Place du Cirque
| Place du Cirque | ||
 Place du Cirque, sur le cours des 50-Otages, au pied de la tour Bretagne. | ||
| Situation | ||
|---|---|---|
| Coordonnées | 47° 13′ 03″ nord, 1° 33′ 27″ ouest | |
| Pays |  France |
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| Région | Pays de la Loire | |
| Ville | Nantes | |
| Quartier(s) | Centre-ville de Nantes | |
| Morphologie | ||
| Type | Place | |
| Histoire | ||
| Création | Moyen Âge | |
| Anciens noms | Place de l'Abreuvoir | |
| Monuments | Tour Bretagne | |
| Géolocalisation sur la carte : Nantes
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La place du Cirque, est une voie de Nantes en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le Centre-ville de Nantes, la place du Cirque qui se trouve au pied de la tour Bretagne, est traversée par le cours des 50-Otages, et est longée par la ligne 2 du tramway de Nantes. Elle est desservie par la rue de l'Arche-Sèche, la rue de l'Abreuvoir, la rue de l'Hôtel-de-Ville, l'allée d'Orléans, l'allée des Tanneurs et l'Allée Duquesne.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle doit son nom à un cirque en dur construit à proximité en 1830.
Historique
[modifier | modifier le code]Elle bordait la rive droite l'Erdre, avant le comblement de cette rivière dans les années 1930, et avait une forme en hémicycle face au « pont de l'hôtel de ville »[1],[2].
La place est tout d'abord baptisée « place de l'Abreuvoir », avant de prendre le nom de place du Cirque le [3].
Cette place doit son nom au cirque Paquer, ou cirque du Chapeau-Rouge, lequel occupe initialement un bâtiment de la rue du Chapeau-Rouge[3], construit à l'origine en 1830[4] pour y installer une usine pour l'éclairage au gaz, mais le projet fut abandonné après la fin des travaux. Le propriétaire décida d'y installer un cirque en 1834[5] (l'inauguration a lieu le [6]). Peu après, il fait appel à l'architecte Joseph-Fleury Chenantais pour édifier un théâtre à l'angle de la rue de l'Arche-Sèche et de l'allée d'Orléans, la « salle des Variétés », inauguré en 1836[5], où se produit ensuite le Cirque olympique[4]. Au fil du temps, la salle de théâtre — où se produisit notamment Virginie Déjazet — s'effaça peu à peu devant le cirque[7].
Depuis 1976, la tour Bretagne domine la place à partir de laquelle on accède au parking du bâtiment.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pont de l'Hôtel de Ville<
- Pajot 2010, p. 56-57.
- Pied 1906, p. 69.
- Pajot 2010, p. 55.
- Iconographie de Nantes, 1978, p. 64.
- Michel Aussel, Nantes sous la Monarchie de Juillet : 1830-1848 : du mouvement mutualiste aux doctrines politiques, Nantes, Ouest éditions, , 256 p. (ISBN 2-908261-78-2), p. 243.
- de Berranger 1975, p. 228.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Collectif, Iconographie de Nantes, Nantes, Musée Dobrée, , 224 p. (BNF 34612558), p. 64.
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, , p. 69.
