Aller au contenu

« Sefer Yetsirah » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile
Fonctionnalité de suggestion d’images : 1 image ajoutée.
 
(25 versions intermédiaires par 21 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{titre en italique}}
'''''Sefer Yetsirah''''' ou ''Livre de la Formation'' est un ouvrage à caractère ésotérique de la tradition juive. ''Yetsirah'' signifie aussi œuvre, création.
{{Infobox Ouvrage
|image=Sepher yetzirah mantua 1562.jpg
|légende=Page de titre d'une édition du ''Sefer Yetsirah'' publiée à [[Mantoue]] en 1562.}}
Le '''''Sefer Yetsirah''''' ([[hébreu]] : ספר יצירה « Livre de la Création » ou « de la Formation » ou « de l’Émanation ») est un livre de [[cosmogonie]] juive rédigé entre le {{sp-|III|et le |VI}}, apparemment en [[terre d'Israël]]<ref>Paul Fenton, ''Sêfer Yesîrâh, ou Le Livre de la Création. Exposé de cosmogonie hébraïque ancienne'', Rivages poche, 2002, {{p.|18}}.</ref>. Attribué au patriarche [[Abraham]], il relate la formation du monde<ref>[[Maïmonide]] définissait ''le mécanisme naturel des orbites des planètes et des étoiles comme « moteur », selon la volonté providentielle divine'' ([[Guide des égarés]])</ref> au moyen des lettres de l’alphabet hébraïque et de leurs combinaisons. Unique par sa langue et son caractère, il a donné lieu à une littérature entière de commentaires, rationalistes ou mystiques, et est actuellement considéré comme relevant davantage de la [[Kabbale]]. Le ''Sefer Yetsirah'' est à l'origine de la doctrine des [[Sephiroth (Kabbale)|Sephiroth]].


== Versions ==
On en connaît quatre versions, dont la plus achevée est celle du [[Gaon de Vilna]] (1800 mots en 6 chapitres), dite version GRA. Une version en [[arabe]] de [[Saadia Gaon]] en 8 chapitres est aussi connue. À ces deux versions s'ajoutent une version longue de 2500 mots et une version courte de 1300 mots.
On en connaît quatre versions, dont la plus achevée est celle du [[Gaon de Vilna]] ({{Unité|1800 mots}} en 6 chapitres), dite version GR"A (''Gaon Rabbénou Eliyahu''). Une version en [[arabe]] de [[Saadia Gaon]] en 8 chapitres est aussi connue. À ces deux versions s'ajoutent une version longue de {{Unité|2500 mots}} et une version courte de {{Unité|1300 mots}}. Le meilleur [[manuscrit]], datant du tournant du {{sp-|X|e|au|XI|e}}, serait conservé au Vatican. On peut penser que c'est l'un des manuscrits originaux dans la mesure où le ''Séfer Yetsirah'' ne fut transcrit qu'au {{s-|X}}. Le texte a fait l'objet de commentaires, entre autres, par [[Saadia Gaon]] au {{s-|X}}, [[Abraham ben David de Posquières|Rabad]] au {{s-|XIII}} et le [[Gaon de Vilna]] au {{s-|XVIII}}.


== Origine historique ==
Le meilleur manuscrit, datant du tournant du {{sp-|X|e|au|XI|e}}, serait conservé au Vatican. On peut penser que c'est l'un des manuscrits originaux dans la mesure où le ''Séfer Yetsirah'' ne fut transcrit qu'au {{s-|X|e}}.
[[Fichier:Sefer Yetzirah Circle.jpg|vignette|Roue yetsiratique selon le "Sefer Yetzirah", le plus ancien livre existant sur le mysticisme juif.]]
L'ouvrage (un traité de quelques pages) se présente comme un condensé des découvertes relatives à la création du monde, écrit par Abraham selon la tradition rabbinique, ou par [[Akiba]], selon d’autres sources issues de la même tradition. C'est l'ouvrage le plus ancien, classé traditionnellement dans le corpus de la [[Kabbale]] médiévale, commenté au {{s-|X}} par Saadia Gaon et par [[Dounash ibn Tamim|Dunash ben Tamim]]. Mais ni la date, ni la provenance historique, ni l’auteur de l’ouvrage ne sont connus avec certitude.


