Mozilla Firefox
Créateur | Mozilla Foundation, David Hyatt, Joe Hewitt (en) et Blake Ross |
---|---|
Développé par | Mozilla Corporation et Mozilla Foundation |
Première version | 0.1 ()[1] |
Dernière version |
128.4.0esr ()[2] 132.0.2 ()[3] |
Dépôt | hg.mozilla.org/mozilla-central et searchfox.org/mozilla-central/source |
État du projet | Développement actif |
Écrit en | C, C++, JavaScript, feuille de style en cascade et Rust |
Système d'exploitation | Linux, Microsoft Windows, macOS, Android, iOS et iPadOS |
Langues | Multilingue (95 langues)[moz 1] |
Type | Navigateur web |
Politique de distribution | Gratuit |
Licence | MPL 2.0 |
Site web | www.mozilla.org/fr/firefox |
Mozilla Firefox [mɒˈzɪlə ˈfaɪɚfɑks][Note 1] est un navigateur web libre et gratuit disponible pour PC (Windows, macOS, Linux, BSD, etc.) et mobiles (Android, iOS), développé et distribué par la Mozilla Foundation depuis 2003, avec l'aide de milliers de bénévoles. L'entreprise Mozilla Corporation est créée en 2005 pour se charger du développement.
Firefox a connu un succès croissant, dépassant 1,2 milliard de téléchargements en , devenant le principal concurrent d'Internet Explorer. En , Firefox devient le navigateur le plus utilisé en Europe devant Internet Explorer et Google Chrome.
Depuis 2010 et l'essor de la navigation sur smartphones, Firefox a vu sa part du marché des navigateurs web décroître d'environ 35 % à 4 % en 2021 (8 % sur PC), au profit notamment de Google Chrome et de Safari. Firefox compte 196 millions d'utilisateurs actifs dans le monde en 2021.
Mozilla, qui finance le développement de Firefox, se rémunère par les dons et les partenariats ; depuis les années 2000, l'essentiel des revenus de la fondation provient de Google[Note 2], bien que l'organisation cherche à les diversifier.
En 2019, l'agence allemande de sécurité informatique (BSI) recommande Firefox, considérant qu'il est le navigateur le plus sécurisé.
Philosophie
[modifier | modifier le code]Le Manifeste Mozilla reprend les principes fondateurs qui dirigent les développements des solutions proposées par la fondation[4].
Protection des données et de la vie privée
[modifier | modifier le code]Fonctionnalités
[modifier | modifier le code]Firefox est un navigateur web complet[5], pouvant être personnalisé avec notamment, des milliers d’extensions et de thèmes graphiques. Il propose également des services comme Firefox Sync ou Pocket.
Fonctionnalités natives
[modifier | modifier le code]Quelques fonctionnalités de Firefox :
- la navigation par onglets ;
- un bloqueur de fenêtres intruses (appelées aussi pop-ups) ;
- des marque-pages (appelés « favoris » ou « signets » dans les navigateurs concurrents ; les applisignets ou favelets sont aussi pris en charge) ;
- un gestionnaire de téléchargement ;
- un correcteur orthographique intégré ;
- un filtre anti-hameçonnage (en anglais : phishing) ;
- un mode de navigation privée par fenêtre, où Firefox ne conserve aucune donnée sur les sites et pages visités ;
- la navigation avec géolocalisation intégrée[moz 2] ;
- un lecteur de PDF intégré ;
- un mode lecture ;
- un service intégré de lecture différée multiplateforme, Pocket, racheté par Mozilla Foundation en [6]
- un outil de capture d'écran depuis le [moz 3], qui propose pour principale innovation la sélection automatique des éléments de la page ;
- un outil de synchronisation Firefox Sync qui permet de synchroniser les marque-pages, l'historique de navigation, les préférences, les mots de passe et les derniers onglets ouverts à travers différents appareils ;
- outils de développement web (analyse de code source, script, etc.) ;
- DNS over HTTPS.
Extensions
[modifier | modifier le code]Firefox dispose de nombreuses extensions destinées aux internautes, aux webmestres et aux développeurs, qui ne sont pas à confondre avec les plugins. Elles permettent d’ajouter des fonctions plus ou moins variées à celles étant les plus basiques. Certaines des fonctions les plus utilisées ou jugées comme étant les plus utiles parmi ces outils deviennent des fonctions implémentées nativement dans Firefox. Par exemple, une extension se nommant SessionSaver et permettant de retrouver l’état de la navigation en cas de fermeture intempestive a été incluse dans Firefox 2. Les extensions permettent d’ajouter de nouvelles fonctionnalités au navigateur, comme la météo, un blocage des publicités des sites Web[7], des outils de développement Web, etc. Elles permettent également de changer son apparence (grâce aux thèmes). Les extensions développées ne sont compatibles qu'avec une branche précise du navigateur (la compatibilité est souvent réduite aux nouvelles versions mineures). Les développeurs de ces extensions doivent donc adapter leur logiciel avec chaque nouvelle version. Ce processus prend du temps pendant lequel certaines extensions ne sont pas disponibles pour la nouvelle version.
Parmi les milliers de modules complémentaires à la demande[8], par exemple :
- un bloqueur de publicité ;
- un module de capture d'écran éditable, annotable et partageable ;
- un panel d'émojis ;
- le téléchargement de vidéos utilisables hors connexion.
Paramètres et personnalisation
[modifier | modifier le code]Firefox dispose d’un panneau d’options permettant de configurer une grande partie du navigateur. Toutes les barres d’outils sont également paramétrables.
Il est possible de changer l'apparence du navigateur via des thèmes, proposés par les utilisateurs.
Il est également possible de changer la disposition des icônes : Firefox permet de choisir quelles icônes sont affichées dans l'interface depuis la version 29[9]. Par le menu Personnaliser, l'utilisateur peut arranger les icônes et l’interface.
