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{{Ébauche|commune du Gard}}
{{Autre|le vin|lirac (AOC)}}
{{Autre|le vin|lirac (AOC)}}
{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Lirac
| nom = Lirac
| image = Hôtel de la mairie à Lirac.JPG
| image = Hôtel de la mairie à Lirac.JPG
| légende = ''Hôtel de la mairie''.
| légende = Hôtel de la mairie.
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| blason = Blason de la ville de Lirac (30).svg
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| alt maxi = 266
| alt maxi = 266
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| type = Commune urbaine
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'''Lirac''' est une [[commune (France)|commune française]] située dans le [[Gard|département du Gard]], en région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].
'''Lirac''' est une [[commune (France)|commune française]] située dans le [[Gard|département du Gard]], en région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Nizon.

Lirac est une commune urbaine qui compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'[[aire d'attraction d'Avignon]]. Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les Liracois ou Liracoises ou Liracains.

Le [[patrimoine architectural]] de la commune comprend un immeuble protégé au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]] : l'[[église basse de Lirac|église basse]], classée en 1992.

{{Sommaire|niveau=2}}


== Géographie ==
== Géographie ==
=== Localisation ===
=== Localisation ===
La ville est située à vol d'oiseau à environ 30 km au nord-est de [[Nîmes]], 12 km au nord-ouest d'[[Avignon]], 15 km au sud-est de [[Bagnols-sur-Cèze]] et 15 km au sud-ouest d'[[Orange (Vaucluse)|Orange]].
La ville est située à vol d'oiseau à environ {{unité|30 km}} au nord-est de [[Nîmes]], {{unité|12 km}} au nord-ouest d'[[Avignon]], {{unité|15 km}} au sud-est de [[Bagnols-sur-Cèze]] et {{unité|15 km}} au sud-ouest d'[[Orange (Vaucluse)|Orange]].


=== Communes limitrophes ===
=== Communes limitrophes ===
Lirac est limitrophe de 4 autres [[Commune|communes]], toutes situées dans le département du [[Gard]].
Lirac est limitrophe de 4 autres [[commune]]s, toutes situées dans le département du [[Gard]].
{{Communes limitrophes|commune=Lirac|nord=[[Saint-Laurent-des-Arbres]]|sud=[[Tavel]]|est=[[Saint-Victor-la-Coste]]|ouest=[[Roquemaure (Gard)|Roquemaure]]}}
{{Communes limitrophes|commune=Lirac|nord=[[Saint-Laurent-des-Arbres]]|sud=[[Tavel (Gard)|Tavel]]|ouest=[[Saint-Victor-la-Coste]]|est=[[Roquemaure (Gard)|Roquemaure]]}}


=== Hydrographie et relief ===
=== Hydrographie et relief ===
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=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de l'Occitanie|Climat du Gard}}
{| align="right" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T8|climat méditerranéen franc]], selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=14 novembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T5|climat méditerranéen]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R20| Provence, Languedoc-Roussillon]], caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement ({{Unité|2600|h/an}}), un été chaud ({{tmp|21.5|°C}}), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > {{nobr|5 m/s}}) et peu de brouillards<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>.
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000'''</center>
----
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|13.3| °C }}
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 4 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 18,3 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|17.5| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation : {{Unité|766 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,6 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j
|}
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |volume= |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=21 juin 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 21 juin 2021}}</ref>.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|13.3|°C}}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|17.5|°C}}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|766 mm}}, avec {{Unité|5.6|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|2.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Pujaut (Gard)|Pujaut]] à {{Unité|8|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Lirac,Gard/pujaut,Gard |titre=Orthodromie entre Lirac et Pujaut |site=fr.distance.to |consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|14.6|°C}} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|672.8|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_30209002.pdf|titre= Station Météo-France « Pujaut » (commune de Pujaut) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_30209002.pdf|titre= Station Météo-France « Pujaut » (commune de Pujaut) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune |titre=Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité |date=novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>{{Lien web |url=http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/152891-normale-climatologique#:~:text=Les%20climatologues%20estiment%20qu%27un%20bon%20compromis%20entre%20ces,alors%20appel%C3%A9e%20la%20normale%20climatologique%20de%20cette%20 |titre= Définition d’une normale climatologique |site = http://www.meteofrance.fr/|consulté le= 16 octobre 2020}}</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>.

Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=https://occitanie.chambre-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/oracle-2020-etat-des-lieux-sur-le-changement-climatique-et-ses-incidences-agricoles-en-region-occi/ |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie |site =occitanie.chambre-agriculture.fr|date=2020|consulté le= 21 juin 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Pujaut », sur la commune de [[Pujaut (Gard)|Pujaut]], mise en service en 1991<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_30209002.pdf|titre= Station Météo-France Pujaut - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=21 juin 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|8|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Lirac,Gard/Pujaut,Gard |titre=Orthodromie entre Lirac et Pujaut |site=fr.distance.to |consulté le=21 juin 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |14.4|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|668.5|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_30209002.pdf|titre= Station Météo-France Pujaut - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=13 juillet 2021}}.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de [[Nîmes]], mise en service en 1922 et à {{unité|34|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Lirac,Gard/Nîmes,Gard |titre=Orthodromie entre Lirac et Nîmes |site=fr.distance.to |consulté le=21 juin 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |14.8|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/nimes-courbessac/valeurs/07645.html.html |titre= Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 21 juin 2021}}</ref>, à {{ tmp |15.1|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/nimes-courbessac/valeurs/07645.html.html |titre= Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 21 juin 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |15.6|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/nimes-courbessac/valeurs/07645.html.html |titre= Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 21 juin 2021}}</ref>.


=== Voies de communication et transports ===
=== Voies de communication et transports ===
{{…}}
{{…}}
=== Milieux naturels et biodiversité ===
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'[[inventaire national du patrimoine naturel]]<ref>{{Lien web
|url= https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/30149/tab/natura2000
|titre=Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lirac
|site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel
|consulté le=29 septembre 2021
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/30149/tab/znieff
|titre=Liste des ZNIEFF de la commune de Lirac
|site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel
|consulté le=29 septembre 2021
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/30149/tab/espaces
|titre=Liste des espaces protégés sur la commune de Lirac
|site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel
|consulté le=29 septembre 2021
}}.</ref>.

== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Lirac est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.
Lirac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee group=I>{{Métadonnées Commune|30149|lirac|Lirac}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Avignon]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee group=I/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|48|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/040-avignon|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon|site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Avignon]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|48|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:30149-Lirac-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (49,7 %), cultures permanentes (45,6 %), zones urbanisées (4,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 13 avril 2021}}</ref>.
forêts (49,7 %), cultures permanentes (45,6 %), zones urbanisées (4,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 13 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=4.69083333333&y=44.0366666667&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:30149-Lirac-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Lirac est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]], [[feu de forêt|feux de forêts]] et [[Risque sismique dans le Gard|séisme]] (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de [[radon]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Lirac&typeForm=adresse&codeInsee=30149&lon=4.69&lat=44.036111&go_back=%2F&adresse=Lirac|titre=Les risques près de chez moi - commune de Lirac|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=8 septembre 2022}}.</ref>.


==== Risques naturels ====
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 4.69083333333&y= 44.0366666667&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 13 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le [[risque d'inondation en France|risque d'inondation]] par débordement de cours d'eau et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Nizon. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1982, 2002 et 2008<ref>{{Lien web|url=https://www.gard.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite-et-protection-de-la-population/Risques/Dossier-Departemental-des-Risques-Majeurs-DDRM/DDRM-2021|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard|site=gard.gouv.fr|consulté le=8 septembre 2022}}, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.

[[Fichier:30149-Lirac-argile.png|vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lirac.]]
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d'alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 61,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|379 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, 379 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=8 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=8 septembre 2022}}.</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d'affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/30/com/30149/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lirac |site =georisques.gouv.fr |consulté le= 8 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risque particulier ====
Dans plusieurs parties du territoire national, le [[radon]], accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux [[rayonnement ionisant|rayonnements ionisants]]. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lirac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>{{Lien web|url= https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/5-cartographie-potentiel-radon-commune.aspx#.YnEzxIfP2Uk|titre=Cartographie du risque radon en France.|date=janvier 2021|site=le site de l’IRSN|consulté le=8 septembre 2022}}.</ref>.


