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Saint-Amans-des-Cots

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Saint-Amans-des-Cots
Saint-Amans-des-Cots
Blason de Saint-Amans-des-Cots
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène
Maire
Mandat
Christian Cagnac
2020-2026
Code postal 12460
Code commune 12209
Démographie
Gentilé Viadénois
Population
municipale
754 hab. (2021 en évolution de −1,18 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ nord, 2° 40′ est
Altitude Min. 355 m
Max. 882 m
Superficie 41,51 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubrac et Carladez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Amans-des-Cots
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Liens
Site web Site officiel

Saint-Amans-des-Cots (Sant Amanç en occitan) est une commune française à 738 m d'altitude, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Ses habitants et habitantes se nomment les Viadénois et Viadénoises.

Géographie

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Localisation

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Commune du Massif central située sur le plateau de la Viadène, aux confins nord-ouest du département de l'Aveyron. Elle s'intégre dans le territoire du parc naturel régional de l'Aubrac dont la création a été publiée au Journal Officiel le .

Communes limitrophes

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Saint-Amans-des-Cots est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Campouriez, Florentin-la-Capelle, Huparlac, Montézic, Montpeyroux, Saint-Symphorien-de-Thénières et Soulages-Bonneval.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 4 151 hectares ; son altitude varie de 355 à 882 mètres[2].

Le plateau de la Viadène culmine entre 700 et 900 mètres et offre de vastes pâturages où l'élevage bovin prédomine. En quelques kilomètres, le paysage se modifie pour donner une vue d'ensemble de plus en plus pittoresque, l'altitude passant rapidement de 600 à 200 mètres. On rejoint ainsi le Pays des Côtes, dit « Pays Coustoubi », où croissent châtaigniers, vignes et arbres fruitiers.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Amans-des-Cots.

La commune est drainée par la Selves, le Selvet, le Ruisseau de Gouzou, la Bezombe, le ruisseau de la Plane, le ruisseau de la Roque, le ruisseau de Saint-Juéry, le ruisseau des Vergnes, le ruisseau du Goutal et par divers petits cours d'eau[3].

La Selves, d'une longueur totale de 44,5 km, prend sa source dans la commune de Laguiole et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 7 communes[4].

Le Selvet, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune d'Argences en Aubrac et se jette dans la Selves à Florentin-la-Capelle, après avoir arrosé 5 communes[5].

Le Ruisseau de Gouzou, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Amans-des-Cots et se jette dans la Truyère à Saint-Hippolyte, après avoir arrosé 4 communes[6].

Le lac de Maury complète le réseau hydrographique. Situé à 586 mètres d'altitude, sur la limite séparative des communes de Florentin-la-Capelle et de Saint-Amans-des-Cots, il s'agit d'un lac artificiel français, créé par le barrage de Maury[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 243 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Entraygues-sur-Truyère à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116,3 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [15] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[16] ,[17].

Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[19] :

  • Les « Gorges de la Truyère », d'une superficie de 16 681 ha, où douze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Amans-des-Cots comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[21], les « Tourbières de la Fonvergne et mezeyrac » (14,9 ha), couvrant 3 communes du département[22] , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[21], la « Vallée de la Truyère, du Goul et de la Bromme » (8 876 ha), qui s'étend sur 18 communes dont 12 dans l'Aveyron et 6 dans le Cantal[23].

Au , Saint-Amans-des-Cots est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[25],[26].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Amans-des-Cots.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,3 %), forêts (22,2 %), prairies (19,1 %), eaux continentales (2,8 %), zones urbanisées (1,6 %)[27].

Planification

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La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[28].