Le fait de taper about:config
dans la barre d’adresse[moz 4] permet d’accéder à des paramètres avancés et configurer de nombreux éléments depuis la fenêtre d’options[10]. Ces paramètres sont réservés à des utilisateurs avancés car ils peuvent altérer le fonctionnement du logiciel de manière importante.
Services
[modifier | modifier le code]Pocket est une fonctionnalité permettant de sauvegarder des pages web.
Réseau privé virtuel
[modifier | modifier le code]Mozilla propose un service de réseau privé virtuel (VPN), aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour, en Malaisie et, depuis fin avril 2021, en Allemagne et en France[11]. Le service repose sur un partenariat avec la société suédoise Mullvad spécialisée dans les VPN. Le service repose sur WireGuard.
Anciens services
[modifier | modifier le code]- Firefox Send[12] permet d'envoyer des fichiers via un lien personnalisé[moz 5]. Il est lancé le et mis hors-ligne le à la suite d'utilisations abusives de diffusions de logiciels malveillants ; il est définitivement arrêté en [13].
- Firefox Hello est un outil de visioconférence disponible jusqu'en 2016[14].
Respect des standards du Web
[modifier | modifier le code]La Mozilla Foundation, par l’intermédiaire de son moteur de rendu Gecko, promeut et suit dans ses logiciels les normes et standards ouverts, en priorité ceux du World Wide Web Consortium (W3C)[moz 6]. Ainsi, Mozilla Firefox respecte les standards du Web les plus basiques comme HTML, CSS, XHTML, XML, JavaScript, mais aussi DOM, MathML, XSL ou encore XPath. Le rendu de SVG 1.1 est notamment activé depuis Firefox 1.5[moz 7]. En 2007, le test Acid2 est passé depuis la 3e version[15], tandis que le test Acid3 n'est passé que partiellement, avec un résultat de 97/100 pour la dernière version 6, stagnant, depuis la version 4. Firefox obtient un score de 100/100 en .
Sécurité, confidentialité et protection des données
[modifier | modifier le code]En 2020, pour le site d'actualité Next INpact, Firefox s'impose comme le chef de file de la vie privée[5].
Firefox autorisait une fonctionnalité sandbox pour gérer les privilèges accordés au code JavaScript, mais cette fonctionnalité a depuis été supprimée. Il empêche les scripts d'accéder aux données d'autres sites Web sur la base de la politique de même origine. Il prend également en charge les cartes à puce pour les applications Web, à des fins d'authentification. Il utilise TLS pour protéger les communications avec les serveurs Web à l'aide d'une cryptographie solide lors de l'utilisation du protocole HTTPS. Le module complémentaire HTTPS Everywhere disponible gratuitement applique HTTPS même si une URL HTTP normale est saisie. Firefox prend désormais en charge HTTP/2[16].
La Fondation Mozilla offre une prime aux bogues (récompense en espèces de 3 000 à 7 500 USD) aux chercheurs qui découvrent de graves failles de sécurité dans Firefox[17]. Les directives officielles pour la gestion des vulnérabilités de sécurité découragent la divulgation précoce des vulnérabilités afin de ne pas donner aux attaquants potentiels un avantage dans la création d'exploits[18].
Étant donné que Firefox présente généralement moins de vulnérabilités de sécurité connues publiquement qu'Internet Explorer (voir Comparaison des navigateurs Web), l'amélioration de la sécurité est souvent citée comme une raison de passer d'Internet Explorer à Firefox[19] Le Washington Post rapporte que le code d'exploitation[Quoi ?] pour les vulnérabilités de sécurité critiques connues dans Internet Explorer était disponible pendant 284 jours en 2006. En comparaison, pour Firefox il était disponible pendant neuf jours avant que Mozilla ne publie un correctif[réf. nécessaire].
Une étude de Symantec menée en 2006 a montré que, bien que Firefox ait dépassé les autres navigateurs en nombre de vulnérabilités confirmées par le fournisseur cette année-là jusqu'en septembre, ces vulnérabilités ont été corrigées beaucoup plus rapidement que celles trouvées dans d'autres navigateurs, les vulnérabilités de Firefox étant corrigées en moyenne un jour après que le code d'exploitation a été mis à disposition, contre neuf jours pour Internet Explorer[20]. Symantec a ensuite clarifié sa déclaration, affirmant que Firefox présentait toujours moins de vulnérabilités de sécurité qu'Internet Explorer, comme l'ont compté les chercheurs en sécurité[21].
Sandbox
[modifier | modifier le code]En , la version 49 de Firefox ajoute des capacités multiprocessus progressivement accessibles pour tous les utilisateurs en 2017. L’usage du multiprocessus permet de renforcer la sécurité en ajoutant une sandbox[22],[23].
Pisteurs web
[modifier | modifier le code]Depuis et la sortie de la version 67, Firefox bloque par défaut les traqueurs, dont Google Analytics[moz 8].
Firefox dispose d’un mode de protection contre les pisteurs (standard ou stricte). Il bloque :
- traqueurs de réseaux sociaux ;
- cookies intersites ;
- contenu utilisé pour le pistage dans toutes les fenêtres ;
- mineurs de cryptomonnaies ;
- détecteurs d’empreinte numérique.
DRM et extensions EME
[modifier | modifier le code]Firefox prend en charge les extensions EME (DRM) depuis la sortie de Firefox 38 le . La communauté du logiciel libre est mécontente du choix de Mozilla, qui le justifie par un refus de perte de marché[24]. Une version sans les extensions EME est aussi proposée, la fonctionnalité est aussi désactivable dans les options de Firefox grâce à une case à cocher.
Versions
[modifier | modifier le code]Firefox est un logiciel en développement continu ; il existe différents canaux (ou versions) qui sont développés en parallèle[25].
Standard, Beta, Developer, Nightly
[modifier | modifier le code]Une version donnée de Firefox passera par ce processus : Nightly → Developer Edition ou Beta → Version finale stable. C'est sur Nightly que sont implémentées les nouvelles fonctionnalités, Developper Edition et Beta sont des versions intermédiaires permettant de figer les fonctionnalités pour stabiliser le code et corriger les bugs avant de devenir la version stable[25],[moz 9].
