« Adolphe Goupil » : différence entre les versions
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|image = Adolphe Goupil éditeur d'estampes by Achille Devéria.png |
|image = Adolphe Goupil éditeur d'estampes by Achille Devéria.png |
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|légende = ''Adolphe Goupil, éditeur d'estampes'', lithographie d'[[Achille Devéria]], vers 1831 ([[musée Carnavalet]]). |
|légende = ''Adolphe Goupil, éditeur d'estampes'', lithographie d'[[Achille Devéria]], vers 1831 ([[musée Carnavalet]]). |
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|date de naissance = {{date de naissance|11|mars|1806}} |
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|date de décès = {{date de décès|9|mai|1893}} (à 87 ans) |
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|âge au décès = 87 |
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|nationalité = {{FRA}} |
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|profession = Éditeur d'art et marchand d'estampes |
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|activités autres = [[Maire]] de [[Saint-Martin-aux-Chartrains]] (Calvados) |
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'''Jean-Baptiste Michel Adolphe Goupil,''' né le {{Date de naissance|11|mars|1806}} dans l'[[ancien 2e arrondissement de Paris|ancien 2<sup>e</sup> arrondissement de Paris]]<ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMDItMjMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NTtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjMyMzM7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=0%2C0&uielem_islocked=0&uielem_zoom=36&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Archives de Paris, état civil reconstitué, vue 16/51]</ref>, et mort le {{Date de décès|9|mai|1893}} dans le {{9e arrondissement de Paris}}<ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMDItMjMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjQ2MzQxO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-1216%2C-1276&uielem_islocked=0&uielem_zoom=165&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Archives de Paris {{9e}}, acte de décès {{numéro|689}}, vue 2/31]</ref> est un capitaine d'industrie français, l'un des plus importants [[Marchand d'art|marchands]] et [[éditeur (métier)|éditeurs]] d'[[art]] du {{s|XIX}}. |
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'''Jean-Baptiste Michel Adolphe Goupil''' (1806-1893) est un capitaine d'industrie français, l'un des plus importants [[Marchand d'art|marchands]] et [[éditeur (métier)|éditeurs]] d'[[art]] du {{s|XIX}}. |
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Il est le fondateur de la société internationale '''[[Goupil & Cie|Goupil & {{Cie}}]]''', l'un des plus gros marchands d'art du {{S-|XIX}}. |
Il est le fondateur de la société internationale '''[[Goupil & Cie|Goupil & {{Cie}}]]''', l'un des plus gros marchands d'art du {{S-|XIX}}. |
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== Biographie == |
== Biographie == |
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Parisien, Adolphe Goupil est le fils d'Auguste Goupil, [[pharmacien]], et d'Anne Lutton (1774-1849). |
Parisien, Adolphe Goupil est le fils d'Auguste Goupil, [[pharmacien]], et d'Anne Lutton (1774-1849)<ref name="LO"/> et le petit fils du peintre G. Drouais. Il se marie en {{date-|août 1829}} avec Victorine Elisabeth Brincard (1808-1886), originaire de [[Belfort]], dont il a cinq enfants : Auguste Léon (1830-1855), Amélie (1835-1866), [[Albert Goupil|Albert]] (1840-1884), Marie (1841-1912) et Blanche (1845-?). |
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Il se marie en août 1829 avec Victoire Brincard (1808-1886), originaire de [[Belfort]], dont cinq enfants : Léon (1830-1855), Amélie (?-1866), [[Albert Goupil|Albert]] (1840-1884), Marie (1841-1912) et Blanche (1845-?). |
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=== Création et développement de l'entreprise Goupil === |
=== Création et développement de l'entreprise Goupil === |
