Chaetorellia acrolophi
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Hexapoda |
Classe | Insecta |
Ordre | Diptera |
Famille | Tephritidae |
Genre | Chaetorellia |
Chaetorellia acrolophi est une espèce de diptères de la famille des Tephritidae.
Description
[modifier | modifier le code]L'imago est brun verdâtre clair avec des ailes à bandes brunes et des yeux verts irisés, un abdomen de couleur jaune orangé. Il mesure de 4 à 5 millimètres de long[1].
Les mouches apparaissent début juin, avec la formation de bourgeons de centaurée. L'accouplement a lieu immédiatement et la ponte commence dans les deux jours. La femelle pond environ 70 œufs. Les œufs sont placés individuellement ou en petits groupes de deux à quatre sous les bractées de bourgeons non ouverts de 4 à 5 millimètres de diamètre[1]. Lorsque la larve émerge de l'œuf une dizaine de jours plus tard, elle s'enfouit dans le bourgeon et se nourrit des fleurs en développement. Au fur et à mesure que la larve grandit, elle commence à se nourrir des graines en développement, consommant souvent tout le contenu du bourgeon pendant son stade larvaire de deux semaines. Il se nymphose à l'intérieur du bourgeon vide[2].
Répartition
[modifier | modifier le code]La mouche est originaire d'Europe, de l'Espagne à l'est de la Biélorussie et en Turquie[1].
Elle est introduite en Amérique pour la première fois en tant que lutte biologique contre la centaurée en 1992 à partir de mouches récoltées en Autriche et en Suisse et déposées dans le Montana[3]. Elle est actuellement établie dans une grande partie de l'ouest des États-Unis[2].
Parasitologie
[modifier | modifier le code]Chaetorellia acrolophi est un parasite des plantes Centaurea cariensis, Centaurea diffusa, Centaurea hanrii, Centaurea leucophaea, Centaurea pectinata, Centaurea stoebe, Centaurea vallesiaca, Centaurea virgata[4].
Classification
[modifier | modifier le code]L'espèce Chaetorellia acrolophi a été décrite en 1989 par Ian M. White (d) et Kirsten Marquardt (d)[5],[6].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Son épithète spécifique, acrolophi, fait référence au sous-genre botanique Acrolophus[note 1] du genre Centaurea (famille des Asteraceae), dont cette espèce est un parasite[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Publication originale
[modifier | modifier le code]- [White et Marcquart, 1989] (en) Ian M. White et Kirsten Marquardt, « A revision of the genus Chaetorellia Hendel (Diptera: Tephritidae) including a new species associated with spotted knapweed, Centaurea maculosa Lam. (Asteraceae) », Bulletin of Entomological Research, Cambridge University Press et Institut international d'entomologie (d), vol. 79, no 3, , p. 453-487 (ISSN 0007-4853 et 1475-2670, OCLC 1537749, DOI 10.1017/S0007485300018459, lire en ligne). .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- À ne pas confondre avec le genre de lépidoptères Acrolophus de la famille des Tineidae.
Références taxonomiques
[modifier | modifier le code]- (en) Myers, P. et al., Animal Diversity Web : Chaetorellia acrolophi, 2023 (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Chaetorellia acrolophi White & Marcquart, 1989 (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Chaetorellia acrolophi White & Marquardt, 1989 (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Chaetorellia acrolophi White & Marquardt 1989 (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Chaetorellia acrolophi White & Marcquart, 1989 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Chaetorellia acrolophi White & Marquardt, 1989 (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Chaetorellia acrolophi White & Marcquart, 1989 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Chaetorellia acrolophi White & Marquardt, 1989 (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Chaetorellia acrolophi White & Marquardt, 1989 (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Chaetorellia acrolophi White & Marq. », sur Colombie-Britannique, (consulté le )
- (en) Rachel Winston, Carol Bell Randall, Field Guide for the Biological Control of Weeds in the Northwest, U.S. Government Printing Office, , 341 p. (lire en ligne), p. 50-51
- (en) Biological Control of Invasive Plants in the Eastern United States, U.S. Department of Agriculture, Forest Service, Forest Health Technology Enterprise Team, , 413 p. (lire en ligne), p. 176
- (en) « Chaetorellia acrolophi », sur Plant Parasites (consulté le )
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 17 mars 2023
- White et Marcquart 1989, p. 472-473