Firefox ESR : pour entreprise
[modifier | modifier le code]La version « ESR » (« Extended Support Release ») de Firefox offre un support long terme et une plus grande stabilité dans le temps sans mises à jour de fonctionnalité (seulement des mises à jour de sécurité et correctifs de stabilité). Elle est dédiée aux organisations publiques et privées, entreprises, universités, des écoles, qui ont des besoins de support long terme[5],[moz 10]. La fondation assure la sécurité de la version pendant un an, avant qu'une nouvelle version venant de la branche stable serve d'appui pour le cycle suivant. Un chevauchement de 43 semaines est prévu entre deux versions ESR. La version ESR existe depuis 2012. Les navigateurs web IceCat et Tor Browser sont basés sur la version ESR[5].
Firefox Focus
[modifier | modifier le code]Firefox Focus est un navigateur exclusivement disponible sur mobile (iOS et Android) paramétré de manière à préserver la vie privée des internautes en limitant l'accès à leurs données personnelles et en limitant le pistage de la navigation par des traqueurs extérieurs.
Plates-formes
[modifier | modifier le code]Firefox fonctionne sur de nombreux systèmes d’exploitation[moz 11], sur ordinateur, notamment Windows, macOS, GNU/Linux, BSD, et sur mobiles : Android et IOS.
-
Mozilla Firefox sous Firefox OS (~2013).
-
Firefox 31 sous Arch Linux (2014).
-
Firefox 112 sous Ubuntu (2023). Thème sombre et extensions installées.
-
Firefox 30 sous OS X Mavericks.
-
Firefox 42 sous OS X El Capitan (2015).
-
Firefox 88 sous Windows 10 (2021).
-
Firefox 121 sous Windows 11 (2024).
-
Firefox 87 sous Android 10 (2021).
PC
[modifier | modifier le code]Firefox est disponible sur PC pour macOS, GNU/Linux, BSD, Solaris et Windows (Windows 98, Windows 2000, Windows XP, Windows Vista, Windows 7, Windows 8, Windows 10, Windows 11). Mozilla Foundation annonce l'arrêt des nouvelles fonctionnalités et mises à jour ordinaires des systèmes d’exploitation de Windows XP et Vista en [26].
Les systèmes Windows 7, 8 et 8.1 ont vu leurs mises à jour de Firefox arrêtées en à la sortie de la version 115, dont les derniers correctifs de sécurité (par canal ESR) devraient être livrés au troisième trimestre 2024[27].
Android
[modifier | modifier le code]Firefox est disponible sur les mobiles et les tablettes Android depuis 2012. Il peut utiliser des extensions (notamment le bloqueur de pub UBlock Origin). Firefox Focus est aussi disponible sur Android.
iOS
[modifier | modifier le code]Firefox est disponible sur iOS (iPhone et iPad)[moz 12] depuis 2015[Quand ?] et ne permet pas l’utilisation d’extensions. Firefox Focus est aussi disponible sur iOS.
En , la version pour iOS apporte plusieurs améliorations[28].
Autres
[modifier | modifier le code]- Firefox Reality (AR/VR) n’est plus pris en charge
- Firefox a été porté sur d'autres systèmes tels que OS/2[moz 13], Irix, RISC OS[29][source insuffisante], BeOS.
Organisation et financement
[modifier | modifier le code]Licences et gouvernance
[modifier | modifier le code]Firefox est un navigateur web libre et gratuit, géré depuis 2003 développé et distribué par la Fondation Mozilla avec l'aide de milliers de bénévoles[30] (voir Mozilla (communauté))[moz 14]. Celle-ci crée en 2005 la société employant l'ensemble des salariés de la fondation, la Mozilla Corporation et dépose la marque « Mozilla » en 2006.
Firefox est disponible sous licence libre Mozilla Public License (MPL)[moz 15],[moz 16].
Dons
[modifier | modifier le code]Partenariats et dépendance à Google
[modifier | modifier le code]La relation entre Mozilla et Google est remarquée par les médias[31],[32], en particulier en ce qui concerne les ententes financières avec Google. En 2005, la Mozilla Foundation et la Mozilla Corporation ont un revenu combiné de 52,9 millions de USD, dont environ 95 % provenant de redevances de moteurs de recherche[moz 17]. En 2006, la Mozilla Foundation et la Mozilla Corporation ont un revenu combiné de 66,9 millions d'USD, dont environ 90 % provenant de redevances de moteurs de recherche. Le , la veille de la sortie de Google Chrome, Google et la Mozilla Foundation renouvellent leur accord commercial jusqu’en 2011[33]. Le , la Fondation Mozilla annonce le renouvellement de l'accord financier pour trois ans[34].
En 2014, Mozilla annonce privilégier dorénavant Yahoo! comme moteur de recherche par défaut pour les utilisateurs américains, mettant ainsi fin à son partenariat avec Google qui durait depuis dix ans[35],[36],[37]. Le partenariat avec Yahoo! est signé pour une durée de cinq ans[38]. Cependant, en Europe, les internautes utilisant Firefox ont à ce moment encore Google comme moteur de recherche par défaut[39],[40].
Le , la Mozilla Foundation annonce un partenariat avec Qwant grâce à une nouvelle version du navigateur optimisée pour le moteur de recherche français[41].
En 2020, le marché est renouvelé avec Google ; il prévoit un montant estimé par ZDNet entre 400 et 450 millions de dollars par an[42].
