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On estime qu'actuellement l'[[Afrique du Sud]] a un taux d'homicides parmi les plus élevés au monde avec entre 25 000 et 30 000 meurtres par an (soit un taux de 55 à 65) mais les statistiques de ce pays n'étant pas fiables, ce taux n'apparaît pas dans le tableau. |
On estime qu'actuellement l'[[Afrique du Sud]] a un taux d'homicides parmi les plus élevés au monde avec entre 25 000 et 30 000 meurtres par an (soit un taux de 55 à 65) mais les statistiques de ce pays n'étant pas fiables, ce taux n'apparaît pas dans le tableau. |
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⚫ | Le Brésil est l'un des pays les plus violents du monde : {{formatnum:600000}} personnes ont été assassinées entre 1980 et 2000, et le taux d'homicide a augmenté de 130 % sur cette période<ref>Francisco Alves Filho et Eliane Lobato, « Rio paralysé par la guerre des favelas », dans ''[[Courrier international]]'' n° 703 du 22-04-2004, {{Lire en ligne|lien=http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=22649}}</ref>. |
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⚫ | [[Caracas]], la capitale du [[Venezuela]] est l'une des villes les moins sûres d'Amérique latine, avec 105 homicides pour {{formatnum:100000}} habitants<ref>Selon le Centre pour la Paix de l'Université centrale du Venezuela ; nombre cité dans Marie Delcas, « La lutte contre l'insécurité grandissante est devenue la priorité des Vénézuéliens », dans ''[[Le Monde]]'' du 20/06/2007, {{Lire en ligne|lien=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-925451@51-923279,0.html}}</ref>. |
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L'Amérique latine est particulièrement touchée par les homicides : |
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Au [[Guatemala]], {{formatnum:14000}} homicides ont été commis sous la présidence d'[[Alfonso Portillo]] (2000-2004)<ref name="Paranagua">Paulo A. Paranagua, « L'ONU s'implique dans la lutte contre l'insécurité au Guatemala », dans ''[[Le Monde]]'' du 24-01-2008, {{Lire en ligne|lien=http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/01/24/l-onu-s-implique-dans-la-lutte-contre-l-insecurite-au-guatemala_1003098_3222.html#ens_id=1003198}}</ref>, {{formatnum:21509}} en 2004-2007, soit une dizaine par jour, essentiellement par arme à feu<ref name="Paranagua"/>. |
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⚫ | Le Brésil est l'un des pays les plus violents du monde : {{formatnum:600000}} personnes ont été assassinées entre 1980 et 2000, et le taux d'homicide a augmenté de 130 % sur cette période<ref>Francisco Alves Filho et Eliane Lobato, « Rio paralysé par la guerre des favelas », dans ''[[Courrier international]]'' n° 703 du 22-04-2004, {{Lire en ligne|lien=http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=22649}}</ref>. |
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⚫ | [[Caracas]], la capitale du [[Venezuela]] est l'une des villes les moins sûres d'Amérique latine, avec 105 homicides pour {{formatnum:100000}} habitants<ref>Selon le Centre pour la Paix de l'Université centrale du Venezuela ; nombre cité dans Marie Delcas, « La lutte contre l'insécurité grandissante est devenue la priorité des Vénézuéliens », dans ''[[Le Monde]]'' du 20/06/2007, {{Lire en ligne|lien=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-925451@51-923279,0.html}}</ref>. |
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===Homicides en baisse aux États-Unis=== |
