Aller au contenu

Néerlandais

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Langue néerlandaise)

Néerlandais
Nederlands (nl)
Langues filles Afrikaans et créoles
Pays Pays-Bas, Belgique, Suriname, Indonésie[1]
Nombre de locuteurs Pays-Bas : 17 500 000 (2020) Belgique : 6 500 000 (2020)[2]
Total : 24 000 000[2]
Nom des locuteurs néerlandophones
Typologie SVO + V2 + SOV + VSO, flexionnelle, accusative, accentuelle, à accent d'intensité
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle Pays
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Suriname Suriname
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

Organisations :
Drapeau proposé de l'Union des nations sud-américaines Union des nations sud-américaines
 Benelux
Drapeau de la Communauté caribéenne Communauté caribéenne
Drapeau de l’Union européenne Union européenne
Régi par Nederlandse Taalunie
Codes de langue
IETF nl
ISO 639-1 nl
ISO 639-2 dut (B), nld (T)
ISO 639-3 nld
Étendue langue individuelle
Type langue vivante
Linguasphere 52-ACB-a
WALS dut
Glottolog mode1257
État de conservation
Éteinte

EXÉteinte
Menacée

CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre

NE Non menacée
Langue non menacée (NE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français)

Artikel 1 : Alle mensen worden vrij en gelijk in waardigheid en rechten geboren. Zij zijn begiftigd met verstand en geweten, en behoren zich jegens elkander in een geest van broederschap te gedragen.
Carte
Image illustrative de l’article Néerlandais

Le néerlandais (Nederlands, prononciation /ˈneː.dəɾ.ˌlɑnts/) est, avec ses 25 millions de locuteurs natifs, la troisième langue germanique après l'anglais et l'allemand. Elle est langue officielle aux Pays-Bas et dans ses territoires d'outre mer, en Belgique et au Suriname. Elle est enfin langue régionale en France[3]. Le néerlandais est une langue bas-francique, issue des dialectes parlés par les Francs saliens, qui, vers 440, se sont installés aux Pays-Bas méridionaux (ou la Belgica Inferior en gallo-romain). Le proto-vieux néerlandais (500-700) est issu du bas-francique occidental. Il se distingue essentiellement du vieux haut allemand (dont ses variantes dialectales le moyen et le haut francique) par l'absence de la seconde mutation consonantique et l'abandon du système casuel. Ces caractéristiques morphologiques, syntaxiques et lexicales offrent certaines similitudes avec les autres dialectes germaniques occidentaux, tels que les dialectes anglo-frisons (anglais, frison) et saxons (le bas-allemand en Allemagne septentrionale et son pendant bas-saxon dans le nord-ouest des Pays-Bas)[4],[5].

néerlandais afrikaans anglais allemand bas allemand français
ik heb ek het I have ich habe ik hebb j'ai
jij/u hebt jy het you have du hast du hest tu as/vous avez
hij/zij heeft hy/sy het he/she has er/sie hat he/se hett il/elle a
wij hebben ons het we have wir haben we hebben nous avons
jullie hebben/u hebt julle het you have ihr habt ji hebben vous avez
zij hebben hulle het they have sie/Sie haben se hebben ils/elles ont
ik ben ek is I am ich bin ik bün je suis
jij/u bent jy is you are du bist du büst tu es/vous êtes
hij/zij is hy/sy is he/she is er/sie ist he/se is il/elle est
wij zijn ons is we are wir sind we bünd nous sommes
jullie zijn/u bent julle is you are ihr seid ji bünd vous êtes
zij zijn hulle is they are sie/Sie sind se bünd ils/elles sont

Répartition géographique

[modifier | modifier le code]
Drapeau de la Flandre.