== Toponymie ==
== Toponymie ==
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== Histoire ==
== Histoire ==
=== Moyen Âge ===
=== Moyen Âge ===
De 1006 au début du {{s-|XIII}}, l’[[abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon]] est propriétaire de l’église [[paroisse|paroissiale]] (''Sancti Petri de Alheraco''), qui lui est cédée par l’[[Liste des évêques et archevêques d'Avignon|évêque d’Avignon]], et en perçoit les revenus<ref name="StAnd"/>.
De 1006 au début du {{s-|XIII}}, l'[[abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon]] est propriétaire de l'église [[paroisse|paroissiale]] (''Sancti Petri de Alheraco''), qui lui est cédée par l'[[Liste des évêques et archevêques d'Avignon|évêque d'Avignon]], et en perçoit les revenus<ref name="StAnd"/>.


=== Époque moderne ===
=== Époque moderne ===
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=== Époque contemporaine ===
=== Époque contemporaine ===
Lirac a longtemps été un lieu d'exploitation de phosphate à destination de l'agriculture, comme en témoignait A. Muntz en [[1892]]<ref name=Muntz1892>{{Wikisource|fr |auteur=Achille Müntz |titre=Les Phosphates dans l'agriculture française |date=1892 |jstor=44762158}}.</ref> :
{{bloc citation|''On rencontre encore les [[phosphate]]s naturels sous la forme de [[phosphorite]]s, consistant en masses mamelonnées de couches concentriques et qui font l’objet d’exploitations importantes dans les départemens du Tarn-et-Garonne, du Lot, de l’Aveyron, du Gard ; elles sont de richesse variable, atteignant parfois la proportion élevée de 35 pour 100 d’[[acide phosphorique]] ; elles sont alors de préférence employées pour la production des [[superphosphate]]s ; les minerais qu’on emploie à l’état naturel ne contiennent ordinairement que 15 à 20 pour 100 d’acide phosphorique. <br>L’exploitation des phosphates du Gard a été menée très activement à Lirac et à [[Tavel (Gard)|Tavel]] (étage [[néocomien]]) ; ces gisemens, à minerais riches, sont bien placés pour alimenter l’agriculture du Midi''}}<ref name=Muntz1892/>.
{{…}}
{{…}}


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En {{date-|mars 2018}}, la nouvelle école communale a été inaugurée par Monsieur le Maire, Stéphane Cardènes, en présence de Monsieur le Préfet du Gard, Didier Lauga, des deux sénatrices du Gard, Mesdames Lopez et Bories et du sénateur de la {{3e}} circonscription du Gard, Monsieur Anthony Cellier.
En {{date-|mars 2018}}, la nouvelle école communale a été inaugurée par Monsieur le Maire, Stéphane Cardènes, en présence de Monsieur le Préfet du Gard, Didier Lauga, des deux sénatrices du Gard, Mesdames Lopez et Bories et du sénateur de la {{3e}} circonscription du Gard, Monsieur Anthony Cellier.


La commune a bénéficier de plus de 60 % de subvention pour ce groupe scolaire.
La commune a bénéficié de plus de 60 % de subvention pour ce groupe scolaire.


Lirac a été la première commune de France à expérimenter, depuis février 2021, une forêt-école, pour sensibiliser les élèves à la vie de la forêt dans tous ses aspects<ref>[https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-jeudi-21-octobre-2021 Émission "Esprit d'initiative" sur France Inter, 21 octobre 2021]</ref>.
{{…}}


=== Santé ===
=== Santé ===
La ville dispose d'un Centre Médical se situant a l'ancienne école maternelle.{{…}}
La ville dispose d'un centre médical se situant a l'ancienne école maternelle.{{…}}