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En [[1827]], Adolphe Goupil, éditeur au 12 [[boulevard Montmartre]] à [[Paris]], s'associe avec l'Allemand [[Henry Rittner]] (1802-1840), marchand d'[[estampe]]s. Ils se livrent au commerce de l'impression et de l'édition d'estampes originales et d'interprétation dans tous les pays, principalement en France, Angleterre et Allemagne. La famille de son associé est installée à [[Dresde]] dans le commerce de l'estampe ce qui va élargir son réseau de vente à l'Europe. Ils produisent des reproductions des grands maîtres et des peintres exposants au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon]]. Rittner disparaît en 1840. L'adresse devient le 15 boulevard Montmartre. |
En [[1827]], Adolphe Goupil, éditeur au 12 [[boulevard Montmartre]] à [[Paris]], s'associe avec l'Allemand [[Henry Rittner]] (1802-1840), marchand d'[[estampe]]s. Ils se livrent au commerce de l'impression et de l'édition d'estampes originales et d'interprétation dans tous les pays, principalement en France, Angleterre et Allemagne. La famille de son associé est installée à [[Dresde]] dans le commerce de l'estampe ce qui va élargir son réseau de vente à l'Europe. Ils produisent des reproductions des grands maîtres et des peintres exposants au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon]]. Rittner disparaît en 1840. L'adresse devient le 15 boulevard Montmartre. |
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En [[1841]], Goupil trouve un nouvel associé, Théodore Vibert ( |
En [[1841]], Goupil trouve un nouvel associé, [[Théodore Vibert]] (1813-1850), la société devient « Goupil & Vibert et {{Cie}} » au 17 [[rue de Lancry]], mais l'année suivante l'adresse devient le 19 boulevard Montmartre et le 12 rue d'Enghien<ref>Notes {{n°}}23 de Laure Boyer, dans ''[[Études photographiques]]'', {{n°|12}}, novembre 2002, ''Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art sous le Second Empire'', ({{p.}}21) ([http://etudesphotographiques.revues.org/320 en ligne]).</ref>. En 1845-1848, Goupil et Vibert ouvrent une succursale à Londres puis à New York au 289 [[Broadway]]. Mort en 1850, Vibert laisse deux enfants qu'Adolphe Goupil prend à sa charge. |
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En plus d'imprimeur-éditeur, Goupil devient un marchand de tableaux et de dessins, et ce, à partir de [[1846]] avec l'avocat [[Alfred Mainguet]] qui rejoint la société jusqu'en 1856. Goupil avait déjà signé un contrat en [[1845]] avec le peintre [[Charles Landelle]] qui s'engage à ne pas disposer de son droit de reproduction avant de l'avoir proposé à la Maison Goupil. En 1857, la filiale de New York passe sous le contrôle de [[Knoedler]], mais reste en partenariat d'affaires avec Goupil. |
En plus d'imprimeur-éditeur, Goupil devient un marchand de tableaux et de dessins, et ce, à partir de [[1846]] avec l'avocat [[Alfred Mainguet]] qui rejoint la société jusqu'en 1856. Goupil avait déjà signé un contrat en [[1845]] avec le peintre [[Charles Landelle]] qui s'engage à ne pas disposer de son droit de reproduction avant de l'avoir proposé à la Maison Goupil. En 1857, la filiale de New York passe sous le contrôle de [[Knoedler]], mais reste en partenariat d'affaires avec Goupil. |
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[[Fichier:Galerie Goupil.jpg|vignette|gauche|250px| Goupil & {{Cie}}, au 2 place de l'Opéra (Paris, vers 1886).]] |
[[Fichier:Galerie Goupil.jpg|vignette|gauche|250px| Goupil & {{Cie}}, au 2 place de l'Opéra (Paris, vers 1886).]] |
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De [[1850]] à [[1884]], la société, en forte expansion, prend le nom de « Goupil et {{Cie}}, imprimeur-éditeur ». Son fils, [[Albert Goupil]] (1840-1884), qui se veut photographe, rejoint la société. Il s'associe à son père en 1877. Albert avait repris en 1867 l'affaire de |
