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'''Jules Loyson''', né à [[Metz]] en [[1829]], est un [[théologien]] [[France|français]]. Il était le frère cadet de Charles Loyson, plus connu sous le nom de [[Père Hyacinthe]].
'''Jules-Théodose-Paul Loyson''', né à [[Metz]] le {{Date de naissance|23|1|1829}} et mort à [[Bourg-la-Reine]] le {{Date de décès|28|5|1902}}, est un [[théologie|théologien]] [[France|français]].


==Biographie==
==Biographie==
Il était le fils d'un professeur du collège d'Orléans, qui fut ensuite nommé recteur d'académie dans les Basses-Alpes.
Il était le fils d'un professeur du collège d'Orléans, qui fut ensuite nommé recteur d'académie dans les Basses-Alpes.


Il fit, en même temps que son frère [[Père Hyacinthe|Charles]], ses études au collège de [[Pau]] en qualité de boursier. Il entra également dans les ordres. Il se fit recevoir docteur en [[théologie]] en 1863, en présentant une thèse sur ''Le Sacrement de mariage''. En 1860, il devint membre de l'Académie Stanislas de [[Nancy]]. Chargé du cours de morale évangélique à la [[Sorbonne]] en 1868, il devint professeur d'éloquence sacrée en 1870.
Il fit, en même temps que son frère ainé [[Hyacinthe Loyson|Charles]], qui sera plus connu sous le nom de [[Hyacinthe Loyson|père Hyacinthe]], ses études au collège de [[Pau]] en qualité de boursier. Il entra également dans les ordres. Il se fit recevoir docteur en [[théologie]] en 1863, en présentant une thèse sur ''Le Sacrement de mariage''. En 1860, il devint membre de l'Académie Stanislas de [[Nancy]]. Chargé du cours de morale évangélique à la [[Sorbonne]] en 1868, il devint professeur d'éloquence sacrée en 1870.


[[Chanoine]] honoraire de plusieurs [[diocèse]]s, il eut le titre de missionnaire apostolique. Après la rupture déclarée de son frère avec l'Église romaine, considérant cela comme un deuil de famille, il se sépara ouvertement de ce dernier, qu'il attaqua dans une leçon faite à la Sorbonne et intitulée le Schisme de [[Munich]].
[[Chanoine]] honoraire de plusieurs [[diocèse]]s, il eut le titre de missionnaire apostolique. Après la rupture déclarée de son frère avec l'Église romaine, considérant cela comme un deuil de famille, il se sépara ouvertement de ce dernier, qu'il attaqua dans une leçon faite à la Sorbonne et intitulée le Schisme de [[Munich]].


==Ouvrages==
==Ouvrages==
Il a publié :
* ''Une prétendue vie de Jésus'' (1863), critique de l'ouvrage d'[[Ernest Renan]] ;
* ''Une prétendue vie de Jésus'' (1863), critique de l'ouvrage d'[[Ernest Renan]] ;
* ''La Vierge Mère de Dieu'' (1868) ;
* ''La Vierge Mère de Dieu'' (1868) ;
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===Sources===
===Sources===
* Angelo de Gubernatis : ''Dictionnaire international des écrivains du jour'' (2 vol. Florence 1891)
* [[Angelo De Gubernatis]], ''Dictionnaire international des écrivains du jour'', 2 vols, Florence, L. Niccolai, 1891.
* {{Larousse19}}
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[[Catégorie:Naissance à Metz]]
[[Catégorie:Naissance à Metz]]
[[Catégorie:Décès en mai 1902]]
[[Catégorie:Décès dans le département de la Seine]]
[[Catégorie:Décès à Bourg-la-Reine]]
[[Catégorie:Décès à 73 ans]]

Dernière version du 17 août 2022 à 08:26

Jules Loyson
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
Bourg-la-ReineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie

Jules-Théodose-Paul Loyson, né à Metz le et mort à Bourg-la-Reine le , est un théologien français.

Il était le fils d'un professeur du collège d'Orléans, qui fut ensuite nommé recteur d'académie dans les Basses-Alpes.

Il fit, en même temps que son frère ainé Charles, qui sera plus connu sous le nom de père Hyacinthe, ses études au collège de Pau en qualité de boursier. Il entra également dans les ordres. Il se fit recevoir docteur en théologie en 1863, en présentant une thèse sur Le Sacrement de mariage. En 1860, il devint membre de l'Académie Stanislas de Nancy. Chargé du cours de morale évangélique à la Sorbonne en 1868, il devint professeur d'éloquence sacrée en 1870.

Chanoine honoraire de plusieurs diocèses, il eut le titre de missionnaire apostolique. Après la rupture déclarée de son frère avec l'Église romaine, considérant cela comme un deuil de famille, il se sépara ouvertement de ce dernier, qu'il attaqua dans une leçon faite à la Sorbonne et intitulée le Schisme de Munich.

  • Une prétendue vie de Jésus (1863), critique de l'ouvrage d'Ernest Renan ;
  • La Vierge Mère de Dieu (1868) ;
  • L'Avent d'après les Évangiles (1869) ;
  • L'Assemblée du clergé de France de 1682 (1870), qui lui valut d'être accusé par l'Univers, revue catholique des ultramontains, d'être « un nouvel adversaire de l'autorité du pape, un avocat de César et un détracteur de la puissance de Pierre » .
  • Angelo De Gubernatis, Dictionnaire international des écrivains du jour, 2 vols, Florence, L. Niccolai, 1891.
  • « Jules Loyson », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].