== Contenu ==
==Traductions et commentaires==
Il consiste en un exposé de la ''formation'' primordiale du monde à partir des lettres hébraïques, de leur [[Gematria|valeur numérique]] et de leurs multiples combinaisons. Les lettres définies comme, ''principales'', ''doubles'' et ''simples'' sont associées aux chiffres, leurs assemblages composent des mots ou des sommes numériques tendant à signifier du ''sens'', une ''valeur''.
Le Sefer Yetsirah fut largement traduit et commenté :

Par sa forme poétique et visionnaire, le ''Sefer Yetsirah'' se rattache à la [[Littérature des Palais]] de l'époque talmudique, mais il s’en distingue par sa nature essentiellement cosmologique et spéculative<ref>[[Charles Mopsik]], ''Cabale et Cabaliste''s, Albin Michel, {{p.|37}}</ref>. Il délivre, d’une manière concise et suggestive, les concepts majeurs sur lesquels repose la Kabbale médiévale – notamment, les dix [[sefirot]] : les « dix nombres abîme » (''esser sefirot belimah'') assimilables aux dix extensions ou « mesures infinies » d'un principe central, unique et inconnu ; les dix dimensions de l’univers dans lequel Dieu s’est étendu : le haut, le bas, le sud, le nord, l’est, l’ouest, le début, la fin, le bien, le mal.

[[Charles Mopsik]] remarque que, pour l'auteur de l'ouvrage, les sefirot correspondent, « aux dix doigts des mains ou des pieds », au centre desquels se situe le corps de l’homme, de sorte que se crée, selon Mopsik, comme « un croisement entre une « physique » du divin et une « métaphysique » de l’humain<ref>[[Charles Mopsik]], ''Cabale et Cabaliste''s, Albin Michel, {{p.|38}}</ref>.»

== Traductions et commentaires ==
Le ''Sefer Yetsirah'' fut largement traduit et commenté :