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Aux [[États-Unis]], le nombre d'homicides a diminué pendant les [[années 1990]]<ref name="Bourcier">{{fr}} Nicolas Bourcier, «Etats-Unis : remontée de la criminalité », dans ''[[Le Monde]]'' du 28-09-2007, mis en ligne le 27-09-2007, {{Lire en ligne|lien=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-960220@51-960316,0.html}}</ref> : le taux d'homicide pour 2005 s'établit à {{formatnum:16910}} victimes soit 5,7 meurtres pour {{formatnum:100000}} habitants<ref name="BOJBulletin">{{en}} {{lien web|url=http://www.rainn.org/docs/statistics/ncvs_2005.pdf|titre=Criminal Victimization 2005|éditeur=Bureau of Justice Statistics Bulletin|date=septembre 2006|consulté le=16-12-2007}}</ref>. Certains attribuent cette baisse à la politique de tolérance zéro, à la stricte application des peines et à la modernisation de la police. D'autres, comme le [[sociologue]] [[Loïc Wacquant]] mettent davantage en avant la bonne santé de l'économie américaine, l'arrivée d'immigrés dans des quartiers délaissés et la baisse du trafic du [[crack]]<ref name="Bourcier"/>. En 2005 et 2006, la criminalité est repartie à la hausse dans le pays sauf dans les trois premières agglomérations ([[New York]], [[Los Angeles]] et [[Chicago]])<ref name="Bourcier"/>. |
Aux [[États-Unis]], le nombre d'homicides a diminué pendant les [[années 1990]]<ref name="Bourcier">{{fr}} Nicolas Bourcier, «Etats-Unis : remontée de la criminalité », dans ''[[Le Monde]]'' du 28-09-2007, mis en ligne le 27-09-2007, {{Lire en ligne|lien=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-960220@51-960316,0.html}}</ref> : le taux d'homicide pour 2005 s'établit à {{formatnum:16910}} victimes soit 5,7 meurtres pour {{formatnum:100000}} habitants<ref name="BOJBulletin">{{en}} {{lien web|url=http://www.rainn.org/docs/statistics/ncvs_2005.pdf|titre=Criminal Victimization 2005|éditeur=Bureau of Justice Statistics Bulletin|date=septembre 2006|consulté le=16-12-2007}}</ref>. Certains attribuent cette baisse à la politique de tolérance zéro, à la stricte application des peines et à la modernisation de la police. D'autres, comme le [[sociologue]] [[Loïc Wacquant]] mettent davantage en avant la bonne santé de l'économie américaine, l'arrivée d'immigrés dans des quartiers délaissés et la baisse du trafic du [[crack]]<ref name="Bourcier"/>. En 2005 et 2006, la criminalité est repartie à la hausse dans le pays sauf dans les trois premières agglomérations ([[New York]], [[Los Angeles]] et [[Chicago]])<ref name="Bourcier"/>. |
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Version du 25 janvier 2008 à 06:45
Modèle:Ébauche droit Modèle:Ébauche sociologie
Un homicide est l'action de tuer volontairement ou non un être humain. Dans la majorité des sociétés, quelle qu'en soit la raison, l'acte d'homicide est considéré comme l'un des crimes les plus graves pouvant être commis.
Le mot homicide peut être utilisé pour trois types d'actes différents (par ordre décroissant de gravité au regard des peines prévues par le code pénal français) :
- l'homicide volontaire, où un être humain en tue un autre volontairement ; un homicide volontaire est un meurtre s'il n'y a pas de préméditation, et assassinat s'il y a préméditation ;
- les violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner, où un être humain en tue un autre en ayant volontairement été violent mais sans intention de tuer ;
- l'homicide involontaire, où un être humain en tue un autre par accident ou imprudence (les deux premiers sont des crimes, le troisième un délit).
Les termes en gras sont les expressions consacrées en droit français. Les mêmes mots peuvent avoir des sens différents dans d'autres systèmes juridiques. Aux États-Unis par exemple la nuance entre assassinat et meurtre correspond au meurtre au 1er et 2ème degré, et les violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner correspondent au unvolontary manslaughter souvent malheureusement traduit en homicide involontaire dans les séries américaines, pour ajouter à la confusion outre Atlantique le mot crime a un sens plus général qui englobe les délits.
