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Le 8 février 2013, ''A Ti'a Porinetia'' forme un nouveau groupe à l'assemblée, qui compte 12 élus : [[Teikinui Porlier]], [[Philip Schyle]], [[Armelle Merceron]], [[Béatrice Vernaudon]], [[Rosine Brodien]], [[Daphné Chavey]], [[Marcellin Lisan]], [[Emma Marae]], [[At Tchong Tchoun You Thung Hee]], [[Mita Teriipaia]], [[Sylviane Terooatea]], et [[Gaston Tong Sang]], président du groupe<ref>{{Lien web|auteur=|titre=A Ti’a Porinetia : le nouveau groupe politique est reconnu à l'assemblée|jour=8|mois=février|année=2013|url=http://www.tahiti-infos.com/A-Ti-a-Porinetia-le-nouveau-groupe-politique-est-reconnu-a-l-assemblee_a67191.html|site=TAHITI INFOS, les informations de Tahiti|en ligne le=|consulté le=21 mai 2013}}</ref>.
Le 8 février 2013, ''A Ti'a Porinetia'' forme un nouveau groupe à l'assemblée, qui compte 12 élus : [[Teikinui Porlier]], [[Philip Schyle]], [[Armelle Merceron]], [[Béatrice Vernaudon]], [[Rosine Brodien]], [[Daphné Chavey]], [[Marcellin Lisan]], [[Emma Marae]], [[At Tchong Tchoun You Thung Hee]], [[Mita Teriipaia]], [[Sylviane Terooatea]], et [[Gaston Tong Sang]], président du groupe<ref>{{Lien web|auteur=|titre=A Ti’a Porinetia : le nouveau groupe politique est reconnu à l'assemblée|jour=8|mois=février|année=2013|url=http://www.tahiti-infos.com/A-Ti-a-Porinetia-le-nouveau-groupe-politique-est-reconnu-a-l-assemblee_a67191.html|site=TAHITI INFOS, les informations de Tahiti|en ligne le=|consulté le=21 mai 2013}}</ref>.


Au second tour des [[élection des représentants à l'Assemblée de la Polynésie française de 2013]], A Ti'a Porinetia, qui a refusé de faire alliance avec ses concurrents et présenté la même liste qu'au premier tour, obtient 25,63 % des voix et 8 sièges à l'assemblée<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Polynésie : le retour du "vieux lion" - RTL.fr|jour=6|mois=mai|année=2013|url=http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/polynesie-le-retour-du-vieux-lion-7761146286|site=RTL.fr|en ligne le=|consulté le=21 mai 2013}}</ref>.
Au second tour des [[élection des représentants à l'Assemblée de la Polynésie française de 2013]], A Ti'a Porinetia, qui a refusé de faire alliance avec ses concurrents et présenté la même liste qu'au premier tour<ref>[http://www.radio1.pf/2013/04/23/a-tia-porinetia-aussi/]</ref>, obtient 25,63 % des voix et 8 sièges à l'assemblée<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Polynésie : le retour du "vieux lion" - RTL.fr|jour=6|mois=mai|année=2013|url=http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/polynesie-le-retour-du-vieux-lion-7761146286|site=RTL.fr|en ligne le=|consulté le=21 mai 2013}}</ref>.


