André Carrère (rugby, 8 mai 1932)
Nom complet | André Jean Joseph Carrère |
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Naissance |
Pau (France) |
Décès |
Le Porge (France) |
Taille | 1,70 m (5′ 7″) |
Surnom | La Torpille, la Cisaille, l'Arrière suicide |
Période | Équipe | |
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Collège Saint-Cricq Section paloise |
Période | Équipe | M (Pts)a |
---|---|---|
XV 1949-1951 XIII 1951-1952 1952-1958 1958-1964 1964-?? ??-?? |
Section paloise Libourne Bordeaux Lézignan Saint-Gaudens Bordeaux-Facture |
Période | Équipe | M (Pts)b |
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1951-1962 | France | 31 (?) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
André Carrère, né le à Pau (Basses-Pyrénées) et décédé le au Porge (Gironde), était un joueur français de rugby à XIII[1],[2].
Après avoir débuté au rugby à XV à la Section paloise en 1949[3], il céde aux sirènes du rugby à XIII en 1951 à l'âge de 19 ans[4]. Carrère joue d'abord à Libourne, à Bordeaux (champion de France 1954), puis au FC Lézignan (à partir de 1958), à Saint-Gaudens et enfin à Bordeaux-Facture.
André Carrère a été fait Chevalier de la Légion d'honneur.
Biographie
[modifier | modifier le code]André Carrère naît le à Pau, dans les Basses-Pyrénées. Mesurant mesurant 1,72 m pour 72 kilos, son père fut un champion cycliste régional reconnu[5]. Son frère Robert a été un pilier sous les couleurs du Stade montois.
André Carrère commence sa carrière en rugby à XV au Collège Saint-Cricq de Pau, avant de rejoindre la Section paloise en juniors[6].
Carrère débute en équipe première à l'âge de 18 ans et forme le « triangle magique »[7] de la Section paloise du début des années 50, aux côtés de Jean Hatchondo et Antoine Jimenez[8]. Après sa première saison sectionniste, Carrère est présenté comme un grand espoir du rugby français, et il évolue aux postes d'ailier, d'arrière et de centre[9]. Sélectionné en équipe de France juniors, il est néanmoins boudé par l'équipe de France[5].
Comme ses compères Hatchondo et Jimenez, Carrère abandonne son club formateur[10] et passe à XIII en 1951[11]. La Section, se sentant prise pour cible par le jeu à XIII effectue une mise au point dans les colonnes de La République des Pyrénées[12].
Carrère rejoint d'abord Libourne en 1951[7], et son adaptation est rapide, et il devient international trois mois après ses débuts à XIII[7].
En 1952, des rumeurs dans la presse font état de son envie de revenir à XV à la Section paloise[13]. Toutefois, les négociations butent sur son contrat de deux ans[14]. Finalement, Carrère signe avec Bordeaux XIII la saison suivante, club avec qui il est sacré champion de France 1954[15].
Carrère évolue par la suite au FC Lézignan de 1958 à 1964[16]. Carrère est ainsi au centre du projet sportif des catalans, et contribue à légitimer le club[17], remportant le Championnat de France de rugby à XIII en 1960-1961 et 1962-1963 face à Saint-Gaudens[18].
Carrère rejoint par la suite Saint-Gaudens de 1964[19] et enfin à Bordeaux-Facture.
En 2011, un auteur le considère comme le plus « grand arrière offensif », connu particulièrement pour ses « plaquages dévastateurs »[20].
Cet arrière a été 31 fois international français de 1951 à 1962.
En 2010, l'Amicale des anciens de la Section Paloise a tenu son assemblée générale annuelle au Palais Beaumont. Avant de présenter le rapport moral, le président de l'amicale, Jean-François Saux, fils de Jean-Pierre Saux, a fait obervé une minute de silence en mémoire d'André Carrère[21].
Palmarès
[modifier | modifier le code]- Coupe de France :
- Vainqueur : 1 (1960 avec Lézignan).
Références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- André Carrère n'est plus, lindependant.com
- « André Carrère, le benjamin », sur Gallica, L'Équipe, (consulté le )
- « Une politique de jeunes, du rugby de mouvement, la Section veut être digne de son passé. », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Carrère, André », sur Gallica, But-Club et le Miroir des sports, (consulté le )
- « André Carrère », sur Gallica, L'Équipe, (consulté le )
- Marcel de Laborderie, « André Carrère, le bleu », sur Gallica, L'Équipe, (consulté le )
- Renaud de Laborderie, Le rugby dans le sang, (Calmann-Lévy) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-7062-0248-3, lire en ligne)
- Géo Perley, « Espoirs & vedettes du rugby - André Carrère », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
- « Carrère abandonnerait à son tour la Section pour le XIII », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Brillants débuts de Carrère avec le XIII Girondin », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
- « Une mise au point de la Section », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- Lucien Barèges, « Carrère reviendrait à ses premières amours », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
- Géo Perley, « Carrère restera aux Girondins », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
- « Il y a 70 ans, Bordeaux champion de France de rugby à XIII : une histoire enracinée dans le Sud-Ouest » , sur SudOuest.fr, (consulté le )
- « Carrère à Lézignan XIII », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Lézignan-Corbières : quand le FCL est entré dans l'histoire du rugby à XIII », sur lindependant.fr (consulté le )
- « André Carrère: «l’arrière suicide» », sur rugbyrama.fr (consulté le )
- « Carrère à Saint-Gaudens », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- Aimé Mouret, Le Who's who du rugby à XIII, Toulouse, Éditions de l'Ixcea, , 291 p. (ISBN 978-2-84918-118-8), « Carrère André », p. 59
- « Croix du Prince : quel avenir pour les tribunes ? », sur LaRepubliqueDesPyrenees, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative au sport :