« Français (peuple) » : différence entre les versions
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⚫ | L'expression '''peuple français''' désigne, dans son acceptation juridique française, le [[peuple]] constitué de l'ensemble des personnes de [[nationalité française]], au nom duquel la [[justice]] est quotidiennement rendue et qui légitime toute action du [[gouvernement français]] [[démocratie|démocratiquement]] désigné. Toutefois, cette expression a recouvré des sens différents, notamment avant que la notion de [[nationalité]] soit définie au cours du {{s|XIX|e}}, et elle a été aussi largement utilisée dans des contextes politiques variés où elle ne désignait pas simplement une notion juridique. |
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⚫ | L'expression '''peuple français''' désigne, dans son acceptation juridique française, le [[peuple]] constitué de l'ensemble des personnes de [[nationalité française]], au nom duquel la [[justice]] est quotidiennement rendue et qui légitime toute action du [[gouvernement français]] [[démocratie|démocratiquement]] désigné. Toutefois, cette expression a recouvré des sens différents, notamment avant que la notion de [[nationalité]] |
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== Vocabulaire == |
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L'[[adjectif]] '''français''' est employé ici pour qualifier ce qui est relatif à la '''[[France]]''' : sa langue, sa [[civilisation]], sa [[culture]]. |
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Les Français sont le peuple majoritaire de la [[France]]. |
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Il n'est pas employé dans le sens de '''Français''', mot qui lui-même a deux sens : |
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* l'ensemble des personnes qui résident en France : '''64,5 millions au 1{{er}} janvier 2008'''. |
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{{référence nécessaire|C'est le sens utilisé communément, notamment par l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] (INSEE) : '''Français''' est le [[gentilé]] de [[France]], c'est-à-dire que les personnes qui habitent en France sont des Français.}} Le recensement de ces personnes résidant en France (c'est-à-dire les personnes qui habitent en France, de nationalité française ou étrangère) est assuré par l'INSEE sous le vocable ''[[Démographie de la France|Population totale de la France]]''<ref>[http://www.insee.fr/fr/methodes/sources/pdf/indicateurs_demographiques.pdf bas de la page 9 du document INSEE]</ref>. Au 1{{er}} janvier [[2008]], la population de la France était de {{formatnum:63753140}} habitants (France métropolitaine + DOM) + {{formatnum:720000}} (TOM) soit {{formatnum:64473140}} habitants<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/pop_age.htm Bilan démographique INSEE 2007]</ref> dont 5,7 % d'étrangers<ref>[http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF02131 Statistiques de l'INSEE]</ref>. |
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* l'ensemble des personnes de [[nationalité française]], qu'ils habitent en France où à l'étranger : '''63,0 millions au 1{{er}} janvier 2008'''. |
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Ce sont les citoyens de la [[France|République française]] « sans distinction d'origine, de race, ou de religion<ref>[[Article premier de la Constitution de la Cinquième République française]]</ref> ». Le [[Code civil (France)|Code civil]] définit la [[nationalité française]], les conditions de son obtention ainsi que les droits et devoirs inhérents à celle-ci. Le nombre de Français (au sens de « personnes ayant la nationalité française ») est évalué au 1{{er}} janvier [[2008]] à {{formatnum:64473140}} habitants moins les 5,7 % d'étrangers, plus les personnes de nationalité française expatriées (dont le nombre peut être estimé à 2,2 millions<ref>[http://www.expatries.senat.fr/chiffres_expatriation.html Site du Sénat]</ref>), soit un total d'environ 63,0 millions. |
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== Histoire et ethnogenèse == |
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{{article détaillé|Histoire de France}} |
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== Origines == |