Part de marché
[modifier | modifier le code]Version | Firefox | Tous
navigateurs |
---|---|---|
Firefox 11 | 0,40 % | 0,01 % |
Firefox 52 ESR | 1,60 % | 0,04 % |
Firefox 56 | 0,80 % | 0,02 % |
Firefox 78 ESR | 0,40 % | 0,01 % |
Firefox 103 | 0,40 % | 0,01 % |
Firefox 115 ESR | 14,00 % | 0,35 % |
Firefox 118 | 4,00 % | 0,10 % |
Firefox 125 à 128 | 4,80 % | 0,12 % |
Firefox 129 | 49,20 % | 1,23 % |
Firefox 125 | 24,40 % | 0,61 % |
Toutes versions | 100 % | 2,50 % |
Firefox connaît un succès croissant depuis sa création, dépassant 1,2 milliard de téléchargements en [44] (un milliard d’extensions ont été téléchargées au [moz 18]). Même si ce chiffre ne reflète pas le nombre réel d'utilisateurs du logiciel, Firefox est rapidement devenu le principal concurrent d'Internet Explorer. En , Firefox devient le navigateur le plus utilisé en Europe[45] devant Internet Explorer et Google Chrome.
Depuis 2010, Firefox a vu sa part du marché des navigateurs web décroître d'environ 35 % à environ 4 % en et 8 % sur PC uniquement, au profit notamment de Google Chrome et de Safari. Ceci s'explique principalement par l'essor de la navigation sur smartphones et la stratégie d'enfermement de Google et Apple, qui incite les utilisateurs de leurs outils à utiliser leur suite d'applications.
Selon les données de Mozilla, Firefox compte 196 millions d'utilisateurs actifs dans le monde en contre 244 millions en , soit une perte de 20 % sur cette période[46].
Source | Chrome (Google) |
Safari (Apple) |
Edge + IE (Microsoft) |
Firefox (Mozilla) |
Samsung Internet (Samsung Electronics) |
Opera (Opera Software) |
Autres |
---|---|---|---|---|---|---|---|
StatCounter[47] | 65,2 % | 18,6 % | 5,4 % | 2,7 % | 2,6 % | 2,2 % | 3,4 % |
W3Counter[48] | 68,2 % | 15,2 % | 3,7 % | 2,8 % | 2,1 % | 0,9 % | 7,1 % |
Moyenne | 66,7 % | 16,9 % | 4,6 % | 2,8 % | 2,3 % | 1,5 % | 5,2 % |
Source | Chrome (Google) |
Safari (Apple) |
Samsung Internet (Samsung) |
UC Browser (UCWeb) |
Opera (Opera Software) |
Firefox (Mozilla) |
Autres |
---|---|---|---|---|---|---|---|
StatCounter[49] | 66,2 % | 23,3 % | 4,1 % | 1,8 % | 2,0 % | 0,6 % | 2,0 % |
Histoire
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]Firefox est à l'origine un programme dérivé du logiciel Mozilla (actuellement connu sous le nom de SeaMonkey), mais en reprenant uniquement les fonctions de navigation. Ce logiciel multiplateforme est compatible avec diverses versions de Windows, Mac OS, GNU/Linux, Android et, fin 2015, iOS. Il est aussi porté sur d'autres systèmes d'exploitation, ce qui est rendu possible par la mise à disposition de son code source sous licence libre Mozilla Public License (MPL).
Le projet Firefox commence dès le printemps 2002, sous l’apparence d’une branche expérimentale de la plateforme Mozilla conduite par David Hyatt et Blake Ross. Ils considèrent alors que le succès du projet Mozilla est compromis, tant par les besoins commerciaux du commanditaire Netscape que par l’expansion incessante des fonctionnalités induite par ses propres développeurs. La suite Mozilla intègre en effet des fonctionnalités comme la gestion du courrier électronique, de l’IRC et des forums Usenet, ainsi qu’un éditeur HTML. Le projet mozilla/browser, rapidement surnommé « Phoenix », est donc créé afin de combattre ce gonflement perçu comme néfaste et fournir un navigateur plus simple à utiliser. Les développeurs principaux sont alors Blake Ross, Dave Hyatt, Pierre Chanial et Joe Hewitt[moz 19].
Dès le début du projet, un mécanisme d'extensions est implémenté. Ce choix permettra à l'utilisateur de personnaliser son navigateur comme il le souhaite. L’utilisation de XUL rend possible l’extension des capacités du navigateur à travers l’utilisation de thèmes graphiques (habillages ou skins) et d’extensions. Cependant, le processus de développement et d’installation de ces ajouts a également soulevé des problèmes potentiels de sécurité. C’est ainsi qu’avec la sortie de Firefox 0.9, la Mozilla Foundation ouvre le site Web « Mozilla Update » contenant des thèmes et extensions « approuvés », les extensions provenant d’autres sites devant être dorénavant explicitement autorisées par l’utilisateur suivant un fonctionnement similaire au bloqueur de fenêtres surgissantes intégré. Firefox est finalement en passe de remplacer la suite Mozilla pour l'utilisateur final. Aussi, plusieurs fonctionnalités de la suite Mozilla (comme le client IRC) sont maintenant disponibles en tant qu'extensions.
Pour le lancement de la version 1.0 (le ), la Mozilla Foundation lance une vaste campagne de publicité par le biais du site Spread Firefox[moz 20] et publie le 16 décembre de la même année une double page de publicité dans le New York Times grâce aux dons de milliers de personnes[moz 21]. Cette version de Firefox constitue la base de développement du navigateur Netscape 8.0.
Changements de noms
[modifier | modifier le code]Le , une fois le logiciel suffisamment développé pour être utilisable, la première compilation, en phase de test, est publiée sous le nom de « Phoenix ». Le nom « Phoenix » perdure jusqu’au , où il doit être changé car la marque est déjà détenue dans ce domaine par le constructeur de BIOS Phoenix Technologies[50]. Le nouveau nom, « Firebird » (« oiseau de feu »), ne rencontre pas un grand enthousiasme ; de plus, ce nom est déjà utilisé par un autre logiciel libre, le gestionnaire de bases de données Firebird. Fin , la Mozilla Foundation publie donc un communiqué indiquant qu’il faut se référer au navigateur en utilisant le nom Mozilla Firebird pour éviter la confusion[50]. Cependant, la pression constante de la communauté force un nouveau changement et, le , Mozilla Firebird est finalement renommé Mozilla Firefox[51],[52].