Historiquement parlé aux Pays-Bas et en Flandre belge et française, le néerlandais s'est également répandu dans d'autres régions du monde. Au total, plus de 32 millions de personnes le parlent, en comptant les locuteurs de l'afrikaans, langue procédant du néerlandais du XVIIe siècle et ayant, du fait des conditions d'isolement et des influences locales (bantoues, malaises…), subi ses propres évolutions (dialectales, orthographiques et grammaticales). Cette langue demeure fortement usitée en Afrique du Sud, où elle est langue officielle, ainsi qu'en Namibie, où elle est langue reconnue[6].

Statut officiel

[modifier | modifier le code]

Le néerlandais est la langue officielle des Pays-Bas[7] et du Suriname[8],[9]. C'est aussi la principale langue officielle de la Belgique (60 %) à côté du français (38 %) et de l'allemand (2 %)[10]. La langue est également co-officielle à Aruba[11], Curaçao[12] et Saint-Martin[13], trois pays constitutifs du royaume des Pays-Bas.

C'est une des vingt-quatre langues officielles de l'Union européenne ainsi qu'une des langues officielles de plusieurs organisations internationales : le Benelux[14], la Communauté caribéenne, l'Union des nations sud-américaines ou l'Union de la langue néerlandaise.

Enfin, en Afrique, l'afrikaans, langue dérivée du néerlandais, est langue officielle en Afrique du Sud et langue reconnue en Namibie. Plus de sept millions de personnes parlent l'afrikaans comme langue maternelle. En Indonésie, autrefois colonie des Pays-Bas, un groupe limité de personnes le parlent comme langue maternelle (environ 10 000), ou principale (30 000), mais la langue n'a plus de statut officiel, et est largement en retrait face à l'anglais (surtout dans les zones touristiques).

Depuis 1980, un organisme officiel, l'Union de la langue néerlandaise, assure l'intégrité et la promotion de la langue néerlandaise. Il publie régulièrement une Woordenlijst Nederlandse taal, c'est-à-dire une liste officielle des mots du néerlandais, qu'on appelle familièrement le « Petit livre vert » (het groene boekje), à cause de la couleur verte de sa couverture. Le Suriname est depuis 2005 également membre de cet organisme initialement cogéré uniquement par les institutions néerlandaises et flamandes. Il en a résulté l'entrée de nombreux mots surinamais dans le livret vert. La dernière version de celui-ci a été publiée le et a donné lieu à beaucoup de commentaires, notamment sur des incohérences dans l'écriture de différents mots du même style (par exemple cao-overleg contre VUT-premie, incohérence majuscules/minuscules, ou 24-jarige contre 24 uursservice, incohérence tiret/sans tiret). C'est pour cette raison que le site web onzetaal.nl (en français, « notrelangue »)[15] a publié le une version alternative de ce livret : le « livret blanc » (Het Witte Boekje[16]).

Le néerlandais contemporain trouve sa source dans les dialectes bas-franciques occidentaux parlés dans le sud des Pays-Bas, la Flandre belge, la Flandre française, l'Artois et le Hainaut. Il est issu du vieux bas-francique, la langue des Francs saliens, fondateurs de la dynastie des Mérovingiens.

L'inscription runique de Bergakker, découverte dans la Betuwe et attribuée aux Francs saliens entre 425 et 450, est le plus ancien fragment du vieux francique parvenu jusqu'à nous ; cette langue se révélant très proche du vieux néerlandais du Moyen Âge, cette inscription peut être considérée comme la plus ancienne en néerlandais[17].

Très tôt déjà, le bas-francique s'est démarqué du moyen francique, du francique méridional et oriental, et donc de ce qu'on appelle aujourd'hui l'allemand, par la mutation consonantique haut-allemande. Elle a eu lieu à partir du IVe siècle jusqu'au VIIIe siècle.