=== Manifestations culturelles et festivités ===
=== Manifestations culturelles et festivités ===
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== Économie ==
== Économie ==
=== Revenus de la population et fiscalité ===
=== Revenus ===
En 2018 (données [[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] publiées en {{date-|septembre 2021}}), la commune compte {{unité|397|ménages}} fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des [[Foyer fiscal|foyers fiscaux]] répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la [[taxe d’habitation]].</ref>, regroupant {{Nombre|905 personnes}}. La [[Médiane (statistiques)|médiane]] du [[revenu disponible]] par [[Ménage|unité de consommation]] est de {{unité|21830 €}}<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lirac|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=COM-30149#ancre-REV_T1 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref> ({{Unité|20020 €}} dans le département<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=DEP-30#ancre-REV_T1 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref>).
{{…}}


=== Emploi ===
=== Emploi ===
{{…}}
{{Tableau
|type=class="wikitable" align="right"
|titre=Taux de chômage
|entete=Division scope=col{{!}} {{!!}}scope=col{{!}}2008{{!!}}scope=col{{!}}2013{{!!}}scope=col{{!}}2018
|ligne1='''Commune'''<ref name=EmpT1C group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lirac|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-30149#ancre-EMP_T1 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref>{{!!}} 5 % {{!!}}8,7 % {{!!}} 10,3 %
|ligne2='''Département'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=DEP-30#ancre-EMP_T1 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref>{{!!}} 10,6 % {{!!}}12 % {{!!}} 12 %
|ligne3='''France entière'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=FE-1#ancre-EMP_T1 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref>{{!!}} 8,3 % {{!!}}10 % {{!!}} 10 %
}}
En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|574 personnes}}, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.


La commune fait partie de la couronne de l'[[aire d'attraction d'Avignon]], du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.30149&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020|site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|78|[[emploi]]s}} en 2018, contre 80 en 2013 et 76 en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de 389, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 20,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lirac|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-30149#ancre-EMP_T5 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref>.
=== Entreprises de l'agglomération ===

{{…}}
Sur ces 389 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-30149#ancre-ACT_T4 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 93,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les [[Transport en commun|transports en commun]], 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-30149#ancre-ACT_G2 |consulté le=31 janvier 2022}}.</ref>.

=== Activités hors agriculture ===
==== Secteurs d'activités ====
55 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Lirac au {{date-|31 décembre 2019}}. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>{{,}}<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lirac|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-30149#chiffre-cle-8 |consulté le=6 février 2022}}.</ref>.
{| class="wikitable centre" style="font-size:90%;"
|-
! scope=col rowspan=2|Secteur d'activité||scope=col colspan=2|Commune||scope=col| Département
|-
!scope=col| Nombre||scope=col| %||scope=col| %
|-
|'''Ensemble'''||'''55'''||100 % ||<small>(100 %)</small>
|-

|Industrie manufacturière, <br>industries extractives et autres||6||10,9 % ||<small>(7,9 %)</small>
|-
|Construction||10||18,2 % ||<small>(15,5 %)</small>
|-
|Commerce de gros et de détail,<br> transports, hébergement et restauration||8||14,5 % ||<small>(30 %)</small>
|-
|Information et communication||1||1,8 % ||<small>(2,2 %)</small>
|-
|Activités financières et d'assurance||1||1,8 % ||<small>(3 %)</small>
|-
|Activités immobilières||1||1,8 % ||<small>(4,1 %)</small>
|-
|Activités spécialisées, scientifiques et techniques<br> et activités de services administratifs et de soutien||12||21,8 % ||<small>(14,9 %)</small>
|-
|Administration publique, enseignement, <br>santé humaine et action sociale||9||16,4 % ||<small>(13,5 %)</small>
|-
|Autres activités de services||7||12,7 % ||<small>(8,8 %)</small>
|-
|}

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,8 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 55 entreprises implantées à Lirac), contre 14,9 % au niveau départemental<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-30#chiffre-cle-8 |consulté le=6 février 2022}}.</ref>.