* la version longue commentée, ainsi que toutes les autres versions, fut traduite en hébreu, par Moshé Yair Weinstock, éd. "Yotser Or" (Jérusalem, 1965) ;
* la version longue commentée, ainsi que toutes les autres versions, fut traduite en hébreu, par Moshé Yair Weinstock, éd. "Yotser Or" (Jérusalem, 1965) ;
Ligne 12 : Ligne 26 :
* traduction en anglais du rabbin [[Aryeh Kaplan]]<ref>Cf. l'article WP {{en}} sur [[:en:Aryeh Kaplan|Aryeh Kaplan]]</ref> : [http://www.psyche.com/psyche/txt/scholem_sy.html Version en ligne] ;
* traduction en anglais du rabbin [[Aryeh Kaplan]]<ref>Cf. l'article WP {{en}} sur [[:en:Aryeh Kaplan|Aryeh Kaplan]]</ref> : [http://www.psyche.com/psyche/txt/scholem_sy.html Version en ligne] ;
* traduction française par [[Papus]] en 1888 ;
* traduction française par [[Papus]] en 1888 ;
* traduction française du rabbin [[Mayer Lambert]], d'après l'arabe et l'hébreu, de la version de [[Saadia Gaon]] (892-942) et de ses commentaires, Paris, 1891. Éminent spécialiste des études sémitiques et juives, et plus particulièrement de la [[philologie]] hébraïque, auteur d'une grammaire et d'un dictionnaire de l'hébreu, [http://www.aiu.org/biblio/Archives/Archives_privees/MayerLAMBERT.htm Mayer Lambert] était titulaire de la chaire d'hébreu à l'[[École des hautes études]]<ref>Cf. l'article de la ''[[Jewish Encyclopedia]]'' sur [http://www.jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=23&letter=L Mayer Lambert]</ref>. Les éditions Bibliophane ont réimprimé sa traduction en 1986, rééditée aux [[éditions Verdier]] en 2001, dans la collection dirigée par [[Charles Mopsik]], avec une préface et des notices de René Lévy<ref>[http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvre-seferyetzira.html Présentation de l'ouvrage sur le site des éditions Verdier]</ref> ISBN 2-86432-345-1 ;
* traduction française du rabbin [[Mayer Lambert]], d'après l'arabe et l'hébreu, de la version de [[Saadia Gaon]] (892-942) et de ses commentaires, Paris, 1891. Éminent spécialiste des études sémitiques et juives, et plus particulièrement de la [[philologie]] hébraïque, auteur d'une grammaire et d'un dictionnaire de l'hébreu, [http://www.aiu.org/biblio/Archives/Archives_privees/MayerLAMBERT.htm Mayer Lambert] était titulaire de la chaire d'hébreu à l'[[École pratique des hautes études|École des hautes études]]<ref>Cf. l'article de la ''[[Jewish Encyclopedia]]'' sur [http://www.jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=23&letter=L Mayer Lambert]</ref>. Les éditions Bibliophane ont réimprimé sa traduction en 1986, rééditée aux [[éditions Verdier]] en 2001, dans la collection dirigée par [[Charles Mopsik]], avec une préface et des notices de René Lévy<ref>[http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvre-seferyetzira.html Présentation de l'ouvrage sur le site des éditions Verdier]</ref> {{ISBN|2-86432-345-1}} : [https://www.biblioj.fr/sefer-yetzira-livre-de-la-creation-version-saadia-gaon/ Version en ligne] ;
* traduction française par [[Bernard Dubourg]] ''Le Sepher Yetsirah'' avec un commentaire intitulé ''Ce que je sais du Sepher Yetsirah''<ref>La traduction est parue dans le numéro 91 de la revue ''[[Tel Quel (revue française)|Tel Quel]]''. Cette traduction est probablement basée sur la version courte, pour pouvoir tenir dans une revue. Le commentaire est paru dans le numéro 93 de la même revue</ref>. Bernard Dubourg y explique notamment la « méthode hiéroglyphique » d'interprétation des lettres et des mots, et son intérêt pour la compréhension depuis l'intérieur du ''Sepher Yetsirah'' ;
* traduction française par [[Bernard Dubourg]] ''Le Sepher Yetsirah'' avec un commentaire intitulé ''Ce que je sais du Sepher Yetsirah''<ref>La traduction est parue dans le numéro 91 de la revue ''[[Tel Quel (revue)|Tel Quel]]''. Cette traduction est probablement basée sur la version courte, pour pouvoir tenir dans une revue. Le commentaire est paru dans le numéro 93 de la même revue</ref>. Bernard Dubourg y explique notamment la « méthode hiéroglyphique » d'interprétation des lettres et des mots, et son intérêt pour la compréhension depuis l'intérieur du ''Sepher Yetsirah'' ;
* traduction française de la version longue par [[Georges Lahy]], 1995, et 2006 pour la version italienne ;
* traduction française de la version longue par [[Georges Lahy]], 1995, et 2006 pour la version italienne ;
* traduction française d'Albert Soued : [http://www.chez.com/soued/SY%20texte.html Version en ligne].
* traduction française d'Albert Soued : [http://www.chez.com/soued/SY%20texte.html Version en ligne].
* Traduction française par Charles Mopsik (1956-2003) dans le livre posthume ''Chemins de la cabale'' ([http://www.lyber-eclat.net Éditions de l'éclat] 2004).
* Traduction française par [[Charles Mopsik]] (1956-2003) dans le livre posthume ''Chemins de la cabale'' ([http://www.lyber-eclat.net Éditions de l'éclat] 2004).
* Commentaire (en judéo-arabe) de R. Juda Ibn Malka, ''La Consolation de l'expatrié spirituel (Uns al-gharîb)'', traduit et présenté par [[Paul Fenton]], précédé d'un essai de Georges Vajda sur les ''Commentaires du Sefer Yetsirah'', [http://www.lyber-eclat.net Éditions de l'éclat], 2008.
* Commentaire (en [[judéo-arabe]]) de R. Juda Ibn Malka ({{Lien|trad=Judah ben Nissim}}), ''La Consolation de l'expatrié spirituel (Uns al-gharîb)'', traduit et présenté par [[Paul Fenton]], précédé d'un essai de [[Georges Vajda]] sur les ''Commentaires du Sefer Yetsirah'', [http://www.lyber-eclat.net Éditions de l'éclat], 2008.


