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Saint-Amand-les-Eaux

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Saint-Amand-les-Eaux
Saint-Amand-les-Eaux
L'Échevinage.
Blason de Saint-Amand-les-Eaux
Blason
Saint-Amand-les-Eaux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité CA de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
Fabien Roussel
2025-2026
Code postal 59230
Code commune 59526
Démographie
Gentilé Amandinois
Population
municipale
16 042 hab. (2022 en évolution de −0,65 % par rapport à 2016)
Densité 474 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 55″ nord, 3° 25′ 41″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 39 m
Superficie 33,81 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Saint-Amand-les-Eaux
(ville-centre)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-les-Eaux
(bureau centralisateur)
Législatives 20e circonscription du Nord
Localisation
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Saint-Amand-les-Eaux
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Saint-Amand-les-Eaux
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Saint-Amand-les-Eaux
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Saint-Amand-les-Eaux
Liens
Site web https://saint-amand-les-eaux.fr/

Saint-Amand-les-Eaux (prononcé [sɛ̃.ta.mɑ̃ lɛ.zo]) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Saint-Amand-les-Eaux et la Scarpe marquent la limite est de la Flandre française à laquelle la ville appartient historiquement.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à cheval entre le Tournaisis, la Pévèle et l'Ostrevent[1].

Principale ville de la Plaine de la Scarpe, elle est située à environ 10 km au nord-ouest de Valenciennes (chef-lieu d'arrondissement), à environ 35 km au sud-est de Lille (chef-lieu de département et de région) et à environ 20 km au sud de Tournai (province de Hainaut, Belgique).

Saint-Amand-les-Eaux se trouve quasiment au cœur du parc naturel régional Scarpe-Escaut, qui regroupe 48 communes (43 000 hectares et 162 000 habitants) et s'est associé avec le parc naturel des Plaines de l'Escaut (province de Hainaut, Belgique), en un parc naturel transfrontalier du Hainaut.

La maison du parc naturel régional Scarpe-Escaut, son siège, est située à Saint-Amand-les-Eaux..

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Nivelle, Raismes, Bruille-Saint-Amand, Lecelles, Rosult, Millonfosse et Hasnon.

Communes limitrophes de Saint-Amand-les-Eaux
Lecelles Nivelle Bruille-Saint-Amand
Rosult Saint-Amand-les-Eaux
Millonfosse
Hasnon
Raismes

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 33,81 km2 ; son altitude varie de 14 à 39 mètres[2].

Le site de Saint-Amand-les-Eaux correspond à de petites collines sableuses à proximité de la confluence de la Scarpe et du Décours

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Amand-les-Eaux[Note 2].

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.

Elle est drainée par le Courant de l'Hôpital, la Grande Traitoire, l'Elnon, le canal du Décours, le Courant des Fontaines d'Hertain, le Balle Tilliere, le Courant des Hamaides, la dérivation de la Grenouille[3], la dérivation de l'Anguille[4], la Rivièrette ou Scarpe Aval[5], le Cuyet[6], le Livron[7], le Courant des Muchottes[8], le Courant du Mortier[9], le ruisseau de Hautour[10] et divers autres petits cours d'eau[11],[Carte 1].

La Scarpe canalisée et une section canalisée de la Scarpe, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Arras et se jette dans l'Escaut canalisée à Mortagne-du-Nord, après avoir traversé 34 communes[12]. Les caractéristiques hydrologiques de la Scarpe canalisée sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 5,43 m3/s[Note 3]. Le débit moyen journalier maximum est de 39,812 m3/s, atteint le [13].

Le Courant de l'Hôpital, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Auchy-lez-Orchies et se jette dans la Scarpe canalisée à Thun-Saint-Amand, après avoir traversé 13 communes[14].

La Grande Traitoire est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable, d'une longueur de 24 km, qui prend sa source dans la commune de Pecquencourt et se jette dans la Scarpe canalisée à Château-l'Abbaye, après avoir traversé onze communes[15].

L'Elnon, d'une longueur de 16 km, prend sa source près de Rumes, en Belgique, et se jette dans le Courant de l'Hôpital sur la commune, après avoir traversé cinq communes[16]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Elnon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,435 m3/s[Note 4]. Le débit moyen journalier maximum est de 8,521 m3/s, atteint le [17].