Le parti forme un groupe de 8 élus à l'assemblée; le président du groupe est [[Teva Rohfritsch]]. L'[[UPLD]] et le [[Tahoeraa huiraatira]] forment les deux autres groupes représentés. ''A Ti'a Porinetia'' s'inscrit dans l'opposition, mais se déclare prête à travailler de façon constructive avec la majorité dans l'intérêt du pays. Lors de la première séance de l'assemblée, alors que la Polynésie n'a pas encore de gouvernement élu, tous les élus d'''A Ti'a Porinetia'' et du Tahoeraa votent l'adoption d'un "vœu" déclarant que la Polynésie française souhaite conserver son autonomie au sein de la République Française<ref>[http://www.tahiti-infos.com/Assemblee-A-Ti-a-Porinetia-peine-a-se-faire-entendre_a74366.html]</ref>. Cette déclaration est faite en réaction à l'examen par l'ONU de l'inscription de la Polynésie française à la [[Liste des territoires non autonomes selon l'Organisation des Nations unies|liste des territoires à décoloniser]] qui doit avoir lieu la nuit suivante<ref>[http://www.rnzi.com/pages/news.php?op=read&id=76104]</ref>.
Le parti forme un groupe de 8 élus à l'assemblée; le président du groupe est [[Teva Rohfritsch]]. L'[[UPLD]] et le [[Tahoeraa huiraatira]] forment les deux autres groupes représentés. ''A Ti'a Porinetia'' s'inscrit dans l'opposition, mais se déclare prête à travailler de façon constructive avec la majorité dans l'intérêt du pays. Lors de la première séance de l'assemblée, alors que la Polynésie n'a pas encore de gouvernement élu, tous les élus d'''A Ti'a Porinetia'' et du Tahoeraa votent l'adoption d'un "vœu" déclarant que la Polynésie française souhaite conserver son autonomie au sein de la République Française<ref>[http://www.tahiti-infos.com/Assemblee-A-Ti-a-Porinetia-peine-a-se-faire-entendre_a74366.html]</ref>. Cette déclaration est faite en réaction à l'examen par l'ONU de l'inscription de la Polynésie française à la [[Liste des territoires non autonomes selon l'Organisation des Nations unies|liste des territoires à décoloniser]] qui doit avoir lieu la nuit suivante<ref>[http://www.rnzi.com/pages/news.php?op=read&id=76104]</ref>.

Version du 21 mai 2013 à 14:58

A Ti'a Porinetia (en tahitien, Le Rassemblement des Polynésiens) est un parti politique autonomiste de Polynésie française créé le 31 janvier 2013, et dirigé par Teva Rohfritsch[1].

Historique

Le 8 février 2013, A Ti'a Porinetia forme un nouveau groupe à l'assemblée, qui compte 12 élus : Teikinui Porlier, Philip Schyle, Armelle Merceron, Béatrice Vernaudon, Rosine Brodien, Daphné Chavey, Marcellin Lisan, Emma Marae, At Tchong Tchoun You Thung Hee, Mita Teriipaia, Sylviane Terooatea, et Gaston Tong Sang, président du groupe[2].

Au second tour des élection des représentants à l'Assemblée de la Polynésie française de 2013, A Ti'a Porinetia, qui a refusé de faire alliance avec ses concurrents et présenté la même liste qu'au premier tour[3], obtient 25,63 % des voix et 8 sièges à l'assemblée[4].

Le parti forme un groupe de 8 élus à l'assemblée; le président du groupe est Teva Rohfritsch. L'UPLD et le Tahoeraa huiraatira forment les deux autres groupes représentés. A Ti'a Porinetia s'inscrit dans l'opposition, mais se déclare prête à travailler de façon constructive avec la majorité dans l'intérêt du pays. Lors de la première séance de l'assemblée, alors que la Polynésie n'a pas encore de gouvernement élu, tous les élus d'A Ti'a Porinetia et du Tahoeraa votent l'adoption d'un "vœu" déclarant que la Polynésie française souhaite conserver son autonomie au sein de la République Française[5]. Cette déclaration est faite en réaction à l'examen par l'ONU de l'inscription de la Polynésie française à la liste des territoires à décoloniser qui doit avoir lieu la nuit suivante[6].

A Ti'a Porinetia regroupe des personnalités politiques comme Teva Rohfritsch qui a été quatre fois ministre sous des gouvernements de Gaston Flosse ou d'Oscar Temaru[7], Gaston Tong Sang qui a été trois fois président de la Polynésie Française, Philip Schyle qui a été président de l'assemblée de Polynésie Française, et Nicole Bouteau qui a été ministre.

Notes et références

  1. « A Ti’a Porinetia : un nouveau mouvement politique. Teva Rohfritsch en leader. », sur TAHITI INFOS, les informations de Tahiti, (consulté le )
  2. « A Ti’a Porinetia : le nouveau groupe politique est reconnu à l'assemblée », sur TAHITI INFOS, les informations de Tahiti, (consulté le )
  3. [1]
  4. « Polynésie : le retour du "vieux lion" - RTL.fr », sur RTL.fr, (consulté le )
  5. [2]
  6. [3]
  7. [4]