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[[Fichier:Sophrologie.jpg|thumb|upright=1.5|[[Emblème]] de la sophrologie créé par [[Alfonso Caycedo]] : Le serpent représentant la sophrologie réunie les deux composantes corps et esprit ; la [[Devise (phrase)|devise]] signifie « Pour que la conscience soit connue ».]]
[[Fichier:Sophrologie.jpg|thumb|upright=1.5|[[Emblème]] de la sophrologie créé par [[Alfonso Caycedo]] : Le serpent représentant la sophrologie réunie les deux composantes corps et esprit ; la [[Devise (phrase)|devise]] signifie « Pour que la conscience soit connue ».]]


La '''sophrologie''' est, d'après son créateur [[Alfonso Caycedo]], une technique d'entrainement de l'esprit issue du croisement d'une philosophie [[occident|occidentale]] (la [[Phénoménologie (philosophie)|phénoménologie]]) et de {{citation|techniques de libération{{note|Terme utilissé par Caydedo pour les qualifier}}}} [[orient (géographie)|orientales]] impliquant le corps (le [[yoga]] [[inde|indien]], des pratiques [[tibet|tibétaines]] apparentées, et le [[zen]] [[Japon|japonais]])<ref>''L'aventure de la sophrologie'', propos de Alfonso Caycedo en 1978, traduits et retrancrits par Yves Davroux. Ed. Le Moustier (1986) [[ISBN|978-2725602219]]</ref>. Créée en 1960 par le psychiatre Alfonso Caycedo, elle est à l'origine composée à 80% d'[[hypnose]]<ref>''L'aventure de la sophrologie'' p 166, la période désigné est celle qui précède son voyage en Suisse puis en Orient pour étudier la phénoménologie et les pratiques de libération orientales.</ref> avant d'impliquer plus largement le corps, et est continuellement « ''approfondie'' » par son créateur.
La '''sophrologie''' est, d'après son créateur [[Alfonso Caycedo]], une technique d'entrainement de l'esprit issue du croisement d'une philosophie [[occident|occidentale]] (la [[Phénoménologie (philosophie)|phénoménologie]]) et de {{citation|techniques de libération{{note|Terme utilissé par Caydedo pour les qualifier}}}} [[orient (géographie)|orientales]] impliquant le corps (le [[yoga]] [[inde|indien]], des pratiques [[tibet|tibétaines]] apparentées, et le [[zen]] [[Japon|japonais]]).<ref name=AS>''L'aventure de la sophrologie'', propos de Alfonso Caycedo en 1978, traduits et retrancrits par Yves Davroux. Ed. Le Moustier (1986) [[ISBN|978-2725602219]]</ref> La sophrologie, créée en 1960 par le psychiatre Alfonso Caycedo, est à l'origine composé à 80% d'[[hypnose]]<ref>''L'aventure de la sophrologie'' p 166, la période désigné est celle qui précède son voyage en Suisse puis en Orient pour étudier la phénoménologie et les pratiques de libération orientales.</ref> avant d'impliquer plus largement le corps, de s'ouvrir au cadre social et d'être continuellement approfondie.
Le même terme de ''sophrologie'', littéralement ''l'étude de la conscience harmonieuse'', est réutilisé par divers courants qui se sont distingués de l'enseignement de Caycedo, celui ayant alors déposé une [[marque]] commerciale appelée '''''sophrologie caycédienne'''''.
Le même terme de ''sophrologie'', littéralement ''l'étude de la conscience harmonieuse'', est réutilisée par divers courants issues des différents stades de son développement, Caycedo ayant distingué son approche personnelle sous la [[marque]] commerciale déposé de '''sophrologie caycédienne'''.