De [[1850]] à [[1884]], la société, en forte expansion, prend le nom de « Goupil et {{Cie}}, imprimeur-éditeur ». Son fils, [[Albert Goupil]] (1840-1884), qui se veut photographe, rejoint la société. Il s'associe à son père en 1877. Albert avait repris en 1867 l'affaire de [[Vincent van Gogh (marchand d'art)|''Cent'' van Gogh]] (1820-1888)<ref>Vincent Van Gogh dit « Cent » ou « Oncle Cent », un des oncles paternels du peintre [[Vincent van Gogh]]. ''Cent'' est un marchand de tableaux installé à La Haye, il établit des liens commerciaux avec Adolphe Goupil dès 1846 et devient associé de Goupil & Cie à partir de 1861, voir [http://www.culture.gouv.fr/GOUPIL/FILES/VAN_GOGH_ONCLE_CENT.html Goupil et l'Oncle Cent Van Gogh], sur ''Culture.gouv.fr''.</ref>. Leur famille lui étant associée, gérant la succursale néerlandaise, [[Vincent van Gogh|Vincent]], mais surtout [[Théodore van Gogh (négociant en art)|Théodore van Gogh]], y furent employés à Londres et à Paris. |
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Les autres associés sont Léon Goupil (en 1854-1855), mais surtout Léon Boussod (1826-1896), qui entre dans l'affaire en 1855 et qui sera de 1872 à 1878 commanditaire de la société, et enfin René Valadon (1848-1921)<ref>[http://www.culture.gouv.fr/GOUPIL/FILES/VALADON_RENE.html René Valadon], sur ''culture.gouv.fr'', en ligne.</ref>, associé de 1878 à 1884. En 1861, deux nouvelles succursales sont ouvertes, à [[Berlin]] et [[La Haye]], puis à [[Bruxelles]] en [[1863]] et enfin à [[Vienne (Autriche)|Vienne]], lançant l'édition d'art dans l'ère industrielle à l'international. |
Les autres associés sont Léon Goupil (en 1854-1855), mais surtout Léon Boussod (1826-1896), qui entre dans l'affaire en 1855 et qui sera de 1872 à 1878 commanditaire de la société, et enfin René Valadon (1848-1921)<ref>[http://www.culture.gouv.fr/GOUPIL/FILES/VALADON_RENE.html René Valadon], sur ''culture.gouv.fr'', en ligne.</ref>, associé de 1878 à 1884. En 1861, deux nouvelles succursales sont ouvertes, à [[Berlin]] et [[La Haye]], puis à [[Bruxelles]] en [[1863]] et enfin à [[Vienne (Autriche)|Vienne]], lançant l'édition d'art dans l'ère industrielle à l'international. |
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En 1886, Léon Boussod, prend la direction de la société, qui devient « Goupil & {{Cie}} — Boussod, Valadon & {{Cie}} successeurs ». Les nouveaux associés ouvrent plusieurs autres galeries à Paris : au 2 place de l'Opéra, au 9 [[rue Chaptal]] (où se trouve l'imprimerie-édition) et au 24 [[boulevard des Capucines]], tout en conservant le boulevard Montmartre<ref>Laure Boyer, {{op. cit.}}, {{p.|10-24}}</ref>. |
En 1886, Léon Boussod, prend la direction de la société, qui devient « Goupil & {{Cie}} — Boussod, Valadon & {{Cie}} successeurs ». Les nouveaux associés ouvrent plusieurs autres galeries à Paris : au 2 place de l'Opéra, au 9 [[rue Chaptal]] (où se trouve l'imprimerie-édition) et au 24 [[boulevard des Capucines]], tout en conservant le boulevard Montmartre<ref>Laure Boyer, {{op. cit.}}, {{p.|10-24}}</ref>. |
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En 1888, Boussod prend comme associés le franco-napolitain [[Michel Manzi]], ingénieur typographe, inventeur et éditeur, et Maurice Joyant (1864-1930), critique et marchand d’art ; tous les deux sont amis de [[Henri de Toulouse-Lautrec|Toulouse-Lautrec]], d'[[Edgar Degas]], et de nombreux autres artistes. La maison devient après 1892 « Boussod, Manzi, Joyant et {{Cie}} (anciennement Goupil) », puis Boussod meurt en 1893 et Valadon<ref>Louis ''René'' Valadon, né en 1848 est mort à une date inconnue. Il reçut la Légion d'honneur en 1892 — [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH272/PG/FRDAFAN83_OL2658053V001.htm Base Léonore], cote LH/2658/53.</ref> semble se retirer en 1897. |
En 1888, Boussod prend comme associés le franco-napolitain [[Michel Manzi]], ingénieur typographe, inventeur et éditeur, et [[Maurice Joyant]] (1864-1930), critique et marchand d’art ; tous les deux sont amis de [[Henri de Toulouse-Lautrec|Toulouse-Lautrec]], d'[[Edgar Degas]], et de nombreux autres artistes. La maison devient après 1892 « Boussod, Manzi, Joyant et {{Cie}} (anciennement Goupil) », puis Boussod meurt en 1893 et Valadon<ref>Louis ''René'' Valadon, né en 1848 est mort à une date inconnue. Il reçut la Légion d'honneur en 1892 — [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH272/PG/FRDAFAN83_OL2658053V001.htm Base Léonore], cote LH/2658/53.</ref> semble se retirer en 1897. |
