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L'échappée prend forme avant le sprint de la Croisille-sur-Briance avec dix à quinze coureurs. Axel Merckx et Richard Virenque sortent de ce groupe avant le Mont Gargan. Le peloton reprend les poursuivants dans la côte, Sébastien Joly tente de faire la descente, mais l'écart avec la tête est déjà important et il est repris par le peloton. Les deux échappés ont jusqu'à dix minutes d'avance sur le peloton emmené par les équipes Brioches La Boulangère et US Postal. Dans l'ascension du pas de Peyrol, Merckx décroche de la roue de Virenque, et perdant plus d'une minute au col suivant, il se relève dans le col de Prat de Bouc. Virenque maintient l'écart autour de six à sept minutes jusqu'à Saint-Flour. Après 200 km en tête, il gagne sa septième étape sur le Tour de France, et endosse son septième maillot à pois.
Anecdotes
Axel Merckx n'a pas apprécié d'être lâché par son compagnon d'échappée[1]. Richard Virenque a reçu des éleveurs locaux une vache Salers et une cloche au lendemain de sa victoire ; il est revenu dans le Cantal en 2005 voir son volumineux cadeau[2].