==== Entreprises et commerces ====
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de [[chiffre d'affaires]] en 2020 est<ref>{{lien web|titre=Entreprises à Lirac|url=https://entreprises.lefigaro.fr/lirac/ville-30149|site=entreprises.lefigaro.fr|Consulté le=6 février 2022}}.</ref> :
* ST Mendes, commerce de gros (commerce interentreprises) de mobilier de bureau ({{Unité|90|k€}})


=== Agriculture ===
=== Agriculture ===
La commune est dans la [[vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]], une [[région agricole française|petite région agricole]] occupant la frange est du département du Gard<ref>{{lien web|titre=Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 |url=https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/methodon/Z.1/!searchurl/listeTypeMethodon/ |site=agreste.agriculture.gouv.fr|consulté le=6 février 2022}}.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la [[viticulture]]<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=otex_2020_1.otefdd20&selcodgeo=30149&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=6 février 2022}}.</ref>.
{{Tableau
|type=class="wikitable" align="right"
|entete=scope=col{{!}} {{!!}} scope=col{{!}} 1988{{!!}}scope=col{{!}} 2000{{!!}}scope=col{{!}} 2010{{!!}}scope=col{{!}} 2020
|ligne1='''Exploitations'''{{!!}} 24{{!!}}22{{!!}}18{{!!}}11
|ligne2='''[[Surface agricole utilisée|SAU]]'''<ref group=Note>Les données relatives à la [[surface agricole utilisée]] (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.</ref> (ha){{!!}} 251{{!!}}253{{!!}}242{{!!}}258
}}

Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations agricoles]] en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988{{note|texte= Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne{{note|texte= [https://agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2020-julien-denormandie-presente-les-premiers-resultats-du-recensement-decennal Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020], Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021}}.|groupe=Note}} à 22 en 2000 puis à 18 en 2010<ref name=Agreste>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=15455&the_id=4&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lirac - Données générales|site=recensement-agricole.agriculture.gouv.fr|consulté le=6 février 2022}}.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.nbexpl20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=30149&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=6 février 2022}}.</ref>, soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=418&the_id=1&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard|consulté le=6 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=30&t=A02&view=map13 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=6 février 2022}}.</ref>. La [[surface agricole utilisée]] sur la commune a quant à elle augmenté, passant de {{Unité|251|ha}} en 1988 à {{Unité|258 ha}} en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=30149&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=6 février 2022}}.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à {{Unité|23|ha}}<ref name=Agreste/>.

==== Viticulture ====
==== Viticulture ====
Après la crise du [[phylloxéra]], Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en [[1925]], de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche du [[Rhône]] le baron [[Pierre Le Roy de Boiseaumarié]]. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac en [[appellation d'origine contrôlée]] (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.
Après la crise du [[phylloxéra]], Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en [[1925]], de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche du [[Rhône]] le baron [[Pierre Le Roy de Boiseaumarié]]. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac en [[appellation d'origine contrôlée]] (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.


Le projet se concrétisa après la Seconde Guerre mondiale. Le {{date|11|octobre|1945}}, l’appellation fit l’objet d’une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d’[[Uzès]]. Après deux années d’enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.), les experts de l’INAO achevèrent la délimitation de l’aire d’appellation sur les communes de Lirac, [[Roquemaure (Gard)|Roquemaure]], [[Saint-Laurent-des-Arbres]] et [[Saint-Geniès-de-Comolas]]. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l’AOC Lirac définie par le décret du {{date|14|octobre|1947}}. La nouvelle appellation devenait le premier cru des [[côtes-du-rhône (AOC)|côtes-du-rhône]] à produire des vins de trois couleurs : [[Vin rouge|rouge]], [[Vin rosé|rosé]], [[Vin blanc|blanc]].
Le projet se concrétisa après la Seconde Guerre mondiale. Le {{date|11|octobre|1945}}, l'appellation fit l'objet d'une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d'[[Uzès]]. Après deux années d'enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.), les experts de l'INAO achevèrent la délimitation de l'aire d'appellation sur les communes de Lirac, [[Roquemaure (Gard)|Roquemaure]], [[Saint-Laurent-des-Arbres]] et [[Saint-Geniès-de-Comolas]]. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l'AOC Lirac définie par le décret du {{date|14|octobre|1947}}. La nouvelle appellation devenait le premier cru des [[côtes-du-rhône (AOC)|côtes-du-rhône]] à produire des vins de trois couleurs : [[Vin rouge|rouge]], [[Vin rosé|rosé]], [[Vin blanc|blanc]].