En allemand :
== Notes et références ==

* [http://sammlungen.ub.uni-frankfurt.de/freimann/content/titleinfo/760601 Lazarus Goldschmidt. ''Das Buch der Schöpfung : (Sepher Jeṣirah) ; nach dem sämmtlichen Recensionen möglichst kritisch redigirter und vocalisirter Text, nebst Uebersetzung, Varianten, Anmerkungen, Erklärungen und einer ausführlichen Einleitung'']

* [http://sammlungen.ub.uni-frankfurt.de/freimann/content/structure/771634 Erich Bischoff. ''Die Elemente der Kabbalah / Theoretische Kabbalah : das Buch Jezirah, Sohar-Auszüge, spätere Kabbalah'']

== Notes et références ==
<references/>
<references/>


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
===Articles liés===
*[[Zohar]]
*[[Sefer Ha Zohar|Zohar]]
*[[Kabbale]]
*[[Kabbale]]
===Liens externes===
{{Liens}}


{{Palette Kabbale}}
{{Palette Kabbale}}

{{Portail|judaïsme}}
{{Portail|judaïsme}}



Dernière version du 10 novembre 2024 à 23:40

Sefer Yetsirah
Page de titre d'une édition du Sefer Yetsirah publiée à Mantoue en 1562.
Langue
Auteur

Le Sefer Yetsirah (hébreu : ספר יצירה « Livre de la Création » ou « de la Formation » ou « de l’Émanation ») est un livre de cosmogonie juive rédigé entre le IIIe et le VIe siècle, apparemment en terre d'Israël[1]. Attribué au patriarche Abraham, il relate la formation du monde[2] au moyen des lettres de l’alphabet hébraïque et de leurs combinaisons. Unique par sa langue et son caractère, il a donné lieu à une littérature entière de commentaires, rationalistes ou mystiques, et est actuellement considéré comme relevant davantage de la Kabbale. Le Sefer Yetsirah est à l'origine de la doctrine des Sephiroth.

On en connaît quatre versions, dont la plus achevée est celle du Gaon de Vilna (1 800 mots en 6 chapitres), dite version GR"A (Gaon Rabbénou Eliyahu). Une version en arabe de Saadia Gaon en 8 chapitres est aussi connue. À ces deux versions s'ajoutent une version longue de 2 500 mots et une version courte de 1 300 mots. Le meilleur manuscrit, datant du tournant du Xe au XIe siècle, serait conservé au Vatican. On peut penser que c'est l'un des manuscrits originaux dans la mesure où le Séfer Yetsirah ne fut transcrit qu'au Xe siècle. Le texte a fait l'objet de commentaires, entre autres, par Saadia Gaon au Xe siècle, Rabad au XIIIe siècle et le Gaon de Vilna au XVIIIe siècle.

Origine historique

[modifier | modifier le code]
Roue yetsiratique selon le "Sefer Yetzirah", le plus ancien livre existant sur le mysticisme juif.

L'ouvrage (un traité de quelques pages) se présente comme un condensé des découvertes relatives à la création du monde, écrit par Abraham selon la tradition rabbinique, ou par Akiba, selon d’autres sources issues de la même tradition. C'est l'ouvrage le plus ancien, classé traditionnellement dans le corpus de la Kabbale médiévale, commenté au Xe siècle par Saadia Gaon et par Dunash ben Tamim. Mais ni la date, ni la provenance historique, ni l’auteur de l’ouvrage ne sont connus avec certitude.

Il consiste en un exposé de la formation primordiale du monde à partir des lettres hébraïques, de leur valeur numérique et de leurs multiples combinaisons. Les lettres définies comme, principales, doubles et simples sont associées aux chiffres, leurs assemblages composent des mots ou des sommes numériques tendant à signifier du sens, une valeur.