Voies de communication et transports

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Accès avec les routes départementales D 97 et D 34.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Amans-des-Cots est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[29],[30].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[31].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[33].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Amans-des-Cots est classée à risque moyen à élevé[34]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[35] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

Selon les linguistes, le mot « Viadène » est composé de la racine « via » signifiant « route » et du suffixe « dene » se traduisant par « dixième ». Il s'agit semblablement d'une voie romaine avec routes empierrées et ponts romains, devenue chemin de Saint-Jacques de Compostelle - reliant le Puy-en-Velay à la Galice - avec croix et ponts « romieu » (« pèlerin » en occitan). Nous retrouvons les traces d'une voie romaine du côté de Bez-Bédène et Campouriez.

Saint-Amans-des-Cots absorbe en 1833 une partie de l'ancienne commune d'Authun[37].

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[38],[39].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène et du canton d'Aubrac et Carladez (avant le redécoupage départemental de 2014 (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Amans-des-Cots était le chef lieu de l'ex-canton de Saint-Amans-des-Cots) et avant le elle faisait partie de la Communauté de communes de la Viadène.

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Saint-Amans-des-Cots, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente et un candidats en lice[42], treize sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 73,88 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 69,32 %[43]. Christian Cagnac est élu nouveau maire de la commune le [44].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[45]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[46].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avril 2014 juillet 2020 René Delmas[47]   Architecte
juillet 2020 en cours Christian Cagnac[47],[48]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

En 2021, la commune comptait 754 habitants[Note 3], en évolution de −1,18 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
7461 3041 2071 0981 3041 3311 3431 3891 320
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3211 2341 2781 1961 1871 2271 2091 1861 234
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 2071 2151 2311 1741 1801 1481 4451 0701 102
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
1 020931992859771772773760749
2021 - - - - - - - -
754--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Saint-Amans-des-Cots fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune possède une école primaire qui compte trois classes pour environ 70 élèves (2018). Le collège public de la Viadène se trouve sur la commune et compte environ 170 élèves (2018). Une mini-crèche fonctionne toute l'année ainsi qu'un centre de loisirs "Les Ptits Loups" les mercredis et pendant les vacances scolaires pour les enfants à partir de trois ans.

Culture et festivités

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Une médiathèque et une salle polyvalente (avec séances de cinéma) fonctionnent au centre du village.

Depuis 2008, Minér'Aubrac présente une collection privée de 1500 minéraux de l'Aveyron et du monde.

Activités sportives

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En juillet et août, on peut découvrir les quilles de huit les vendredis, à 21 heures, à Saint-Amans-des-Côts, à Campouriez, à Florentin ou à Huparlac.

Pêche, pétanque, quilles de huit, chasse...

Une vaste maison de santé propose médecins, infirmières, orthophoniste, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue...

Le village compte une pharmacie, des taxis et ambulances ainsi que la maison de retraite Saint-Jean et une structure d'aide à domicile et de portage de repas.

Écologie et recyclage

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 297 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 634 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 440 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 4,1 % 5,8 % 6,8 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 370 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 5],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 319 emplois en 2018, contre 321 en 2013 et 352 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 259, soit un indicateur de concentration d'emploi de 123,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,9 %[I 8].

Sur ces 259 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 159 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 71,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 12,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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80 établissements[Note 6] sont implantés à Saint-Amans-des-Cots au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 80
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 17,5 % (17,7 %)
Construction 6 7,5 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
27 33,8 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,3 % (3,4 %)
Activités immobilières 3 3,8 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 15 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
14 17,5 % (12,7 %)
Autres activités de services 3 3,8 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,8 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 80 entreprises implantées à Saint-Amans-des-Cots), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

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L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[53] :

  • EURL De Souls, élevage d'autres bovins et de buffles (176 k€)

Hydroélectricité

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Le lac du Maury.

L'économie traditionnelle se traduit depuis des temps immémoriaux par l'usage de l'eau. Foulons, scieries, forges et moulins fonctionnaient grâce à son énergie. Aujourd'hui, l'aménagement des cours d'eau permet de produire de l'électricité, tout en s'intégrant au paysage et en favorisant le développement touristique, avec la création de nombreux lacs et plans d'eau. Ce mariage a donc permis la création de trois bases nautiques qui permettent de faire une grande variété d'activités sportives et touristiques.

