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Peur

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Réaction de peur chez un enfant.

La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger. L'instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger permet au sujet de fuir ou de combattre.

Elle est également connue sous les termes de réponse combat-fuite (flee or fight), « réponse physiologique au stress qui se produit en présence de quelque chose de terrifiant, que ce soit mentalement ou physiquement »[1].

Par extension, le terme peut désigner l'appréhension liée à des situations déplaisantes, des animaux ou des objets. Il peut alors être question de phobie (réaction de peur systématisée face à un stimulus précis, par exemple l'acrophobie, l'arachnophobie, la claustrophobie, l'agoraphobie…).

Du point de vue neurologique, la peur correspond à une activation de l'amygdale (système régulant nos actions face à la peur, formé de noyaux au niveau des lobes temporaux) qui induit un sentiment de danger imminent[2]. Elle peut entraîner une inhibition de la pensée, et prépare l'individu à fuir ou se défendre.

Selon certains psychologues tels que John Broadus Watson et Paul Ekman, la peur est créée par un afflux d'émotions, telles que la joie, la tristesse et la colère, et doit être distinguée de l'anxiété. Elle se manifeste par des comportements spécifiques d'évitement et de fuite, tandis que l'anxiété est le résultat de menaces perçues comme étant incontrôlables ou inévitables[3].

La peur dans l'Histoire

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Dans La peur en Occident, l'historien français Jean Delumeau en a décrit les différentes facettes , pour la période du XIVe au XVIIIe siècle, sous l'angle de l'histoire des mentalités et de l'histoire de la vie quotidienne. Il y dépeint « Les peurs du plus grand nombre »[4] (peur de la mer, peur des ténèbres, peur de la peste, etc.) ainsi que « La culture dirigeante et la peur » (l'attente de Dieu, la présence de Satan et de ses agents, le juif, la femme, la sorcellerie…).

Peurs communes

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D'après différentes études[5],[6][réf. nécessaire], les peurs les plus communes incluent : les fantômes, l’Océan, l'existence de pouvoirs maléfiques, les cafards, les araignées, les serpents, les hauteurs, l'eau, les espaces restreints, les tunnels et les ponts, les aiguilles, l'ostracisme, l'échec, les orages, les évaluations, les examens, les discours publics et les souvenirs de guerre.

Dans un test innovant sur les peurs des individus, Bill Tancer analyse les types de peur incluant la phrase « peur de… ». Les peurs les plus fréquemment citées sont : le vol, les hauteurs, les clowns, l'intimité, la mort, le rejet, les gens, les serpents, le succès et la conduite[7].

Biologiquement parlant, la peur correspond à un instinct de survie qui permet aux animaux d'éviter des situations dangereuses pour eux-mêmes ou pour leur progéniture. Le principal objet de peur pour un animal est typiquement la présence d'un prédateur. La complexité de l'esprit humain a néanmoins transposé cette émotion et l'a dirigée vers des objets et des situations aussi divers que peuvent l'être les activités humaines. Certaines de ces phobies ont probablement une origine évolutive profonde, notamment pour celles qui concernent des animaux, comme la peur des serpents ou celle des araignées. Il a, en effet, été montré que de ces peurs relèvent chez l'humain d'un caractère universel[8]. D'autres peurs sont liées à des activités sociales récentes et propres uniquement aux sociétés occidentales modernes (peur du téléphone). On ne peut donc raisonnablement pas supposer qu'elles aient une origine biologique.

Approche scientifique

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Physiologie

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Actrice mimant la peur en écarquillant les yeux (Le Carnaval des âmes, 1962).

La peur est très certainement l'une des émotions les plus anciennes du monde animal. Si elle se manifeste de façon parfois spectaculaire, il faut noter cependant que ces manifestations sont, pour des raisons éthiques faciles à comprendre, difficiles, voire impossibles à observer selon la méthode expérimentale. Pour cette raison, elles sont connues essentiellement à travers les expériences personnelles et la croyance populaire, voire les légendes ou le mythe.