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Selon plusieurs auteurs, tels [[Fernand Braudel]] et [[Hervé Le Bras]], c'est au cours de la [[révolution néolithique]], entre 4000 et 2500 ans av. J.-C., où le territoire a vu sa population passer approximativement de {{formatnum:50000}} à 5 millions de personnes, que s'est formée l'« identité biologique » de la future population française. Selon Hervé Le Bras, les ancêtres des Français sont des agriculteurs venus du Proche-Orient, arrivés il y a six mille ans <ref>"On sait aujourd'hui que les ancêtres des Français sont des agriculteurs venus du Proche-Orient, arrivés il y a six mille ans", Hervé Le Bras, « Enquête sur le peuplement de la France », revue ''L'Histoire'', {{numéro}}326, décembre 2007, {{p.}}42</ref>. Une récente étude génétique a également établi que, plus de 80% des chromosomes Y des Français et des Européens en général viennent de ces agriculteurs<ref name="BALA">Balaresque et al. 2010, [http://www.plosbiology.org/article/info:doi/10.1371/journal.pbio.1000285 A Predominantly Neolithic Origin for European Paternal Lineages]</ref>{{,}}<ref name="MAIL_200110">[http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1244654/Study-finds-Britons-descended-farmers-left-Iraq-Syria-10-000-years-ago.html Most Britons descended from male farmers who left Iraq and Syria 10,000 years ago], [[Daily Mail]], 20 janvier 2010</ref>{{,}}<ref name="BBC_200110">[http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8467623.stm Most European males 'descended from farmers'], [[BBC News]], 20 janvier 2010</ref>. Au regard de ce phénomène, les apports démographiques ultérieurs, tels ceux des [[Celtes]], des [[Romains]] ou des [[Francs]], si puissant qu'ait été leur impact culturel, auraient été modestes. Les [[Germains]], les [[Wisigoths]], les [[Francs]], les [[Huns]], les [[Maures]], les [[Normands]] qui sont entrés en Gaule et qui ont nourri l'imaginaire des « grandes invasions », formaient des bandes de quelques dizaines de milliers d'hommes, dont le nombre était grossi par la peur qu'ils inspiraient. Pour Hervé Le Bras, le principal apport à la population française depuis le néolithique n'est donc pas celui de ces peuples maintenant largement disséminés dans toute la population mais celui des immigrants arrivés en masse depuis le milieu du {{s-|XIX|e}}<ref>Fernand Braudel, ''L'identité de la France'', Flammarion, 1990, {{p.}}66</ref>{{,}}<ref>Hervé Le Bras, « Enquête sur le peuplement de la France », revue ''L'Histoire'', {{numéro}}326, décembre 2007, {{p.}}47</ref>. |
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=== Les mythes fondateurs : du mythe troyen au mythe gaulois === |
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Les Français, habitant la [[France]], tirent leur nom des [[Francs]], ligue ou confédération de guerriers qui s'impose sur le territoire de la [[Gaule romaine]] à la fin du {{Ve siècle}}. Très tôt, du moins au nord de la [[Loire (fleuve)|Loire]], le souvenir des populations antérieures à la période franque s'estompe : dès le {{VIIe siècle}}, les habitants s'appellent ''Franci'', par opposition à ceux vivant au sud de la Loire, désignés comme ''Romani'' ou ''Aquitani''. Des chroniques des {{VIIIe s}}-{{Xe siècle}}s, comme la ''Passion du saint roi Sigismond'' écrite en [[Bourgogne]] avant [[750]], vont même jusqu'à évoquer une extermination des « Romains » au moment de la conquête ; une note ajoutée à une chronique [[neustrie]]nne du {{s-|VIII|e}} affirme quant à elle : |
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:« [[Clovis]] a exterminé tous les Romains qui se trouvaient en Gaule, et l'on n'en trouve plus. Il semble qu'à cette époque, les Francs aient reçu la langue romane qu'ils parlent encore aujourd'hui des Romains qui y habitaient. On ne sait pas ce qu'a été leur langue originale. » |
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Ces explications, certes naïves, montrent qu'il s'est produit une véritable substitution de conscience « nationale », à la fois chez les Francs romanisés qui ont oublié leurs origines et chez les Gallo-Romains de la Gaule septentrionale se considérant comme « Francs », substitution due à une symbiose entre les aristocraties franque et gallo-romaine<ref>{{Ref-Werner-Origines|passage=31-33}}.</ref>. |
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De plus, les papes présentent les Francs comme le « nouveau peuple élu par Dieu » ; l'[[Anglo-Saxons|Anglo-Saxon]] [[Alcuin]], conseiller de [[Charlemagne]], le considère comme un « autre [[David (Bible)|David]]<ref>Dans une lettre qu'il lui adresse vers [[794]]-[[795]], il écrit : |