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En 1897, l'établissement se scinde en deux sociétés : Boussod, Valadon et {{Cie}}, successeurs de Goupil et {{Cie}} (marchands d'art, 1897-1919) ; Jean Boussod, Manzi, Joyant et {{Cie}}, successeurs de Goupil et {{Cie}} (éditeur-imprimeur, 1897-1917)<ref>[http://data.bnf.fr/12532215/boussod__valadon_et_cie/ Boussod, Valadon et {{Cie}}], sur ''data.bnf.fr'', en ligne.</ref>. |
En 1897, l'établissement se scinde en deux sociétés : Boussod, Valadon et {{Cie}}, successeurs de Goupil et {{Cie}} (marchands d'art, 1897-1919) ; Jean Boussod, Manzi, Joyant et {{Cie}}, successeurs de Goupil et {{Cie}} (éditeur-imprimeur, 1897-1917)<ref>[http://data.bnf.fr/12532215/boussod__valadon_et_cie/ Boussod, Valadon et {{Cie}}], sur ''data.bnf.fr'', en ligne.</ref>. |
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Après avoir connu plusieurs changements, dont une première vente des stocks en 1914, les sociétés d'impression, d'édition et de vente d'œuvres furent définitivement liquidées entre 1917 et 1921, le fonds de la maison d'édition étant acquis par Vincent Imberti en 1921. |
Après avoir connu plusieurs changements, dont une première vente des stocks en 1914, les sociétés d'impression, d'édition et de vente d'œuvres furent définitivement liquidées entre 1917 et 1921, le fonds de la maison d'édition étant acquis par Vincent Imberti en 1921. |
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=== Fonctionnement === |
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[[Fichier:Carte album - Goupil et CIE - A. De Neuville.jpg|gauche|vignette|250x250px|Carte album Goupil et {{Cie}} éditeur reproduisant un tableau d'[[Alphonse de Neuville]].]] |
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Goupil et ses associés font travailler les graveurs et [[lithographe]]s les plus compétents et n'hésitent pas à faire appel à des techniques moins onéreuses : eau-forte, aquatinte, manière noire mêlées au burin, ainsi qu'à la technique photographique dès [[1853]], publiant des albums avec des photographies de [[Félix Teynard]] et F. A. Renard. Ils améliorent encore la qualité d'impression en achetant en [[1867]], les droits d'exploitation du procédé « Woodbury » ([[photoglyptie]]) pour la France. La photoglyptie permet de produire en grande quantité des images d'un aspect proche d'un tirage argentique et ne s'altérant pas à la lumière. Ils l'utiliseront jusqu'à la découverte d'abord de la [[photogravure]], puis de la [[typogravure]], perfectionnée par Manzi, qu'ils adoptent et diffusent à l'ensemble de la profession dès [[1873]], notamment aux Ateliers d'[[Asnières-sur-Seine|Asnières]] ouverts en 1869, véritables laboratoires de la photomécanisation<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6490782x ''Le Cercle de la librairie de Paris à l'Exposition du Livre''], Paris, 1890, {{page|50}} — sur Gallica.</ref> et jusqu'à la fermeture de l'établissement en [[1921]]. |
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De [[1871]] à [[1885]], ils ont un contrat d'exclusivité avec le peintre [[Giovanni Boldini]]. En [[1887]], sa galerie est connue sous le nom de « Boussod, Valadon et {{Cie}} » et signe un contrat avec [[Léon Lhermitte]] dans lequel celle-ci s'engage à lui acheter toute sa production avec abandon du droit de reproduction à charge pour elle de lui fournir ses encadrements. Lhermitte touche en plus la moitié des bénéfices sur la vente de ses œuvres hormis quelques-unes. L'acheteur potentiel ne traite plus avec l'artiste mais avec la galerie et paye 133 % de plus, l'artiste gagnant lui aussi 66 % de plus qu'en traitant directement<ref>Hélène Lafont-Couturier, {{op. cit.}}</ref>. |