Le canal du Décours, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Flines-lez-Raches et se jette dans la Scarpe canalisée sur la commune, après avoir traversé sept communes[18].

Le Courant de l'Hôpital, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Auchy-lez-Orchies et se jette dans la Scarpe canalisée à Thun-Saint-Amand, après avoir traversé 13 communes[14].

L'Elnon, d'une longueur de 16 km, prend sa source près de Rumes, en Belgique, et se jette dans le Courant de l'Hôpital sur la commune, après avoir traversé cinq communes[16]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Elnon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,435 m3/s[Note 4]. Le débit moyen journalier maximum est de 8,521 m3/s, atteint le [17].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le Puchoie (9 ha)[Carte 1],[19].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[20].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 707 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 12 km à vol d'oiseau[23], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Au , Saint-Amand-les-Eaux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].

Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[28],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[29],[30].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (41,1 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,5 %), zones urbanisées (21,9 %), terres arables (13,8 %), prairies (8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones humides intérieures (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 8] (0,8 %)[31].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 7 994, alors qu'il était de 7 798 en 2016 et de 7 508 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 88,9 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,5 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Amand-les-Eaux en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Saint-Amand-les-Eaux en 2021.
Typologie Saint-Amand-les-Eaux[I 3] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,9 90,9 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,5 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 9,5 7,4 8,1

La commune respecte les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 20 % de son parc de résidences principales constitué de logements sociaux[32].

Voies de communications et transports

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La gare de Saint-Amand-les-Eaux est desservie par des trains assurant des relations entre Lille et Valenciennes, Maubeuge, Jeumont, Hirson et Charleville-Mézières.

La commune est desservie par les lignes 12, 107, 108, 121, 133, 134, G et la navette L'Amanditour du réseau Transvilles. Elle est également desservie par les lignes 872 et 874 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.

Monasterium Elnonense Sancti Amandi. Elnonensis urbs, abbatia. Helno, Villa Helnonis. Amandopolis in pabulâ. Divi Amandi oppidum. Saint Amand-en Pévèle. Elnon-libre (sous la 1re république)[33].

Selon le site Web de la ville, Saint-Amand, outre le nom d'Elnon[34], datant de l'époque mérovingienne, a également porté le nom de Saint-Amand-en-Pévèle (du latin in pabula, signifiant « dans un pays de pâturages »), sans précision quant à l'époque de cette dénomination ni à sa durée exacte. On trouve l'inscription Sancti Amandi in Pabula sur le blason de la ville. Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II - 16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation d'ancienne noblesse ou religieuse, Saint-Amand prend le nom de Elnon-libre.

Malte-Brun, dans la France illustrée (1882) lui donne le nom de Saint-Amand, tout en mentionnant déjà l'existence d'une dénomination alternative Saint-Amand-les-Eaux.

La commune a officiellement pris le nom de Saint-Amand-les-Eaux, par décret du 10 mai 1962, paru au Journal officiel du 15 mai 1962.

La ville est dénommée Sint-Amands-aan-de-Skarpe en flamand[35].

Section tirée de la France illustrée, tome III, de Victor Adolphe Malte-Brun (1882)

  • La Fontaine Bouillon[36]

La remise en service de la source thermale en 1697 provoqua la découverte d'un site antique. On observa la présence de nombreuses pièces de bois et de plus de deux cents statues du même matériau, longues de plus de trois mètres. Elles étaient placées sur des lits de planches et certaines représentaient des guerriers casqués armés de lances ou des personnages en robes longues. On y trouvait des monnaies de César, Auguste, Néron, Vespasien et Trajan. Un chemin assurait un accès au lieu, qui semble avoir été un sanctuaire de source orné d'ex-voto en bois, comparable aux bois sculptés des sources de la Seine ou à la source des Roches à Chamalières. Des statuettes de Pan, Cupidon et Mercure ainsi qu'un autel en bronze orné de Romulus et Rémus et diverses monnaies antiques furent découverts en 1743.