Globalement, la sophrologie est considérée comme une approche psychologique et corporelle de [[développement personnel]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=yiHqV2Nvy_sC&pg=PA111&dq=sophrologie+populaire&hl=fr&sa=X&ei=MsmCT_n1EcGKhQe63pmaBw&ved=0CDwQ6AEwAQ#v=onepage&q=sophrologie%20populaire&f=false Soulager la douleur: écouter, croire, prendre soin], par Patrice Queneau, Odile Jacob, 1998, {{p.|111}} « incontestable réussite populaire »</ref>{{,}}<ref>[http://www.letemps.ch/Page/Uuid/33de11fe-4b2a-11df-9497-62dd8def2d65 La sophrologie, de l’hôpital à l’école], par Laureline Duvillard, sur [[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]] « Bien que populaire, la sophrologie reste floue dans l’esprit du grand public »</ref> qui s'intéresse à l'étude de la conscience individuelle dans une démarche {{page h'|phénoménologie|phénoménologique}} et qui vise à tenir compte de l'histoire de chacun<ref>Claude Chatillon et Michèle Declerck, ''Manuel de Sophrologie et de Sophrothérapie'', éd. Grego, 2009.</ref>. Cette méthode est parfois comparée à l'[[hypnose]]<ref name="Centre d'information et de prévention sur les psychothérapies abusives et déviantes"/> ou qualifiée de [[psychothérapie]]<ref name=senon>La sophrologie est classée parmi les ''relaxation et techniques à médiation corporelle'' (p. 522) puis parmi les ''psychothérapies à médiation corporelle'' (p. 599) dans le livre ''Thérapeutique psychiatrique'', par J.-L. Senon, D. Sechter et D. Richard, Hermann éditeur, 2003 {{ISBN|9782705662707}}.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=-gCYDKBpmtEC&pg=PA3&dq=sophrologie+caycedienne&lr=&cd=97#v=onepage&q=sophrologie&f=false ''Place des psychothérapies contemporaines dans le traitement de la dépression''], par Jean Cottraux, éditions Doin, coll. « Références en psychiatrie », 2006.</ref>{{,}}<ref name=rapport>La sophrologie et la sophrologie caycédienne ont été listées parmi les [[psychothérapie]]s dans le [http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-enq/r3507.asp#P1415_466828 RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs] en 2006 durant la douzième législature de l'Assemblée nationale française. Dans ce même rapport, il est affirmé que la sophrologie est une activité « n'ayant fait l'objet d'aucune étude validée scientifiquement ».</ref>{{,}}<ref>1977, premier symposium panaméricain, et troisième congrès mondial de sophrologie à Recife (Brésil). Nomination du {{Pr}} et {{Dr}} A. Caycedo comme professeur ''honoris causa'' de l'université de Pernambouc et déclaration des valeurs de l'homme (ou Déclaration de Recife), création de la branche socio-prophylactique et du développement personnel pour contribuer à l'aide en faveur des pays en développement.<br />Patrick-André Chéné, ''Sophrologie - Tome 1 : Fondements et méthodologie''.</ref>, de [[Techniques de relaxation|méthode de relaxation]]<ref name=senon/>{{,}}<ref name=servant>« Elle manque de validation scientifique, mais cela n'enlève rien à l'intérêt de la sophrologie que l'on peut considérer comme la véritable première technique intégrative de relaxation. » : Dominique Servant, p. 21 de ''La Relaxation : nouvelles approches, nouvelles pratiques'', Masson éditeur, coll. « Pratiques en psychothérapie », 2009 {{ISBN|2294706129}}.</ref>{{,}}<ref>Page 596, la sophrologie est classée parmi les « méthodes de relaxation centrées sur les perceptions sensorielles » dans le ''Manuel de psychiatrie'', sous la direction de J.D Guelfi et F.Rouillon, éditions Masson, 2007, {{ISBN|229402107X}}.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=uXaHOXtS3xQC&pg=PA401&dq=sophrologie+caycedienne&lr=&cd=123#v=onepage&q=sophrologie&f=false Psychologie: science humaine et science cognitive], par Jo Godefroid, De Boeck Université, 2001.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=5ULG11e6_VIC&pg=PA248&dq=sophrologie+caycedienne&lr=&cd=101#v=onepage&q=&f=false Une approche psychosomatique: la bioénergie : de Wilhelm Reich à nos jours], par Françoise Elbaz, Éditions Ellebore, 1996.</ref>, voire de [[médecine alternative]]<ref>[https://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1040448 Médecines alternatives à l'hôpital], article publié par le quotidien [[Le Monde]] le 18 juin 2008.</ref>.
Globalement, la sophrologie est considérée comme une approche psychologique et corporelle de [[développement personnel]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=yiHqV2Nvy_sC&pg=PA111&dq=sophrologie+populaire&hl=fr&sa=X&ei=MsmCT_n1EcGKhQe63pmaBw&ved=0CDwQ6AEwAQ#v=onepage&q=sophrologie%20populaire&f=false Soulager la douleur: écouter, croire, prendre soin], par Patrice Queneau, Odile Jacob, 1998, {{p.|111}} « incontestable réussite populaire »</ref>{{,}}<ref>[http://www.letemps.ch/Page/Uuid/33de11fe-4b2a-11df-9497-62dd8def2d65 La sophrologie, de l’hôpital à l’école], par Laureline Duvillard, sur [[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]] « Bien que populaire, la sophrologie reste floue dans l’esprit du grand public »</ref> qui s'intéresse à l'étude de la conscience individuelle dans une démarche {{page h'|phénoménologie|phénoménologique}} et qui vise à tenir compte de l'histoire de chacun<ref>Claude Chatillon et Michèle Declerck, ''Manuel de Sophrologie et de Sophrothérapie'', éd. Grego, 2009.</ref>. Cette méthode est parfois comparée à l'[[hypnose]]<ref name="Centre d'information et de prévention sur les psychothérapies abusives et déviantes"/> ou qualifiée de [[psychothérapie]]<ref name=senon>La sophrologie est classée parmi les ''relaxation et techniques à médiation corporelle'' (p. 522) puis parmi les ''psychothérapies à médiation corporelle'' (p. 599) dans le livre ''Thérapeutique psychiatrique'', par J.-L. Senon, D. Sechter et D. Richard, Hermann éditeur, 2003 {{ISBN|9782705662707}}.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=-gCYDKBpmtEC&pg=PA3&dq=sophrologie+caycedienne&lr=&cd=97#v=onepage&q=sophrologie&f=false ''Place des psychothérapies contemporaines dans le traitement de la dépression''], par Jean Cottraux, éditions Doin, coll. « Références en psychiatrie », 2006.</ref>{{,}}<ref name=rapport>La sophrologie et la sophrologie caycédienne ont été listées parmi les [[psychothérapie]]s dans le [http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-enq/r3507.asp#P1415_466828 RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs] en 2006 durant la douzième législature de l'Assemblée nationale française. Dans ce même rapport, il est affirmé que la sophrologie est une activité « n'ayant fait l'objet d'aucune étude validée scientifiquement ».</ref>{{,}}<ref>1977, premier symposium panaméricain, et troisième congrès mondial de sophrologie à Recife (Brésil). Nomination du {{Pr}} et {{Dr}} A. Caycedo comme professeur ''honoris causa'' de l'université de Pernambouc et déclaration des valeurs de l'homme (ou Déclaration de Recife), création de la branche socio-prophylactique et du développement personnel pour contribuer à l'aide en faveur des pays en développement.<br />Patrick-André Chéné, ''Sophrologie - Tome 1 : Fondements et méthodologie''.</ref>, de [[Techniques de relaxation|méthode de relaxation]]<ref name=senon/>{{,}}<ref name=servant>« Elle manque de validation scientifique, mais cela n'enlève rien à l'intérêt de la sophrologie que l'on peut considérer comme la véritable première technique intégrative de relaxation. » : Dominique Servant, p. 21 de ''La Relaxation : nouvelles approches, nouvelles pratiques'', Masson éditeur, coll. « Pratiques en psychothérapie », 2009 {{ISBN|2294706129}}.</ref>{{,}}<ref>Page 596, la sophrologie est classée parmi les « méthodes de relaxation centrées sur les perceptions sensorielles » dans le ''Manuel de psychiatrie'', sous la direction de J.D Guelfi et F.Rouillon, éditions Masson, 2007, {{ISBN|229402107X}}.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=uXaHOXtS3xQC&pg=PA401&dq=sophrologie+caycedienne&lr=&cd=123#v=onepage&q=sophrologie&f=false Psychologie: science humaine et science cognitive], par Jo Godefroid, De Boeck Université, 2001.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=5ULG11e6_VIC&pg=PA248&dq=sophrologie+caycedienne&lr=&cd=101#v=onepage&q=&f=false Une approche psychosomatique: la bioénergie : de Wilhelm Reich à nos jours], par Françoise Elbaz, Éditions Ellebore, 1996.</ref>, voire de [[médecine alternative]]<ref>[https://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1040448 Médecines alternatives à l'hôpital], article publié par le quotidien [[Le Monde]] le 18 juin 2008.</ref>.
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== Histoire ==
== Histoire ==
La sophrologie a été créée en 1960 par [[Alfonso Caycedo]], médecin [[neuropsychiatre]] [[Colombie|colombien]] diplômé à [[Madrid]]. Ayant fait sa thèse sur l'électro-encéphalogramme et s'intéressant aux états de conscience modifiés il part étudier l'hypnose à [[Nancy]], puis reviens en Espagne proposer l'idée de la sophrologie avec l'aval du Pr. López Ibor. Une première mouture de la sophrologie est diffusée dans la communauté médicale tandis qu'il part explorer la [[phénoménologie]] auprès de [[Ludwig Binswanger]] (1963-1968). Suivra sur les conseils de ce dernier un voyage en orient (1965-1968), Inde, puis Tibet puis Japon, pour explorer l'approche des yogis, des lamas et des maîtres zen. Suivront 10 ans de mise en pratique auprès de patients et avec des collègues et élevés (il est alors professeur à l'école de psychiatrie de la faculté de médecine de Barcelone).<ref name=AS/>
La sophrologie a été créée en 1960 par [[Alfonso Caycedo]], médecin [[neuropsychiatre]] [[Colombie|colombien]] ayant étudié l'hypnose, après un voyage en Inde avec sa femme adepte du yoga<ref name="Centre d'information et de prévention sur les psychothérapies abusives et déviantes" />.