Le barrage-réservoir de Maury, au confluent de la Selves et du Selvet, alimente l'usine de Lardit, sur la Truyère. La centrale EDF, du type « lac », a un réservoir d'une capacité utile de 35,12 millions de mètres cubes. La puissance installée est de 45 080 kW et la production moyenne annuelle de 107 millions de kilowatts-heures.

Agriculture

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La commune est dans l'Aubrac, une petite région agricole occupant le nord du département de l'Aveyron[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 74 49 40 37
SAU[Note 9] (ha) 2 989 3 246 3 131 3 143

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 74 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 49 en 2000 puis à 40 en 2010[56] et enfin à 37 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[57],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 989 ha en 1988 à 3 143 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 85 ha[56].

Le plateau de la Viadène offre de vastes pâturages où l'élevage bovin prédomine, avec notamment la race Aubrac, des vaches allaitantes reconnues pour leur rusticité, facilité de vêlage et aptitudes maternelles. Qualités de la race et organisations des hommes (associations, groupement, Herd-book…) avec à la clé, la sélection des animaux font de l'élevage la première activité économique du plateau.

En quelques kilomètres, la Viadène se décline en coteaux jusqu'au Lot, c'est le « pays des Coustoubis » : des pentes sur lesquelles croissent vignes et arbres fruitiers, châtaigniers et produits mâraichers. Surplombant la rivière, le vignoble bien que modeste - à peine quelque 9,5 hectares de vignes - donne un bon vin de pays dont les cépages s'appellent Mansois et Négret de Banhars.

Commerce, artisanat et hébergement touristique

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le Château du Batut, XVIIIe siècle ;
  • Ruines du château de Thénières du XIIe siècle ;
  • L'Église Saint-Amans XVe/XVIe en granit : porte romane, clocher-peigne à cinq cloches XVIIe et XVIIIe ; retable 1626, inscription 1507, mobilier provenant de l'église disparue de Cassou (dont une statue de saint Mamert XVIIIe) ; souterrain-refuge ; oratoire à la sortie du bourg ;
L'église Saint-Amans de Saint-Amans-des-Cots
  • L'église Saint-Georges de Saint-Juéry XIe siècle ;
  • L'église Saint-Barthélemy de Touluch (1709) qui dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu ; souterrain-refuge ;
  • L'oratoire des Moulèdes.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
Parti : au 1er de gueules au léopard lionné d'or, au 2e d'argent aux trois tours de sable crénelées d’azur, le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une mitre d'argent accostée d'une croix épiscopale tréflée en bande et d'une crosse épiscopale contournée en barre, toutes deux d'or et mouvant de la partition.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Bibliographie sur le département de l'Aveyron
  • Antoine Roquette, Histoire de Bez-Bédène, Saint-Amans-des-Cots, Association des amis de Bez-Bédène, , 8 p., ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm (BNF 34766821)
  • A l'ombre du vieux chêne (Éditeur scientifique), Livre souvenir de l'école publique de Saint-Amans-des-Cots, Saint-Amans-des-Cots, Association À l'ombre du vieux chêne, , 217 p., photogr., couv. ill. ; 15 x 21 cm (ISBN 2-9520104-0-4, BNF 39047154)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. René Delmas), Sent-Amans : Camporiès, Florentinh, Montasic, Sent-Aforiás, Uparlac / Christian-Pierre Bedel e les estatjants del canton de Sent-Amans, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 310 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-49-1, ISSN 1151-8375, BNF 37644267)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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  4. Sandre, « la Selves »
  5. Sandre, « le Selvet »
  6. Sandre, « le ruisseau de Gouzou »
  7. « Lac de Maury », sur tourisme-aveyron.com (consulté le ).
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