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Goupil & {{Cie}} est également, à la fin du {{S-|XIX}}, éditeur de périodiques, produisant des revues grand format contenant en plus d'articles critiques des gravures photocomposées en noir ou en couleurs : ''[[Le Théatre (journal)|Le Théatre]]'' (1898-1914), ''Les Modes'' (1901-1937)<ref>[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32817646w Catalogue général de la BNF], en ligne.</ref> et ''[[Les Arts (revue)|Les Arts]]'' (1902-1920)<ref>[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb419480765 Catalogue général de la BNF], en ligne.</ref>. |
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=== Autres fonctions et postérité === |
=== Autres fonctions et postérité === |
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Adolphe Goupil est élu maire de [[Saint-Martin-aux-Chartrains]] (Calvados) de [[1875]] à [[1893]] où il possédait le « château de Tout la Ville »<ref>[http://www.carte-postale.com/honfleur/chateau-tout-la-ville/index.html Photographies du lieu], sur ''carte-postale.com'', en ligne.</ref>. |
Adolphe Goupil est élu maire de [[Saint-Martin-aux-Chartrains]] (Calvados) de [[1875]] à [[1893]] où il possédait le « château de Tout la Ville »<ref>[http://www.carte-postale.com/honfleur/chateau-tout-la-ville/index.html Photographies du lieu], sur ''carte-postale.com'', en ligne.</ref>. |
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Il est nommé [[officier de la Légion d'honneur]] en 1877<ref>[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH082/PG/FRDAFAN83_OL1178019v001.htm Base Léonore], cote LH/1178/19, en ligne.</ref>. |
Il est nommé [[officier de la Légion d'honneur]] en 1877<ref name="LO">[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH082/PG/FRDAFAN83_OL1178019v001.htm Base Léonore], cote LH/1178/19, en ligne.</ref>. |
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Sa fille Marie (1841-1912) épousa le peintre [[Jean-Léon Gérôme]], dont une fille Jeanne, qui épousa le fils de Léon Boussod, associé de Goupil & {{Cie}}. |
Sa fille Marie (1841-1912) épousa le peintre [[Jean-Léon Gérôme]], dont une fille Jeanne, qui épousa le fils de Léon Boussod, associé de Goupil & {{Cie}}. |
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* [[1858]], ''Œuvre de [[Paul Delaroche]]'', reproduite en photographie par [[Robert Jefferson Bingham]], texte de la notice par [[Henri Delaborde]], et du Catalogue Raisonné par [[Jules Goddé]], Paris, Goupil et {{Cie}} 19 boulevard Montmartre, et 9 rue Chaptal. |
* [[1858]], ''Œuvre de [[Paul Delaroche]]'', reproduite en photographie par [[Robert Jefferson Bingham]], texte de la notice par [[Henri Delaborde]], et du Catalogue Raisonné par [[Jules Goddé]], Paris, Goupil et {{Cie}} 19 boulevard Montmartre, et 9 rue Chaptal. |
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* [[1863]], ''Souvenir de la Galerie Pourtalès, reproduction d'antiques, Tableaux et Objets d'art les plus remarquables de la collection du Comte de Pourtalès-Gorgier: [[James-Alexandre de Pourtalès]], volume grand in-folio comprenant {{unité|63|planches}}, prix de vente {{unité|300|francs}}. Photographe non identifié. La vente eut lieu en février 1865<ref>Laure Boyer, ''op. cit.'' {{p.}}22/24, note {{n°}}31.</ref>. |
* [[1863]], ''Souvenir de la Galerie Pourtalès, reproduction d'antiques, Tableaux et Objets d'art les plus remarquables de la collection du Comte de Pourtalès-Gorgier: [[James-Alexandre de Pourtalès]], volume grand in-folio comprenant {{unité|63|planches}}, prix de vente {{unité|300|francs}}. Photographe non identifié. La vente eut lieu en {{date-|février 1865}}<ref>Laure Boyer, ''op. cit.'' {{p.}}22/24, note {{n°}}31.</ref>. |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
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=== Bibliographie === |
=== Bibliographie === |
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* Hélène Lafont-Couturier, « La maison Goupil ou la notion d'œuvre originale remise en question », dans ''[[Revue de l'Art]]'', {{numéro|112}}, 1996-2, {{p.|59-69}}. |
* Hélène Lafont-Couturier, « La maison Goupil ou la notion d'œuvre originale remise en question », dans ''[[Revue de l'Art]]'', {{numéro|112}}, 1996-2, {{p.|59-69}}. |
