Véronique Bellon-Maurel
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UMR ITAP (d) (depuis le ) Centre de Montpellier (d) (depuis le ) Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture ( - Institut national de la recherche agronomique ( - Centre national d'études agronomiques des régions chaudes ( - |
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Véronique Bellon-Maurel, née en 1964, est une ingénieure agronome française[1].
Biographie
Études
Elle fait ses études d'ingénieur à l’INP Toulouse. Elle reçoit son diplôme en 1986 puis poursuit avec un doctorat. Elle est ingénieur des ponts, des eaux et des forêts. Elle obtient son habilitation à diriger des recherches (HDR) en génie des procédés à l'INP Toulouse en 1992[2].
Carrière
Membre de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture) de Montpellier depuis 1987, et chercheuse à l’UMR ITAP (Information et Technologies pour les Agroprocédés) de Montpellier, elle est nommée directrice du département écotechnologies en 2013[3].
Elle a été professeur à Montpellier SupAgro de 2004 à 2010[4].
De 2009 à 2010 elle a effectué un séjour sabbatique au Water Research Centre de l’UNSW à Sydney où elle travaille sur l’analyse du cycle de vie (ACV)[2].
Véronique Bellon Maurel s’est spécialisée sur la mesure et les capteurs en spectroscopie proche infrarouge pour apprécier la composition des produits (alimentaires, agricoles, forestiers, sol)[2]. Elle a participé au développement de dispositifs d'analyse brevetés, notamment pour analyser le calibre, la couleur, la densité, le poids, la fermeté ou la teneur en sucre de fruits et légumes[5].
Depuis 2016 elle dirige l’Institut Convergences Agriculture Numérique #DigitAg[4]. Cet institut utilise les sciences de l’ingénieur, du numérique, la biologie, l’agronomie, l’économie, les sciences sociales, humaines et de gestion afin de créer les socles de connaissance pour l’agriculture numérique[1].
Elle a été élue membre de l'Académie des technologies en 2019[6].
Prix reçus
En 2008, elle reçoit le prix Tomas Hirschfeld décerné par l’ICNIRS (International Council of Near Infrared Spectroscopy) pour ses travaux sur l’application de la spectroscopie proche infrarouge à l’étude de la qualité des produits agroalimentaires[7],[8].
En 2016, elle est lauréate, conjointement avec Jean-Michel Roger, du prix FIEEC de la recherche appliquée pour la mise au point de capteurs optiques permettant de trier les déchets en fonction de leur état de décomposition[9],[10].
En 2019, elle reçoit le Grand Prix IMT - Académie des sciences[1].
Notes et références
- « Véronique Bellon-Maurel, du capteur infrarouge à l’agriculture numérique », sur imtech.wp.imt.fr, (consulté le )
- « Véronique Bellon-Maurel | ELSA », sur www.elsa-lca.org (consulté le )
- « Nominations : Deux nouveaux chefs de départements | Irstea », sur www.irstea.fr (consulté le )
- « Véronique BELLON-MAUREL | La Jaune et la Rouge », sur www.lajauneetlarouge.com (consulté le )
- « Brevet FR 2775204 Procédé et installation de tri de fruits et légumes », sur worldwide.espacenet.com, (consulté le )
- « Quatorze nouveaux membres élus à L’Académie des technologies », sur academie-technologies.fr, (consulté le )
- (en-US) « Awardees », sur www.icnirs.org (consulté le )
- « Spectroscopie proche infrarouge : Irstea rayonne | Irstea », sur www.irstea.fr (consulté le )
- « Prix FIEEC de la Recherche Appliquée », sur www.fieec.fr (consulté le )
- Alexia Gobrecht, Ryad Bendoula, Jean-Michel Roger et Véronique Bellon-Maurel, « A new optical method coupling light polarization and Vis–NIR spectroscopy to improve the measurement of soil carbon content », Soil and Tillage Research, vol. 155, , p. 461–470 (DOI 10.1016/j.still.2015.06.003, lire en ligne, consulté le )