==== Huile d'olive de Provence AOC ====
==== Huile d'olive de Provence AOC ====
[[Fichier:Olive oil AOC Provence.JPG|thumb|Huile d'olive de Provence AOC.]]
[[Fichier:Olive oil AOC Provence.JPG|vignette|redresse=0.7|Huile d'olive de Provence AOC.]]
{{Article connexe|huile d'olive de Provence AOC}}
{{Article connexe|huile d'olive de Provence AOC}}


L'huile d'olive de Provence est protégée par une [[appellation d'origine contrôlée]] (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'[[Institut national de l'origine et de la qualité|INAO]], dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le {{date|26|octobre|2006}}, réunie à [[Arles]]. La signature du décret parut au Journal officiel le {{date|14|mars|2007}}<ref name="Décret Huile Provence">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.inao.gouv.fr/public/produits/showTexte.php?ID_TEXTE_CONSOLIDE=939|titre=Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC|éditeur=INAO|brisé le=}}.</ref>.
L'huile d'olive de Provence est protégée par une [[appellation d'origine contrôlée]] (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'[[Institut national de l'origine et de la qualité|INAO]], dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le {{date|26|octobre|2006}}, réunie à [[Arles]]. La signature du décret parut au Journal officiel le {{date|14|mars|2007}}<ref name="Décret Huile Provence">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.inao.gouv.fr/public/produits/showTexte.php?ID_TEXTE_CONSOLIDE=939|titre=Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC|éditeur=INAO|brisé le = 2023-11-22}}.</ref>.


Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie<ref name="Décret Huile Provence"/>{{,}}<ref name="Variétés">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.terroirselect.info/territoires/Provence/varietes-olives.html|titre= Les variétés d'olives|site=terroirselect.info}}.</ref>.
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie<ref name="Décret Huile Provence"/>{{,}}<ref name="Variétés">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.terroirselect.info/territoires/Provence/varietes-olives.html|titre= Les variétés d'olives|site=terroirselect.info}}.</ref>.
{{Clr}}

=== Artisanat et industrie ===
{{…}}

=== Activités de service ===
{{…}}


== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
=== Édifices civils ===
=== Édifices civils ===
[[Fichier:Lavoir à Lirac.JPG|thumb|Lavoir à Lirac.]]
[[Fichier:Lavoir à Lirac.JPG|vignette|Lavoir à Lirac.]]
{{…}}
{{…}}


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=== Édifices religieux ===
=== Édifices religieux ===
* Église basse de Lirac, fresque murale {{Classé MH|1992}}<ref>{{Base Mérimée|PA00103327}}.</ref>.
* [[Église (édifice)|Église]] basse de Lirac, fresque murale. L'Église basse (dite aussi crypte de l'église paroissiale, y compris son décor peint) a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1992<ref>{{Base Mérimée|PA00103327}}.</ref>.
* L'Ermitage de la Sainte-Baume de Lirac. Une statue de la vierge à l'enfant fut découverte dans une grotte à cet emplacement en 1647. C'est pourquoi cette grotte devint un lieu de pèlerinage et fit office de chapelle. L'ermitage fut lui construit en 1712. Des ermites y restèrent jusqu'en 1905. La chapelle est entretenue depuis 1976 par l'association ''Les Amis de la Sainte-Baume''. De nos jours, un pèlerinage est organisé sur ce lieu le lundi de Pâques. D'ordinaire fermée, la grotte est également ouverte lors des [[journées européennes du patrimoine]] en septembre.
* L'[[Ermitage (religieux)|Ermitage]] de la [[Sainte Baume|Sainte-Baume]] de Lirac. Une statue de la [[Vierge à l'Enfant]] fut découverte dans une grotte à cet emplacement en 1647. C'est pourquoi cette grotte devint un lieu de [[pèlerinage]] et fit office de [[chapelle]]. L'ermitage fut lui construit en 1712. Des ermites y restèrent jusqu'en 1905. La chapelle est entretenue depuis 1976 par l'association ''Les Amis de la Sainte-Baume''. De nos jours, un pèlerinage est organisé sur ce lieu le lundi de Pâques. D'ordinaire fermée, la grotte est également ouverte lors des [[journées européennes du patrimoine]] en septembre.