En 1978, Caycedo écrit : {{citation|Aujourd'hui, la sophrologie se définit comme étant une fondation de caractère international, apolitique et non confessionnel, donc sans compromis politique ou religieux, que j'ai créée et qui a deux objectifs. Le premier est de tenter de sauver les valeurs de l'homme, qui sont les valeurs de la conscience humaine, face à la crise grave que traverse notre civilisation. Le second objectif est la maîtrise et le développement d'une troisième forme de la conscience, qui est sous-jacente dans le potentiel de tout être humain, et que j'ai baptisée "conscience sophronique"<ref>''L'aventure de la sophrologie'' p.42 (propos de Alfonso Caycedo en 1978, traduits et retrancrits par Yves Davroux)</ref>.}} Caycedo précise aussi que {{citation|la possibilité d'accéder aux structures, aux essences universelles, grâce à l'effort [[phénoménologie|phénoménologique]], est le grand objectif de la sophrologie<ref> ''L'aventure de la sophrologie'', p.15</ref>.}}
En 1978, Caycedo explique que : {{citation|Aujourd'hui, la sophrologie se définit comme étant une fondation de caractère international, apolitique et non confessionnel, donc sans compromis politique ou religieux, que j'ai créée et qui a deux objectifs. Le premier est de tenter de sauver les valeurs de l'homme, qui sont les valeurs de la conscience humaine, face à la crise grave que traverse notre civilisation. Le second objectif est la maîtrise et le développement d'une troisième forme de la conscience, qui est sous-jacente dans le potentiel de tout être humain, et que j'ai baptisée "conscience sophronique"<ref>''L'aventure de la sophrologie'' p.42 (propos de Alfonso Caycedo en 1978, traduits et retrancrits par Yves Davroux)</ref>.}} Caycedo précise aussi que {{citation|la possibilité d'accéder aux structures, aux essences universelles, grâce à l'effort [[phénoménologie|phénoménologique]], est le grand objectif de la sophrologie<ref> ''L'aventure de la sophrologie'', p.15</ref>.}}