Le nom de Firefox est choisi pour ses similarités avec Firebird et est unique dans l’industrie informatique. Pour s’assurer qu’un nouveau changement de nom ne sera pas nécessaire, la Mozilla Foundation a d’ailleurs, en , lancé une procédure d’enregistrement du nom « Firefox » comme une marque déposée aux États-Unis[53].
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]Une des améliorations les plus visibles au fil des versions concerne l'identité visuelle de Firefox et de Thunderbird. Firebird et Phoenix étaient auparavant considérés comme ayant un aspect graphique acceptable, mais pas toujours au même niveau que beaucoup d’applications professionnelles. En , le graphiste professionnel Steven Garrity publie sur son site Web un article décrivant tout ce qu’il considère comme bancal dans l’image de Mozilla[54]. Il reçoit un écho important et la plupart des critiques suscitées par l’article consistent à dire « où est le patch ? », une façon de dire dans la communauté du logiciel libre « si vous n’aimez pas un aspect du logiciel, arrangez-le vous-même ». Peu après, la Mozilla Foundation invite Garrity à prendre la tête de sa nouvelle équipe d’identité visuelle[55]. La sortie de Firefox 0.8 en marque un nouvel effort sur la marque, présentant notamment de nouveaux logos dessinés par Jon Hicks, qui a précédemment travaillé sur Camino. La version finale du logo vient d’un concept de Daniel Burka et d’un croquis de Stephen Desroches. L’animal montré dans le logo est un renard stylisé. En effet, firefox est en général un nom commun pour désigner le panda roux (Ailurus fulgens), mais selon Hicks cet animal ne renvoyait pas suffisamment l’image souhaitée[55] et n'était pas assez connu. Ils ont donc opté pour un renard.
En 2009, pour la sortie de la version 3.5, le logo est entièrement redessiné et retravaillé par Anthony Piraino de The Iconfactory. Au fil du temps, le logo gagne en notoriété : il est fréquemment utilisé dans un but promotionnel à diverses occasions. Ainsi, en , un agroglyphe ayant la forme de ce logo est créé dans un champ dans l'État de l'Oregon en 45° 07′ 26″ N, 123° 06′ 49″ O « pour attirer l'attention des vaisseaux spatiaux de passage et des extraterrestres » (« to gain traction with observers in passing spacecraft and hyper-intelligent space-faring races »)[moz 22]. En , une comparaison entre une photographie de l'étoile V838 Monocerotis, prise par le télescope spatial Hubble en et le logo de Firefox circule sur la toile[56]. La Fondation Mozilla adopte en , deux bébés pandas roux pendant quelques mois, afin d'officialiser l'animal qui a donné son nom à Firefox[moz 23].
Logos
[modifier | modifier le code]Au cours du temps, les logos des versions de développement et de la version stable du navigateur ont évolué. Voici les logos actuels :
-
Logo actuel de Mozilla Firefox.
-
Logo de la version Developer Edition.
-
Logo de la version Nightly.
Bien que le code source du logiciel en lui-même soit libre[moz 24], la marque « Firefox » et le logo, intégrés à ce même logiciel, sont déposées[moz 25] et, de ce fait, l'utilisation de la marque et du logo est soumise à certaines restrictions[moz 26]. Ainsi, les distributions Linux qui se veulent entièrement libres et exemptes de tout copyright distribuent-elles un dérivé libre et open source de Firefox, en accord avec la licence MPL. Les trois logos ci-dessus sont des versions libres du logo dont le dérivé distribué entre 2006 et le par Debian se nommait Iceweasel[57].
-
Logo de Tor Browser qui intègre le réseau Tor.
Firefox pour Windows Mobile
[modifier | modifier le code]Firefox Mobile est la version pour Windows Mobile (pour téléphones Nokia) de Firefox, dont la version 1.0 est publiée le [moz 27]. La première version alpha est publiée le [58]. Son développement est arrêté en 2012, du fait de la difficulté à développer avec Silverlight, Microsoft obligeant les développeurs à utiliser sa technologie propriétaire. Mozilla développe par la suite une version spécifique à Android et une autre à IOS (voir section Plateformes).
Firefox OS
[modifier | modifier le code]Firefox OS était un système d'exploitation mobile libre et destiné aux objets connectés proposé et développé par la Mozilla Corporation. Il proposait une version du navigateur Firefox. Son développement est abandonné depuis septembre 2016.
Projet Quantum
[modifier | modifier le code]Le , Mozilla publie la version 57 du logiciel, nom de code Quantum, une mouture profondément remaniée de Firefox comptant notamment une modernisation du moteur de rendu Gecko (qui est amenée à se poursuivre avec les versions suivantes). Basé sur le projet Servo, Quantum inclut des parties écrites avec le langage Rust, langage développé par la fondation Mozilla, selon la philosophie développée dans le projet Electrolysis qui vise à gagner en vitesse d'exécution en exploitant mieux les possibilités des processeurs à plusieurs cœurs ainsi que l’utilisation de l’accélération apportée par le processeur graphique de l’ordinateur[59].
Critiques
[modifier | modifier le code]Jusqu'à la version 2 (sortie à la fin de 2006), Firefox est critiqué pour sa consommation excessive de mémoire vive. Le problème était surtout une augmentation de la consommation de mémoire ainsi qu’un ralentissement du navigateur au fur et à mesure de la navigation. Ces problèmes auraient été davantage liés à une fragmentation excessive de la mémoire qu’à des fuites de mémoire[60]. Ce problème est résolu en grande partie depuis la version 3/3.5 (sortie au milieu de l'année 2009, la version 3.5 réalloue 100 % de la mémoire à la fermeture d'un onglet ou d'une fenêtre).