Par sa forme poétique et visionnaire, le Sefer Yetsirah se rattache à la Littérature des Palais de l'époque talmudique, mais il s’en distingue par sa nature essentiellement cosmologique et spéculative[3]. Il délivre, d’une manière concise et suggestive, les concepts majeurs sur lesquels repose la Kabbale médiévale – notamment, les dix sefirot : les « dix nombres abîme » (esser sefirot belimah) assimilables aux dix extensions ou « mesures infinies » d'un principe central, unique et inconnu ; les dix dimensions de l’univers dans lequel Dieu s’est étendu : le haut, le bas, le sud, le nord, l’est, l’ouest, le début, la fin, le bien, le mal.

Charles Mopsik remarque que, pour l'auteur de l'ouvrage, les sefirot correspondent, « aux dix doigts des mains ou des pieds », au centre desquels se situe le corps de l’homme, de sorte que se crée, selon Mopsik, comme « un croisement entre une « physique » du divin et une « métaphysique » de l’humain[4]

Traductions et commentaires

[modifier | modifier le code]

Le Sefer Yetsirah fut largement traduit et commenté :

  • la version longue commentée, ainsi que toutes les autres versions, fut traduite en hébreu, par Moshé Yair Weinstock, éd. "Yotser Or" (Jérusalem, 1965) ;
  • présentation et commentaires en anglais de la version GRA, texte en hébreu, par Aryeh Kaplan aux éditions Samuel Weiser Inc en 1990. En annexe les autres versions en anglais ;
  • traduction en anglais du rabbin Aryeh Kaplan[5] : Version en ligne ;
  • traduction française par Papus en 1888 ;
  • traduction française du rabbin Mayer Lambert, d'après l'arabe et l'hébreu, de la version de Saadia Gaon (892-942) et de ses commentaires, Paris, 1891. Éminent spécialiste des études sémitiques et juives, et plus particulièrement de la philologie hébraïque, auteur d'une grammaire et d'un dictionnaire de l'hébreu, Mayer Lambert était titulaire de la chaire d'hébreu à l'École des hautes études[6]. Les éditions Bibliophane ont réimprimé sa traduction en 1986, rééditée aux éditions Verdier en 2001, dans la collection dirigée par Charles Mopsik, avec une préface et des notices de René Lévy[7] (ISBN 2-86432-345-1) : Version en ligne ;
  • traduction française par Bernard Dubourg Le Sepher Yetsirah avec un commentaire intitulé Ce que je sais du Sepher Yetsirah[8]. Bernard Dubourg y explique notamment la « méthode hiéroglyphique » d'interprétation des lettres et des mots, et son intérêt pour la compréhension depuis l'intérieur du Sepher Yetsirah ;
  • traduction française de la version longue par Georges Lahy, 1995, et 2006 pour la version italienne ;
  • traduction française d'Albert Soued : Version en ligne.
  • Traduction française par Charles Mopsik (1956-2003) dans le livre posthume Chemins de la cabale (Éditions de l'éclat 2004).
  • Commentaire (en judéo-arabe) de R. Juda Ibn Malka (Judah ben Nissim (en)), La Consolation de l'expatrié spirituel (Uns al-gharîb), traduit et présenté par Paul Fenton, précédé d'un essai de Georges Vajda sur les Commentaires du Sefer Yetsirah, Éditions de l'éclat, 2008.

En allemand :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Paul Fenton, Sêfer Yesîrâh, ou Le Livre de la Création. Exposé de cosmogonie hébraïque ancienne, Rivages poche, 2002, p. 18.
  2. Maïmonide définissait le mécanisme naturel des orbites des planètes et des étoiles comme « moteur », selon la volonté providentielle divine (Guide des égarés)
  3. Charles Mopsik, Cabale et Cabalistes, Albin Michel, p. 37
  4. Charles Mopsik, Cabale et Cabalistes, Albin Michel, p. 38
  5. Cf. l'article WP (en) sur Aryeh Kaplan
  6. Cf. l'article de la Jewish Encyclopedia sur Mayer Lambert
  7. Présentation de l'ouvrage sur le site des éditions Verdier
  8. La traduction est parue dans le numéro 91 de la revue Tel Quel. Cette traduction est probablement basée sur la version courte, pour pouvoir tenir dans une revue. Le commentaire est paru dans le numéro 93 de la même revue

Articles liés

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]