Ferme Tout lui faut
Destination initiale |
Ferme |
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Construction |
XVIIIe siècle |
Patrimonialité |
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Coordonnées |
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La ferme Tout lui faut est une ferme brabançonne située à Glabais, village de la ville belge de Genappe, en ville belge.
Elle fait l'objet d'une « inscription » comme monument et figure à l'Inventaire du patrimoine culturel immobilier de la Région wallonne sous la référence 25031-INV-0055-02[1].
Localisation
[modifier | modifier le code]La Ferme Tout lui faut est située à l'entrée sud-ouest du village de Glabais, au numéro 60 de la rue Haute[1], la rue qui relie le village à la chaussée de Bruxelles ou route nationale 5, qui monte de Charleroi et Genappe vers Waterloo et Bruxelles.
Elle se dresse non loin du ruisseau la Cala[2] qui coule d'ouest en est vers Wanroux (Bousval) et la Dyle.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette exploitation agricole, déjà citée au XIVe siècle, devrait son nom à la famille Toulifaut qui possédait le fief de Glabais[3]. La seigneurie de Toulifaut ou Tout-lui-Faut était un fief de Nivelles, qui avait un maire, un échevin et un sergent[4].
Il s'agit d'une ferme en U du début du XVIIIe siècle, ou peut-être antérieure, qui a été largement rebâtie au XIXe siècle[1],[3].
Le logis porte deux dates : l'une « 17.0 » (premier quart du XVIIIe siècle) par les ancres de façade, rappelant son édification, et l'autre « 1884 », année de sa remise en état et de l'adjonction d'un étage[1],[3].
En 1859, Jules Tarlier et Alphonse Wauters la citent comme la plus grosse exploitation agricole de Glabais, avec 160 hectares, devant la ferme Maubille (74 hectares)[2].
On notera que, selon ces auteurs, le nom de la ferme se prononce Toulifau[2].
Architecture
[modifier | modifier le code]L'ensemble de la ferme est édifié en briques peintes en rose.
Le corps de logis présente un rez-de-chaussée surélevé par un soubassement en moellon[1],[3]. Ce rez-de-chaussée est percé d'une porte surmonté d'un épais linteau monolithe orné d'un arc en accolade et de grandes fenêtres à croisée en pierre bleue[1],[3]. Le premier étage est percé de quatre hautes fenêtres arc surbaissé, au-dessus desquelles prennent place quatre petites fenêtres carrées, juste sous la corniche. Le corps de logis est couvert d'une toiture en bâtière à croupe en amiante-ciment (Eternit)[1],[3].
Sur le côté gauche de la cour se dresse une grande annexe en briques décorée d'une frise sous la corniche[1],[3]. Les façades de cette annexe présentent un grand nombre d'ancres de façade aux formes variées : ancres verticales, en X ou en fer à cheval.
La ferme comprend également des étables du XVIIIe siècle surhaussées au XIXe siècle[1],[3].
La cour est fermée par une grille en fer et par un mur en moellons[1].
Contre le pignon de l'annexe occidentale se dresse une potale en pierre bleue dont la niche est protégée d'une grille et surmontée d'une croix en fer[1].
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Annexe occidentale. -
Pignon de l'annexe occidentale. -
Potale. -
Niche de la potale.
Références
[modifier | modifier le code]- Inventaire du patrimoine culturel immobilier de la Région wallonne
- Jules Tarlier et Alphonse Wauters, La Belgique ancienne et moderne - Géographie et histoire des communes belges : province de Brabant, canton de Genappe, A. Decq éditeur, novembre 1859, p. 21
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie 2, Brabant, Arrondissement de Nivelles, Pierre Mardaga éditeur, 1998, p. 154
- Paul et Madeleine Dubuisson, Le Canton de Nivelles au fil de l'histoire, Éditions du Brabant wallon, 1970, p. 42