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« Georges Lapouge » : différence entre les versions

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Alors que Georges Lapouge est étudiant séminariste, la [[Seconde Guerre mondiale]] éclate ; il interrompt sa formation de prêtre et entre dès l'automne 1940 dans la clandestinité<ref name="a">Christophe Cornevin, « L'abbé Georges Lapouge, figure de la Résistance », in ''[[Le Figaro]]'', mercredi 4 décembre 2013, page 13.</ref>.
Alors que Georges Lapouge est étudiant séminariste, la [[Seconde Guerre mondiale]] éclate ; il interrompt sa formation de prêtre et entre dès l'automne 1940 dans la clandestinité<ref name="a">Christophe Cornevin, « L'abbé Georges Lapouge, figure de la Résistance », in ''[[Le Figaro]]'', mercredi 4 décembre 2013, page 13.</ref>.


Devenu chef de mission avec le grade de capitaine, il crée en 1941 un réseau de renseignement de plus de 500 agents couvrant la [[Bretagne]], le nord de la France, la [[Belgique]] et le sud des [[Pays-Bas]] ; ce réseau permet de fournir des informations {{Citation|de premier ordre}}. Il est arrêté par les Allemands à la frontière belge le 31 décembre 1941, s'évade, est à nouveau arrêté par la [[Gestapo]], à Paris, en février 1942, s'évade encore une fois puis, via l'Espagne, arrive à Alger, avant d'être parachuté en Haute-Loire début janvier 1944. Il participe alors à réorganiser plusieurs réseaux de renseignements, dont « Manipule », qui compte six cent agents dans le nord du pays. Les services secrets de la France libre, la [[Direction générale des études et recherches|DGER]], le mettent ensuite à la disposition de l'[[OSS]], les services américains, afin de recueillir des informations sur les troupes allemandes stationnant dans le sud de la France avant de lancer le [[débarquement de Provence]], qui a lieu en août 1944. À la Libération, il est ordonné prêtre et devient avocat-procureur du tribunal de la Rote, l'un des organes judiciaires de l'Église statuant sur les nullités de mariage<ref name="a"/>.
Devenu chef de mission avec le grade de capitaine, il crée en 1941 un réseau de renseignement de plus de 500 agents couvrant la [[Bretagne]], le nord de la France, la [[Belgique]] et le sud des [[Pays-Bas]] ; ce réseau permet de fournir des informations {{Citation|de premier ordre}}. Il est arrêté par les Allemands à la frontière belge le 31 décembre 1941, s'évade, est à nouveau arrêté par la [[Gestapo]], à Paris, en février 1942, s'évade encore une fois puis, via l'Espagne, arrive à Alger, avant d'être parachuté en Haute-Loire début janvier 1944. Il participe alors à la réorganisation de plusieurs réseaux de renseignements, dont « Manipule », qui compte six cent agents dans le nord du pays. Les services secrets de la France libre, la [[Direction générale des études et recherches|DGER]], le mettent ensuite à la disposition de l'[[OSS]], les services américains, afin de recueillir des informations sur les troupes allemandes stationnant dans le sud de la France avant de lancer le [[débarquement de Provence]], qui a lieu en août 1944. À la Libération, il est ordonné prêtre et devient avocat-procureur du tribunal de la Rote, l'un des organes judiciaires de l'Église statuant sur les nullités de mariage<ref name="a"/>.


Il décède le 27 novembre 2013. Le président de la République française, [[François Hollande]], rend alors hommage à {{Citation|une grande figure de la Résistance}}. Ses obsèques sont célébrées le 3 décembre, en l'[[église Saint-Sulpice de Paris]]<ref name="a"/>.
Il décède le 27 novembre 2013. Le président de la République française, [[François Hollande]], rend alors hommage à {{Citation|une grande figure de la Résistance}}. Ses obsèques sont célébrées le 3 décembre, en l'[[église Saint-Sulpice de Paris]]<ref name="a"/>.

Version du 3 janvier 2014 à 10:33

Georges Lapouge, né le 8 septembre 1914 à Saint-Rabier et mort le 27 novembre 2013, est un prêtre et résistant français[1].

Biographie

Alors que Georges Lapouge est étudiant séminariste, la Seconde Guerre mondiale éclate ; il interrompt sa formation de prêtre et entre dès l'automne 1940 dans la clandestinité[2].

Devenu chef de mission avec le grade de capitaine, il crée en 1941 un réseau de renseignement de plus de 500 agents couvrant la Bretagne, le nord de la France, la Belgique et le sud des Pays-Bas ; ce réseau permet de fournir des informations « de premier ordre ». Il est arrêté par les Allemands à la frontière belge le 31 décembre 1941, s'évade, est à nouveau arrêté par la Gestapo, à Paris, en février 1942, s'évade encore une fois puis, via l'Espagne, arrive à Alger, avant d'être parachuté en Haute-Loire début janvier 1944. Il participe alors à la réorganisation de plusieurs réseaux de renseignements, dont « Manipule », qui compte six cent agents dans le nord du pays. Les services secrets de la France libre, la DGER, le mettent ensuite à la disposition de l'OSS, les services américains, afin de recueillir des informations sur les troupes allemandes stationnant dans le sud de la France avant de lancer le débarquement de Provence, qui a lieu en août 1944. À la Libération, il est ordonné prêtre et devient avocat-procureur du tribunal de la Rote, l'un des organes judiciaires de l'Église statuant sur les nullités de mariage[2].

Il décède le 27 novembre 2013. Le président de la République française, François Hollande, rend alors hommage à « une grande figure de la Résistance ». Ses obsèques sont célébrées le 3 décembre, en l'église Saint-Sulpice de Paris[2].

Récompenses et distinctions

Notes

  1. L'abbé Lapouge sur Le Point.fr
  2. a b et c Christophe Cornevin, « L'abbé Georges Lapouge, figure de la Résistance », in Le Figaro, mercredi 4 décembre 2013, page 13.