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:« Heureux le peuple exalté par un chef... dont la main droite brandit le glaive des triomphes et dont la bouche fait retentir la trompette de la vérité catholique. C'est ainsi que jadis David, choisi par Dieu comme roi du peuple, qui était alors son peuple élu... soumit à Israël par son glaive victorieux les nations d'alentour. Un autre David est maintenant notre chef. Il inspire la terreur aux nations païennes. Il est un guide dont la dévotion ne cesse de fortifier, par sa fermeté évangélique, la foi catholique contre les adeptes de l'hérésie. » (cité par Karl-Ferdinand Werner, ''op. cit.'', p. 29-30).</ref> ». |
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Cette exaltation du peuple franc amène à lui prêter des origines mythiques : ainsi, au milieu du {{s-|VII|e}}, la ''Chronique du pseudo-Frédégaire'' mentionne-t-elle une origine [[Troie|troyenne]] : |
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:« Le bienheureux Jérôme a écrit sur les anciens rois des Francs, dont l'histoire fut racontée par le poète [[Virgile]] : leur premier roi fut Priam, et, après que Troie eut été prise par ruse, ils s'en allèrent. Ensuite, ils eurent pour roi Friga, puis ils se séparèrent en deux groupes ; le premier alla en [[Macédoine]] ; le second, qui quitta l'Asie avec Friga, portait le nom de ''Frigii'' ; ils s'établirent sur les rives du Danube et de la mer Océan. Ils se divisèrent une seconde fois en deux ; la moitié d'entre eux entra en Europe avec leur roi Francion. Après avoir traversé l'Europe avec leurs femmes et leurs enfants, ils occupèrent les rives du [[Rhin]], et, non loin du fleuve, ils commencèrent à bâtir la cité de “Troie” (Colonia Traiana-Xanten)<ref>''Chronicarum quae dicuntur Fredegarii scholastici Liber III'', 2. ''[[Monumenta Germaniae Historica|MGH]] SSRM'' 2, 93 ; cité par Patrick J. Geary, ''Naissance de la France. Le Monde mérovingien'', traduit de l'anglais par Jeanne Carlier et Isabelle Detienne, Flammarion, collection « Champs », 1989, p. 98.</ref>. » |
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=== Les travaux historiques du {{s-|XIX|e}} et l'émergence de la « démographie historique » === |
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Il faut cependant attendre la fin du {{XIXe siècle}} pour que soient écrites les premières synthèses universitaires, marquées avant tout par « l'angoisse qui saisit alors les Français devant la découverte de leur affaiblissement démographique face à la puissance montante de l'Allemagne » : en [[1889]], É. Levasseur fait paraître ''La population française'' dont le tome 1 comporte une histoire nationale ; la même année est publié dans la ''Revue scientifique'' l'article d'A. Chervin consacré à l'« Histoire statistique de la population française », article qui passe inaperçu ; en [[1893]], L. Schöne, qui n'était ni historien ni démographe, fait paraître une ''Histoire de la population française'', volume de 417 pages, en réalité son mémoire au concours du prix Rossi de l'[[Académie des sciences morales et politiques]]. |
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== Génétique == |
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Dans une étude scientifique récente en janvier 2010 sur la diversité [[génétique des populations]] modernes, des chercheurs de l'[[université de Leicester]] au [[Royaume-Uni]] ont étudié des échantillons de toute l'Europe, dont des français de plusieurs régions ([[Finistère]], [[Pays basque]], [[Vendée (département)|Vendée]], [[Haute-Garonne]] ...), et établi que la plupart des hommes européens, descendent d'agriculteurs qui sont arrivés du [[Proche-Orient]] (d'Anatolie et d'Asie centrale) il y a entre 5 000 et 10 000 ans. Le professeur Mark Jobling, qui a conduit l'équipe de recherche, déclarait ainsi: « Nous avons étudié la lignée la plus répandue du chromosome Y en Europe, qui correspond à environ 110 millions d'hommes: elle montre un gradient régulier du sud-est vers le nord-ouest, atteignant presque les 100% en Irlande. Nous avons étudié la répartition de cette lignée, sa diversité dans les différentes régions d'Europe, et son ancienneté.» Les résultats suggèrent que cette lignée [[Haplogroupe R1b (Y-ADN)|R1b-M269]] (tout comme les lignées E1b1b et J) s'est répandue avec l'agriculture, depuis le Proche Orient. Le Dr Patricia Balaresque, auteur principal, déclarait: « Au total, plus de 80% des chromosomes Y des européens viennent de ces agriculteurs. Par opposition, la plupart des lignées génétiques maternelles semblent venir des chasseurs-cueilleurs. Ceci suggère un avantage reproductif des agriculteurs sur les hommes locaux, lors de l'abandon des pratiques de chasse et de cueillette.»<ref name="BALA"/>{{,}}<ref name="MAIL_200110"/>{{,}}<ref name="BBC_200110"/>. |