À l'époque des Anciens Pays-Bas

[modifier | modifier le code]

À l'époque des anciens Pays-Bas et auparavant, les diverses principautés étaient morcelées (Flandre, Brabant, etc.) mais elles furent réunies dans l'État bourguignon. Tout comme en Allemagne, il y avait plusieurs dialectes par région. Par la suite les Pays-Bas du Nord (République des Provinces-Unies à l'époque) se sont unifiés en prenant leur indépendance, ce qui n'empêcha pas le maintien de plusieurs dialectes, mais fixa très rapidement les bases de la prononciation et, plus tard, de l'écriture de la langue normalisée.

Toutefois la langue était presque complètement fixée dès le XIVe siècle environ, et les textes de cette époque sont, pour les Néerlandais d'aujourd'hui, parfaitement compréhensibles, malgré quelques tournures de phrases archaïques et une orthographe souvent très différente. Les dernières mutations de la langue remontent au XIXe siècle. Aujourd'hui, les principales modifications sont des ajouts de mots d'origine anglaise au vocabulaire.

Il n'y eut que très peu d'influence espagnole sur le néerlandais au temps de la domination de l'Espagne.

Les documents archivés de l'époque comme ceux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, permettent aux historiens de remonter à une écriture plus ancienne de certains mots actuels et de mieux comprendre leur évolution linguistique.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Deux réformes de l'orthographe eurent lieu au XXe siècle une, fondamentale, en 1946, et l'autre, moins importante, en 1995.

Aujourd'hui, les principales modifications sont des ajouts de mots d'origine anglaise au vocabulaire, comme dans le domaine informatique. Il y a cependant depuis longtemps une forte composante française dans le vocabulaire, particulièrement dans le néerlandais de Belgique flamande. Cela amène de nombreux cas de synonymie, un mot d'origine française à côté d'un mot d'origine germanique : creëren à côté de scheppen (« créer »).

Sur le plan pratique, de nombreuses variantes locales subsistent, tant aux Pays-Bas qu'en Flandre. Elles affectent la tournure, le vocabulaire et la prononciation. L'ensemble forme un continuum sans transition précise, le Rhin dessinant cependant une nuance plus marquée.

Il y a en revanche des différences de vocabulaire entre les parlers flamands et le néerlandais. À côté du néerlandais standard normé (AN), les dialectes se sont maintenus davantage en Belgique flamande et sont très différenciés. Il n'y a pas une prononciation belge unique non plus mais bien de nombreuses variantes dans lesquelles on peut distinguer des points communs mais aussi des variations considérables. C'est ainsi qu'à l'ouïe un locuteur du Limbourg belge et un autre de Flandre-Occidentale peuvent sembler parler deux langues différentes. On arrive assez facilement à distinguer les Flamands et les Néerlandais selon leur prononciation – cela vaut aussi chez les anglophones pour les Australiens et les Britanniques ou chez les francophones pour les Canadiens et les Français.

Carte des 6 zones régionales du néerlandais et du bas-allemand parlés aux Pays-Bas, et dans les Flandres belges et françaises
  • Groupe du Sud-Ouest
  • Hollandais
  • Utrechtois
  • Groupe central
  • Limbourgeois
  • Bas-allemand
Carte détaillée des dialectes.

On distingue six zones linguistiques sur le territoire néerlandais et belge. Les frontières belgo-néerlandaise et belgo-française ne matérialisent aucune transition sur le plan linguistique (ce qui suit utilise une numérotation en rapport avec la carte des six zones linguistiques).

I. Groupe bas-francique occidental

  • A. Groupes littoraux
    • i. Sous-groupe du Sud-Ouest
    • ii. Hollandais
      • 3. hollandais méridional
      • 4. Westhoeks
      • 7. Kennemerlands
      • Hollandais septentrional a
        • 5. Waterlands et Volendams
        • 6. Zaans
        • 8. West-Fries
        • 9. friso-hollandais (cf. Bildts, Midslands, Stadsfries et Amelands)
  • B. Utrechtois
    • 19. Utrechts-Alblasserwaards
  • C. Sous-groupe central
    • 20. Kleverlands (en Allemagne et au )
    • 21. brabançon septentrional et limbourgeois septentrional
    • 22. brabançon
    • 23. flamand oriental

