g

g

[ ʒe] n.m. inv.
Septième lettre (consonne) de l'alphabet français.
G,
la note sol, dans les systèmes de notation musicale anglo-saxon et germanique.
g,
symbole de l'intensité ou de l'accélération de la pesanteur.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

G

(jé) s. m.
La septième lettre de l'alphabet et la cinquième consonne. Le son propre de cette lettre est guttural devant les voyelles fortes, a, o, u : galerie, gosier, guttural, et il se conserve à la fin des mots quand on le prononce : Agag, whig, et devant une autre consonne : Bagdad, règle, aigrir. Outre ce son propre, le g a un son dérivé, chuintant, tel que celui du j devant les voyelles faibles e, i, y : gîte, gésier, gynécée. Quand il faut, devant l'e, l'i, l'y, que g ait le son qui lui est propre, on le fait suivre d'un u : guider, guenon. Au contraire, quand on veut, devant a, o, u, lui donner le son chuintant, on le fait suivre d'un e muet : geai, geôle, gageure, prononcés jai, jôle, gajure. Gn a un son particulier qui ne peut-être figuré et qui doit être perçu par l'oreille : magnanime, ignorant, etc. ; ce son est le même que pour le gn italien et le ñ espagnol ; bien qu'il soit figuré par deux caractères, c'est pourtant une articulation simple et qui pourrait être représentée par un seul caractère. Gn, dans quelques mots venus du grec ou du latin, garde la prononciation qui appartient à chacune des deux lettres : gnostique, igné. G final, précédé d'une nasale, est muet : long, rang ; mais, suivi d'un mot commençant par une voyelle ou une h muette, il devient sonore, et se prononce d'ordinaire comme un k : de rang en rang, un long hiver ; non sans exception pourtant ; car g final est muet, même devant une voyelle, dans certains mots : seing, étang. G, en chimie, signifie glycinium. Terme de musique. G-ré-sol, pour sol-si-ré-sol, indique le ton de sol, dans l'ancienne solmisation française. Il indique le sol dans la solmisation allemande et anglaise. G, sur les anciennes monnaies de France, est la marque de la monnaie frappée à Poitiers.

HISTORIQUE

  • XIIIe s.
    Plus que nule letre que j'oie, Signifie G la goie [joie] Qui par feme revient au monde [, Senefiance de l'ABC, dans JUBINAL, t. II, p. 278]

ÉTYMOLOGIE

  • G latin, gamma grec, qui vient du g phénicien, nommé gimel, proprement le cou du chameau ; ainsi dit de sa forme.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    G. Ajoutez :
  • G est la marque des monnaies françaises frappées à Genève, de l'an VI à l'an XIII.
  • Dans les études de notaire, la cote G se dit des objets insignifiants qu'un clerc s'approprie pendant les inventaires : il classe aux cotes A, B, etc. suivant leur nature les objets de valeur inventoriés, et ceux qu'il prend passent, comme on dit, à la cote G. C'est un calembour, g pour j'ai.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

g

G. n. m. La septième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. Un grand G. Un petit g.

Il se prononce gue devant une consonne : Gros, Engloutir; devant a, o, u : Galant, Gosier, Auguste, et à la finale de quelques mots, tels que : Grog, zig-zag.

Il se prononce j devant e, i, y : Geler, Agiter, Gymnastique.

Il ne se prononce pas dans l'intérieur des mots : Doigt, Vingt; non plus qu'à la finale ng : Sang, Seing, Étang.

