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En 1596, le village, appelé ''Mis'' , dans la ''nahiya'' (sous-district) ottomane de [[Tibnine|Tibnin]] sous le ''liwa''' (district) de [[Safed|Safad]] , avec une population musulmane de 75 ménages et 11 célibataires. Les villageois payaient un taux d'impôt fixe de 25 % sur les produits agricoles, tels que le blé, l'orge, les cultures d'été, les oliviers, les potagers et les vergers, les chèvres, les ruches ; en plus des revenus occasionnels, un pressoir à huile d'olive ou à sirop de raisin et des pâturages d'hiver ; soit un total de 12 860 [[akçe]] <ref name="Hutteroth">{{ouvrage|prénom1=W.-D.|nom1=Hütteroth|prénom2=K.|nom2=Abdulfattah|titre=Historical Geography of Palestine, Transjordan and Southern Syria in the Late 16th Century|éditeur=Erlanger Geographische Arbeiten, Sonderband 5. Erlangen, Germany: Vorstand der Fränkischen Geographischen Gesellschaft|année=1977|isbn=3-920405-41-2|url=https://books.google.com/books?id=wqULAAAAIAAJ|author-link1=Wolf-Dieter Hütteroth|author-link2=Kamal Abdulfattah}}, p. 179. Harold Rhode écrit que le registre étudié par Hütteroth et Abdulfattah ne datait pas de 1595/6, mais de 1548/9, {{lien brisé |url=https://web.archive.org/web/20161010135324/http://www.academia.edu/2026845/The_Administration_and_Population_of_the_Sancak_of_Safed_in_the_Sixteenth_Century |date=2016-10-10}}, {{ouvrage|prénom=H.|nom=Rhode|lien auteur=Harold Rhode|titre=Administration and Population of the Sancak of Safed in the Sixteenth Century|éditeur=[[Columbia University]]|date=1979|url=https://www.academia.edu/2026845|consulté le=2017-12-04|archive-date=2020-03-01|archive-url=https://web.archive.org/web/20200301141739/https://www.academia.edu/2026845/The_Administration_and_Population_of_the_Sancak_of_Safed_in_the_Sixteenth_Century|url-status=dead}}, p. [https://www.academia.edu/2026845/The_Administration_and_Population_of_the_Sancak_of_Safed_in_the_Sixteenth_Century 6]</ref>. |
En 1596, le village, appelé ''Mis'' , dans la ''nahiya'' (sous-district) ottomane de [[Tibnine|Tibnin]] sous le ''liwa''' (district) de [[Safed|Safad]] , avec une population musulmane de 75 ménages et 11 célibataires. Les villageois payaient un taux d'impôt fixe de 25 % sur les produits agricoles, tels que le blé, l'orge, les cultures d'été, les oliviers, les potagers et les vergers, les chèvres, les ruches ; en plus des revenus occasionnels, un pressoir à huile d'olive ou à sirop de raisin et des pâturages d'hiver ; soit un total de 12 860 [[akçe]] <ref name="Hutteroth">{{ouvrage|prénom1=W.-D.|nom1=Hütteroth|prénom2=K.|nom2=Abdulfattah|titre=Historical Geography of Palestine, Transjordan and Southern Syria in the Late 16th Century|éditeur=Erlanger Geographische Arbeiten, Sonderband 5. Erlangen, Germany: Vorstand der Fränkischen Geographischen Gesellschaft|année=1977|isbn=3-920405-41-2|url=https://books.google.com/books?id=wqULAAAAIAAJ|author-link1=Wolf-Dieter Hütteroth|author-link2=Kamal Abdulfattah}}, p. 179. Harold Rhode écrit que le registre étudié par Hütteroth et Abdulfattah ne datait pas de 1595/6, mais de 1548/9, {{lien brisé |url=https://web.archive.org/web/20161010135324/http://www.academia.edu/2026845/The_Administration_and_Population_of_the_Sancak_of_Safed_in_the_Sixteenth_Century |date=2016-10-10}}, {{ouvrage|prénom=H.|nom=Rhode|lien auteur=Harold Rhode|titre=Administration and Population of the Sancak of Safed in the Sixteenth Century|éditeur=[[Columbia University]]|date=1979|url=https://www.academia.edu/2026845|consulté le=2017-12-04|archive-date=2020-03-01|archive-url=https://web.archive.org/web/20200301141739/https://www.academia.edu/2026845/The_Administration_and_Population_of_the_Sancak_of_Safed_in_the_Sixteenth_Century|url-status=dead}}, p. [https://www.academia.edu/2026845/The_Administration_and_Population_of_the_Sancak_of_Safed_in_the_Sixteenth_Century 6]</ref>. |
