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Jules Valadon

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Jules Valadon
Jules Valadon.
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Vue de la sépulture.

Jules Emmanuel Valadon né à Paris le et mort dans cette même ville le est un peintre français.

Ferdinand Gilbault, Jules Valadon, bas-relief en bronze ornant la tombe du peintre, Paris, cimetière du Montparnasse (9e division).

Jules Valadon, né le au no 50 de la rue de Grenelle à Paris, est le fils de Joséphine-Adèle Royer et de Michel-Emmanuel Valadon (1801-1852), architecte-entrepreneur qui a donné son nom à la rue Valadon[1].

Entré en 1846 à l’École des beaux-arts de Paris, où il obtiendra plusieurs médailles, il a pour maîtres Michel Martin Drolling, Léon Cogniet et Henri Lehmann. Il expose pour la première fois au Salon en 1857. Il est membre de la Société des artistes français[2].

Connu pour ses portraits et têtes d'expression, il s'est également illustré dans le genre de la nature morte. À ce titre, Auguste Dorchain considérait Valadon comme « le Chardin de [leur] temps »[3].

Membre honoraire de l'Association philotechnique, pour laquelle il a donné des cours gratuits pendant plus de douze ans, il est nommé officier d'Académie en 1880.

Proche de François Coppée, qui a été son parrain dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1893, Valadon signe en le manifeste antidreyfusard « modéré » de la Ligue de la patrie française[4].

Estimé de ses pairs mais relativement ignoré par le public, il meurt le à son domicile parisien du no 116 de la rue Blomet[5]. Le , un monument à sa mémoire, orné d'un portrait sculpté par Ferdinand Gilbault, est inauguré à Paris au cimetière du Montparnasse (9e division)[3].

Note : huile sur toile, sauf mention contraire.