En 448, un corps de soldats romains où se trouvait le futur empereur Majorien défit des Francs réunis à un mariage, dans ce qui fut appelé la bataille du Vicus Helena. L'événement fut rapporté par Sidoine Apollinaire[38]. Certains historiens le situent à Elnon, sur la base de l'analyse des déplacements des Francs sur l'axe Tournai/Cambrai et d'une confusion entre Helena et Elnona (Elnon) de la part de Sidoine Apollinaire.

Au VIIe siècle, Saint-Amand n'est qu'un village connu sous le nom d'Elnon. Dagobert, ce roi mérovingien grand ami du clergé, en fit don à saint Amand. Celui-ci, pour conquérir à la foi chrétienne les peuplades encore éparses[Note 9] dans les vastes forêts de la Flandre, y fonda un monastère ; il en fut le premier abbé et lui donna son nom. Ainsi fut formée, du village et du monastère, la petite ville de Saint-Amand. L'abbaye ne tarda pas à devenir importante, et, sous la dynastie carolingienne[Note 10], son école monastique jouissait d'une grande réputation et était fréquentée par un grand nombre de jeunes gens qui venaient de bien loin y apprendre la lecture, la grammaire et l'écriture.

Sa célébrité lui avait valu de grandes richesses ; mais, en 880, les Normands envahisseurs, sous la conduite de leur roi Bigier et d'un autre chef fameux nommé Hasting, se répandirent le long des rives de la Scarpe et de l'Escaut. À leur approche, on transporta dans l'église de Sainte-Marie de Douai, pour le soustraire à la profanation, le corps de saint Amand. Ce corps de l'un des premiers et des plus célèbres apôtres de la Belgique était l'objet d'une profonde vénération ; les peuples attachaient un grand prix à le conserver, surtout depuis que l'abbé Lanthaire en avait fait la levée en l'année 840, c'est-à-dire cent cinquante ans après l'inhumation du saint, et qu'on l'avait trouvé entièrement conservé, ce que la piété des fidèles attribuait à un miracle. Les Normands pillèrent et incendièrent l'abbaye ; le roi Louis III accourut, mais trop tard, à la défense du pays, poursuivit les pillards, les atteignit près de Saucourt-en-Vimeu et les battit.

L'abbaye baroque de Saint-Amand.

Le monastère de Saint-Amand sort bientôt de ses ruines ; la munificence des rois et des barons, le défrichement qu'opèrent les religieux et les serfs lui rendent bientôt les richesses perdues, et sa prospérité devient si grande, que les abbés reconnaissants sont des premiers à accorder aux habitants du bourg de Saint-Amand des lois et des franchises communales.

En 1340, au commencement de la guerre de Cent Ans, le comte Jean de Hainaut[Note 11], allié des Anglais, met le feu à l'abbaye et à la ville, après en avoir massacré tous les habitants alliés du roi de France, pour se venger des bourgeois et de la garnison qui avaient dévasté sa ville d'Hasnon.

En 1477, la ville s'étant déclarée prématurément, à la mort de Charles le Téméraire, pour Louis XI, la duchesse Marie de Bourgogne la fair investir et saccager.

Temps modernes

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Devenue française, Antoine Ier de Ligne s'en empare en 1521, au nom de l'heureux rival de François Ier, l'empereur Charles-Quint ; les Français s'en rendent maîtres de nouveau sous Louis XIII ; enfin, en 1667, elle est définitivement cédée à la France par le traité d'Utrecht[Note 12].

L'abbaye, reconstruite au milieu du XVIIe siècle, subsiste jusqu'à la Révolution ; l'église avait été en partie rebâtie en 1634 ; le voyageur en admire encore aujourd'hui la tour élancée, qui sert d'horloge publique, de beffroi et de musée. Elle est construite en grès et en pierre blanche, sculptée de la base au faîte ; sa hauteur est d'environ 100 mètres, et l'on arrive au sommet par un étroit escalier de 450 marches.

La faïencerie de Saint-Amand avait été fondée aux alentours de 1740 par le tournaisien Pierre Joseph Fauquez. La marque de fabrique des faïences de Saint-Amand est symbolisée par un entrelacement complexe des initiales du nom du fondateur et de celui de la ville (P. F. et S. A.).