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== Religions et croyances == |
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Traditionnellement, les Français sont de confession [[Catholicisme|catholique]] mais actuellement, le nombre de personnes se déclarant comme telles est l'un des plus bas d'[[Europe]] (65 %)<ref name="panorama religieux">http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/religions-france/panorama-religieux.shtml</ref>. L'[[islam]], l'[[agnosticisme]] et le [[bouddhisme]] progressent de façon de plus en plus dynamique. |
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Avant les [[Guerres de religion (France)|Guerres de religion]], où nombre de [[Protestantisme|protestants]] furent massacrés par les catholiques, leur nombre était assez élevé. Mais actuellement, on dénombre encore plus d'un million de Français [[Protestantisme#Les Églises protestantes présentes en France|protestants]], ils sont majoritairement [[Évangélisme|évangéliques]] et [[Pentecôtisme|pentecôtistes]]<ref name="panorama religieux"/>. |
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== Populations d’origine française dans le monde == |
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En [[Amérique du Nord]], où de nombreux Français se sont installés à partir du {{XVIIe siècle}}, les habitants ayant des ancêtres français peuvent être désignés sous le nom de [[Canadiens français]], [[Franco-Américains]], [[Acadiens]] ou [[Cadiens]]. |
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* Au [[Canada]], selon le recensement de 2001<ref name="Canada">[http://www12.statcan.ca/francais/census01/products/standard/themes/RetrieveProductTable.cfm?Temporal=2001&PID=62911&APATH=3&GID=431515&METH=1&PTYPE=55440&THEME=44&FOCUS=0&AID=0&PLACENAME=0&PROVINCE=0&SEARCH=0&GC=0&GK=0&VID=0&FL=0&RL=0&FREE=0 Recensement de 2001], Statistique Canada.</ref>, il y a {{formatnum:4668410}} Franco-Canadiens, {{formatnum:150000}} Français expatriés<ref name="MFE">D’après l’estimation de la Maison des Français de l’étranger.</ref>, {{formatnum:71590}} Acadiens, {{formatnum:98670}} Québécois. |
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* Aux [[États-Unis]], selon le recensement de 2000<ref>[http://www.factfinder.census.gov/servlet/QTTable?_bm=y&-context=qt&-qr_name=DEC_2000_SF3_U_QTP13&-ds_name=DEC_2000_SF3_U&-CONTEXT=qt&-tree_id=403&-all_geo_types=N&-redoLog=false&-_caller=geoselect&-geo_id=01000US&-geo_id=NBSP&-search_results=01000US&-format=&-_lang=en « ''QT-P13. Ancestry: 2000'' »], U.S. Census Bureau.</ref>, il y a {{formatnum:8309908}} [[Franco-Américains|Franco-américains]], {{formatnum:2349684}} Franco-Canadiens (pas inclus dans le chiffre précédent), {{formatnum:290000}} Français expatriés, {{formatnum:85414}} Acadiens et Cadiens (dont {{formatnum:44960}} en Louisiane et {{formatnum:15276}} au Texas), {{formatnum:15601}} Alsaciens. Les Français (Franco-américain) et Franco-canadiens sont majoritaires dans les États du [[Maine (État)|Maine]], [[Vermont]], [[New Hampshire]] et en [[Louisiane]] (après les [[Afro-Américains]] dont beaucoup sont créoles ou métis franco-africains{{référence nécessaire}}). |
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Estimations dans quelques pays : |
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[[Fichier:Gérard - Lecture à l'hôtel de ville de la proclamation des députés (31 juillet 1830).jpg|thumb|200px|Députés français.]] |
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* Aux [[États-Unis]] : {{formatnum:11050607}}<ref name="États-Unis">[http://factfinder.census.gov/servlet/DTTable?_bm=y&-geo_id=01000US&-ds_name=ACS_2006_EST_G00_&-_lang=en&-redoLog=false&-mt_name=ACS_2006_EST_G2000_B04003&-format=&-CONTEXT=dt B04003. Total des ascendances rapportées - Universe. Total des ascendances par catégorie comptées pour les personnes ayant une ou plusieurs catégories d'ascendance signalée - 2006 American Community Survey]. (sont inclus {{formatnum:2240648}} d'origine canadienne française et {{formatnum:114399}} [[Cadiens]]).</ref> (4 à {{unité|5|%}} de la population totale) dont {{formatnum:2240648}} d'origine canadienne française et {{formatnum:114399}} [[Cadiens]]. |
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* Au [[Canada]] : {{formatnum:4988670}} (8 millions de souche française) dont près de {{formatnum:80000}} Acadiens. |
