Jean-Hervé Bazan de Flamanville
Jean-Hervé Bazan de Flamanville | ||||||||
Gravure d'Isaac Sarrabat représentant Jean-Hervé Bazan de Flamanville | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Flamanville |
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Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 60 ans) Perpignan |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Louis-Antoine de Noailles |
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Évêque d'Elne-Perpignan | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Abbé d'Arles-sur-Tech et de Saint-Michel-de-Cuxa | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jean-Hervé Bazan de Flamanville (né à Flamanville le - mort à Perpignan le ) est un ecclésiastique qui fut évêque d'Elne-Perpignan de 1695 à 1721.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Hervé Bazan (ou Basan) de Flamanville est issu d'une des plus importantes familles du nord du Cotentin dans le diocèse de Coutances. Il est le fils de Hervé Bazan marquis de Flamanville en 1654 et « Grand bailli » du Cotentin qui fit raser son manoir féodal et commencer la construction du château actuel de Flamanville et de sa seconde épouse Agnès Molé de Champlâtreux, issue de la famille Molé, famille de robe parisienne. Après des études à Angers où il obtient sa licence in utroque jure, il est ordonné prêtre le et devient chapelain de Saint-Sauveur d'Octeville[1].
Il avait rejoint le séminaire Saint-Sulpice de Paris en 1682. Curé desservant la paroisse, il se préoccupe de l'« évangélisation » des domestiques. Il est remarqué par Augustin de Maupeou, l'évêque de Castres, dont il devient en 1694 le vicaire général. Désigné comme évêque d'Elne en 1695, il est confirmé le 12 décembre et consacré en janvier dans l'église Saint-Sulpice de Paris par l'archevêque de Paris. Il rejoint immédiatement son diocèse. Il obtient en commende l'abbaye de la Réal de Perpignan dont le revenu sera intégré dans la mense épiscopale et l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech dont il se défait lorsqu'il est pourvu en 1701 de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa. Il dirige son diocèse loin de l'agitation intellectuelle liée à la bulle Unigenitus et fait édifier le palais épiscopal et la résidence de campagne des évêques qui seront utilisés par ses successeurs. Il meurt à Perpignan « en réputation de sainteté »[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Joseph Bergin, Crown, Church, and Episcopate Under Louis XIV, Yale University Press, 2004 (ISBN 0300103565) p. 376.
- Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 273.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Capeille, « Flamenville (Jean Hervieux Basan de) », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan,
- Pedro Puiggari, Catalogue biographique des Évêques d'Elne, Perpignan, 1842, p. 118-119.