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En 1881, l'E''nquête sur la Palestine occidentale'' du [[Palestine Exploration Fund|PEF]] indique la présence « de vestiges anciens ; d'un pressoir à olives et deux sarcophages du côté est. » L'Enquête livre la description suivante: « Un grand village en deux parties, sur une crête basse, entouré de figuiers, d'oliviers et de terres arables. Il y a une fontaine près du village et trois bonnes sources au nord, en plus des citernes . ». |
En 1881, l'E''nquête sur la Palestine occidentale'' du [[Palestine Exploration Fund|PEF]] indique la présence « de vestiges anciens ; d'un pressoir à olives et deux sarcophages du côté est. » L'Enquête livre la description suivante: « Un grand village en deux parties, sur une crête basse, entouré de figuiers, d'oliviers et de terres arables. Il y a une fontaine près du village et trois bonnes sources au nord, en plus des citernes . »<ref>{{ouvrage|prénom1=C.R.|nom1=Conder|prénom2=H.H.|nom2=Kitchener|titre=The Survey of Western Palestine: Memoirs of the Topography, Orography, Hydrography, and Archaeology|volume=1|lieu=London|éditeur=[[Palestine Exploration Fund|Committee of the Palestine Exploration Fund]]|année=1881|url=https://archive.org/details/surveyofwesternp01conduoft|author-link1=Claude Reignier Conder|author-link2=Herbert Kitchener, 1st Earl Kitchener}} 1881, SWP I, p. [https://archive.org/stream/surveyofwesternp01conduoft#page/203/mode/1up 203]</ref>. |
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== Sanctuaire == |
== Sanctuaire == |
Version du 4 novembre 2024 à 23:37
Meiss El Jabal | |
Administration | |
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Pays | Liban |
Gouvernorat | Nabatieh |
District | Marjayoun |
Géographie | |
Coordonnées | 33° 10′ nord, 35° 32′ est |
Localisation | |
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Meiss El Jabal est une municipalité du district de Marjayoun au Liban dans le gouvernorat de Nabatieh. Elle se situe à environ 114 kilomètres de Beyrouth. Elle s'élève à une altitude de 630 mètres et s'étend sur une surface de 1 924 hectares. Elle comptait 8000 habitants en 2023[1].
Période ottomane
En 1596, le village, appelé Mis , dans la nahiya (sous-district) ottomane de Tibnin sous le liwa' (district) de Safad , avec une population musulmane de 75 ménages et 11 célibataires. Les villageois payaient un taux d'impôt fixe de 25 % sur les produits agricoles, tels que le blé, l'orge, les cultures d'été, les oliviers, les potagers et les vergers, les chèvres, les ruches ; en plus des revenus occasionnels, un pressoir à huile d'olive ou à sirop de raisin et des pâturages d'hiver ; soit un total de 12 860 akçe [2].
En 1881, l'Enquête sur la Palestine occidentale du PEF indique la présence « de vestiges anciens ; d'un pressoir à olives et deux sarcophages du côté est. » L'Enquête livre la description suivante: « Un grand village en deux parties, sur une crête basse, entouré de figuiers, d'oliviers et de terres arables. Il y a une fontaine près du village et trois bonnes sources au nord, en plus des citernes . »[3].
Sanctuaire
Le village abrite un sanctuaire chiite dédié au compagnon du prophète Abu Dharr. Un autre sanctuaire chiite dédié à Abu Dharr se trouve à Sarepta [4].
Établissements scolaires
Établissements scolaires | Meiss El Jabal (2005-2006) | Liban (2005-2006) |
---|---|---|
Nombre d'établissements scolaires | 3 | 2788 |
Établissements scolaires publics | 2 | 1763 |
Établissements scolaires privés | 1 | 1025 |
Élèves scolarisés dans les établissements publics | 435 | 439905 |
Élèves scolarisés dans les établissements privés | 144 | 471409 |
Destruction par l'armée israélienne
Le village est en grande partie détruit entre août et octobre 2024 par les bombardements israéliens lors de la guerre Israël-Hezbollah ; lors de l'invasion israélienne du Liban, les troupes au sol dynamitent des maisons à Meiss El Jabal comme dans d'autres frontaliers[5],[6].