II. Groupe bas-francique oriental b

III. Groupe bas-saxon c

  • A. Sous-groupe bas-saxon de Frise orientale
    • 10. Kollumerlands
    • 11. groningois et Noord-Drents
  • B. Sous-groupe ouest-phalien
    • 12. Stellingswerfs
    • 13. Midden-Drents
    • 14. Zuud-Drèents
    • 15. Twents
    • 16. Twents-Graafschaps
    • 17. Gelders-Overijssels (Achterhoeks), et Urks parlé dans le Flevoland (FL)
    • 18. Veluws

Notes a : Ce sous-groupe comprend des dialectes considérés comme néerlandais, mais qui ont un substrat frison occidental récent très important.

b : Groupe dialectal transitionnel (bas-francique néerlandais teinté de moyen francique), le limbourgeois se voit, en sa façade est-méridionale, bordé par des parlers transfrontaliers franciques ripuaires dont les lexique et morphologie moyens franciques sont, à leur tour, mêlés d'influences allemandes[18].

c : Tous ces dialectes ne représentent que la limite occidentale d'une vaste étendue de deux sous-groupes du bas-allemand dont le bas-saxon de Frise orientale et l'ouest-phalien, qui occupe tout le nord de l'Allemagne.

Remarques

  1. Dans la province de la Frise, en blanc sur la carte, on parle le frison occidental (hormis quelques villes marquées dans le groupe 9).
  2. La région en gris, le Flevoland (marqué FL sur la carte) n'a pas de tradition linguistique bien définie (hormis l'ancienne île d'Urk de tradition bas-allemande (17), intégrée dans la nouvelle région). Celle-ci, n'existant que depuis 1932, a été gagnée sur la mer par les polders, et a donc été colonisée par des Néerlandais de diverses cultures linguistiques.

Langues dérivées

[modifier | modifier le code]
Carte sur le néerlandais dans le monde
Le néerlandais dans le monde.

L'afrikaans, parlé en Afrique du Sud et en Namibie, est une langue dérivée du néerlandais, qui conserve de nombreux archaïsmes datant des XVIe et XVIIe siècles.

L'afrikaans ayant été formé par des colons venant du sud des Pays-Bas, il existe donc des liens évidents, mais l'afrikaans, en plus de conserver certains archaïsmes, a sensiblement simplifié la grammaire.

D'autres langues dérivées du néerlandais ont aujourd'hui disparu ou sont en voie de disparition : le skepi et le berbice (Guyana), le petjo et le javindo (Indonésie), le negerhollands (îles Vierges), le néerlandais de Ceylon (Sri Lanka), le néerlandais de Formose (Taïwan), le néerlandais mohawk, néerlandais noir et bas néerlandais (États-Unis).

Le néerlandais utilise l'alphabet latin, complété de quelques diacritiques. Le tréma est utilisé pour séparer des voyelles consécutives et éviter leur prononciation comme diphtongues. L'une des règles d'orthographe les plus importantes est la règle du dt.

Exemples
  • België (Belgique)
  • Kanaän (Canaan)
  • coördinatie (coordination)
  • met zijn tweeën (à deux) et de même met zijn drieën (à trois, tous les trois), pour parler de personnes faisant la même chose en même temps.
  • vacuüm (vide)

L'accent aigu (plus rarement grave) est utilisé pour signaler la présence de l'accent tonique sur un mot qui ne le porte habituellement pas.

Exemples

L'ensemble ij est parfois considéré comme une seule lettre. Autrefois, dans certaines régions, il était écrit au moyen d'un y avec ou sans tréma (Ÿ/ÿ). En majuscule (premier mot d'une phrase, nom propre, adjectif dérivé d'un nom propre) les deux lettres s'écrivent en principe en capitales: het IJsselmeer, de Hollandse en de Gelderse IJssel (l'Yssel hollandais et l'Yssel de Gueldre), IJsland (l'Islande), de IJszee (l'Océan glacial, arctique ou antarctique), ijs (de la glace), een ijsberg (un iceberg), mais au début d'une phrase: IJs et IJsbergen (des icebergs), etc.