La longue durée de chargement du navigateur par rapport à ses principaux concurrents est mise en avant. Étant fréquemment utilisé sous Windows, Firefox est parfois comparé à Internet Explorer alors que celui-ci est chargé automatiquement avec le système d’exploitation, ce qui n'est pas le cas des navigateurs tiers puisqu'ils ne font pas partie du cœur de Windows. Ces désagréments sont assez spécifiques selon les configurations ; leurs causes sont donc mal cernées. Dans la version 3 (sortie en 2008) du logiciel, l'intégration de la barre d'adresse « intelligente » est mal accueillie par certains utilisateurs qui préféraient son ancienne version, surtout pour des questions d'historique de navigation[61],[62]. Cependant cette fonctionnalité est complètement configurable et désactivable à l'aide du menu about:config ou d'extensions. Il est également à noter que les fonctionnalités de cette barre d'adresse « intelligente » se retrouvent dans tous les navigateurs récents.
Depuis 2011, Firefox possède un cycle de développement rapide[moz 28][source insuffisante], ainsi certains utilisateurs peuvent-ils être confrontés à des problèmes de compatibilité avec certaines extensions du navigateur. Les extensions sont créées par des programmeurs indépendants qui manquent parfois de temps et de moyens pour maintenir leur(s) application(s) avec ce rythme de cycle de développement.
En , Mozilla et Pocket annoncent un partenariat afin d'intégrer directement dans le navigateur le service propriétaire éponyme, provoquant la grogne[63],[64],[moz 29] et l'incompréhension de beaucoup d'utilisateurs ; d'autant que des alternatives libres telles que Wallabag existaient. La fondation achète Pocket en [6].
En 2017, dans sa version 57, Firefox est le navigateur le plus rapide selon différents tests[65],[66].
La version 128 de Firefox, sortie en juillet 2024, ne respecte pas le RGPD, selon l'association autrichienne NOYB, qui a déposé plainte devant la CNIL autrichienne. Selon NOYB, une nouvelle fonctionnalité de suivi publicitaire introduite par Mozilla, la Privacy Preserving Attribution (attribution respectueuse de la vie privée), un dispositif sensé ne pas pister l'utilisateur, reste toutefois intrusif[67].
Autres
[modifier | modifier le code]Le mode lecture dont le texte lu à voix haute est optimisé, cette version permet l'accès aux pages déjà lues en étant hors connexion. Cependant le multi-processus entraîne l'arrêt du plugin Firebug utilisé par les développeurs web pour vérifier le code HTML, modifier les CSS et accéder au débogueur de JavaScript[68].
En , Mozilla s'associe avec Ubisoft en vue de fluidifier le développement du navigateur. Firefox va ainsi utiliser Clever-Commit, une technologie d'Ubisoft qui permet de repérer les bugs sur le navigateur[69].
Mozilla licencie 250 employés en 2020 et revoit la priorité de ses projets, en quête de rentabilité[70],[71].
Le , Mozilla annonce que « la version 84 de Firefox sera la toute dernière version à prendre en charge Flash »[moz 30].
Recommandations
[modifier | modifier le code]En , l'agence allemande de sécurité informatique (BSI) recommande Firefox considérant qu'il est le navigateur le plus sécurisé[72].
Le logiciel fait partie de la liste des logiciels libres préconisés par l’État français dans le cadre de la modernisation globale de ses systèmes d’information (S.I.)[73].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- Google représente environ 90 % des revenus de Mozilla. Google rémunère Mozilla, notamment pour que le moteur de recherche de Google soit celui par défaut dans Firefox. En 2020, le montant de cette rémunération est estimé entre 400 et 450 millions de dollars par an.
Références
[modifier | modifier le code]Sources secondaires
[modifier | modifier le code]- « http://www.mozilla.org/en-US/firefox/releases/0.1.html »
- (en) « Firefox ESR 128.4.0, See All New Features, Updates and Fixes », (consulté le )
- (en) « Firefox 132.0.2, See All New Features, Updates and Fixes », (consulté le )
- « Le Manifeste Mozilla », sur Mozilla Foundation (consulté le ).
- Vincent Hermann, « Navigateurs et vie privée : Firefox comme chef de file », sur www.nextinpact.com, (consulté le )
- Camille Gévaudan, « Mozilla se met 3 milliards d'articles dans la poche », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Lucie Ronfaut, « Firefox 42 bloque le ciblage publicitaire sur le Web », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Installer les modules complémentaires de Google chrome et Mozilla Firefox », sur htpratique.com, (consulté le )
- « Firefox 29 surprend par un nouveau design totalement personnalisable », sur 01net,
- (en) « About:config entries », sur kb.mozillazine.org (consulté le ).
- Louis Adam, « Mozilla VPN compte sur son nom pour convaincre les internautes », sur ZDNet France, (consulté le )
- « Mozilla lance un service chiffré de transfert de fichiers », Le Figaro, (consulté le ).
- Pierre Crochart, « Mozilla débranche définitivement Firefox Send, nid à malwares », sur Clubic, (consulté le ).
- Chloé Claessens et Geoffroy Ondet, « Téléchargement : les dix meilleurs logiciels et applications de la semaine », sur 01net.com, (consulté le ).
- « Firefox 3 : une première liste des fonctions attendues », sur Next INpact, (consulté le ).
- (en-US) Monalisha Biswal, « Why You Should Use Firefox: 7 Reasons », sur BrowserMentor, (consulté le ).
- (en) « Client Bug Bounty Program », sur Mozilla (consulté le ).
- (en) « Handling Mozilla Security Bugs », sur Mozilla (consulté le ).
- « Mozilla Firefox Browser reviews », sur CNET Reviews, (version du sur Internet Archive).
- « Firefox Sports More Bugs, But IE Takes 9 Times Longer To Patch », sur TechWeb, (version du sur Internet Archive).
- (en) Robert McMillan, « Symantec adjusts browser bug count », sur InfoWorld, (consulté le ).
- Toolinux, « Mozilla se renforce », sur www.toolinux.com (consulté le ).
- Raphaël Grably, « Firefox 49 est là, voici ses principales améliorations », sur 01net.com (consulté le ).
- « Firefox : support des DRM mais pas de 64 bits pour Windows », sur generation-nt.com (consulté le ).
