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Un certain nombre de films très célèbres, s'ils ont été tournés en Californie, font appel à l'image du Maroc, ou du moins la vision d'un orient romancé. En [[1930 au cinéma|1930]], ''[[Cœurs brûlés]] (Morocco)'' de [[Josef von Sternberg]] réunit [[Marlene Dietrich]] et [[Gary Cooper]]. Quelques années plus tard, c'est l'énorme succès de ''[[Casablanca (film)|Casablanca]]'' avec [[Humphrey Bogart]] et [[Ingrid Bergman]] qui consacre cette image à travers le monde. |
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Version du 20 mai 2007 à 09:02
Modèle:Ébauche cinéma Modèle:Cinéma d'Afrique du Nord
Le cinéma marocain désigne les films et la production cinématographique produite au Maroc. Ce pays, à l'opposé par exemple du cinéma algérien, a dégagé toute responsabilité de l'état, en omettant de renconter le nécessaire équilibre entre un cinéma commercial et un cinéma esthétisant à public essentiellement élitiste : On retrouve au niveau national des réalisateurs qui ont donné leur lettres de noblesse : Moumen Smihi (El Chergui ou le Silence violent, 1975), Jilali Ferhati (Poupées de roseau, 1981 ; la Plage des enfants perdus, 1991), Farida Benlyazd (Une porte sur le ciel, 1988), Saad Chraibi (Chronique d'une vie normale, 1990), Mohamed Abderrahmane Tazi (Badis, 1989 ; À la recherche du mari de ma femme, 1993), Hakim Noury (le Marteau et l'Enclume, 1990), Hassan Benjelloun (la Fête des autres, 1990). Actuellement de jeunes réalisateurs sont en train de révolutionner le cinéma marocain. Parmi ceux-ci citons des réalisateur comme Nabil Ayouch ou Narjiss Nejjar, Faouzi Bensaïdi, Noureddine Lakhmari, Leila Triki, Laïla Marrakchi[1]. Il est à noter d'après également une étude publiée par le cabinet valyans sous la demande du centre cinématographique marocain (CCM) que même si La production du cinéma au Maroc est abondante, les salles de cinéma ferment et que 60% des marocains ne regardent pas de films[2].
Histoire
Le premier tournage au Maroc date de 1897, avec Le Chevalier marocain de Louis Lumière, qui inaugure une tradition de tournages étrangers au Maroc[3].
Quelques dates-clefs :
- 1907 : Félix Mesguich tourne à Casablanca un reportage sur les débuts de l’agression française contre le Maroc.[4]
- 1919 En 1919, un premier film de fiction colonial en français Mektoub est est produit par Jean Pinchon et Daniel Quintin avec Mary Harald Bogaerts.
- 1935 : construction du Cinéma Vox à Casablanca par Marius Boyer. D'une capacité de 2000 places, c'est à l'époque le plus grand cinéma d'Afrique. Il sera détruit dans les années 70.
- 1944 : Création du Centre Marocain de la Cinématographie (CCM). Les studios et laboratoire Souissi sont ouverts à Rabat.
- 1958 : premier long-métrage marocain : Le fils maudit de Mohamed Ousfour.
- 1968 : Premier Festival du film Méditerranéen à Tanger. Le festival se tient aujourd'hui à Tetouan.
- 1982 : Premier festival national à Rabat.
- 2001 : Première édition du Festival international du film de Marrakech
- 2007 : Inauguration de la Cinémathèque de Tanger.
Films étrangers tournés au Maroc
Si le Maroc est depuis toujours une terre d'accueil pour le cinéma étranger (Othello d'Orson Welles en 1952, L'homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock en 1956 [5], ou Lawrence d'Arabie en 1962), c'est depuis les années 2000 que cette activité se développe vraiment, avec l'ouverture de studios de tournage aux normes internationales à Ouarzazate. On peut citer Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre en 2002, Kingdom of Heaven de Ridley Scott en 2005. Parmi les raisons de cet engouement pour les production au Maroc, ce sont les variétés de paysages, l' architecture variées, l'éclairage lumineux et ses nuances[6].
Le Maroc dans l'imaginaire cinématographique
Un certain nombre de films très célèbres, s'ils ont été tournés en Californie, font appel à l'image du Maroc, ou du moins la vision d'un orient romancé. En 1930, Cœurs brûlés (Morocco) de Josef von Sternberg réunit Marlene Dietrich et Gary Cooper. Quelques années plus tard, c'est l'énorme succès de Casablanca avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman qui consacre cette image à travers le monde.
Festivals de cinéma
Le Festival international du film de Marrakech est l'évènement cinématographique le plus important du royaume, on connait moins celui de Tanger dédié au court-métrage, ou encore celui de Salé consacré à la femme «Ecrans de femmes», et celui de Meknès consacré au cinéma d'animation (FICAM)[7].
Réalisateurs et réalisatrices
- Nabil Ayouch - Mourad Boucif - Ahmed Boulane - Ismaël Ferroukhi - Mohamed Ulad-Mohand - Saïd Naciri - Swel et Imad Noury - Hakim Noury - Mohamed Ousfour
Acteurs et actrices
Filmographie sélective
- Ali Zaoua prince de la rue
- Les Anges de Satan
- L'Enfant endormi
- L'Ennemi intime
- Le Grand Voyage (film, 2004)
- Marock
- Wechma
Notes
- Son premier long métrage, Marock, est produit en 2004 et figure dans la section Un certain regard au Festival de Cannes en 2005.
- 60% des Marocains ne vont pas au cinéma in Aujourd’hui le Maroc par Qods Chabâa
- inscrit au catalogue des Lumière sous le numéro 1394.
- Le cinéma marocain par : Virginie Lelièvre
- Le réalisateur débarqua à Marrakech avec armes et bagages (plus de 25 camions de matériel pour le tournage de ce film)
- Le cinéma marocain à l'heure d'Hollywood par Odile Tremblay
- Ce festival devient l'un des principaux rendez-vous mondiaux du cinéma d'animation et représente le seul du genre sur l'ensemble du continent africain.
Liens externes
- site du CCM
- liste de films marocains sur IMDB