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* Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art, sous le Second Empire », dans ''[[Études photographiques]]'', {{numéro|12}}, novembre 2002 ([http://etudesphotographiques.revues.org/320 en ligne]). |
* Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art, sous le Second Empire », dans ''[[Études photographiques]]'', {{numéro|12}}, {{date-|novembre 2002}} ([http://etudesphotographiques.revues.org/320 en ligne]). |
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=== Liens externes === |
=== Liens externes === |
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* {{Autorité}} |
* {{Autorité}} |
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* {{Bases |
* {{Bases}} |
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* {{Dictionnaires}} |
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* [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rvart_0035-1326_num_112_1_348269 Hélène Lafont-Couturier, ''La maison Goupil ou la notion d'œuvre originale remise en question'', dans ''Revue de l'Art'', {{numéro|112}}, 1996, {{p.|59-69}}.] |
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*[http://www.musba-bordeaux.fr/fr/article/la-maison-goupil-et-litalie La Maison Goupil et les Italiens à Paris] |
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*[http://france.artneutre.net/2013/12/la-maison-goupil-et-litalie-musba.html Exposition du musée des beaux-arts, MUSBA] |
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{{Portail|commerce|peinture|gravure|photographie|XIXe siècle|Paris|Calvados}} |
{{Portail|commerce|peinture|gravure|photographie|XIXe siècle|Paris|Calvados}} |
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{{CLEDETRI:Goupil, Adolphe}} |
{{CLEDETRI:Goupil, Adolphe}} |
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[[Catégorie:Marchand d'art français]] |
[[Catégorie:Marchand d'art français]] |
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[[Catégorie:Marchand d'estampes]] |
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[[Catégorie:Naissance en mars 1806]] |
[[Catégorie:Naissance en mars 1806]] |
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[[Catégorie:Naissance dans l'ancien 2e arrondissement de Paris]] |
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[[Catégorie:Décès en mai 1893]] |
[[Catégorie:Décès en mai 1893]] |
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[[Catégorie:Décès |
[[Catégorie:Décès dans le 9e arrondissement de Paris]] |
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[[Catégorie:Maire du Calvados]] |
[[Catégorie:Maire du Calvados]] |
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[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]] |
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur promu en 1877]] |
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[[Catégorie:Décès à 87 ans]] |
[[Catégorie:Décès à 87 ans]] |
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[[Catégorie:Personnalité française du monde des affaires du XIXe siècle]] |
[[Catégorie:Personnalité française du monde des affaires du XIXe siècle]] |
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[[Catégorie:Héliograveur]] |
Dernière version du 9 mai 2024 à 13:17
Maire de Saint-Martin-aux-Chartrains | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Jean Baptiste Michel Adolphe Goupil |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
A travaillé pour | |
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Distinction |
Jean-Baptiste Michel Adolphe Goupil, né le dans l'ancien 2e arrondissement de Paris[1], et mort le dans le 9e arrondissement de Paris[2] est un capitaine d'industrie français, l'un des plus importants marchands et éditeurs d'art du XIXe siècle.
Il est le fondateur de la société internationale Goupil & Cie, l'un des plus gros marchands d'art du XIXe siècle.
Il ne doit pas être confondu avec Jules-Adolphe Goupil (1839–1883), peintre et graveur.