  • La Bohême artiste, Salon de 1857[6].
  • Portrait de M. Heurt, Salon de 1859[6].
  • Portrait de M. Charles Cros, Salon de 1859[6].
  • Le Réchaud d'argent, nature morte, Salon de 1861[6].
  • L’Étude de la botanique, Salon de 1864[6].
  • Portrait de Madame …, Salon de 1864[6].
  • Portrait de M. Bonnet, architecte, Salon de 1865[6].
  • Les Verres d'eau, nature morte, Salon de 1866[6].
  • Un coin du jardin, Salon de 1866[6].
  • Bords d'une petite rivière, Salon de 1868[6].
  • Fleurs dans un vase de cristal, Salon de 1868[6].
  • Portrait de M. Colfavru, avocat, Salon de 1870[6].
  • Huîtres, nature morte, Salon de 1870[6].
  • Diablotin contemplant Paris du haut des tours de Notre-Dame, dessin, Salon de 1870[6].
  • Un montoir de carrier en ruine, souvenir de la plaine d'Issy, dessin, Salon de 1870[6].
  • Poissons et accessoires, Salon de 1872[6].
  • Un paysan, souvenir de la guerre, Salon de 1873[6].
  • Portrait de M. M., Salon de 1874[6].
  • Frère et sœur, Salon de 1874[6].
  • Les Deux amis, Salon de 1874[6].
  • Marchande de petits bouquets, Salon de 1875, ancienne collection J. Poupinel[6].
  • Portrait de M. Geslin, Salon de 1876[6].
  • Des Poissons, Salon de 1876[6].
  • Portrait de Mme J. Valadon, Salon de 1877[6].
  • Portrait de M. D., Salon de 1877[6].
  • Portrait du comte de C., Salon de 1878[6].
  • Portrait du fils de M. P., Salon de 1878[6].
  • Portrait de l'auteur, Exposition universelle de 1878, musée d'Orléans[6].
  • Pendant un service funèbre, Salon de 1879, 73 × 60 cm[6], musée de Grenoble[7].
  • Portrait de M. Brunner, Salon de 1879[6].
  • Portrait de M. Simon Hayem, Salon de 1880[6].
  • Portrait de M. D., Salon de 1880[6].
  • La Charité, Salon de 1881[6].
  • Portrait de Mlle R., Salon de 1881[6].
  • Portrait de M. Étienne Arago, Salon de 1882[6].
  • Marie-Madeleine, Salon de 1882[6].
  • Portrait de M. Eudoxe Marcille, avant 1885[6].
  • Portrait de M. le marquis de Gonnet, avant 1885[6].
  • Portrait de Mme la comtesse de Rougé, avant 1885[6].
  • Portrait de M. François Coppée, avant 1885, 65 × 54,5 cm[6], musée national des châteaux de Versailles et de Trianon[7].
  • Portrait de M. Louis Auvray, statuaire et critique d'art, avant 1885[6].
  • Portrait de M. Félix Clément, musicien et écrivain, avant 1885[6].
  • Portrait de M. Tronquois, architecte, avant 1885[6].
  • Portrait de M. Émile Cardon, critique d'art, avant 1885[6].
  • Un Diogène, avant 1885[6].
  • Le Vieux vagabond, avant 1885[6].
  • Portrait de M. l'abbé Perney, avant 1885[6].
  • Portrait de M. François Giraud, fondateur des bibliothèques populaires, avant 1885[6].
  • Un étudiant, avant 1885[6].
  • Un verre de vin, citron et orange, avant 1885, ancienne collection Louis Auvray[6].
  • Un vieux, Salon de 1886, 86 cm x 70,5 cm, musée des beaux-arts de Calais (dépôt du Musée d'Orsay).
  • Deux jeunes filles lisant, 1887 ou avant, 59 × 73,5 cm, musée d'art et d'archéologie de Senlis[7].
  • Âme inquiète, Salon de 1891, 73 × 50 cm, Paris, musée d'Orsay.
  • Portrait de M. Stephen Pichon, 61 × 50 cm, exposé à la galerie Georges Petit en juin 1893, vendu à Paris en 2017.
  • Portrait de jeune femme, avant 1894, 62 × 65 cm, musée des beaux-arts d'Arras, dépôt du musée d'Orsay, don de l'artiste en 1893.
  • Portrait de Joseph Rignault à vingt ans, 1894, 25 × 19 cm, Avignon, musée Calvet.
  • Nature morte, avant 1896, 26,2 × 21,3 cm, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, dépôt du musée d'Orsay, don de l'artiste en 1895.
  • Nature morte, pinacothèque de l'État de São Paulo.
  • Portrait d'Ernest Gallé, huile sur bois, 24,2 × 18,5 cm, Creil, musée Gallé-Juillet[7].
  • La Cuisine, huile sur bois, 35 × 27 cm, Creil, musée Gallé-Juillet[7].
  • Nature morte à la bouilloire, huile sur bois, 23,8 × 18,7 cm, Creil, musée Gallé-Juillet[7].
  • Nature morte au réchaud et au verre, huile sur bois, 33 × 23,8 cm, Creil, musée Gallé-Juillet.
  • Nature morte à la lanterne, huile sur papier, 55,3 × 45,4 cm, Creil, musée Gallé-Juillet.
  • Marie-Madeleine, 137 × 99 cm, Creil, musée Gallé-Juillet.
  • Maurice Gallé, 55 × 46 cm, Creil, musée Gallé-Juillet.
  • Portrait de vieille femme, 55 × 41 cm, Creil, musée Gallé-Juillet.
  • Jeune homme au bérét, 55,5 × 38 cm, musée des beaux-arts de Dole[7].
  • Masque de Napoléon Ier sur son lit de mort, fusain, 32,7 × 57 cm, musée des beaux-arts de Dole[7].
  • Nature morte aux vieux livres, 46 × 55 cm, musée des beaux-arts de Dole[7].
  • Nature morte au poêle, avant 1900, huile sur bois, 45,9 × 40,4 cm, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, dépôt du musée d'Orsay, don de Charles Hayem en 1899[7].
  • Portrait de François Étienne Captier, sculpteur, huile sur bois, 24,8 × 19,2 cm, musée des Ursulines de Mâcon[7].
  • Rêve de jeunesse, 1898 ou avant, 44 × 79 cm, palais des beaux-arts de Lille[7].
  • Le Repos éternel, sanguine, 32,1 × 49,3 cm, Paris, musée du Louvre[7].
  • Portrait d'Alphonse Osbert, 82 × 101 cm, Paris, musée d'Orsay.
  • Pensées douloureuses, 73 × 50 cm, Paris, musée d'Orsay.
  • Portrait de jeune fille assise, 123,5 × 78,5 cm, Paris, musée d'Orsay.
  • Portrait de vieille femme, 73 × 60 cm, Dunkerque, hôtel de la Marine, dépôt du musée du Luxembourg.

Notes et références

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  1. Edward Falip, Guide aux sépultures des personnages célèbres inhumés dans les trois grands cimetières de Paris, Paris, Lagrange, 1878, p. 218.
  2. La Justice, 1er avril 1900, p. 1.
  3. a et b Auguste Dorchain, « Jules Valadon (1826-1900) », La Revue du Bien dans la vie et dans l'art, 1er janvier 1902, p. 8.
  4. Le Temps, 7 janvier 1899, p. 2.
  5. Archives de Paris, Registre des décès du 15e arrondissement, 1898 (V4E 9950), acte no 1324 du 29 mars (vue 12 sur 31).
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw et ax Bellier et Auvray, p. 608.
  7. a b c d e f g h i j k l et m Œuvre cataloguée dans la base Joconde.

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Bibliographie

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  • Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, t. II, Paris, Renouard, 1885, p. 608.
  • Yvanhoé Rambosson, Jules Valadon : étude critique, Paris, Bibliothèque de La Plume, 1897.

Liens externes

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