Chez l'être humain, la peur peut se manifester par des tremblements, une hausse de la fréquence cardiaque, un écarquillement des yeux et une perturbation du rythme respiratoire. Ces différentes manifestations sont essentiellement dues à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur[9]. Dans certains cas, une peur soudaine peut provoquer le besoin de pousser un cri. La peur peut aussi provoquer une paralysie momentanée partielle et parfois complète, allant jusqu'à une perte de conscience. Il est aussi avéré qu'une peur violente peut provoquer une perte des cheveux pigmentés ne laissant apparaître que les cheveux blancs, comme ce fut le cas pour Marie-Antoinette d'Autriche[10]. La peur peut aussi provoquer un pâlissement de la couleur de la peau, ce qui explique probablement l'expression « être blanc (ou vert) de peur ». On dit aussi que la peur provoque l'horripilation, prosaïquement appelée « chair de poule ».

Dans les cas extrêmes, la peur peut aussi relâcher les muscles du bassin dont les sphincters, provoquant ainsi l'évacuation de l'urine, et parfois même du bol fécal. Quelques expressions populaires décrivent ce phénomène (faire dans son froc). Il est prêté à la peur le pouvoir de mettre un terme au hoquet. Enfin, la peur provoque chez l'humain comme pour la plupart des mammifères, une puissante activité hormonale qui peut provoquer le dégagement par la peau d'une forte odeur, ainsi qu'une hyperactivité du système de sudation, induisant ce qu'on appelle les « sueurs froides ».

Charles Darwin décrivit ainsi les différentes manifestations de la peur :

« La peur est souvent précédée de l'étonnement, dont elle est proche, car les deux mènent à une excitation des sens de la vue et de l'ouïe. Dans les deux cas les yeux et la bouche sont grands ouverts. L'Homme effrayé commence par se figer comme une statue, immobile et sans respirer, ou s'accroupit comme instinctivement pour échapper au regard d'autrui. Le cœur bat violemment, et palpite ou bat contre les côtes… La peau est très affectée par une grande peur, nous le voyons dans la façon formidable dont elle sécrète immédiatement de la transpiration… Les poils sur la peau se dressent ; et les muscles superficiels frissonnent. Du fait du changement de rythme cardiaque, la respiration est accélérée. Les glandes salivaires agissent de façon imparfaite ; la bouche devient sèche, est souvent ouverte et fermée. »

— Charles Darwin, L'Expression des émotions chez l'homme et les animaux

Neurobiologie

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L'amygdale est la structure clé du cerveau dans la neurobiologie de la peur. Elle participe au processus de traitement des émotions négatives (telles que la peur ou la colère). Des chercheurs ont observé une hyperactivité de l'amygdale chez les patients qui ont montré un visage menaçant ou confrontés à des situations effrayantes. Chez les patients souffrants de phobie sociale, on observe une réponse plus atténuée de l'amygdale[11]. Des études ont également montré que les sujets exposés à des images d'expressions faciales de peur[12], présentaient une activité de l'amygdale plus réduite, alors que la lésion de celle-ci ou sa calcification rend incapable la personne atteinte de reconnaître les expressions de peur, tandis que la capacité d'identification d'autres émotions est maintenue[13].

La réponse à la peur causée par l'amygdale peut être mitigée par une autre région cérébrale connue sous le nom de cortex cingulaire antérieur rostral, situé au niveau du lobe frontal. Dans une étude de 2006 à l'Université Columbia, des chercheurs ont observé chez les participants à l'expérimentation moins d'activités dans l'amygdale lorsqu'ils perçoivent consciemment un stimulus de peur que lorsqu'ils le perçoivent inconsciemment [réf. nécessaire]. Il avait auparavant été découvert que le cortex cingulaire antérieur rostral freinait l'activité de l'amygdale, participant au contrôle émotionnel des sujets[14]. Une étude menée par des scientifiques de Zurich a conclu que l'hormone ocytocine, liée aux sentiments d'altruisme et d'empathie ainsi qu'au désir sexuel, était capable de diminuer l'activité cérébrale des centres responsables de la peur[15].

Après avoir été effrayé, cette information est envoyée de l'amygdale à un autre partie du cerveau, le cortex préfrontal, où cette information est conservée pour une situation similaire qui pourra exister dans le futur[16].

Typologies de la peur

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La peur peut être catégorisée en deux types : peur externe et peur interne.