Biographie
[modifier | modifier le code]Parisien, Adolphe Goupil est le fils d'Auguste Goupil, pharmacien, et d'Anne Lutton (1774-1849)[3] et le petit fils du peintre G. Drouais. Il se marie en avec Victorine Elisabeth Brincard (1808-1886), originaire de Belfort, dont il a cinq enfants : Auguste Léon (1830-1855), Amélie (1835-1866), Albert (1840-1884), Marie (1841-1912) et Blanche (1845-?).
Création et développement de l'entreprise Goupil
[modifier | modifier le code]En 1827, Adolphe Goupil, éditeur au 12 boulevard Montmartre à Paris, s'associe avec l'Allemand Henry Rittner (1802-1840), marchand d'estampes. Ils se livrent au commerce de l'impression et de l'édition d'estampes originales et d'interprétation dans tous les pays, principalement en France, Angleterre et Allemagne. La famille de son associé est installée à Dresde dans le commerce de l'estampe ce qui va élargir son réseau de vente à l'Europe. Ils produisent des reproductions des grands maîtres et des peintres exposants au Salon. Rittner disparaît en 1840. L'adresse devient le 15 boulevard Montmartre.
En 1841, Goupil trouve un nouvel associé, Théodore Vibert (1813-1850), la société devient « Goupil & Vibert et Cie » au 17 rue de Lancry, mais l'année suivante l'adresse devient le 19 boulevard Montmartre et le 12 rue d'Enghien[4]. En 1845-1848, Goupil et Vibert ouvrent une succursale à Londres puis à New York au 289 Broadway. Mort en 1850, Vibert laisse deux enfants qu'Adolphe Goupil prend à sa charge.
En plus d'imprimeur-éditeur, Goupil devient un marchand de tableaux et de dessins, et ce, à partir de 1846 avec l'avocat Alfred Mainguet qui rejoint la société jusqu'en 1856. Goupil avait déjà signé un contrat en 1845 avec le peintre Charles Landelle qui s'engage à ne pas disposer de son droit de reproduction avant de l'avoir proposé à la Maison Goupil. En 1857, la filiale de New York passe sous le contrôle de Knoedler, mais reste en partenariat d'affaires avec Goupil.
De 1850 à 1884, la société, en forte expansion, prend le nom de « Goupil et Cie, imprimeur-éditeur ». Son fils, Albert Goupil (1840-1884), qui se veut photographe, rejoint la société. Il s'associe à son père en 1877. Albert avait repris en 1867 l'affaire de Cent van Gogh (1820-1888)[5]. Leur famille lui étant associée, gérant la succursale néerlandaise, Vincent, mais surtout Théodore van Gogh, y furent employés à Londres et à Paris.
Les autres associés sont Léon Goupil (en 1854-1855), mais surtout Léon Boussod (1826-1896), qui entre dans l'affaire en 1855 et qui sera de 1872 à 1878 commanditaire de la société, et enfin René Valadon (1848-1921)[6], associé de 1878 à 1884. En 1861, deux nouvelles succursales sont ouvertes, à Berlin et La Haye, puis à Bruxelles en 1863 et enfin à Vienne, lançant l'édition d'art dans l'ère industrielle à l'international.
Léon Boussod marie son fils Étienne-Jean Boussod (1857-1918) à Jeanne Gérôme (1863-1914), qui est la petite-fille par alliance d'Adolphe Goupil et du peintre Jean-Léon Gérôme. Léon a également marié l'une de ses filles à René Valadon.
Ayant déjà perdu son fils ainé en 1855, Adolphe Goupil décide de se retirer progressivement des affaires à partir de 1884, date à laquelle meurt son deuxième fils Albert. Par une série d'alliances via ses filles, il assure à la société Goupil une continuité : cette entreprise internationale va continuer à dominer le marché de l'estampe et des tableaux jusqu'en 1914.
En 1886, Léon Boussod, prend la direction de la société, qui devient « Goupil & Cie — Boussod, Valadon & Cie successeurs ». Les nouveaux associés ouvrent plusieurs autres galeries à Paris : au 2 place de l'Opéra, au 9 rue Chaptal (où se trouve l'imprimerie-édition) et au 24 boulevard des Capucines, tout en conservant le boulevard Montmartre[7].
