souillon
souillon
n.Personne malpropre et mal habillée : Leur fille est une souillon. Le souillon se cacha à notre arrivée.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
SOUILLON
(sou-llon, ll mouillées, et non souyon) s. m. et f.1° Terme familier. Celui ou celle qui salit ses habits.
Vous l'eussiez pris pour un souillon Qui n'est couvert que d'un haillon [SCARR., Virg. trav. II]
Je vous eusse prié de la faire paraître ; Mais j'ai craint, en suivant ma curiosité, Quelque souillon d'habit qui m'en eût dégoûté [TH. CORN., la Comtesse d'Orgueil, II, 1]
Il se dit le plus ordinairement des enfants, des petites filles. Un petit souillon. Une petite souillon. 2° Souillon de cuisine, ou, simplement, souillon, servante employée à la vaisselle et à d'autres bas offices où l'on se salit beaucoup.
3° Il s'est dit pour torchon.
Où le lit reposait aussi noir qu'un souillon [RÉGNIER, Sat. X]
HISTORIQUE
- XVIe s. Là n'eut officier de la maison du roi, des plus grands jusques aux souillons de cuisine, qui n'eussent leurs harnois [J. D'AUTON, Ann. de Louis XII, p. 130, dans LACURNE]Le souillon de cuisine [PARÉ, IX, 1er disc.]
ÉTYMOLOGIE
- Souiller.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
souillon
SOUILLON. n. des deux genres. Celui, celle qui tache, qui salit ses vêtements, qui est malpropre. Un souillon. Une petite souillon. Il est familier.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
souïllon
Souïllon, m. acut. Se dit aussi tost du masle que de la femelle. Mais de la femme le plus propre est Souïllonne, et signifie un sousvalet de cuisine deputé au vil exercice d'icelle. Mediastinus, voyez Soüil.
Souïllonne, foem. penacut. Ancilla mediastina, voyez Souïl.
Un petit souillon, Sordidulus.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
Traductions