Il l'a ensuite renommée en {{cita|sophrologie caycédienne}} pour se distinguer d'autres courants de la même méthode apparus par la suite. En 2010, Alfonso Caycedo remet à sa fille Natalia Caycedo le soin de poursuivre l'enseignement et la diffusion de sa méthode. Il meurt en 2017.
Il l'a ensuite renommée en {{cita|sophrologie caycédienne}} pour se distinguer d'autres courants de la même méthode apparus par la suite. En 2010, Alfonso Caycedo remet à sa fille Natalia Caycedo le soin de poursuivre l'enseignement et la diffusion de sa méthode. Il meurt en 2017.

Version du 25 septembre 2019 à 10:37

Emblème de la sophrologie créé par Alfonso Caycedo : Le serpent représentant la sophrologie réunie les deux composantes corps et esprit ; la devise signifie « Pour que la conscience soit connue ».

La sophrologie est, d'après son créateur Alfonso Caycedo, une technique d'entrainement de l'esprit issue du croisement d'une philosophie occidentale (la phénoménologie) et de « techniques de libération[1] » orientales impliquant le corps (le yoga indien, des pratiques tibétaines apparentées, et le zen japonais).[2] La sophrologie, créée en 1960 par le psychiatre Alfonso Caycedo, est à l'origine composé à 80% d'hypnose[3] avant d'impliquer plus largement le corps, de s'ouvrir au cadre social et d'être continuellement approfondie.

Le même terme de sophrologie, littéralement l'étude de la conscience harmonieuse, est réutilisée par divers courants issues des différents stades de son développement, Caycedo ayant distingué son approche personnelle sous la marque commerciale déposé de sophrologie caycédienne.

Globalement, la sophrologie est considérée comme une approche psychologique et corporelle de développement personnel[4],[5] qui s'intéresse à l'étude de la conscience individuelle dans une démarche phénoménologique et qui vise à tenir compte de l'histoire de chacun[6]. Cette méthode est parfois comparée à l'hypnose[7] ou qualifiée de psychothérapie[8],[9],[10],[11], de méthode de relaxation[8],[12],[13],[14],[15], voire de médecine alternative[16].

Sans efficacité thérapeutique prouvée, la sophrologie n'est pas « une activité thérapeutique à promouvoir » pour les autorités médicales en France et a une « quasi-absence de crédibilité [auprès de] la communauté médicale » en 2013, d'après le Centre d'information et de prévention sur les psychothérapies abusives et déviantes[7]. Elle est considérée comme une pseudo-science[17].

Selon le mensuel Psychologies Magazine : « Inspirée de l’hypnose et de disciplines orientales telles que le yoga ou le zen, la sophrologie est une méthode de relaxation […] dynamique qui a pour objectif de transformer nos angoisses ou phobies en pensées positives. Cette pratique psychocorporelle s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration, et la visualisation d’images apaisantes. » La discipline peut également « se travailler sur le long terme » et amener « le patient à privilégier l'instrument de la parole »[18].