Révolution française et Empire

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En 1793, Dumouriez, après avoir évacué le territoire belge, établit son quartier général à Saint-Amand ; il y fait arrêter les commissaires que la Convention lui avait envoyés. C'est aussi de Saint-Amand que le vainqueur de Valmy abandonne finalement le camp révolutionnaire.

Pour les transports, en 1802-1803, la ville est située sur le trajet des diligences, aller et retour, reliant Lille à Valenciennes[39].

En 1808, on trouve à Saint-Amand un dépôt de sûreté, où on enferme les petits délinquants avant leur transfert en maison d'arrêt[40].

Époque contemporaine

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Forges et laminoirs - aciérie -
Saint-Amand-les-Eaux.

Malte-Brun mentionne en 1882, dans l'article de la France illustrée consacré à Saint-Amand, une aciérie, des sucreries, une fabrique de clous, une fabrique de bonneterie de laine et de coton, une fabrique de chaînes-câbles, une manufacture de porcelaine, des tanneries, des distilleries, des moulins, des savonneries et des fabriques d'huile. Il mentionne également un commerce de chanvre, de bois de construction et de charbon et cite, sur le territoire de la commune, une forêt domaniale de « 3 400 hectares », soit plus que la superficie actuelle de la commune. Peut-être cette superficie incluait-elle des sections forestières implantées sur les territoires d'une ou plusieurs autres communes ?

Entre 1896 et 1932, le chemin de fer de Saint-Amand à Hellemmes, une ligne de 32 km est mise en service.

En 1902, Saint-Amand est relié à Valenciennes par son tramway. Cette desserte cesse en 1966 et est remplacée par des dessertes par autobus.

Durant la Première Guerre mondiale, le 24 août 1914, l'arrivée des Allemands entraîne le départ d'habitants réfugiés notamment dans les Alpes-Maritimes[41].

On note en 1935 une usine de fabrication de moteurs Aubier&Dunne 540 cmc, deux temps, deux cylindres, refroidissement par air dont un type spécial pour les avions Pou-du-ciel[réf. nécessaire].

Un célèbre dictionnaire encyclopédique[Lequel ?] mentionne, en 1964[source insuffisante] :

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord[I 1],[2].

Elle était chef-lieu depuis 1801 de deux cantons : le canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite et le canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive gauche[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du Canton de Saint-Amand-les-Eaux[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la vingtième circonscription du Nord.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales

Élections municipales et communautaires

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Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste PCF menée par le maire sortant, Alain Bocquet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 469 voix (75,77 %, 30 conseillers municipaux élus dont 7 communautes), devançant très largement les listes menées respectivement par[42] :
- Éric Castelain (UMP-UDI, 1 349 voix, 18,69 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Marielle Cuvelier (EELV, 399 voix, 5,52 %, pas d'élus.
Lors de ce scrutin, 42,67 % des électeurs se sont abstenus.

