Minase-jingū
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Minase Nobushige (d) |
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(ja) www.minasejingu.jp |
Le Minase-jingū (水無瀬神宮 ) est un sanctuaire shinto situé dans le bourg de Shimamoto, dans la préfecture d'Osaka[1].
Le sanctuaire est consacré à la vénération des kamis des empereurs Go-Toba, Tsuchimikado et Juntoku[1]. Dans leur lutte contre le shogunat Kamakura, ces trois personnages historiques sont unis par un facteur commun, chacun a été dominé et exclu du centre impérial de Kyoto : Go-Toba est banni aux îles Oki où il meurt[2]. Tsuchimikado s'est senti obligé d'abandonner Kyoto, se rendant d'abord dans la province de Tosa (actuelle préfecture de Kōchi) puis plus tard dans la province d'Awa où il meurt en exil[3]. Quant à Juntoku, il est contraint de terminer sa vie dans l'île de Sado[4].
En 1873, les kamis de Go-Daigo et Tushimikado sont consacrés, celui de Juntoku l'est en 1874[5].
Kanpei-sha
[modifier | modifier le code]En 1871, le kanpei-sha (官幣社 ) dresse la hiérarchie des sanctuaires soutenus par le gouvernement les plus étroitement associés à la famille impériale[6]. Cette catégorie englobe les sanctuaires qui consacrent les empereurs, les membres de la famille impériale ou les obligés méritoires de la famille impériale[7]. Jusqu'en 1940, ce sanctuaire connu alors sous le nom de « Minase-gū[8] », fait partie des sanctuaires impériaux de rang moyen ou kanpei-chūsha (官幣中社 ). En 1940, le statut de Minase devient kanpei-taisha (官幣大社 ), qui est le plus haut rang et, depuis, le sanctuaire est connu sous le nom « Minase-jingū[9] ».
Source de la traduction
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Minase Shrine » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, 1959, p. 126.
- John S. Brownlee, Political Thought in Japanese Historical Writing: From Kojiki (712) to Tokushi Yoron (1712), 1991, p. 104.
- Takekoshi Yosaburō, The Economic Aspects of the History of the Civilization of Japan, 2004, vol. 1, p. 186.
- Nicholas Bornoff, National Geographic Traveler Japan, 2005, p. 193.
- Daniel Clarence Holton, The Political Philosophy of Modern Shintō: a Study of the State Religion of Japan, 1922, p. 273.
- Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, 1959, p. 124.
- (en) « Kampei Taisha », sur www2.kokugakuin.ac.jp (consulté le ).
- Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, p. 125.
- Richard Ponsonby-Fane, The Vicissitudes of Shinto, 1963, p. 394.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Niholas Bornoff, National Geographic Traveler Japan, Washington, D.C., National Geographic Society, 2005.
- John S. Brownlee, Political Thought in Japanese Historical Writing: From Kojiki (712) to Tokushi Yoron (1712), Waterloo, Ontario, Wilfrid Laurier University Press, 1991 (ISBN 0-88920-997-9).
- Daniel Clarence Holton, The Political Philosophy of Modern Shintō: a Study of the State Religion of Japan, Chicago, University of Chicago Libraries, 1922 (OCLC 2857479).
- Richard Ponsonby-Fane The Imperial House of Japan, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1959 (OCLC 194887).
- —, Studies in Shinto and Shrines, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1962 (OCLC 399449).
- —, The Vicissitudes of Shinto, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1963 (OCLC 186605327).
- Takekoshi Yosaburō, The Economic Aspects of the History of the Civilization of Japan, Londres, Taylor & Francis, 2004, vol. 1 (ISBN 0-415-32379-7 et 978-0-415-32379-6).