« En France, la sophrologie a pénétré le secteur de la santé, notamment le domaine des pathologies chroniques. Ainsi, il n’est pas rare que des patients atteints de cancers se voient proposer, pendant ou après des traitements de chimio- ou radiothérapie, la pratique de la sophrologie comme « soin de support ». Cette offre provient le plus souvent du secteur associatif d’aide aux malades, mais parfois aussi des institutions médicales », d'après le CIPPAD[7]. Elle est également utilisée dans le sport et le monde de l’entreprise[7].

Étymologie

Étymologiquement, venant du grec ancien, « sophrologie » se compose selon 3 racines : σῶς / sôs (« bien portant », « harmonie »), φρήν / phrến (« conscience », « esprit ») et -λογία / -logía (« étude », « science »). La sophrologie se définit donc comme la science de la conscience qui permet l’harmonie du corps et de l’esprit, œuvrant ainsi à l’étude de la Conscience Humaine et la conquête des valeurs de l’homme. La devise de la sophrologie, dont l'objectif est la recherche de la conscience et des valeurs de l'existence, est « Ut conscientia Noscatur »[19] [« Pour que la conscience soit connue »].

Histoire

La sophrologie a été créée en 1960 par Alfonso Caycedo, médecin neuropsychiatre colombien diplômé à Madrid. Ayant fait sa thèse sur l'électro-encéphalogramme et s'intéressant aux états de conscience modifiés il part étudier l'hypnose à Nancy, puis reviens en Espagne proposer l'idée de la sophrologie avec l'aval du Pr. López Ibor. Une première mouture de la sophrologie est diffusée dans la communauté médicale tandis qu'il part explorer la phénoménologie auprès de Ludwig Binswanger (1963-1968). Suivra sur les conseils de ce dernier un voyage en orient (1965-1968), Inde, puis Tibet puis Japon, pour explorer l'approche des yogis, des lamas et des maîtres zen. Suivront 10 ans de mise en pratique auprès de patients et avec des collègues et élevés (il est alors professeur à l'école de psychiatrie de la faculté de médecine de Barcelone).[2]

En 1978, Caycedo explique que : « Aujourd'hui, la sophrologie se définit comme étant une fondation de caractère international, apolitique et non confessionnel, donc sans compromis politique ou religieux, que j'ai créée et qui a deux objectifs. Le premier est de tenter de sauver les valeurs de l'homme, qui sont les valeurs de la conscience humaine, face à la crise grave que traverse notre civilisation. Le second objectif est la maîtrise et le développement d'une troisième forme de la conscience, qui est sous-jacente dans le potentiel de tout être humain, et que j'ai baptisée "conscience sophronique"[20]. » Caycedo précise aussi que « la possibilité d'accéder aux structures, aux essences universelles, grâce à l'effort phénoménologique, est le grand objectif de la sophrologie[21]. »

Il l'a ensuite renommée en « sophrologie caycédienne » pour se distinguer d'autres courants de la même méthode apparus par la suite. En 2010, Alfonso Caycedo remet à sa fille Natalia Caycedo le soin de poursuivre l'enseignement et la diffusion de sa méthode. Il meurt en 2017.

Apparition de divers courants

Le mot « sophrologie » n'a jamais été protégé dans son usage public[22] et diverses écoles de formation à la sophrologie se sont ouvertes, variant le contenu des apprentissages, sans l'accord de Caycedo. Ce dernier a alors trouvé une nouvelle appellation, « sophrologie caycédienne », cette fois déposée à La Haye[23] breveté à l'OMPI (organisme de protection mondiale des propriétés intellectuelles et droits d'auteur).

Ainsi se sont constitués au fil du temps des mouvements multiples présentant des similitudes et divergences selon la volonté de l'organisme (écoles, syndicats, observatoires, instituts de formations, cabinets de sophrologues…) au vocable proche mais aux pratiques plus ou moins éloignées des fondements et de celles de Caycedo[24]. Parmi ces divers courants de la sophrologie, il existe par exemple la sophro-analyse, la sophrologie existentielle, la sophrologie dynamique, la sophro-substitution sensorielle[25].

Sophrologie caycédienne

La sophrologie caycédienne (d'abord créée sous l'appellation de « sophrologie » par Alfonso Caycedo en 1960, le qualificatif « caycédienne » a été ajouté et labellisé en 1989) est présentée entre autres comme méthode de développement personnel et de gestion du stress par son créateur lors de sa déclaration à Récife en 1977[26].

La sophrologie caycédienne comprend aujourd’hui[Quand ?] la phase préparatoire, les douze degrés et les actualisations faites de 1999 à 2002, les techniques associées, les techniques abrégées et les techniques clés.