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste PCF menée par le maire sortant, Alain Bocquet[43] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 485 voix (50,96 %, 25 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[44] :
- Éric Renaud[45] (DVG, 1 404 voix, 28,79 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Guillaume Florquin[46] (RN, 571 voix, 11,71 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Éric Castelain[47] (DVD, 416 voix, 8,53 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,58 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[48]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Charles Bar   Premier maire républicain élu
Occupait cette fonction dès 1789
Destitué pour complaisance avec l'Autriche
1792 1792 Adrien Dubois-Durabo   Négociant
Maire provisoire
1792 1800 Philippe Leblan   Rentier
Décédé pendant son mandat
1800 1801 Mathieu Lenglé   Médecin
Maire par intérim
1801 1801 Adrien Dubois-Durabo   Négociant
Maire provisoire
1801 1808 Séraphin Waché   Juge de paix, avocat en parlement, et brasseur
1808 1827 Hyacinthe Motte   Propriétaire
Décédé pendant son mandat
1827 1828 Charles Druon   Maire par intérim
1828 1832 Colomban Desespringalle   Receveur des hospices
1832 1848 Ange Sterlin   Propriétaire, négociant
1848 1863 Albert Nicolle   Propriétaire
1863 1870 Alphonse de Moncheaux   Contrôleur des contributions directes
1870 1870 Antoine Barbieux   Notaire
Refuse la fonction de maire après avoir été élu
1870 1872 Pierre Nicolle   Banquier
1872 1872 Camille Basiez   Cultivateur
1872 1878 Emir André   Marchand brasseur
1878 1888 Hector Bruneau   Fabricant en bonneterie
1888 1900 Jules Sirot[49],[50] Républicain Maitre de forges des forges et laminoirs de Saint-Amand
Député du Nord (1889 → 1893)
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1877 → 1913)
1900 1919 Émile Davaine[51],[52] Gauche radicale
Gauche démocratique
Agriculteur
Député du Nord (1910 → 1914)
Sénateur du Nord (1924 → 1933)
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive gauche (1892 → 1937)
1919 1943 Ernest Couteaux[Note 13],[53],[54] SFIO Géomètre en chef
Député du Nord (1919 → 1928 et 1932 → 1936)
Sénateur du Nord (1946 → 1947)
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1913 → 1940)
Révoqué par le Régime de Vichy
mai 1945 octobre 1947 Alfred Lemaitre[55] PCF Peintre faïencier, résistant FTPF
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1945 → 1949)
octobre 1947 novembre 1947 Ernest Couteaux[Note 13],[53],[54] SFIO Géomètre en chef
Député du Nord (1919 → 1928 et 1932 → 1936)
Sénateur du Nord (1946 → 1947)
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1913 → 1940)
Mort en fonction
décembre 1947 mai 1953 Paul Manouvrier[Note 14] SFIO Ingénieur chimiste, ancien adjoint au maire
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1949 → 1967)
mai 1953 juin 1995 Georges Donnez[56],[57],[58] SFIO puis PDS
puis MDSF puis
UDF-PSD
Avocat
Parlementaire européen (1979 → 1989)
Député du Nord (19e circ) (1973 → 1978)
Conseiller général de St-Amand rive gauche (1958 → 2001)
juin 1995 janvier 2025[59] Alain Bocquet PCF Éducateur spécialisé
Député du Nord (19e puis 20e circ.) (1978[60] → 2017)
Président de la CA Porte du Hainaut (2000 → 2020)
Démissionnaire
janvier 2025[61],[62] En cours
(au 30 janvier 2025)
Fabien Roussel PCF Journaliste
Député du Nord (20e circ.) (2017 → 2024)
Secrétaire national du PCF (2018 → )

Autres élections

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Européennes de 2024

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La liste conduite par Jordan Bardella (RN) arrive première (38,51% contre 33,05% en 2019)[63],[64], celle de Léon Deffontaines (PCF) arrive deuxième (16,84% contre 10,39% en 2019)[65],[66], la liste de Valérie Hayer n'étant que 3ème avec 16,67% (contre 16,75% en 2019)[65],[66]. La participation est en légère baisse, à 46,88% contre 47,59%[65],[66], toujours inférieure à la moyenne nationale (52,50%).

Équipements et services publics

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Justice, sécurité, secours et défense

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La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 15].

En 2022, la commune comptait 16 042 habitants[Note 16], en évolution de −0,65 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
8 0398 1788 5168 7348 9569 1189 4539 5279 520
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
10 21010 36910 57410 71611 18412 18712 04313 03813 705
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
14 45414 82813 39414 80914 72014 76214 21814 71816 674
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
17 17016 69216 19916 77617 17516 59016 73416 14715 980
2022 - - - - - - - -
16 042--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 23,2 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 7 605 hommes pour 8 375 femmes, soit un taux de 52,41 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,2 
5,7 
75-89 ans
10,0 
17,4 
60-74 ans
18,1 
19,9 
45-59 ans
21,0 
19,1 
30-44 ans
17,6 
17,5 
15-29 ans
14,8 
19,7 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Sports et loisirs