  • la peur externe est une peur à propos d'un stimulus extérieur à l'individu, que celui-ci souhaite éviter ;
  • la peur interne est une peur liée à un stimulus interne à l'individu, par exemple, associé à une émotion négative (exemple : faible estime de soi).

La peur peut être décrite selon les émotions ressenties par un individu. Ces émotions varient de la prudence à une phobie intense ou de la paranoïa. La peur peut se manifester par différents états émotionnels et cognitifs incluant l'inquiétude, l'anxiété, la terreur, l'horreur, la panique et la crainte. Les expériences de la peur peuvent se manifester longtemps après que les situations ont été vécues, c'est-à-dire que l'individu revit ses peurs, par exemple, durant des cauchemars, ou durant des nuits de terreur. Certaines pathologies peuvent être liées à la peur, comme les troubles anxieux (définis par des peurs irrationnelles et persistantes), qui sont très répandus, ou d'autres troubles plus sévères, certains symptômes pouvant provoquer de la peur chez le sujet (par exemple, certaines formes de schizophrénie ou d'autres troubles psychotiques).

L'expérience de la méfiance peut être expliquée par un sentiment de peur ou de prudence, habituellement en réponse à une personne dangereuse ou peu familière. La méfiance peut survenir lorsque quelque chose ou quelqu'un est remis en question ou inconnu. Par exemple, un individu peut se méfier d'un autre lorsque celui-ci agit d'une manière improbable ou peu commune. La méfiance est également considérée comme une prévoyance et une remise en cause de situations qui peuvent devenir à tout moment effrayantes, voire dangereuses.

La terreur est une forme très prononcée de la peur. C'est une sensation de danger imminent. Elle peut également être causée lors d'une phobie. La terreur peut conduire une personne à des choix irrationnels ou à un comportement atypique.

Peur de la mort

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Le déguisement, le carnaval, l'humour sont des moyens de jouer avec les peurs ou de les repousser.

Par définition, la mort est l'objet de peur par excellence, en tant qu'incarnation même du danger. Il s'agit donc d'une peur très commune, mais pas universelle, nombre de cultures échappant à la peur de la mort par le recours à la croyance d'une vie après la mort, mais en craignant ce qui lui succède, c'est-à-dire le jugement ou l'enfer. Des philosophie⁣⁣s, athées et matérialistes, issues de l'Antiquité grecque et encore très influentes de nos jours, mettent en évidence l'aspect paradoxal de la peur de la mort. Citons en particulier le philosophe grec Épicure :

« Lorsque nous sommes vivants, la mort n'est pas. Lorsque la mort est là, nous ne sommes plus. Dès lors, dans la mort que crains-tu exactement ? »

La question de la peur de la mort est abordée par les auteurs plus récents, tels que Shakespeare, dans son plus célèbre monologue :

Qu'il y ait quelque chose après la mort,
Cette terre inconnue dont les frontières
Se referment sur tous les voyageurs,
Qui paralyse notre volonté
Et nous fait préférer nos maux présents
À d'autres qui nous sont inconnaissables ?
Ainsi notre conscience nous rend lâches ;

— William Shakespeare, Hamlet, traduit de l'anglais par André Markowicz

Peur de l'inconnu

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La peur de l'inconnu est un phénomène éthologique observé chez de nombreux animaux évolués et elle est source de prudence.

Chez l'Homme, elle peut être individuelle ou collective, et prendre l'apparence de la timidité. C'est une peur d'un danger hypothétique. Elle apparaît face à des destinations ou des circonstances attendues inconnues. La peur de la mort, ou de l'obscurité, de ne rien voir peuvent en être des formes, de même que la peur pour un changement ou quelque chose de nouveau (exemples : un bruit ou son nouveau, animal/insecte/personne/lieu nouveau, un voyage, un étranger, un entretien d'embauche, conférence, spectacle, concert ou exploit sportif à donner devant de nombreux spectateurs ou juges inconnus, etc., ces dernières situations se définissant plus communément sous l'appellation de « trac », lié à la peur de ne pas réussir ou du ridicule). Parfois, les acteurs ont un certain trac avant de passer devant le public, ainsi que certains autres métiers de l'enseignement face à leurs élèves, médical vis-à-vis des patients, commerçants envers leurs clients, ou également les métiers militaires périlleux, cette peur s'estompant avec l'habitude.