Alfonso Caycedo a été guidé, entre autres, par sa rencontre avec Ludwig Binswanger[27] pour bâtir, à partir de 1968, sa méthode des « Relaxations dynamiques ». La sophrologie caycédienne se déroule en trois cycles et composés de 4 degrés chacun, soit 12 degrés au total (RDC pour Relaxation Dynamique de Caycedo) :

  • le premier cycle appelé cycle fondamental, de base ou réductif. Il vise à une meilleure connaissance de soi qui permet de mieux gérer nos grandes dimensions : conscience corporelle, mentale, émotionnelle, intuitive et créative. Il amène à un schéma corporel renforcé et surtout plus positif.
  • le deuxième cycle est appelé cycle radical. Conscience énergétique, renforce l'aspect énergétique et cellulaire.
  • le troisième cycle est appelé cycle existentiel. Conscience existentielle, projette notre conscience élargie sur le monde extérieur[28].

Afin de se démarquer des pratiques de l'hypnose, la psychothérapie, la physiothérapie[29], Caycedo a inventé la « vivance phronique » qui est présentée comme l'essence de toute la démarche sophrologique.

Caycedo a annoncé en 2010 une nouvelle théorie qu’il nomme la Cyber-Conscience Phronique et qu'il considère comme dernière et meilleure réussite des 50 années de travail vivantiel permanent, qu'il a consacrées à la sophrologie depuis son début en 1960.

La sophrologie se pratique seulement debout ou assis. Selon les cas et les circonstances, le sophrologue est tenu d’adapter la méthode selon le « principe d’adaptabilité ». La position couchée est alors acceptée, mais à titre exceptionnel. Déconseillés aussi la mise en « ambiance » fond musical, voix suave, lumière tamisée, décor rêveur, encens, parfums pour agrémenter la séance, le sophrologue participe en même temps qu'il dirige la séance.

Diplômes et praticiens

En Belgique, en 2010, la profession de sophrologue n'est ni protégée ni réglementée. Il existe toutefois des formations, délivrées par des écoles reconnues ou des associations privées, sanctionnées par une attestation de réussite, sans que celle-ci ait une valeur légale[30].

En 2015, ce métier n'est pas réglementé et son exercice est libre en France (« accessible sans diplôme particulier » selon la fiche Rome K1103 de Pôle Emploi[31]). Toutefois, ce genre de praticien ne peut légalement procéder à aucun acte médical, tel que le diagnostic, la thérapie ou la prescription de médicaments, et encourt le cas échéant des poursuites pour exercice illégal de la médecine[7]. L'utilisation de cette méthode par des médecins contrevient selon un rapport de l'Assemblée Nationale au code de déontologie médicale[32].

Certaines formations de sophrologie bénéficient depuis le 25 novembre 2011 d'une inscription au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP, nomenclature de 1969)[33]. Cette inscription permet de bénéficier d'une prise en charge au titre de la formation professionnelle et de la validation des acquis de l'expérience (VAE).

Le titre de Master spécialiste en sophrologie caycédienne est le titre déposé et protégé juridiquement pour l'emploi légal des méthodes de l'école de recherche sophrologique. Il est délivré par la Fondation Alfonso Caycedo. Il nécessite deux années d'études discontinues dans des centres agréés (250 heures), puis obligatoirement quatre sessions, étalées sur deux ans, pour l'étude des degrés supérieurs (5 à 12) auprès de l'université mondiale de sophrologie d'Andorre (environ 70 heures de cours et entraînement, dirigées par le fondateur de la sophrologie et sa fille, Nathalia Caycedo). La formation continue est spécifiée comme indispensable pour valider un cursus de formateur, enseignant ou directeur d'école ou d'académie. Le premier cycle est donné par les écoles déléguées officiellement par la Fondation, France, Belgique et Grand-Duché de Luxembourg, Suisse, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Portugal. Les deuxièmes et troisièmes cycles sont dispensés uniquement à Andorre sous la direction de Natalia Caycedo[34]. Aucun de ces diplômes n'a cependant de valeur universitaire.

Critiques

Le ministère de la Santé en France a publié au Journal officiel du 21 septembre 2004 sa position sur cette méthode[32] :

« La sophrologie n’est pas une discipline définie ni reconnue dans le cadre du code de la santé publique. »

Le Centre d'information et de prévention sur les psychothérapies abusives et déviantes a mené une étude systématique de la littérature scientifique portant sur la sophrologie, qui a mis en évidence la pauvreté des études cliniques sur le sujet, et l'absence d'effet positif avéré[7]. Les recherches sur la sophrologie sont principalement le fruit de praticiens désirant promouvoir leur discipline par des études non-scientifiques, publiées généralement en marge des canaux scientifiques, mais régulièrement brandies comme arguments par les sophrologues. Cette étude a aussi mis en évidence le fait que la sophrologie est aujourd'hui une tradition principalement française, quasiment inexistante dans les autres pays (notamment du fait du français Patrick-André Chéné, héritier autoproclamé d'Alfonso Caycedo)[7].