Avertissement: la suite de cet article est assez approximative (et même parfois très fausse) au regard du droit français, néanmoins s'agissant d'une ébauche, le lecteur pourra être tolérant et même contribuer en apportant de la matière...
Crime et homicide
On utilise parfois abusivement le terme crime pour désigner un homicide. Un crime est de manière générale une action considérée comme très grave par la loi. Tous les homicides sont des crimes, cependant il arrive que certains pays considèrent seulement les homicides volontaires comme des crimes et non ceux qui sont involontaires. Par exemple en France on parle de « délit d'homicide involontaire », mais de nombreux autres faits sont qualifiés de crimes (par exemple en France le viol, le proxénétisme, la torture, l'excision ou encore le vol avec violence).
Gradation des homicides
Les cas d'homicides possibles, listés par ordre de gravité décroissante (au regard de la loi) :
- Homicide volontaire avec préméditation
- Homicide volontaire sans préméditation
- Homicide involontaire par coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner
- Homicide involontaire par négligence
- ...
- Quelqu’un provoque involontairement un accident de la route qui fait des blessés: coups et blessures involontaires, ce qui est un délit.
- Quelqu’un blesse une autre personne au cours d’une bagarre: coups et blessures volontaires, ce qui est un délit.
- Quelqu’un cause la mort d’une personne dans un accident de la circulation: homicide involontaire, ce qui est un délit.
- Quelqu’un tue une personne lors d’une bagarre sans avoir eu l’intention de donner la mort: coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner (autrement dit homicide volontaire non qualifié), ce qui est un crime.
- Quelqu’un étrangle une personne dans un accès de rage lors d’une bagarre ou abat un cambrioleur en fuite sans pouvoir invoquer la légitime défense: meurtre (autrement dit homicide volontaire avec intention de donner la mort mais sans préméditation), ce qui est un crime.
- Quelqu’un tue une personne après avoir prémédité et préparé son acte: assassinat (autrement dit homicide volontaire avec préméditation), ce qui est un crime.
Homicide involontaire
Par exemple dans le droit pénal français, l'homicide est défini comme tel : « Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l'article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
En cas de violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende »[1].
Statistiques
Le tableau suivant montre les taux d'homicides en 2000 pour différents pays.
On estime qu'actuellement l'Afrique du Sud a un taux d'homicides parmi les plus élevés au monde avec entre 25 000 et 30 000 meurtres par an (soit un taux de 55 à 65) mais les statistiques de ce pays n'étant pas fiables, ce taux n'apparaît pas dans le tableau.
Rang | Pays | Nombre total (environ) |
Taux pour 100 000 habitants |
Pourcentage des décès |
---|---|---|---|---|
1 | Colombie | 60,8 | ||
2 | Russie (hors Tchétchénie) | 28,4 | ||
3 | Brésil | 50 000 | 23,3 | |
4 | Kazakhstan | 18,8 | ||
5 | Lettonie | 15,3 | ||
6 | Estonie | 13,9 | ||
7 | Ukraine | 13,1 | ||
8 | Moldavie | 11,9 | ||
9 | Biélorussie | 11,4 | ||
10 | Mexique | 10,8 | ||
11 | Lituanie | 9,3 | ||
12 | Kirghizistan | 7,7 | ||
13 | États-Unis | 17 000 | 6,2 | 0,7 % |
14 | Cuba | 5,2 | ||
15 | Albanie | 4,2 | ||
16 | Géorgie | 3,3 | ||
17 | République de Macédoine | 3,0 | ||
18 | Pologne | 2,1 | ||
19 | Belgique | 1,9 | ||
20 | Pérou | 1,8 | ||
21 | Corée du Sud | 1,7 | ||
22 | Canada | 1,5 | ||
23 | Pays-Bas | 1,4 | ||
24 | Italie | 1,2 | ||
25 | Suède | 1,2 | ||
26 | Allemagne | 0,9 | ||
27 | Espagne | 0,9 | ||
28 | France | 430 | 0,7 | 0,08 % |
29 | Royaume-Uni | 406 | 0,7 | 0,07 % |
30 | Japon | 0,6 |
Amérique latine
L'Amérique latine est particulièrement touchée par les homicides : Au Guatemala, 14 000 homicides ont été commis sous la présidence d'Alfonso Portillo (2000-2004)[3], 21 509 en 2004-2007, soit une dizaine par jour, essentiellement par arme à feu[3].