Réactions de sursaut

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La présence d'une personne ou d'un animal arrivant derrière soi, une sensation corporelle, un bruit de pétard, une porte qui claque, une décharge électrique, surtout s'ils sont subis, inattendus et très intenses, déclenchent un phénomène de peur, entraînant une réaction de contraction musculaire et d'adrénaline, se traduisant par une réaction de sursaut, accélération cardiaque, voire un cri de la personne.

Peur de malheurs à venir

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Une peur prolongée ou répétée face à l'anticipation d'un malheur à venir entraîne un sentiment d'angoisse. Elle amène bien souvent à un état dit de « stress ». L'angoisse est une peur intense, parfois chronique. Elle augmente lentement et finit par atteindre un pic, dit crise de panique, ou crise d'angoisse, occasionnant de très sérieuses difficultés respiratoires, notamment une hyperventilation. Pendant cette crise, le sujet a l'impression qu'il va rester dans cet état et qu'il continuera d'éprouver cette angoisse indéfiniment. Cependant, en général, la crise de panique s'estompe d'elle-même progressivement[17].

Utilisation de la peur

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Plaisanterie

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La plaisanterie la plus courante pour déclencher une réaction de peur est de surprendre quelqu'un en criant « BOUH » d’une voix forte.

Littérature

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Dans la culture littéraire, la peur est utilisée notamment dans des livres comme dans la Collection Chair de poule.

L'une des œuvres les plus emblématique de la peur est Dracula de Bram Stoker. Dans ce roman sont réunis les plus grands thèmes de l'horreur tels que les loups-garous, les vampires, la maladie, la folie, les courses poursuites, les maisons hantées…

La peur est un argument de vente dans la culture cinématographique. Elle est très présente dans certains blockbusters et certaines séries. Un genre cinématographique lui est dédié : le film d'horreur.

Dans les pays développés, particulièrement aux États-Unis, une partie de la population consacre un budget important à Halloween.

Les fêtes foraines, parcs d'attractions, manèges et autres occasions d'adrénaline, se sont de plus en plus développés, au moyen de nouvelles inventions ou sports créés dans ce but, notamment durant ces 30 dernières années. Dans ce contexte, la peur est associée à une « sensation forte », notamment lorsqu'elle est liée aux sensations d'accélérations, horizontales et plus encore verticales (« airtime ») avec la sensation de « tomber dans le vide ».

Contrôle des populations

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La peur a un effet très fort sur les foules et ainsi est utilisée afin de contrôler les foules et les peuples. Dans les systèmes totalitaires ou dans l'esclavage traditionnel, l'objet de la peur est clairement identifié, il s'agit d'une menace de punition ou de mort en cas de désobéissance.

Dans les systèmes dits démocratiques où une telle menace n'est pas explicite, il importe plus de contrôler ce que pensent les gens, en déformant les informations des médias et avec des menaces plus abstraites ou même virtuelles[18].

La peur est également utilisée sous sa forme « terreur » à des fins politiques[19].

Dans le Crépuscule des idoles, Nietzsche accuse l’Église du Moyen Âge d'utiliser « le sentiment dépressif de la crainte » ainsi que « la douleur et les blessures » pour affaiblir et pervertir l'homme.

Surpasser la peur

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La plupart des peurs possèdent la propriété de pouvoir être surmontées. En effet, pour une personne donnée, il suffit souvent de surmonter sa peur une fois pour la faire disparaître définitivement. Cette aptitude à diminuer sa peur et à gagner ainsi en courage constitue un processus de maturation de l'esprit et de l'individu qui continue durant toute la vie. Ceci explique aussi que les enfants et les jeunes adultes sont en général beaucoup plus craintifs que les adultes plus expérimentés. La peur est d'ailleurs fréquemment détournée à des fins ludiques par les enfants, se mettant en scène et cherchant à se faire peur lors de fêtes notamment telles qu'Halloween.