En raison de l'existence avérées de dérives sectaire ou d'abus de faiblesse, la sophrologie a été pointée du doigt par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES)[7].

Selon l'Union Nationale des Association de Défense des Familles et de l'Individu victimes de sectes, « les problèmes de santé offrent un excellent créneau aux sectes à l'heure où l'attraction des nouvelles médecines, douces ou parallèles, situe différemment la médecine traditionnelle : sophrologie, acupuncture, homéopathie, naturopathie... »[35].

Selon Léon Chertok, la sophrologie ne serait que de l'hypnose, rebaptisée parce qu'il y aurait un tabou autour de ce terme dans les pays latins[36]. Une étude systématique publiée par Renaud Marhic et Emmanuel Besnier aboutit à la même conclusion[37].

Selon Paul Ranc, auteur du livre Le Bonheur à Tout Prix ?[38],

« la dérive de la sophrologie était prévisible. Se situant aux confins du Nouvel Âge (hypnose, training autogène, yoga) et de la médecine traditionnelle (notamment la psychiatrie et la médecine psychosomatique), la sophrologie n’a aucun point de repère solide. Basée avant tout sur l’expérience subjective de la personne et ne disposant d’aucun moyen d’évaluation objectif, la sophrologie était condamnée à des écarts de doctrine. [...] Des hommes ou des femmes ayant une connaissance plus ou moins grande de la technique sophronique se mettent à offrir des « cocktails » de « thérapies libératrices », telles que la sophrologie, la parapsychologie, le mysticisme, l’orientalisme et aussi la voyance ou la médiumnité ! Ces nouveaux « marchands de bonheur » prolifèrent un peu partout et la guerre est déclarée entre les néo-sophrologues et les sophrologues orthodoxes. »