Israël allègue l'existence de tunnels du Hezbollah sous des bâtiments civils dans Meiss El Jabal[7]. A la date du 30 octobre au moins 311 maisons dans Meiss El Jabal été détruites selon le New York Times. Le 4 novembre l'AFP rend compte de nombreuses explosions provoquées par l'armée israélienne, qui détruisent plus d'une dizaine de bâtiments[8].
Des juristes considèrent que les destructions généralisées ne sont pas conformes au droit international[7]. Tom Dannenbaum, professeur associé de droit international à l’université Tufts, souligne le fait que si des structures civiles, comme des maisons, converties en structures militaires, peuvent être attaquées, en revanche, « il n’est pas permis de cibler une zone entière dans laquelle se trouvent à la fois des objectifs militaires et des biens civils »[7]. De même, selon l'analyse de Alonso Gurmendi Dunkelberg, expert en droit international à la London School of Economics, l'existence d'infrastructures militaires du Hezbollah dans une zone civile ne suffit pas à justifier la destruction de pans entier d'un village ; une telle opération ne respecte pas le principe de proportionnalité[9]. Prenant des exemples dans l'histoire récente, ce juriste rappelle que « de nombreux autres pays, y compris les alliés d’Israël, ont été confrontés à des opérations de contre-insurrection, comme les États-Unis en Irak et en Afghanistan, et ils n’ont pas fait exploser des villes entières »[9].
Références
- https://www.nytimes.com/2024/10/30/world/middleeast/israel-lebanon-border-photos-video.html
- W.-D. Hütteroth et K. Abdulfattah, Historical Geography of Palestine, Transjordan and Southern Syria in the Late 16th Century, Erlanger Geographische Arbeiten, Sonderband 5. Erlangen, Germany: Vorstand der Fränkischen Geographischen Gesellschaft, (ISBN 3-920405-41-2, lire en ligne), p. 179. Harold Rhode écrit que le registre étudié par Hütteroth et Abdulfattah ne datait pas de 1595/6, mais de 1548/9, « https://web.archive.org/web/20161010135324/http://www.academia.edu/2026845/The_Administration_and_Population_of_the_Sancak_of_Safed_in_the_Sixteenth_Century »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), , H. Rhode, Administration and Population of the Sancak of Safed in the Sixteenth Century, Columbia University, (lire en ligne [archive du ]), p. 6
- C.R. Conder et H.H. Kitchener, The Survey of Western Palestine: Memoirs of the Topography, Orography, Hydrography, and Archaeology, vol. 1, London, Committee of the Palestine Exploration Fund, (lire en ligne) 1881, SWP I, p. 203
- (en) Mohammad Rihan, The Politics and Culture of an Umayyad Tribe: Conflict and Factionalism in the Early Islamic Period, Bloomsbury Publishing, (ISBN 9780857736208, lire en ligne), p. 195
- « Les villages détruits par l’armée israélienne au Liban sud » [vidéo], sur Le Monde,
- https://www.lorientlejour.com/article/1432070/larmee-israelienne-rase-un-cimetiere-a-blida-detruit-une-ecole-et-fait-sauter-des-maisons-a-meis-el-jabal.html
- Christiaan TriebertRiley Mellen and Alexander Cardia, « Israel Demolished Hundreds of Buildings in Southern Lebanon, Videos and Satellite Images Show », The New York Times, 30 octobre 2024, https://www.nytimes.com/2024/10/30/world/middleeast/israel-lebanon-border-photos-video.html
- Belga Belga, « Opération israélienne au Liban - Une vidéo montre d'intenses explosions dans un village libanais frontalier d'Israël », sur La Libre.be, (consulté le )
- «The demolitions clearing Israel’s ‘first belt’ in Lebanon», sur www.ft.com, Financial Times, (consulté le )
Lien externe
- (ar + fr + en) Fiche de la Municipalité de Meiss El Jabal - Localiban