parade
1. parade
n.f. [ de 1. parer ]2. parade
n.f. [ de 2. parer ]PARADE
(pa-ra-d') s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Et fut environ quinze jours le corps de Henri II en parade mortuaire en un grande salle dressée dans les Tournelles [CONDÉ, Mémoires, p. 546]Les pilleurs, les emprunteurs mettent en parade leurs bastiments, leurs achapts, non ce qu'ils tirent d'aultruy [MONT., I, 162]Sans pompe ny parade de suite [, Sat. Mén. p. 3]Les plagiaires, lesquels faisans parade du sçavoir d'autrui.... [PARÉ, Au lect.][Dames et demoiselles, dans un ballet] après avoir fait le tour de la salle pour la parade comme dans un camp, et après s'estre bien fait voir.... [BRANT., Dames ill. p. 80, dans LACURNE]Feu M. de Guise comparut ainsi en sa parade [habillement] et entrée de camp en un combat à cheval qui se fit un jour au Louvre aux nopces de M. de Joyeuse [ID., Cap. estr. t. I, p. 87]La cavallerie estoit mieux en ordre que le reste ; mais, après avoir fait montre et parade en l'armée du duc, elle se defit incontinent, et ne servit quasi de rien [VILLEROY, Mém. t. I, p. 288, dans LACURNE]Si le cas est que ilz donnent argent pour distribution, vulgairement appelée parade [à l'offertoire, en un enterrement] [DU CANGE, parata.]
ÉTYMOLOGIE
- Espagn. parada, lieu de station, le temps d'arrêt d'un cheval de manége (voy. PARER). L'écuyer brillait et faisait briller son cheval à la parade ; le mot parade s'introduisit en France sous François Ier, mais avec sa signification espagnole. Parade restait dans les carrousels, les manéges et les cérémonies ; ce fut sous le règne de Charles IX que certaine figure des carrousels, nommée jusqu'alors comparsa, prit le nom de parade. De là l'expression passa dans les troupes avec sa signification présente ; mais ce fut seulement pendant le règne de Louis XIV, à l'ordonnance du 25 juillet 1665, qu'il fut ordonné aux gardes françaises de faire parade.
parade
Il se dit, particulièrement, de Tout ce qui est moins pour l'usage ordinaire que pour l'ornement. Une chambre, un meuble de parade. Un habit de parade.
Lit de parade se dit particulièrement d'un Grand lit sur lequel on expose après leur mort les personnages de grande distinction.
Fig., Faire parade d'une chose, En faire ostentation, en tirer vanité. Il fait parade de son esprit, de son savoir. Faire parade de beaux sentiments.
PARADE s'est dit, en termes militaires, de la Revue des troupes allant monter la garde.
Pas de parade, Sorte de marche cadencée en usage dans certaines cérémonies militaires.
PARADE se dit aussi des Scènes burlesques que les bateleurs donnent au peuple à la porte de leur théâtre pour engager à y entrer. La parade avait attiré un public nombreux.
Il se dit, par extension, d'une Imitation ridicule, d'un vain semblant, d'un étalage plein de fausseté. Cette cérémonie ne fut qu'une parade.
PARADE se dit encore du Lieu où ceux qui vendent des chevaux viennent habituellement les montrer aux acheteurs. Voyez MONTRE.
parade
Il n'est pas heureux à la parade se dit figurément de Celui qui ne sait pas riposter à une plaisanterie, à une raillerie, à un reproche.
PARADE, en termes de Manège, désigne l'Arrêt d'un cheval qu'on manie. Ce cheval est sûr à la parade.
parade
Parade, Apparatus.
parade
PARADE, s. f. [3e e muet.] 1°. Montre, étalage. "Mettre en parade. "Cela n'est mis que pour parade, ou pour la parade. "Lit, chambre, bufet, carrosse, cheval de parade; qui est moins pour l'usage ordinaire que pour l'ornement. = 2°. Ostentation, vanité. "Faire parade de son esprit, de son savoir, de sa beauté = Parade, ostentation (synon.) Le premier sert plutôt à désigner l'action et sa fin, ou son but; le second à désigner la manière de faire l'action et son principe, ou sa caûse. — On fait plutôt parade d'une chôse, qu'on n'en fait ostentation: l'usage est d'exprimer l'action par le premier de ces mots. — On fait une chôse pour la parade: on l'a fait par ostentation. — Pour marque la fin, et par le principe. = Parade ne désigne que l'apareil extérieur: l'ostentation seule est le vice. = Parade se dit, au propre, dans un sens favorable ou indiférent: ostentation réveille toujours l'idée du blâme, etc. Extr. des Synon. Fr. de M. l'Ab. Roubaud. = 3°. En termes d'escrime, action de parer un coup. = 4°. En termes de guerre, montre que font sur la place les troupes qui vont monter la garde. = 5°. Scènes burlesques que les Bâteleurs donent au peuple à la porte de leur théâtre, pour engager à y entrer. — De là, on apèle comédie-parade, une farce, une comédie au grôs sel.
parade
parade
parade, parryטקס (ז), מסדר (ז), מפגן (ז), מצעד (ז), צעדה (נ), תמנוע (ז), מִסְדָּר, מִפְגָּן, מִצְעָד, צְעָדָהparade, balts [dier], uiterlijk vertoon, voorvertoning, optochtParadeπαρέλασηparata, sfilataاسْتِعْرَاضٌprůvodparadedesfileparaatiparadaパレード행렬opptogparadadesfileпарадpromenadstråkขบวนแห่tören alayıcuộc diễu hành游行Парад (paʀad)nom féminin