Gn, dans l'intérieur des mots, représente une consonne mouillée : Digne, Signal, Agneau, sauf dans les mots dérivés du latin ou du grec où g garde le son gue : Stagnant, Diagnostic.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

g


G, s. m. [ suivant l'anciène, et ge suivant la nouvelle méthode.] Septième lettre de l'Alphabet et la cinquième des consones. = 1°. Elle a comme le c deux sons, un plus rude devant l'a, l'o et l'u; galant, gosier, aigu: c'est le son du gh des Italiens; l'autre plus doux devant l'e et l'i: nie, gibier: c'est le son de l'j consone. = Le son du g rude se trouve chez les Allemans dans gabe, chez les Anglais dans give, chez les Italiens dans godere, chez les Espagnols dans goder. — Pour le g doux, ces peuples n'ont aucun son aprochant dans leur langue, et ils ont besoin de l'entendre prononcer, pour comprendre ce que c'est. Les Italiens, en particulier, doivent prendre garde à ne pas le confondre avec leur ge, gi, qu'ils prononcent comme s'il était écrit dge, dgi. = Quand il faut prononcer le g devant a, o, u, comme on le prononce devant e et i, on met un e entre le g et ces voyelles: mangea, geolier, gageure. Alors l'e est entièrement muet, et ne se prononce point: manja, jolié, gajûre. = De même, pour doner au g, devant l'e et l'i, le même son qu'il a devant a, o, u, on met un u après le g, guérir, guêpe, guimpe. Mais cet u est muet, et ne se prononce point: ghéri, ghêpe, gheinpe. 2°. Le g devant n a un son particulier, qui répond au n des Espagnols. Magnanime, règne, dignité, ignorance. C'est comme si l'on écrivait ma-ignanime, reigne, etc. mais cet i ajouté n'exprime pas encôre tout le son de ce g mouillé: il faut l'entendre prononcer. = Les Allemands n'ont point de son pareil dans leur langue, mais le mot Anglais minion, l'Italien guadagnare, l'Espagnole dona l'expriment parfaitement. = Toutes les prononciations du g, se troûvent renfermées dans le mot gagnage. On y trouve le son du g rude dans la 1re syllabe ga, le son du g doux dans la dernière ge, et le son du gn mouillé dans la 2de gna. = * Quelques Gramairiens disent, et nous l'avons dit nous-mêmes dans le Dict. Gram. que dans signer, assigner on ne fait pas sentir le g, et qu'on prononce siné, assiné. M. de Wailly croit que cette prononciation est vicieûse, et il s'apuye de l'autorité de l'Acad. qui dit dans son Dictionaire, que le g ne se prononce pas dans signet, ruban, qui est dans un livre, et ne fait pas la même remarque pour signer et assigner. "M. de Wailly a raison. Il n'y a que quelques bégueules précieuses qui disent siné, assiné. MARIN.
   3°. Le g étant après la voyelle, dans la même syllabe, a toujours le son rude. Augmenter, suggérer: pron. og-manté, sug-géré.
   4°. Il y a très-peu de mots qui finissent par un g, et ont peut les réduires à ceux-ci. Joug, étang, rang, sang, long, vingt, doigt, legs, coing, poing, bourg. Le dernier est le seul où le g se prononce come le c final, ou le k: bourk: encôre ne se prononce-t-il pas dans son composé faubourg. Dans étang, il ne se prononce jamais, même devant les voyelles. On ne le fait presque pas sentir dans rang; et quant aux mots sang et long, on ne les prononce que quand le 1er est suivi d'un adjectif, et le 2d d'un substantif començant par une voyelle: alors, il prend le son du k; sang échaufé; long été: pron. san-kéchofé, lon-kété. Il a ce même son dans la 1re syllabe de gangrène, qu'on prononce kangrène. = Dans vingt, doigt, legs, poing, il ne s'y prononce en aucune ocasion, et il y est parfaitement oiseux. L'Abé Regnier Desmarais y ajoute loing, qu'on écrivait de son temps avec un g.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Traductions

g

γг, ж (ʒe)
nom masculin invariable
lettre de l'alphabet
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

G

g [ʒe]
nm inv → G, g
G comme Gaston → G for George
abr
(=gramme) → g
(=gauche) → L, l
le G7 (POLITIQUE) → the G7 nations, the Group of Seven
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005