foncer
1. foncer
v.t. [ de fond ]2. foncer
v.i. [ de fond ]3. foncer
v.t. [ de fond ]foncer
Participe passé: foncé
Gérondif: fonçant
Indicatif présent |
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je fonce |
tu fonces |
il/elle fonce |
nous fonçons |
vous foncez |
ils/elles foncent |
FONCER1
(fon-sé. Le c prend une cédille devant a et o : fonçant, fonçons) v. a.HISTORIQUE
- XVIe s. Iceulx canons furent là assis et foncez par dessus [garnis d'un plancher], en maniere que toute l'autre artillerye et les gens de pied y passerent tous seurement [JEAN D'AUTON, Annales de Louis XII, ms. f° 60, dans LACURNE]Les beaux peres ne portent point de chausses foncées [ayant un fond] [RAB., Pant. II, 16]Il y a bien peu d'endroits en la terre qui ne soient foncez de pierre d'une espece ou d'autre [PALISSY, 42]Tonneaux foncés des deux bouts [O. DE SERRES, 222]Non, non, jamais une beste sauvage Ne mit rempart sur le bord des fossez ; Par elle aussi onc ne furent foncez [garnis de fonds, construits] Les grands vaisseaux vis à vis du rivage [PERRIN, Poésies, p. 61, dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Fond.
FONCER2
(fon-sé. Le c prend une cédille devant a et o : fonçant, fonçons) v. n.HISTORIQUE
- XVe s. S'il plaist, s'il est beau, il suffit, S'il est prodigue de ses biens, Que pour le plaisir et deduit Il fonce, et qu'il n'espargne rien [COQUILLART, les Droitz nouveaulx.]
- XVIe s. Et fussiez vous le plus beau filz du monde, Il fault foncer [financer], ou je veux qu'on me tonde, Si vous mettez jamais pied à l'estrieu [J. MAROT, V, 245]Pour se redimer de cette vexation [refus de sépulture], les amis et heritiers du defunt estoient contraints foncer le poignet des officiaux, archidiacres et autres juges d'eglise [leur payer une somme] [PASQUIER, Recherches, liv. III, p. 254, dans LACURNE]Les trahisons envers leurs adversaires qui foncent mieux à l'apointement et leur enflent mieux les bourses [H. EST., Apol. pour Hérod. p. 4]Pour estre aimé, il faut foncer pecune [ROG. COLLERYE, Œuv. p. 138, dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Fonds.
foncer
En termes de Cuisine, Foncer un moule, En garnir le fond avec de la pâte.
Il signifie, par analogie, Creuser verticalement. Foncer un puits.
Figurément, il signifie Charger de couleur de manière à rendre plus sombre. Foncer une teinte. Couleur foncée. Bleu foncé. Violet foncé. Émeraude d'un vert foncé.
Il est aussi intransitif et signifie Charger à fond, se précipiter sur. Le sanglier fonça sur les chiens. La bête fonça sur nous. La cavalerie fonça sur la ligne ennemie.
foncer
FONCER, v. neut. On a dit aûtrefois foncer sur, pour fondre sur; et foncer, tout seul, ou foncer de l'argent, pour financer, payer, débourser, fournir. — On ne le dit plus que dans cette phrâse proverbiale: foncer à l'apointement, où ce verbe a le même sens.
FONCÉ, ÉE, adj. 1°. Riche, qui a un grands fonds d'argent. "Cet homme est bien foncé. — En ce sens, il est du style familier, et un peu badin. = 2°. Habile dans une science, dans une matière. "Il est bien foncé. = 3°. Couleur foncée, fort chargée. "Rouge, bleu, violet foncé, etc.
foncer
foncer
foncer
trüben, verdunkelndarken, dart, tear, charge, deepen, dim, rushdempen, versomberen, donkerworden, de bodem beleggen (van) [bakvorm], donkerder worden/maken, graven, inheien, voortrazen, zich storten (op), zich wild haasten, racen, razen, rennen, donker wordenכהה (פ'), נגח (פ'), עט (פ'), עָטmalheligi, malheliĝise întunecacaricare, incupire, scurire變暗mørkere어둡게 (fɔ̃se)verbe intransitif
foncer
[fɔ̃se]foncer sur → to charge at
Je vais foncer à la boulangerie → I'm just going to dash to the baker's.