En 1888, Boussod prend comme associés le franco-napolitain Michel Manzi, ingénieur typographe, inventeur et éditeur, et Maurice Joyant (1864-1930), critique et marchand d’art ; tous les deux sont amis de Toulouse-Lautrec, d'Edgar Degas, et de nombreux autres artistes. La maison devient après 1892 « Boussod, Manzi, Joyant et Cie (anciennement Goupil) », puis Boussod meurt en 1893 et Valadon[8] semble se retirer en 1897.
En 1897, l'établissement se scinde en deux sociétés : Boussod, Valadon et Cie, successeurs de Goupil et Cie (marchands d'art, 1897-1919) ; Jean Boussod, Manzi, Joyant et Cie, successeurs de Goupil et Cie (éditeur-imprimeur, 1897-1917)[9].
Après avoir connu plusieurs changements, dont une première vente des stocks en 1914, les sociétés d'impression, d'édition et de vente d'œuvres furent définitivement liquidées entre 1917 et 1921, le fonds de la maison d'édition étant acquis par Vincent Imberti en 1921.
Autres fonctions et postérité
[modifier | modifier le code]Adolphe Goupil est élu maire de Saint-Martin-aux-Chartrains (Calvados) de 1875 à 1893 où il possédait le « château de Tout la Ville »[10].
Il est nommé officier de la Légion d'honneur en 1877[3].
Sa fille Marie (1841-1912) épousa le peintre Jean-Léon Gérôme, dont une fille Jeanne, qui épousa le fils de Léon Boussod, associé de Goupil & Cie.
Le musée Goupil, créé à Bordeaux en , lui est consacré.
Publications
[modifier | modifier le code]- 1858, Œuvre de Paul Delaroche, reproduite en photographie par Robert Jefferson Bingham, texte de la notice par Henri Delaborde, et du Catalogue Raisonné par Jules Goddé, Paris, Goupil et Cie 19 boulevard Montmartre, et 9 rue Chaptal.
- 1863, Souvenir de la Galerie Pourtalès, reproduction d'antiques, Tableaux et Objets d'art les plus remarquables de la collection du Comte de Pourtalès-Gorgier: James-Alexandre de Pourtalès, volume grand in-folio comprenant 63 planches, prix de vente 300 francs. Photographe non identifié. La vente eut lieu en [11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Paris, état civil reconstitué, vue 16/51
- Archives de Paris 9e, acte de décès no 689, vue 2/31
- Base Léonore, cote LH/1178/19, en ligne.
- Notes no 23 de Laure Boyer, dans Études photographiques, no 12, novembre 2002, Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art sous le Second Empire, (p. 21) (en ligne).
- Vincent Van Gogh dit « Cent » ou « Oncle Cent », un des oncles paternels du peintre Vincent van Gogh. Cent est un marchand de tableaux installé à La Haye, il établit des liens commerciaux avec Adolphe Goupil dès 1846 et devient associé de Goupil & Cie à partir de 1861, voir Goupil et l'Oncle Cent Van Gogh, sur Culture.gouv.fr.
- René Valadon, sur culture.gouv.fr, en ligne.
- Laure Boyer, op. cit., p. 10-24
- Louis René Valadon, né en 1848 est mort à une date inconnue. Il reçut la Légion d'honneur en 1892 — Base Léonore, cote LH/2658/53.
- Boussod, Valadon et Cie, sur data.bnf.fr, en ligne.
- Photographies du lieu, sur carte-postale.com, en ligne.
- Laure Boyer, op. cit. p. 22/24, note no 31.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hélène Lafont-Couturier, « La maison Goupil ou la notion d'œuvre originale remise en question », dans Revue de l'Art, no 112, 1996-2, p. 59-69.
- Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art, sous le Second Empire », dans Études photographiques, no 12, (en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Marchand d'art français
- Marchand d'estampes
- Naissance en mars 1806
- Naissance dans l'ancien 2e arrondissement de Paris
- Décès en mai 1893
- Décès dans le 9e arrondissement de Paris
- Maire du Calvados
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1877
- Décès à 87 ans
- Personnalité française du monde des affaires du XIXe siècle
- Héliograveur