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  • En 2008, les clubs de basket-ball féminin de Saint-Amand-les-Eaux (Union Saint-Amand Porte du Hainaut) et Valenciennes (USVO) fusionnent pour former le Hainaut Basket. Après le désistement de Valenciennes, le nom de la ville thermale est inclus dans le nom du club. Il évolue pour la saison 2013 – 2014 en LFB après avoir été relégué puis repêché, à la suite des problèmes financiers d'Aix-en-Provence et Perpignan. Rebaptisé Saint-Amand Hainaut Basket, le club termine en neuvième position.
  • En 2013, le club de tennis masculin est champion des Interclubs DN1A (deuxième division nationale), et a joué les Interclubs 2014 au plus haut niveau.
  • Handball : Le HBCSA-PH représente la ville dans les différentes compétitions auxquelles il participe. L'équipe féminine accède en Division 2 en 2015 puis en LFH, le plus haut niveau du handball féminin français, en 2018. C'est la meilleure équipe de handball féminin de la région des Hauts-de-France.[source insuffisante]
  • Les championnats de France de cyclisme sur route 2012 (épreuves élites messieurs, amateurs et dames) ont eu lieu dans la ville.
  • La ville a également terminé en 1re place du jeu télévisé Intervilles, en 2013.

Vie associative

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  • L'AAMCS, créée en 1985, anime le chemin de Fer à Vapeur de la Scarpe, qui dispose d'une importante collection de matériel ferroviaire historique [72].
Le casino de Saint-Amand.

En 2006, on note :

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin.
Le cimetière central.

Lieux d'origine civile

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Lieux d'origine catholique

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Saint-Amand est pourvu de nombreux lieux catholiques ou d'origine catholique.

Thermalisme

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Les thermes de Saint-Amand

Cité touristique et thermale — ce qui lui a valu la deuxième partie de son nom — la ville est également connue pour la qualité de ses eaux minérales. On y compte quatre sources : la Fontaine-Bouillon, le Pavillon-Ruiné, la Petite-Fontaine et la Fontaine de l'Évêque-d'Arras.

Spécialisés dans le traitement de la rhumatologie et des voies respiratoires, les thermes de Saint-Amand-les-Eaux disposent de bassins d'eaux sulfureuses, sulfateuses, calciques et magnésiennes ainsi que de cabines d'application de boue sulfureuse et d'hydrothérapie. Ils sont ouverts de mars à novembre et accueillent 2 500 m2 de services[74].

  • En 50 av. J.-C., les vertus des sources étaient déjà connues des Romains, qui avaient bâti des thermes sur le site. Négligées puis abandonnées durant le Moyen Âge, les sources furent « redécouvertes » par le maréchal de Boufflers, qui fit exécuter d'importants travaux de réfection et de captage des eaux.
  • En 1689, Jean Racine fit un éloge des eaux thermales de Saint-Amand en ces termes : « J'espère que nous pourrons nous trouver lui et moi à Saint-Amand le printemps prochain; car on a en tête que ces eaux-là me sont très bonnes aussi bien qu'à lui. M. de Cavoie s'en est trouvé à merveille et on me demande qu'il ne s'est jamais porté si bien qu'il fait et qu'il a repris, non seulement sa santé, mais même toute sa gaieté »[75].
  • 1927 : mise en bouteille.
  • 1971 : mise en bouteille PVC.
  • 1991 : jumelage avec la ville thermale italienne de Tivoli en raison de leur activité thermale bimillénaire mise en place par les Romains.

Il a été question d'exploitation géothermique de la nappe, ce qui pourrait éventuellement interférer avec les autres usages de cette eau qui peut d'ailleurs être légèrement radioactive à certaines profondeurs[76].

