aval
1. aval
n.m. sing.2. aval
n.m. [ d'un mot ar. signif. « mandat » ] [avals].AVAL
(a-val) s. m.HISTORIQUE
- XIe s. [Il] Regarde aval et si regarde amont [, Ch. de Rol. CLXIII]
- XIIe s. Aval est embronchiez [, Ronc. p. 13]Et [il] vit aval maint Sarazin felon [, ib. p. 47]Li brans coula aval sur l'haubert doplentin [, ib. p. 194]Que l'erbe vers resplent aval la prée [, Couci, XVII]Aval par devers Frise, Allemagne [ils] ont destruite et Cologne malmise [, Sax. XXIII]De Jesu Crist il seient, fait-il, trestuit maldit ; Dunc a geté à val, quant il out cel mot dit, Desuz le pavement la candeille en defit [, Th. le mart. 132]
- XIIIe s. Aval, en Provence, se croisa Pierres de Bromont et autres gens assez [VILLEH., XXIX.]Un escoufles aleit volant, Vit la soriz si haut pipant, Ses eles clost, à vaul descent, Li e la raine ensanble prent [MARIE, Fab. 3]D'aler aval le bois mout durement [elle] s'esploite [, Berte, XXIX].... Et vos yex moilliés De chaudes lermes en la place, Qui vous coulent aval la face [, la Rose, 7498]La dame de la haute garde, Qui de sa tour aval esgarde [, ib. 2982]Li oncles est plus prochains que li niés, car il est un point plus aval, et li oncles demeure el point que li peres ou niés estoit [BEAUMANOIR, XIV, 27]
- XVe s. La saison s'en alloit aval et l'hiver approchoit [FROISS., II, II, 36]Il avoit toujours après lui, allant aval la ville de Gand, soixante ou quatre vingts varlets armés [ID., I, I, 65]
- XVIe s. Peuples sans nombre et d'aval et d'amont [J. MAROT, V, p. 92]Je marche plus seur et plus ferme à mont qu'à val [MONT., I, 161]Ils ne laissoient point pour son hault crier de fouir tousjours aval de roupte [AMYOT, Rom. 28]Ces jerbes furent emmenées à val par le fil de l'eau [ID., Publ. 13]
ÉTYMOLOGIE
- Genév. d'avau, là-bas ; wallon, âvâ ; provenç. aval et avall ; de à et de val, mot à mot, en suivant la pente de la vallée (voy. VAL).
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- AVAL. Ajoutez :
- Ajoutez : On comprend comment le mot val a pu donner lieu à la locution à val : en descendant. Cependant, comme vallis n'est pas employé de cette façon en latin, il est bon de remarquer que dans les langues germaniques le mot qui signifie vallée entre dans des locutions analogues à la locution française : goth. dalathrô, d'en bas ; dalathrô contient dala, vallée, angl. dale, allem. Thal.
ÉTYMOLOGIE
aval
aval
Vent d'aval se dit de Tout vent, venant du large, qui souffle sur les côtes, de l'un des points compris entre le nord-ouest et le sud- ouest, passant par l'ouest, surtout lorsque la terre est au levant. Le vent d'aval amène presque toujours de la pluie.
En aval de, loc. prép. En aval de la ville, du pont.
Il s'emploie aussi comme adverbe. Un des bateaux allait amont, l'autre aval.
À VAU-L'EAU (Au val de l'eau), loc. adv. Suivant le courant de l'eau. La barque allait à vau-l'eau. Personne ne ramait, nous nous laissions aller à vau-l'eau.
Fig., L'affaire, l'entreprise est allé à vau-l'eau, Elle n'a pas réussi, on n'en espère plus rien.
aval
AVAL, adv. Il ne se dit que de ce qui va sur la rivière en descendant. Un des bateaux alait à mont (en montant), et l'autre aval. — Vent d'aval, vent du couchant. — À~ vau l'eau vient de là, suivant le courant de l'eau. On dit figurément qu'une afaire, qu'une entreprise est alée à vau l'eau, pour dire qu'elle n'a pas réussi.
AVAL est aussi un terme de Négociant. Reconaissance de celui qui cède un billet ou une lettre de change, par laquelle il s'oblige, en cas qu'ils ne soient pas payés, à en fournir d'autres, ou à les payer.
aval
מורד הנהר/הזרם (ז)downstream, endorsementavallodownstream下游navazujícínedströms (aval)nom masculin pluriel avals
aval
[aval] nmavec l'aval de → with the backing of
sans l'aval de → without the backing of
donner son aval à qch → to give one's backing to sth
en aval (le long d'un cours d'eau) → downstream, downriver; (sur une pente) → downhill
en aval de (le long d'un cours d'eau) → downstream from, downriver from; (sur une pente) → downhill from
d'aval (le long d'un cours d'eau) → downstream; (sur une pente) → downhill
le skieur d'aval → the downhill skier