Prononciation

[modifier | modifier le code]

La grammaire du néerlandais rappelle par bien des traits celle de l'allemand. Elle s'en distingue néanmoins par la quasi-disparition des cas et la faible distinction que l'on fait aujourd'hui entre les genres masculin et féminin (encore plus faible au nord du Rhin qu'au sud).

Noms du néerlandais

[modifier | modifier le code]

Il existe au moins quatre racines pour dire néerlandais dans les langues européennes et d'Asie mineure. En français, seul le mot « néerlandais » est linguistiquement correct. En France, cependant, le mot « hollandais » est encore fort utilisé, erronément d'un point de vue linguistique : le hollandais désigne un groupe de dialectes néerlandais. En Belgique, le mot « flamand » est parfois également utilisé, avec le même type d'erreur linguistique, puisque le flamand est un groupe de dialectes du néerlandais. Les racines « nederland » et « holland » sont ainsi les deux racines principales dans les langues européennes, à l'exception de l'anglais. En effet, « Dutch », en anglais, vient de la racine germanique « diot » (d'où l'ancienne appellation du néerlandais « diets », mais aussi, désignant cette fois l'allemand, « deutsch », le français « teuton » et « thiois » et l'italien « tedesco »).

Nederland :

Holland :

Langue + Holland :

Diot :

  • Anglais : Dutch
  • Moyen néerlandais : Diets

Langue + Diot :

  • Hindi : dach bhaasha (डच भाषा)
  • Marathi : dach bhaasha (डच भाषा)
  • Tamoul : ṭaccu moḻi (டச்சு மொழி)

Flamand

Plusieurs racines :

  • Darija: Hollandiya/Flamaniya
  • Espagnol : neerlandés / holandés
  • Français : néerlandais / hollandais / flamand
  • Polonais : holenderski / niderlandzki
  • Portugais : neerlandês / holandês
  • Roumain/Moldave : neerlandeză / olandeză
  • Russe : Gollandsky голландский, niderlandsky нидерландский
  • Suédois : nederländsk / holländsk
Français Néerlandais
Aux Pays-Bas, on parle le néerlandais In Nederland wordt Nederlands gesproken
Bienvenue chez nous Welkom bij ons
Français Néerlandais Bas saxon Limbourgeois Allemand Anglais Prononciation
terre aarde Eerd aarde Erde earth ['aːrdə]
je mange ik eet ik eet ich aet ich esse I eat [ɪk.'eːt]
eau water Water water Wasser water ['ʋaː.tər]
feu vuur Füer veur Feuer fire [vyːr]
air lucht Luft locht Luft air [lyχt]
homme man Mann mân Mann man [mɑn]
femme vrouw Fro vraw(mes) Frau woman [vrʌu]
liberté vrijheid Freeheit vrieheid / vreejheid Freiheit freedom [vrɛihɛit]
manger eten eten aete essen eat ['eː.tən]
boire drinken drinken drînke trinken drink ['drɪŋ.kən]
grand groot groot groeët groß great [ɣroːt]
petit klein lütt klein / petietelik klein little [klɛin]
vieux oud old, ool- aod / aad alt old [ʌut]
bois hout Holt hout Holz wood [hʌut]
bois, forêt bos, woud Woold bos(j) / busj Wald forest [bɔs]
poisson vis Fisch vès / vösj Fisch fish [vɪs]
frais fris, vers frish fris(j) frisch fresh [frɪs]
maison huis Huus hoe(ë)s Haus house [həʏs]
bâtiment gebouw Gebüüd gebaw Gebäude building [χə'bʌu]
vapeur stoom Stööm stoûm / stoeëm Dampf steam [stoːm]
nuit nacht Nacht nach(t)(j) Nacht night [nɑχt]
jour dag Dag daag Tag day [dɑχ]
jouer spelen spelen speule / sjpieële spielen play ['speː.lən]
mot woord Woort woeërd Wort word [ʋoːrt]
monde wereld Welt wêrreld(j) / welt Welt world [ʋeːrəlt]
compter tellen tellen tèlle zählen count ['tɛ.lən]
conter vertellen vertellen vertèlle erzählen tell [vər.'tɛ.lən]
oublier vergeten vergeten vergaete vergessen forget [vər.'χeː.tən]
marcher lopen gahn loupe laufen, gehen walk ['loː.pən]
aller gaan gahn gaon gehen go [ɣaːn]
se promener wandelen wannern wandele wandern wander ['ʋɑndələn]
courir rennen lopen, rennen loupe / renne laufen, rennen run ['rɛ.nən]
prendre nemen nehmen neme nehmen take ['neː.mən]
acheter kopen köpen koupe / gelle kaufen buy ['koː.pən]