- David Legrand, « Comment utiliser différentes versions d'un navigateur sur une même machine », sur www.nextinpact.com, (consulté le ).
- « Firefox : Mozilla annonce l'abandon du support sur Windows XP et Vista », sur Les Numériques, (consulté le ).
- William Zimmer, « Mozilla révèle enfin la date de fin de support de Firefox sur Windows 7, 8 et 8.1 », sur PhonAndroid, (consulté le ).
- Rémi Crouet, « Mozilla met à jour Firefox pour iOS : de nouvelles fonctions intelligentes », sur iphonote.com, (consulté le )
- (en) Mozilla Firefox pour RISC OS[source insuffisante].
- (en) « Firefox Has Too Many Developers », sur Trollaxor, (consulté le ).
- (en) Sean Michael Kerner, « Mozilla's Millions? », sur internetnews.com, (consulté le )
- (en) Antone Gonsalves, « Mozilla Confirms Firefox Taking In Millions Of Google Dollars », sur InformationWeek, (consulté le ).
- « Google prolonge jusqu'en 2011 son accord commercial avec Mozilla », sur ZDNet.fr, (consulté le ).
- Alexandre Laurent, « Mozilla renouvelle son accord avec Google pour trois ans », sur Clubic, (consulté le ).
- « Firefox laisse tomber Google pour Yahoo!, mais pas en Europe », sur Le Point, (consulté le ).
- « Firefox remplace Google par Yahoo! comme moteur de recherche par défaut », lefigaro.fr, (lire en ligne)
- « Yahoo! débarque dans Firefox, qui repense son interface de recherche », sur ZDNet France, (consulté le )
- Julien Laussan, « Yahoo pousse les internautes à utiliser Firefox », sur Numerama.com (Consulté le 20 février 2017)
- « Internet : Mozilla se convertit à Yahoo ! » sur Boursier.com (Consulté le 19 février 2017)
- « Google ne sera plus le moteur par défaut de Firefox en Turquie », sur numerama.com, (consulté le )
- Zeliha Chaffin, « Le moteur de recherche français Qwant s’allie avec Mozilla », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Kim Lyons, « Mozilla and Google renew Firefox search agreement », sur The Verge, (consulté le ).
- « Parts de marché selon StatCounter (Monde) », sur gs.statcounter.com (consulté en )
- Bruno C, « 10 millions de Firefox 3.6 et 1,2 milliard de FF téléchargés », sur Génération-NT, (consulté le ).
- « Europe: Firefox détrône Internet Explorer », sur Le Figaro avec Reuters, (consulté le ).
- David Legrand, « Firefox 91 s'améliore, mais la part de marché du navigateur continue de baisser », sur www.nextinpact.com, (consulté le ).
- « Parts de marché selon StatCounter (Monde) », sur gs.statcounter.com, .
- « Parts de marché selon W3Counter (Monde) », sur www.w3counter.com, .
- Parts de marché selon StatCounter
- Léopold Maçon, « Au fait, pourquoi Mozilla Firefox s'appelle Mozilla Firefox ? - Tech », sur Numerama, (consulté le )
- (en) « Mozilla holds 'fire' in naming fight », CNET News.com, (consulté le ).
- (en) « Firebird becomes Firefox », sur Geek.com, (consulté le ).
- (en) « Trademark Status & Document Retrieval (TSDR) (procédure lancée auprès de l’office fédéral des marques et brevets) », sur tarr.uspto.gov (consulté le ).
- (en) Steven Garrity, « Branding Mozilla: Towards Mozilla 2.0 », sur actsofvolition.com (consulté le ).
- (en) « Branding firefox », sur hicksdesign.co.uk, (consulté le ).
- (en-US) « Firefox logo spotted in deep space by the Hubble Telescope », sur newlaunches.com, (consulté le )
- (en) Nathan Willis, « The end of the Iceweasel Age », sur lwn.net, (consulté le )
- (en) Mark Finkle’s Weblog, « Fennec - M9 (User Experience Alpha) », sur starkravingfinkle.org/blog, (consulté le ).
- « Firefox : le renouveau en 2017 avec Quantum ? », sur ZDNet, (consulté le )
- (en) Stuart Parmenter, « Memory fragmentation », sur blog.pavlov.net,
- (en) Jay Hathaway, « Don't think the Firefox 3 "awesome bar" is awesome? Here's how to disable it. », sur downloadsquad.switched.com, (consulté le )
- (en) Josh Lowensohn, « Firefox 3 'awesome bar' not awesome for all », sur CNET, (consulté le )
- Vincent Hermann, « Mozilla critiquée pour son intégration prochaine de Pocket dans Firefox », sur www.nextinpact.com, (consulté le )
- (en) « Firefox, you're supposed to be in my pocket, not the other way around. », sur dustri.org (consulté le ) [source insuffisante]
- « Mozilla Firefox Quantum est-il le navigateur web le plus rapide ? », PhonAndroid, (lire en ligne, consulté le )
- Adrian Kingsley-Hughes, « Firefox Quantum est rapide, mais à quel point ? », ZDNet France, (lire en ligne, consulté le ).
- Alice Vitard, « La nouvelle fonctionnalité de suivi du navigateur Firefox viole le RGPD, d'après Noyb » , L'Usine digitale, (consulté le ).
- Toolinux.com, « Clap de fin pour Firebug », sur www.toolinux.com, (consulté le )
- Sébastien Gavois, « Mozilla s'associe à Ubisoft pour accélérer le développement de Firefox », sur Next, (consulté le ).
- Vincent Hermann, « Mozilla licencie 250 personnes, la quête de la rentabilité au premier plan », sur Next INpact, (consulté le ).
- Sébastien Gavois, « Restructuration de Mozilla : quel avenir pour les différents projets ? », sur Next INpact, (consulté le ).
- « Firefox fait un sans faute lors d'un audit réalisé par l'agence allemande de sécurité informatique, qui le recommande comme étant le navigateur le plus sécurisé », sur Developpez.com (consulté le )
- Fiche de Firefox (E.S.R.), Socle interministériel de logiciels libres.
mozilla.org
[modifier | modifier le code]- « Choisissez quel navigateur Firefox vous souhaitez télécharger dans votre langue », sur mozilla.org (consulté le ).