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G Sainte-Baume- Lirac.JPG|Ermitage de la Sainte-Baume.
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=== Patrimoine culturel ===
=== Patrimoine culturel ===
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=== Patrimoine naturel ===
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=== Personnalités liées à la commune ===
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* {{Site officiel|url=http://www.lirac.fr}}
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* {{Lien web|url=http://www.gardrhodanien.com/|titre=Communauté d'agglomération du Gard rhodanien|site=www.gardrhodanien.com|consulté le=21 avril 2015}}
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* {{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=com-30149|titre=Insee - Chiffres clés : Lirac|site=www.insee.fr|consulté le=20 avril 2015}}
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=== Références ===
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==== Site de l'Insee ====
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==== Autres sources ====
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[[Catégorie:Commune dans le Gard]]
[[Catégorie:Commune dans le Gard]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Nîmes]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Nîmes]]
[[Catégorie:Aire urbaine d'Avignon]]
[[Catégorie:Aire d'attraction d'Avignon]]

Dernière version du 26 août 2024 à 11:29

Lirac
Lirac
Hôtel de la mairie.
Blason de Lirac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard rhodanien
Maire
Mandat
Cédric Clemente
2020-2026
Code postal 30126
Code commune 30149
Démographie
Gentilé Liracois
Population
municipale
920 hab. (2021 en évolution de +4,07 % par rapport à 2015)
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 12″ nord, 4° 41′ 27″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 266 m
Superficie 9,76 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roquemaure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lirac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lirac
Géolocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Lirac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Lirac
Liens
Site web lirac.fr

Lirac est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Nizon.

Lirac est une commune urbaine qui compte 920 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Liracois ou Liracoises ou Liracains.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église basse, classée en 1992.

Géographie

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Localisation

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La ville est située à vol d'oiseau à environ 30 km au nord-est de Nîmes, 12 km au nord-ouest d'Avignon, 15 km au sud-est de Bagnols-sur-Cèze et 15 km au sud-ouest d'Orange.

Communes limitrophes

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Lirac est limitrophe de 4 autres communes, toutes situées dans le département du Gard.

Hydrographie et relief

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pujaut à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports

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Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Au , Lirac est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), cultures permanentes (45,6 %), zones urbanisées (4,7 %)[10]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lirac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d'inondation par débordement de cours d'eau et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Nizon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2002 et 2008[13],[11].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lirac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d'alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 379 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 379 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d'affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lirac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[16].

Provençal Lira, du roman Lirac, du bas latin Liracum, Leyracum, Alhiracum, Alliracum[17].

De 1006 au début du XIIIe siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon est propriétaire de l'église paroissiale (Sancti Petri de Alheraco), qui lui est cédée par l'évêque d'Avignon, et en perçoit les revenus[18].

Époque moderne

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Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Lirac a longtemps été un lieu d'exploitation de phosphate à destination de l'agriculture, comme en témoignait A. Muntz en 1892[19] :

« On rencontre encore les phosphates naturels sous la forme de phosphorites, consistant en masses mamelonnées de couches concentriques et qui font l’objet d’exploitations importantes dans les départemens du Tarn-et-Garonne, du Lot, de l’Aveyron, du Gard ; elles sont de richesse variable, atteignant parfois la proportion élevée de 35 pour 100 d’acide phosphorique ; elles sont alors de préférence employées pour la production des superphosphates ; les minerais qu’on emploie à l’état naturel ne contiennent ordinairement que 15 à 20 pour 100 d’acide phosphorique.
L’exploitation des phosphates du Gard a été menée très activement à Lirac et à Tavel (étage néocomien) ; ces gisemens, à minerais riches, sont bien placés pour alimenter l’agriculture du Midi
 »

