Berce laineuse
Heracleum maximum, Heracleum sphondylium subsp. montanum
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Apiales |
Famille | Apiaceae |
Genre | Heracleum |
Ordre | Apiales |
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Famille | Apiaceae |
La Berce laineuse ou Berce très grande (Heracleum maximum) est une espèce de plantes de la famille des Apiaceae. C'est la seule espèce du genre Heracleum, natif d'Amérique du Nord, poussant du Nouveau-Mexique (32° N) jusqu'à l'ile du Prince-Patrick (76° N)[1].
Description
[modifier | modifier le code]Appareil végétatif
[modifier | modifier le code]C'est une plante herbacée vivace à partie aérienne annuelle, qui peut atteindre 2,5 m de hauteur. La tige est dressée, robuste de (1-2 cm) à la base, ramifiée seulement vers le haut ; côtelée et creuse[2].
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Plante entière.
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Feuille.
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Berges de la rivière Batiscan, Québec
Appareil reproducteur
[modifier | modifier le code]Ses fleurs sont habituellement blanches, et roses chez de rares spécimens[2].
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Ombelle.
Risque de confusions
[modifier | modifier le code]Au Canada, il est possible de confondre la Berce laineuse, qui est une plante indigène et peu phototoxique, avec la Berce du Caucase, qui est une plante envahissante et extrêmement phototoxique, et avec la Berce commune, qui est une plante envahissante et peu phototoxique[3],[4].
Habitats
[modifier | modifier le code]La Berce laineuse croît naturellement dans les zones humides pas trop acides.
Précautions
[modifier | modifier le code]La sève de la berce laineuse, comme celle de nombreuses plantes de la famille des Apiacées, peut provoquer une dermatite de contact déclenchée par l'exposition de la peau au soleil.
Usages
[modifier | modifier le code]Usages alimentaire
[modifier | modifier le code]Comme d'autres berces, la plante est comestible (racines y compris), mais la prudence est recommandée lors de sa manipulation ou consommation par des personnes photosensibles.
Usages médicinaux
[modifier | modifier le code]Elle a été signalée par plusieurs auteurs (par le frère Marie-Victorin le premier) comme probablement utilisée par les autochtones contre la fièvre, les frissons et le syndrome grippal, en particulier par les Hurons-Wendat (Wendake) lors de la pandémie de grippe espagnole[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « USDA Plants Database », sur plants.usda.gov (consulté le ).
- « Berce laineuse : Définition simple et facile du dictionnaire », sur www.linternaute.fr (consulté le )
- Elisabeth Groeneveld, « Une autre espèce de berce toxique au Québec », sur QuéBERCE | Université Laval, (consulté le )
- « IRIIS phytoprotection », sur IRIIS phytoprotection (consulté le )
- Jacques Rousseau et Marcel Raymond, Études ethnobotaniques québécoises, Montréal, Institut botanique, coll. « Contributions de l'Institut botanique de l'université de Montréal » (no 55), , 154 p. (lire en ligne), « Le folklore botanique de Gaughnawaga », p. 15.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Référence ITIS : Heracleum sphondylium subsp. montanum (Schleich. ex Gaudin) Briq.
- (en) Référence NCBI : Heracleum sphondylium subsp. montanum (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Heracleum sphondylium subsp. montanum (Schleich. ex Gaudin) Briq.
- (en) Référence The Plant List : Heracleum sphondylium subsp. montanum (Schleich. ex Gaudin) Briq. (source : KewGarden WCSP) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Heracleum sphondylium subsp. montanum (Schleich. ex Gaudin) Briq. (syn. Heracleum maximum W. Bartram) (+ liste sous-taxons) (consulté le )