Le Brésil est l'un des pays les plus violents du monde : 600 000 personnes ont été assassinées entre 1980 et 2000, et le taux d'homicide a augmenté de 130 % sur cette période[4].
Caracas, la capitale du Venezuela est l'une des villes les moins sûres d'Amérique latine, avec 105 homicides pour 100 000 habitants[5].
Homicides en baisse aux États-Unis
Aux États-Unis, le nombre d'homicides a diminué pendant les années 1990[6] : le taux d'homicide pour 2005 s'établit à 16 910 victimes soit 5,7 meurtres pour 100 000 habitants[7]. Certains attribuent cette baisse à la politique de tolérance zéro, à la stricte application des peines et à la modernisation de la police. D'autres, comme le sociologue Loïc Wacquant mettent davantage en avant la bonne santé de l'économie américaine, l'arrivée d'immigrés dans des quartiers délaissés et la baisse du trafic du crack[6]. En 2005 et 2006, la criminalité est repartie à la hausse dans le pays sauf dans les trois premières agglomérations (New York, Los Angeles et Chicago)[6].
Statistiques en France
Les chiffres ci-dessous sont issus du site du Ministère de l'Intérieur français. On remarque qu'ils sont supérieurs à ceux de l'Ined présentés dans le paragraphe précédent (environ 1 000 morts par an soit 1,6 pour 100 000 habitants). Le pourcentage de la mortalité totale est estimé à partir du taux de mortalité de 2001 (9,09 ‰, 909 morts pour 100 000 hab., soit environ 545 000 morts par an).
Année | Homicides | Tentatives d'homicide | Pourcentage de la mortalité |
---|---|---|---|
1996 | 1 171 | 1 214 | 0,21 % |
1997 | 963 | 1 122 | 0,18 % |
1998 | 961 | 1 189 | 0,18 % |
1999 | 953 | 1 044 | 0,17 % |
2000 | 1 051 | 1 115 | 0,19 % |
2001 | 1 047 | 1 243 | 0,19 % |
2002 | 1 322 | 1 296 | 0,24 % |
2003 | nc | nc | nc |
2004 | 1 108 | 1 107 | 0,20 % |
2005 | 1 113 | 1 131 | 0,20 % |
2006 | 980 | 1 058 | 0,18 % |
Référence
- article Article 221-6 lexinter
- (fr) Les morts violentes dans le monde, dans le numéro 395 de novembre 2003 de la publication Population et Société de l'Ined [PDF]
- Paulo A. Paranagua, « L'ONU s'implique dans la lutte contre l'insécurité au Guatemala », dans Le Monde du 24-01-2008, [lire en ligne]
- Francisco Alves Filho et Eliane Lobato, « Rio paralysé par la guerre des favelas », dans Courrier international n° 703 du 22-04-2004, [lire en ligne]
- Selon le Centre pour la Paix de l'Université centrale du Venezuela ; nombre cité dans Marie Delcas, « La lutte contre l'insécurité grandissante est devenue la priorité des Vénézuéliens », dans Le Monde du 20/06/2007, [lire en ligne]
- (fr) Nicolas Bourcier, «Etats-Unis : remontée de la criminalité », dans Le Monde du 28-09-2007, mis en ligne le 27-09-2007, [lire en ligne]
- (en) « Criminal Victimization 2005 », Bureau of Justice Statistics Bulletin, (consulté le )