Personnalités liées à la commune

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  • Saint Amand, mort en 679 à Saint-Amand.
  • Jean Second (1511-1536), poète néolatin décédé à Saint-Amand, où il est enterré.
  • Alexandre Dubois, prêtre jansénisant.
  • Pierre Joseph Fauquez, (+1741) dans la commune, échevin de la ville et créateur de la faïencerie Fauquez, à Saint-Amand en 1718. Inhumé à Tournai.
  • Casimir Davaine (1812-1882), né à Saint-Amand-les-Eaux, médecin.
  • Louise Nicolle (1847-1889), née à Saint-Amand-les-Eaux, créatrice d'un patronage pour les jeunes filles indigentes.
  • Émile Davaine, (1862-1937), né et décédé à Saint-Amand (Nord), homme politique.
  • Henri-Edmond Canonne (1867-1961), né à Saint-Amand-les-Eaux, pharmacien français et collectionneur d'art, inventeur de la pastille Valda.
  • Georges Raviart (1875-1956), médecin spécialisé dans les affections psychiatriques.
  • Louise de Bettignies (1880-1918), résistante.
  • Jean Preuss (1904-1986), coureur cycliste mort à Saint-Amand-les-Eaux.
  • Robert Lannoy (1915-1979), né à Saint-Amand-les-Eaux, compositeur, directeur du conservatoire de Lille (1946-1979), carillonneur.
  • Georges Donnez (1922-2001), avocat, maire (1953-1995), conseiller général (1958-2001), député (1973-1978), parlementaire européen (1979-1989) socialiste, puis PSD (réformateur, centriste puis UDF), homme politique connu du grand public par sa participation à l'émission de télévision Intervilles.
  • Pierre Lorthioir (1937-2010), artiste-peintre, né à Saint-Amand-les-Eaux.
  • Jacques Guiot (1945-), coureur cycliste, né à Saint-Amand-les-Eaux.
« Le moulin blanc ».

Héraldique

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Blason de Saint-Amand-les-Eaux Blason
De sinople à l'épée haute d'argent garnie d'or, accostée de deux fleurs de lys du même[77].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Victor de Courmaceul, Histoire de la ville et de l'abbaye de Saint-Amand (en Pévèle), Valenciennes, Lemaitre, 1866 [lire en ligne]
  • Anne-Marie Dervaux, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions A. Sutton, coll. « Mémoire en images », 2004, 128 p.
  • René Fruit, la Croissance économique du pays de Saint-Amand (Nord), 1668-1914, Paris, Armand Colin, 1963, 455 p. (Ouvrage lié à l'École pratique des hautes études. VIe section. Centre d'études économiques. Études et mémoires no 55)
  • Hervé Leroy, Saint-Amand-les-Eaux, l'élan des rêves. Photographes : Jean-Pierre Duplan, Delphine Lermite, Eric Le Brun. Préface : Patrick Besson. Éditions Light Motiv (59110 La Madeleine), coll. « Passages en ville », 2012. 136 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 142 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/2004 au 01/06/2024.
  4. a et b Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 375 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1982 au 01/06/2024.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Vision chrétienne des choses
  10. Dynastie carolingienne
  11. Malte-Brun semble faire une confusion ici
  12. Malte-Brun fait une grossière confusion : le retour de la ville à la couronne française a été fait par le traité d'Aix-la-Chapelle (en 1668).
  13. a et b Le lycée de la ville porte le nom de ce maire.
  14. Une résidence de la ville porte le nom de ce maire.
  15. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  16. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  2. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. Sandre, « la dérivation de la Grenouille »
  4. Sandre, « la dérivation de l'Anguille »
  5. Sandre, « la Rivièrette ou Scarpe Aval »
  6. Sandre, « le Cuyet »
  7. Sandre, « le Livron »
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  10. Sandre, « le ruisseau de Hautour »
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  59. Cécile Thiebaut, « "Une décision mûrement réfléchie" : Alain Bocquet, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, démissionne », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
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  72. CFVS
  73. https://www.lavoixdunord.fr/903345/article/2020-12-05/vaccins-anti-covid-saint-amand-gsk-deja-pied-d-oeuvre-pour-produire-son-adjuvant
  74. Saint-Amand-les-Eaux, la cité thermale, site de la mairie.
  75. source Voix du Nord du 25/04/2008
  76. Gérard Dassonville ; d'exploitation des ressources géothermales à St Amand-les-Eaux (Nord) ; Journal français d'hydrologie (Eur. j. water qual.) Volume 13, Numéro 1, 1982, Pages 23 à33 ; DOI: 10.1051/water/19821301023, en ligne : 09 novembre 2010
  77. « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).