mouvement réalisé du coté sain est différent du coté atteint.
elles doivent tenir compte de certaines règles :
- respect de la physiologie articulaire
- rythme lent
- amplitude maximale possible
- grand nombre de répétition .

Indication :
raideur post-traumatique au niveau des articulations proximales et
intermédiaire
Autre méthodes: _mobilisation sous A G
_ arthrolyse chirurgical ou sous arthroscopie
Circuit symétrique: Circuit asymétrique :
l’extension est provoquée
l’extension est
par l’extension
controlatérale du coude provoquée par flexion du
coude controlatéral
V-conclusion:
Les raideurs articulaire peuvent résulter de diverses affections, qu'elles soient liées à
des traumatismes, à des troubles orthopédiques, à des maladies inflammatoires ou à
d'autres facteurs. En tant que médecins rééducateurs, notre rôle est fondamental pour
aider les patients à retrouver une amplitude articulaire optimale, favorisant ainsi leurs
qualité de vie et leurs fonctionnalité quotidienne.
Les méthodes sont multiples et leurs choix est dicté par le type de lésion ,par le
type d’atteinte ,age du patient.
Doivent respecter certaines conditions : indolence lenteur répétitive.
Un mot devra être retenu : la prévention qui est peu coûteuse , facile et permet
d’éviter de long tracas aussi bien au patient qu’ à l’équipe soignante.
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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