[19].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Pierre Queyrane    
1792 1795 Louis Laurent    
1795 1799 Jean-Louis Queyrane    
1799 1800 Jacques Laurent    
         
1995 2001 Jean-Louis Potherat PS  
2001 2008 Michel Severac DVG  
2008 2011 Jean-Louis Potherat[20] PS  
2011 2011 Michel Vierne   Maire par intérim de mars à mai 2011
2011 En cours Stéphane Cardenes[21],[22],[23] MoDem Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 920 habitants[Note 2], en évolution de +4,07 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
314336349341381400429449415
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
442460481501447441420402365
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
330307288266253280263205235
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
272317329442631737816838888
2018 2021 - - - - - - -
914920-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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En , la nouvelle école communale a été inaugurée par Monsieur le Maire, Stéphane Cardènes, en présence de Monsieur le Préfet du Gard, Didier Lauga, des deux sénatrices du Gard, Mesdames Lopez et Bories et du sénateur de la 3e circonscription du Gard, Monsieur Anthony Cellier.

La commune a bénéficié de plus de 60 % de subvention pour ce groupe scolaire.

Lirac a été la première commune de France à expérimenter, depuis février 2021, une forêt-école, pour sensibiliser les élèves à la vie de la forêt dans tous ses aspects[28].

La ville dispose d'un centre médical se situant a l'ancienne école maternelle.

Manifestations culturelles et festivités

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 397 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 905 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 830 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5 % 8,7 % 10,3 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 574 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 4],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 78 emplois en 2018, contre 80 en 2013 et 76 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 389, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 11].

Sur ces 389 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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55 établissements[Note 5] sont implantés à Lirac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 55 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 10,9 % (7,9 %)
Construction 10 18,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 14,5 % (30 %)
Information et communication 1 1,8 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,8 % (3 %)
Activités immobilières 1 1,8 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 21,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 16,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 7 12,7 % (8,8 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,8 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 55 entreprises implantées à Lirac), contre 14,9 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[29] :

  • ST Mendes, commerce de gros (commerce interentreprises) de mobilier de bureau (90 k€)

Agriculture

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La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 24 22 18 11
SAU[Note 8] (ha) 251 253 242 258

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 22 en 2000 puis à 18 en 2010[32] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 251 ha en 1988 à 258 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 23 ha[32].

Viticulture

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Après la crise du phylloxéra, Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en 1925, de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche du Rhône le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac en appellation d'origine contrôlée (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.

Le projet se concrétisa après la Seconde Guerre mondiale. Le , l'appellation fit l'objet d'une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d'Uzès. Après deux années d'enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.), les experts de l'INAO achevèrent la délimitation de l'aire d'appellation sur les communes de Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Geniès-de-Comolas. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l'AOC Lirac définie par le décret du . La nouvelle appellation devenait le premier cru des côtes-du-rhône à produire des vins de trois couleurs : rouge, rosé, blanc.

Huile d'olive de Provence AOC

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Huile d'olive de Provence AOC.

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le [34].

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[34],[35].

Culture locale et patrimoine

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Édifices civils

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Lavoir à Lirac.
  • Lavoir.

Édifices religieux

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  • Église basse de Lirac, fresque murale. L'Église basse (dite aussi crypte de l'église paroissiale, y compris son décor peint) a été classé au titre des monuments historiques en 1992[36].
  • L'Ermitage de la Sainte-Baume de Lirac. Une statue de la Vierge à l'Enfant fut découverte dans une grotte à cet emplacement en 1647. C'est pourquoi cette grotte devint un lieu de pèlerinage et fit office de chapelle. L'ermitage fut lui construit en 1712. Des ermites y restèrent jusqu'en 1905. La chapelle est entretenue depuis 1976 par l'association Les Amis de la Sainte-Baume. De nos jours, un pèlerinage est organisé sur ce lieu le lundi de Pâques. D'ordinaire fermée, la grotte est également ouverte lors des journées européennes du patrimoine en septembre.

Patrimoine culturel

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Héraldique

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Blason de Lirac Blason
D'azur, à un saint Pierre d'or tenant de sa main dextre deux clefs de même[37].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  • Cartes
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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