couture
couture
n.f. [ du lat. consuere, coudre ]COUTURE
(kou-tu-r') s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. Adès senti les pointes li clers de la custure, Cum li saint le cusurent après la tailleüre [, Th. le mart. 168]L'une nef à l'autre hurter, Et mats cheoir et traverser, Cousture froissier et bois fendre ; Port ne rive ne puent [peuvent] prendre [, Roman du Brut, p. 33, dans LACURNE]
- XIIIe s. Li valet couturier du mestier dessus dit qui mesprendront au dit mestier par leur cousture ou par leur fet [, Liv. des mét. 143]Toute est deroute [la rooe] par devant, N'i remest mès cousture entiere Ne par devant ne par derriere [RUTEB., II, 121]S'aucuns pour ses enfans endure Aucune grant male adventure, Ou les amis pour les amis, Loiauté et droit de nature Font et joingnent ceste cousture Par les poins que Dieu y a mis [J. DE MEUNG, Tr. 401]
- XVe s. Ceux-là furent rompus à plate cousture et chassés jusques au charroy [COMM., I, 3]
- XVIe s. La cousture du test [ia suture du crâne] [MONT., I, 95]L'estroicte cousture de l'esprit et du corps [ID., I, 101]Je n'aime point de tissure où les liaisons et coustures paroissent [ID., I, 192]Il s'est trouvé des philosophes desdaignant cette cousture naturelle [les liens de la parenté] [ID., I, 207]Cette saincte cousture [l'amitié] [ID., II, 210]Cestuy Gylippus descousut par dessoubs les coustures des sacs où l'argent estoit, et en tira une bonne somme, puis les recousut [AMYOT, Lysand. 31]De forte cousture, dure deschirure [COTGRAVE, ]
ÉTYMOLOGIE
- Bourguig. côture ; provenç. cordura, costura, cozedura, cozidura ; espagn. costura ; du latin fictif consutura, formé de consutum, supin de consuere, coudre (voy. COUDRE).
couture
Rabattre les coutures, Les aplatir avec le carreau.
Fig. et fam., Battre une armée à plate couture, La battre, la défaire complètement.
Il signifie aussi Action, art de coudre. Apprendre la couture. Elle ne veut pas quitter la couture.
Il désigne aussi l'Ensemble des personnes qui font métier de coudre. Elle est dans la couture.
Il se dit, par analogie, de la Cicatrice qui reste d'une plaie, soit qu'elle ait été recousue ou non, et même des Grandes marques que laisse la petite vérole sur le visage. Il a le visage tout plein de coutures.
En termes de Construction navale, il se dit de l'Intervalle qui se trouve entre deux bordages et que les calfats remplissent d'étoupe. Il se dit également de l'Étoupe même. Cette couture est ouverte, L'étoupe est sortie d'entre les joints.
couture
Couture, voyez, Coulture.
coutûre
COUTûRE, s. f. [2e lon. 3ee muet.] 1°. Assemblage de deux chôses, par le moyen de l'aiguille ou de l'alène, avec du fil, de la soie, etc. Faire une coutûre. Draps de lit sans coutûre: la coutûre ne parait point, etc. = 2°. Action de coûdre: cette coutûre est aisée ou dificile. = 3°. L'art de coûdre. Elle a quitté la coutûre. = 4°. La façon dont une chôse est cousûe: belle ou vilaine coutûre. = 5°. Cicatrice qui reste d'une plaie. "Il a le visage tout plein de coutûres. = Être batu ou défait à plâte coutûre, complètement. "Il ataqua l'énemi, et le défit à plate coutûre. d'Avr. L'expression est plus énergique que noble. — Le Prés. Hénaut dit, à plattes coutures, au pluriel: ce n'est pas l'usage. "Le Duc de Weimar défit les Impériaux à plattes coutures, et fit les quatre Généraux de l'Empereur prisoniers.
couturé
COUTURÉ, ÉE, adj. Mot forgé. Qui a des coutûres au visage. Voyez COUTûRE, n°. 5°. "Afreûsement coutûré, il n'a pas de nez. Retif.
couture
seam, needlework, sewing, stitchingnaaien, naad, naaikunst, naaivak, (het) naaien, hechting [wond], lidteken, modevak, naaiwerkאיחוי (ז), חייטות (נ), תך (ז), תפירה (נ), תפר (ז), אִחוּי, חַיָּטוּת, תַּךְ, תְּפִירָה, תֶּפֶרnaaldwerkkudradoCouture, Näharbeit, Nahtραφή, ραπτική, ράψιμοcucitura, cucitoخِيَاطَة, دَرْزَةšev, šitísøm, syningcosturaompelutyö, saumašav, šivanje縫い目, 裁縫바느질, 솔기sømszew, szyciecosturaшитье, шовsöm, sömnadการเย็บ, ตะเข็บdikişđường may nối, việc khâu vá接缝, 缝纫Шевни縫紉 (kutyʀ)nom féminin