Notes et références

  1. Terme utilissé par Caydedo pour les qualifier
  2. a et b L'aventure de la sophrologie, propos de Alfonso Caycedo en 1978, traduits et retrancrits par Yves Davroux. Ed. Le Moustier (1986) 978-2725602219
  3. L'aventure de la sophrologie p 166, la période désigné est celle qui précède son voyage en Suisse puis en Orient pour étudier la phénoménologie et les pratiques de libération orientales.
  4. Soulager la douleur: écouter, croire, prendre soin, par Patrice Queneau, Odile Jacob, 1998, p. 111 « incontestable réussite populaire »
  5. La sophrologie, de l’hôpital à l’école, par Laureline Duvillard, sur Le Temps « Bien que populaire, la sophrologie reste floue dans l’esprit du grand public »
  6. Claude Chatillon et Michèle Declerck, Manuel de Sophrologie et de Sophrothérapie, éd. Grego, 2009.
  7. a b c d e f g et h Centre d'information et de prévention sur les psychothérapies abusives et déviantes, « Sophrologie : pratique, crédibilité, histoire et croyances », sur cippad.com (consulté le ).
  8. a et b La sophrologie est classée parmi les relaxation et techniques à médiation corporelle (p. 522) puis parmi les psychothérapies à médiation corporelle (p. 599) dans le livre Thérapeutique psychiatrique, par J.-L. Senon, D. Sechter et D. Richard, Hermann éditeur, 2003 (ISBN 9782705662707).
  9. Place des psychothérapies contemporaines dans le traitement de la dépression, par Jean Cottraux, éditions Doin, coll. « Références en psychiatrie », 2006.
  10. La sophrologie et la sophrologie caycédienne ont été listées parmi les psychothérapies dans le RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs en 2006 durant la douzième législature de l'Assemblée nationale française. Dans ce même rapport, il est affirmé que la sophrologie est une activité « n'ayant fait l'objet d'aucune étude validée scientifiquement ».
  11. 1977, premier symposium panaméricain, et troisième congrès mondial de sophrologie à Recife (Brésil). Nomination du Pr et Dr A. Caycedo comme professeur honoris causa de l'université de Pernambouc et déclaration des valeurs de l'homme (ou Déclaration de Recife), création de la branche socio-prophylactique et du développement personnel pour contribuer à l'aide en faveur des pays en développement.
    Patrick-André Chéné, Sophrologie - Tome 1 : Fondements et méthodologie.
  12. « Elle manque de validation scientifique, mais cela n'enlève rien à l'intérêt de la sophrologie que l'on peut considérer comme la véritable première technique intégrative de relaxation. » : Dominique Servant, p. 21 de La Relaxation : nouvelles approches, nouvelles pratiques, Masson éditeur, coll. « Pratiques en psychothérapie », 2009 (ISBN 2294706129).
  13. Page 596, la sophrologie est classée parmi les « méthodes de relaxation centrées sur les perceptions sensorielles » dans le Manuel de psychiatrie, sous la direction de J.D Guelfi et F.Rouillon, éditions Masson, 2007, (ISBN 229402107X).
  14. Psychologie: science humaine et science cognitive, par Jo Godefroid, De Boeck Université, 2001.
  15. Une approche psychosomatique: la bioénergie : de Wilhelm Reich à nos jours, par Françoise Elbaz, Éditions Ellebore, 1996.
  16. Médecines alternatives à l'hôpital, article publié par le quotidien Le Monde le 18 juin 2008.
  17. La Méthode Scientifique, « Pseudo-sciences : les raisons du succès », sur France Culture, .
  18. Psychologies.com, « La sophrologie, mode d'emploi », Psychologies Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Patrick-André Chéné, Sophrologie - Tome 1 : Fondements et méthodologie, p. 96.
  20. L'aventure de la sophrologie p.42 (propos de Alfonso Caycedo en 1978, traduits et retrancrits par Yves Davroux)
  21. L'aventure de la sophrologie, p.15
  22. Alfonso Caycedo, Code déontologique de la sophrologie caycédienne, mars 2007, page 9 (texte en [PDF]).
  23. Revue de Sophrologie caycédienne, page 4 - 2e trimestre 1996
  24. La sophrologie ou le pouvoir des images en psychothérapie par Benoît Fouché, Éditions L'Harmattan, 2004. « Il est certain que la sophrologie telle que nous la pratiquons est assez éloignée de la sophrologie dite caycédienne (…) La sophrologie caycédienne a pour objet de se détourner de la part de l'ombre, alors que la sophrologie que nous pratiquons a pour objectif de prendre en charge la part de l'ombre et de l'amener à la conscience. »
  25. « La sophrologie Caycédienne, entre conte new age et pseudoscience – Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences » (consulté le )
  26. Patrick-André Chéné, op. cit., page 36.
  27. Michel Debelle, « Qu’est-ce que la sophrologie ? », sur www.sophrologie.be, Académie de Sophrologie Caycédienne (consulté le )
  28. Patrick-André Chéné, Sophrologie - Tome 1 : Fondements et méthodologie, page 208 et suivantes
  29. Revue Officielle de la Fondation Caycedo, page 11 - 2e trimestre 1996.
  30. « Arnaque à la formation », sur rtbf.be, (consulté le ).
  31. « Fiche Rome K1103 - Développement personnel et bien-être de la personne », sur www.chambre-syndicale-sophrologie.fr.
  32. a et b « Fiche Question », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  33. Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP)
  34. Revue Officielle de la Fondation Dr Alfonso Caycedo, no 60 - 1er trimestre 2010.
  35. Union Nationale des Association de Défense des Familles et de l'Individu victimes de sectes, « Définition d'une secte selon l'ADFI », sur prevensectes.com.
  36. L'hypnose entre la psychanalyse et la biologie: Le non-savoir des psy Par Léon Chertok, p. 194
  37. Renaud Marhic et Emmanuel Besnier, Le New Age – son histoire… Ses pratiques… Ses arnaques…, Paris, Le Castor Astral, (ISBN 2-85920-396-6).
  38. Paul Ranc, Le Bonheur à Tout Prix? : [sophrologie, anthroposophie Ecoles Steiner, nouvel age, Ordre du temple solaire], Contrastes, coll. « Apologia » (no 6), , 157 p. (ISBN 288211009X et 9782882110091, OCLC 82184759).

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Santerre, Mais… qu’est ce que la sophrologie, Beltan, 1993
  • Pierre Etevenon et Bernard Santerre. États de conscience, Sophrologie et Yoga, Éditions Tchou, 2006
  • Patrick-André Chéné, Initiation à la sophrologie caycédienne, Livre de Poche
  • Patrick-André Chéné, Sophrologie - Tome 1 : Fondements et méthodologie (préface et code déontologique par Alfonso Caycedo), Ellébore Éditions, 1994 (ISBN 286898505X) 2003 (ISBN 286898049X), Rééditié en 2008 (ISBN 2868989020)
  • Ouvrage collectif dirigé par Patrick-André Chéné, Sophrologie - Tome 2 : Champs d'application (préface et introduction d'Alfonso Caycedo), Ellébore Éditions 1999 (ISBN 2868985831)
  • Renaud Marhic et Emmanuel Besnier, Le New age – son histoire… Ses pratiques… Ses arnaques…, Paris, Le Castor Astral, (ISBN 2-85920-396-6)
  • Paul Ranc, Le Bonheur à Tout Prix ? : Sophrologie, anthroposophie, écoles Steiner, nouvel age, ordre du temple solaire, Contrastes, coll. « Apologia » (no 6), , 157 p. (ISBN 288211009X et 9782882110091, OCLC 82184759).

Articles connexes

Lien externe