Nombre de sociétés ont considéré comme un devoir pour un homme d'être capable de surmonter sa peur. Il existe, en effet, chez de nombreux peuples des rites d'initiation ou de passage à l'âge adulte, au cours desquels un adolescent doit accomplir un acte a priori effrayant afin de pouvoir revendiquer son statut d'homme ou son appartenance à la communauté. Certaines sociétés ont poussé ce principe à l'extrême et ont fait de la peur, y compris celle de la mort, un objet de honte. La peur était alors simplement niée, considérée comme une faiblesse. Cette pratique s'applique à habituation, la forme la plus simple de l'apprentissage, apprendre à ne pas réagir à un événement sans importance qui se répète[20].

C’est dans le contexte de la peur instrumentalisée dans les médias que ceci prend naissance. En effet, la peur est devenue un élément quotidien à travers sa prévention et sa diffusion. D’une publicité pour une alarme de sécurité à une annonce contre les vols dans les moyens de transports, la peur est constamment mise en avant dans notre environnement. On la transforme, la modèle et la présente chaque jour dans nos journaux. Cette technique permet d’insuffler l’idée que la peur est partout et qu’il faut apprendre à vivre avec.

Notes et références

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  1. (en-US) William Heckman, « How the Fight or Flight Response Works », sur The American Institute of Stress (consulté le )
  2. « Approche Neurobiologique des troubles-anxieux », sur troubles-anxieux.com (consulté le ).
  3. (en) Öhman, A. (2000). Fear and anxiety: Evolutionary, cognitive, and clinical perspectives. In M. Lewis & J. M. Haviland-Jones (Eds.). Handbook of emotions. (p.573–593). New York: The Guilford Press.
  4. Jean Delumeau, La peur en Occident, XIVe – XVIIIe siècles, une cité assiégée, Fayard, 1978
  5. « Les phobies : les résultats de l'enquête », sur linternaute.com (consulté le )
  6. (en) Stefan G. Hofmann, Cassandra L. Lehman et David H. Barlow, « How specific are specific phobias? », Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, vol. 28, no 3,‎ , p. 233-240 (ISSN 0005-7916, DOI 10.1016/S0005-7916(97)00012-8, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Tancer, B. (2008). Click: What millions of people are doing online and why it matters. New York: Hyperion.
  8. Desmond Morris, Le Singe nu
  9. (fr) « Définition du mot Peur : État émotionnel stressant », sur psychologies.com (consulté le ).
  10. « Marie-Antoinette: première photo », sur cinemovies.fr (consulté le ).
  11. (en) « Studying Brain Activity Could Aid Diagnosis Of Social Phobia (études des activités cérébrales). Monash University. », (consulté le )
  12. (en) Differential response in the human amygdala to racial outgroup vs ingroup face stimuli, vol. 11, , 2351-2355 p. (PMID 10943684)
  13. (en) Feinstein JS, Adolphs R, Damasio A, Tranel D, « The human amygdala and the induction and experience of fear », Current Biology 21 : 34-8, 2011, vol. 21,‎ , p. 34-38
  14. (en) « Emotional Control Circuit Of Brain's Fear Response Discovered » (consulté le )
  15. "Fear not." Ski Mar.-Apr. 2009: 15. Gale Canada In Context. Web. 29 septembre 2011
  16. John Travis, "Fear Not", Science News, 2004
  17. Christophe André, Psychologie de la peur : Craintes, angoisses et phobies, Éditions Odile Jacob, 15 septembre 2004 (ISBN 978-2-7381-1425-9)
  18. Noam Chomsky, Necessary Illusions: Thought Control in Democratic Societies, South End Press (1er juillet 1999), (ISBN 978-0-89608-366-0)
  19. Bruno Meyerfeld, « Jair Bolsonaro, pêcheur impénitent », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  20. Richard Thompson, Neurobiologie de l'apprentissage et de la mémoire, vol. 92, , p. 127-134

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Bibliographie

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  • Jean Delumeau, La peur en Occident, XIVe – XVIIIe siècles, une cité assiégée, Fayard, 1978
  • Mathilde Bernard, Écrire la peur à l’époque des guerres de Religion. Une étude des historiens et mémorialistes contemporains des guerres civiles en France (1562-1598), Éditions Hermann, coll. « Savoir Lettres », , 396 p. (ISBN 978-2-7056-7050-4)

Articles connexes

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Liens externes

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