- (en) « Navigation avec géolocalisation intégrée », sur mozilla.org (consulté le ).
- « Firefox Screenshots », sur screenshots.firefox.com (consulté le ).
- « Éditeur de configuration pour Firefox », sur support.mozilla.org
- « Envoyer des fichiers à n'importe qui en toute sécurité avec Firefox Send », sur mozilla.org.
- « Standards du Web sur le Mozilla Developer Network », sur developer.mozilla.org (consulté le ).
- « Frequently Asked Questions - Archive of obsolete content », sur developer.mozilla.org
- « Firefox annonce l’installation, par défaut, d’une fonctionnalité contre le pistage et les mises à jour de Facebook Container, Firefox Monitor et Lockwise », sur blog.mozilla.org, (consulté le ).
- (en) « Mozilla Hacks – the Web developer blog », sur hacks.mozilla.org, (consulté le ).
- (en) « Firefox Extended Support Release for Your Organization, Business, Enterprise », sur mozilla.org (consulté le ).
- Supported build targets — Firefox Source Docs documentation. sur firefox-source-docs.mozilla.org
- « Bezilla: Mozilla for BeOS », sur www-archive.mozilla.org (consulté le )
- (en) « Projet Warpzilla », sur mozilla.org (consulté le ).
- « L'histoire du projet Mozilla », sur mozilla.org (consulté le ).
- (en) « Mozilla Code Licensing », sur mozilla.org (consulté le ).
- (en) « Mozilla terms and license », sur mozilla.org (consulté le ).
- (en) « Mozilla Foundation and subsidiary - Independent Auditors' Report and Consolidated Financial » [PDF], sur mozilla.org, 31 décembre 2005/2006 (consulté le ).
- (en) « 1 Billion Add-on Downloads », sur blog.mozilla.org, (consulté le ).
- (en) « Phoenix 0.1 (Pescadero) Release Notes and FAQ », sur website-archive.mozilla.org, Mozilla, .
- (en) « Spread Firefox », sur affiliates.mozilla.org (consulté le ).
- (en) « Mozilla Foundation Places Two-Page Advocacy Ad in the New York Times », sur www-archive.mozilla.org, (consulté le ).
- (en) « There is no firefox crop circle », sur bugzilla.mozilla.org (consulté le ).
- (en) « Meet the Newest (and Cutest) Mozillians », sur blog.mozilla.com, .
- (en) « Mozilla Licensing Policies », sur mozilla.org
- (en) « Mozilla Trademark Guidelines », sur mozilla.org
- (en) « Firefox branding », sur mozilla.org (consulté le ).
- (en-US) « Firefox for Nokia N900 Release Notes », sur website-archive.mozilla.org
- « The Firefox release process - MozillaWiki », sur wiki.mozilla.org
- (en) « Bugtracker de Mozilla », sur bugzilla.mozilla.org (consulté le ) [source insuffisante]
- « Fin de la prise en charge d’Adobe Flash | Assistance de Firefox », sur support.mozilla.org (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pascal Chevrel, Mozilla Firefox et Thunderbird, Paris, CampusPress, coll. « Kit Campus », , 238 p. (ISBN 978-2-7440-1937-1)
- Marthe Grey, Firefox et Thunderbird 1.5, Paris, Eyrolles, coll. « Mémento », , 13 p. (ISBN 978-2-212-11780-6, lire en ligne)
- Émmanuel Cornet, Passer à Firefox et oublier Internet Explorer, Paris, H & K, coll. « Technique et pratique », (réimpr. 2006), 2e éd., 125 p. (ISBN 978-2-914010-91-7, OCLC 300824693)
- Alexandre Boni et Nicolas Stemart, Firefox & Thunderbird, Paris, Micro Application, coll. « Super poche », , 442 p. (ISBN 978-2-7429-6253-2)
- Thierry Trubacz (préf. Tristan Nitot), Firefox : Un navigateur Web sûr et rapide, Paris, Eyrolles, coll. « Accès libre », , 194 p. (ISBN 978-2-212-11604-5)
- Nigel Macfarlane (trad. de l'anglais), Firefox à 200 %, Paris, O’Reilly, coll. « À 200 % », , 399 p. (ISBN 978-2-84177-377-0, lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Principaux
[modifier | modifier le code]Projets dérivés
[modifier | modifier le code]- Flock (2005-2011)
- GNU IceCat, initialement connu sous le nom de GNU IceWeasel, version GNU (exclusivement basée sur les logiciels libres) de Mozilla Firefox publiée par la Free Software Foundation depuis 2008.
- Iceweasel, version renommée par Debian, est utilisé de 2006 à 2016. Le nom et le logo non libres de Firefox ont été remplacés.
- SeaMonkey, version développée par la communauté.
- Pale Moon, fork réintroduisant la prise en charge des anciennes extensions.
- Waterfox, fork créée en 2011.
- LibreWolf, développé par une communauté, navigateur encore plus centré sur la vie privée, la sécurité et la liberté [lire en ligne].
- Tor Browser repose sur Mozilla Firefox ESR et permet de naviguer anonymement sur le réseau d'anonymisation Tor.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Autorité
- (fr) Firefox sur le site officiel de Mozilla sur mozilla.org
- (fr) Firefox Bêta sur mozilla.org
- (fr) Firefox Developer Edition sur mozilla.org
- (fr) Firefox ESR pour entreprise sur mozilla.org
- (fr) Firefox pour Android et iOS sur mozilla.org
- (fr) Télécharger Firefox - toutes les plateformes et versions sur mozilla.org
- (fr) Faire un don à Mozilla sur mozilla.org
- (fr) Communauté Mozilla francophone sur mozfr.org
Autres
- Navigateurs et vie privée : Firefox comme chef de file le 14 janvier 2020, sur nextinpact.com