Le Certificaat Nederlands als Vreemde Taal (CNaVT), « Certificat de néerlandais langue étrangère », est le diplôme de langue officiel et international du néerlandais pour les locuteurs non natifs. Il est basé sur le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Maier (2005), p. 16
  2. a et b Ethnologue [nld].
  3. Confinée dans l'actuel Westhoek français après une importante extension médiévale, elle a toutefois quasiment disparu de la Flandre française au cours du XXe siècle. Aujourd'hui, seuls quelques dizaines de milliers de locuteurs, âgés de plus de 60 ans, la pratiquent encore quotidiennement dans une forme dialectale.
  4. (en) G. E. Booij, « The morphology of Dutch », Oxford University Press,
  5. (en) Arie Verhagen, « English constructions from a Dutch perspective », Structural-functional studies in English grammar, John Benjamins Publishing Company, .
  6. Laurent Philippe Réguer (2004), « Si loin, si proche», Presses Sorbonne Nouvelle, Paris.
  7. (nl) « Welke erkende talen heeft Nederland? », sur rijksoverheid.nl (consulté le ).
  8. « Suriname », sur larousse.fr, Éditions Larousse (consulté le ).
  9. Jacques Leclerc, « Surinam », sur axl.cefan.ulaval.ca, Université Laval (consulté le ).
  10. Jacques Leclerc, « L'État belge », sur axl.cefan.ulaval.ca, Université Laval (consulté le ).
  11. Jacques Leclerc, « Aruba », sur axl.cefan.ulaval.ca, Université Laval (consulté le ).
  12. (nl) « LANDSVERORDENING van de 28ste maart 2007 houdende vaststelling van de officiële talen (Landsverordening officiële talen) », sur decentrale.regelgeving.overheid.nl (consulté le ).
  13. (en) Constitution of Sint Maarten [« Constitution de Saint-Martin »], Gouvernement de Saint-Martin (lire en ligne [PDF]), p. 2

    « 2. The official languages are Dutch and English. »

  14. « Traité portant révision du traité instituant l'union économique Benelux signé le 3 février 1958 » [PDF], sur benelux.int, Benelux (consulté le ) : « Article 38 : le français et le néerlandais sont les langues officielles des institutions de l’Union Benelux. ».
  15. Genootschap Onze Taal
  16. [1] De witte spelling (consulté le 5 mai 2015).
  17. (en) Erika Langbroek, Annelies Roeleveld, Paula Vermeyden et Arend Quak, « The Bergakker inscription and the beginnings of Dutch », Amsterdamer beiträge zur älteren Germanistik, Rodopi, 2002, vol. 56,‎ (ISBN 90-420-1579-9).
  18. [2] [PDF], sur Limburgsedialecten.nl

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Hendrik M. Maier, A Hidden Language – Dutch in Indonesia, Institute of European Studies, (lire en ligne Accès libre)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]