lenteur

lenteur

n.f.
1. Manque de rapidité, de vivacité dans les mouvements, dans le raisonnement : Sa lenteur est exaspérante apathie, indolence, mollesse ; dynamisme pétulance
2. Caractère de ce qui est lent : La lenteur de la mise en œuvre des réformes diligence, rapidité
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

lenteur

(lɑ̃tœʀ)
nom féminin
rapidité caractère de ce qui ne se fait pas rapidement marcher avec lenteur la lenteur des travaux
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

LENTEUR

(lan-teur) s. f.
Retard à agir, en parlant des personnes. Des lenteurs affectées.
.... Il [le lièvre] laisse la tortue Aller son train de sénateur ; Elle part, elle s'évertue, Elle se hâte avec lenteur [LA FONT., Fabl. VI, 10]
Mais ta lenteur d'agir est pour moi sans pareille [MOL., l'Ét. I, 11]
île [où se fit le mariage de Louis XIV] éternellement mémorable par les conférences de deux grands ministres, où l'on vit se développer toutes les adresses et tous les secrets d'une politique si différente, où l'un se donnait du poids par sa lenteur, et l'autre prenait l'ascendant par sa pénétration [BOSSUET, Mar.-Thér.]
Mais si nous en croyons les lenteurs de Pompée [CRÉBILLON, Catilina, V, 2]
De Phorbas que j'attends cours hâter la lenteur [VOLT., Œdipe, II, 5]
Retard à se faire, en parlant des choses. Les lenteurs de la procédure.
Elle était à l'autel, et peut-être en son cœur Du fatal sacrifice accusait la lenteur [RAC., Iph. V, 6]
Que mes feux, que ma crainte et mon impatience Accusaient la lenteur des jours de la vengeance ! [VOLT., Fanat. II, 1]
Fig. Il se dit de l'esprit qui conçoit lentement, de l'imagination. La lenteur de son esprit. Avoir une grande lenteur d'imagination, une grande lenteur d'esprit, imaginer lentement, concevoir lentement.
Lenteur se dit aussi de la marche d'une pièce de théâtre, d'un roman, etc. où les événements, mal liés entre eux, sont séparés par des conversations, par des réflexions oiseuses, surabondantes. La lenteur de ces scènes. Il y a des lenteurs dans cette comédie.

HISTORIQUE

  • XIVe s.
    Ceulx qui orendroit [présentement] blasment nostre lenteur [BERCHEURE, f° 37, verso.]
  • XVIe s.
    La lenteur [viscosité], crassitie, viscosité et glutinosité des humeurs [PARÉ, XX, 13]

ÉTYMOLOGIE

  • Lat. lentorem, qui ne signifie que viscosité, mollesse ; de lentus, lent. On a beaucoup dit lentitude au XVIe siècle.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

lenteur

LENTEUR. n. f. Manque de rapidité dans le mouvement et dans l'action. La lenteur de sa prononciation m'impatiente. Il met beaucoup de lenteur à tout ce qu'il fait, dans tout ce qu'il fait. Agir, parler avec lenteur. Les lenteurs de la procédure.

Par analogie, Avoir une grande lenteur d'imagination, une grande lenteur d'esprit, Imaginer, concevoir difficilement et avec peine.

Il se dit aussi en parlant de l'Action d'une pièce de théâtre, d'un roman. On a blâmé, dans cette pièce, dans ce roman la lenteur de l'action. Il y a des lenteurs dans ce récit.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

lenteur

Lenteur et tardiveté, Lentitudo.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
Synonymes et Contraires

lenteur

Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

lenteur

איטיות (נ), התמהמהות (נ), זחילה (נ), סחבת (נ), פגרנות (נ), אִטִּיּוּת, הִתְמַהַמְהוּת, סַחֶבֶת

lenteur

malrapideco

lenteur

pereza

lenteur

preguiça

lenteur

ağırlık

lenteur

pomalý

lenteur

langsom

lenteur

hidas

lenteur

[lɑ̃tœʀ]
nfslowness no pl lenteurs
nfpl [administration] → slowness sg
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005