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* En [[Suisse]] : environ {{formatnum:1350000}} Suisses romands<ref name="suisse">''Ethnic Groups Worldwide, a ready reference Handbook'', David Levinson, ORYX Press, p. 89, {{ISBN|1-57356-019-7}} : « ''French Swiss number about 1.2 million or 18% of the population. They live mainly in western Switzerland near the French border.'' »</ref> et {{formatnum:268752}} immigrés français (en 2000). |
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* En [[Belgique]] : {{formatnum:190000}} immigrés français<ref name="MFE"/>. Les [[Wallons]] ne font pas partie d'un point de vue ethnologique du peuple français<ref name="belgique">Dans ''The Encyclopedia of the Peoples of the World'', A Henri Holt Reference Book, les Canadiens et Suisses français font partie du groupe ethnique français, quant aux Wallons, ils constituent un groupe ethnique distinctif (« ''The Walloons are descended from Germanic (Frankish) invaders who were culturally absorbed into the romanized sphere in which they settled and came to speak a French dialect'' », p. 645).</ref>. |
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* Au [[Brésil]] : {{formatnum:2385000}}<ref name="MFE"/>. |
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* Au [[Royaume-Uni]] : {{formatnum:250000}}<ref name="MFE"/>. |
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* En [[Allemagne]] : {{formatnum:155000}}<ref name="MFE"/>. |
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* En [[Australie]] : {{formatnum:98333}}<ref>{{en}} [http://www.censusdata.abs.gov.au/ABSNavigation/prenav/ViewData?action=404&documentproductno=0&documenttype=Details&order=1&tabname=Details&areacode=0&issue=2006&producttype=Census%20Tables&javascript=true&textversion=false&navmapdisplayed=true&breadcrumb=POTLD&&collection=Census&period=2006&productlabel=Ancestry%20by%20Country%20of%20Birth%20of%20Parents&producttype=Census%20Tables&method=Place%20of%20Usual%20Residence&topic=Ancestry& Recensement de 2006]</ref>. |
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* En [[Espagne]] : {{formatnum:92000}}<ref name="MFE"/>. |
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* Au [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] : {{formatnum:79000}} dont {{formatnum:53000}} frontaliers<ref name="MFE"/>. |
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* En [[Italie]] : {{formatnum:58000}}<ref name="MFE"/>. |
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== Peuples ayant une composante ethnique française == |
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* Les [[Afrikaner (peuple)|Afrikaners]] sont un amalgame de [[Hollandais]], d'[[Allemands]], de [[Belges]] et de Français ([[Huguenots d'Afrique du Sud|Huguenots]])<ref>''The Encyclopedia of the Peoples of the World'', A Henri Holt Reference Book, p. 22.</ref>. |
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* Les [[Métis (Canada)|Métis]] du Canada sont un amalgame de [[Canadiens français]], [[Cree]], [[Ojibwés|Ojiboué]], [[Saulteux]], [[Écossais]], [[Acadiens]]. |
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[Quel vrac, pas un passage entièrement réutilisable à mes yeux, toute partie est à réécrire.]--> |
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== Notes et références == |
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== Articles connexes == |
== Articles connexes == |
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* [[Immigration en France]] |
* [[Immigration en France]] |
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* [[Nationalité française]] |
* [[Nationalité française]] |
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Version du 18 septembre 2010 à 11:36
L'expression peuple français désigne, dans son acceptation juridique française, le peuple constitué de l'ensemble des personnes de nationalité française, au nom duquel la justice est quotidiennement rendue et qui légitime toute action du gouvernement français démocratiquement désigné. Toutefois, cette expression a recouvré des sens différents, notamment avant que la notion de nationalité soit définie au cours du XIXe siècle, et elle a été aussi largement utilisée dans des contextes politiques variés où elle ne désignait pas simplement une notion juridique.
Notes et références
Articles connexes
Bibliographie
- Jacques Dupâquier, Histoire de la population française, 4 vol., Presses universitaires de France, collection « Quadrige », mai 1995, (ISBN 2-13-046820-9)