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Bray (Saône-et-Loire)

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Bray
Bray (Saône-et-Loire)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
Maire
Mandat
Bernard Froux
2020-2026
Code postal 71250
Code commune 71057
Démographie
Gentilé Braylois[1], Brayons[2],[1]
Population
municipale
124 hab. (2021 en évolution de −3,88 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 15″ nord, 4° 43′ 19″ est
Altitude Min. 209 m
Max. 475 m
Superficie 9,89 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bray
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Bray
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Bray

Bray est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Bray, commune qui appartient au Clunisois, à la lisière du Tournugeois et du Haut-Mâconnais, est un village viticole du vignoble mâconnais. Mâcon se trouve à 34 km.

La commune est arrosée par la Grosne, affluent de la rive droite de la Saône.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 963 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 873,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,6 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Bray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,6 %), forêts (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,1 %), terres arables (5,7 %), cultures permanentes (3,5 %), zones urbanisées (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'ancien nom de la commune est Briera[15].

La commune de Bray, du canton de Salornay-sur-Guye de 1790 à 1801, entrée à cette date dans le canton de Lugny, est passée dans le canton de Cluny en 1839[16].

Politique et administration

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2008 Roland Chauvot   Artisan menuisier
mars 2008 mars 2014 Jacques Garnier    
mars 2014 mai 2019 Dominique Dehouck[17]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 124 habitants[Note 2], en évolution de −3,88 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
339360390395418325324333348
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
297303338338368328329285254
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
270252244232200187199206215
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
186147165155138127122122121
2015 2020 2021 - - - - - -
129125124------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les vignobles du Mâconnais.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Sont à voir à Bray :

  • l'église Saint-Quentin de Bray, qui a conservé des parties originales et sans doute très anciennes, comme les colonnes monolithes à chapiteaux de tradition carolingienne de l’arc triomphal, le chœur rectangulaire avec coupole et massifs épais de maçonnerie ou les murs de la nef ; la nef de l'église, naguère plafonnée, laisse maintenant voir sa charpente, composée de poutres neuves (mais d'apparence ancienne), partie de l'édifice qui est également romane (probablement du XIIe siècle[22] ;
  • plusieurs lavoirs ;
  • la chapelle Saint-Jean de Courreau.

Personnalités liées à la commune

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Parmi les personnalités attachées à l'histoire de la commune figurent :

Henri Guillemin en 1980.
  • dom Claude Chovisse, ancien moine de l'abbaye de Cluny (d'abord à Cluny même puis, en tant que procureur, à la maison des Clunistes de Saint-Martin-des-Champs, à Paris, où il vit éclater la Révolution), desservant de Bray en tant que curé de Chissey-lès-Mâcon (la paroisse de Bray ayant été réunie à celle de Chissey après la Révolution, avec mise en place d'un service de binage), décédé le 30 décembre 1829 à Chissey-lès-Mâcon, après avoir été successivement nommé maire d'Igé (fonctions qu'il occupa de 1802 à 1807) et curé de la paroisse de Chissey-lès-Mâcon (de 1810 à sa mort, intervenue à la suite d'une chute qu'il fit au retour d'une messe célébrée à Bray)[23].
  • Henri Guillemin (1903-1992), critique littéraire et historien né à Mâcon, qui y a résidé chaque été jusqu'à sa mort, dans une maison du hameau de La Cour-des-Bois (dénommée Le Terrier), et qui y a sa sépulture (sur sa tombe, une plaque rappelle la célébration du centenaire de la naissance de l'historien, gravée à l'initiative de l'association « Présence d'Henri Guillemin » de la mention : Centenaire d'Henri Guillemin, homme de lettres, 1903-1994.)[24].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b habitants.fr
  2. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bray et Jalogny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Bray ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Daniel Delattre, La Saône-et-Loire, les 573 communes, Grandvilliers, Delattre, , 256 p., p.33.
  16. Sujet qui fut débattu à la chambre des députés le jeudi 27 juin 1839, jour où fut présenté un rapport fait au nom de la Commission chargée de l'examen d'un projet de loi tendant à distraire la commune de Bray du canton de Lugny, et à la réunir au canton de Cluny (Saône-et-Loire), par M. Tournouër, député de la Côte-d'Or.
  17. Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 17 avril 2014, p.  2
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun, « Brochure de présentation de l'église Saint-Quentin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur pastourisme71.com, (consulté le ).
  23. « Les paroisses de Prayes et de Lys furent annexées à Chissey, et un service de binage fut établi à Bray. Le soin de cette paroisse, située à 5 kilomètres de Chissey, imposa de grandes fatigues à dom Chovisse. […] Un jour il perdit pied dans la neige et roula au fond d'un précipice dont il ne put qu'à grand'peine s'arracher. Ce fut le service de Bray qui causa sa mort. Il fut atteint d'une fluxion de poitrine et mourut quelques jours après […]. » Source : « Translation des ossements de dom Chovisse, religieux bénédictin de Cluny et curé de Chissey, de 1810 à 1829 », article paru dans la revue La Semaine religieuse d'Autun, Chalon et Mâcon datée du 22 janvier 1887.
  24. Frédéric Lafarge, Dans le petit cimetière de Bray repose un grand de l'Histoire de France, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 198 de juin 2019, pages 2 à 4.